Les derniers avis (47909 avis)

Par Altaïr
Note: 3/5
Couverture de la série Polly et les Pirates
Polly et les Pirates

Très mignonne BD que Polly et les pirates ! On y retrouve la "patte" inimitable de Ted Naifeh, le papa de Courtney Crumrin. Mais justement, Polly souffre de la comparaison avec sa cousine Courtney. Disons que j'en attendais plus, car Polly et les pirates n'est finalement qu'un conte somme toute assez classique... mais l'achat (pas cher, en VO) vaut le coup, ne serait-ce que pour le ton et l'humour délicieux de Naifeh.

09/01/2007 (modifier)
Par Altaïr
Note: 3/5
Couverture de la série Monsieur Jean
Monsieur Jean

Plutôt 3,5/5 en fait. J'ai bien aimé Monsieur Jean. C'est bien fait, bien raconté... Mais je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir une sensation de déjà-vu au fur et à mesure que je tournais les pages. On ne compte plus les chansons, les romans, les films, et maintenant les BDS sur les affres de jeunes trentenaires... c'est sympa un moment mais finalement on a vite fait le tour du sujet.

09/01/2007 (modifier)
Par Téo
Note: 3/5
Couverture de la série Politique étrangère
Politique étrangère

Morale : "Vous savez on transporte avec nous ce qu'on aime et ce qu'on déteste, alors ici ou ailleurs..." Alors voilà je ne déteste pas et j'aime pas forcément, donc je le poste quand même. L'étranger va, comme souvent, transgresser les règles établies pour remettre en question l'ensemble des choses, du divin au bas fond. Assez fine psychoBD. Se laisse facilement lire de part les strips bien associés les uns aux autres.

09/01/2007 (modifier)
Couverture de la série 150 loups-garous
150 loups-garous

Une intrigue qui commence comme un vol de tableau avec des courses poursuites entre méchants et gentils, le tout pimenté d'une pointe de fantastique... J'aime.

08/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Qumran
Qumran

Pourtant bien réalisée, cette série ne m'a pas attiré outre mesure... Qumram" est l'adaptation du best-seller d'Eliette Abécassis et raconte les recherches des fameux et mystérieux Manuscrits de la Mer Morte. L'adaptation faite par Makyo (Abécassis co-scénarise également) est bien réussie et j'ai plongé assez facilement dans cet univers. Autre distinction : les auteurs ont pris leurs temps (3 ans) pour sortir le second tome. Ce qui, actuellement, est un véritable luxe, car au train ou sortent albums et séries, "on" est vite oublié. J'ai néanmoins apprécié le travail effectué à sa juste valeur. Bon scénario. Bon graphisme. Bonne lecture. Mais sans plus.

08/01/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Vieilles Canailles
Vieilles Canailles

Vieilles canailles est en quelque sorte l'épilogue de la série Spaghetti Brothers, racontant ce qu'il se passe une trentaine d'années plus tard, quand l'affreux Amerigo est à l'hospice et sur le point de décéder. A ce titre, je pense qu'il vaut vraiment mieux avoir lu Spaghetti Brothers pour apprécier Vieilles canailles. D'une part parce que le premier tome de cette série est composé d'énormément de réminiscences de la série précédente, d'autre part parce qu'elle a nettement moins de saveur pour qui ne connaît pas déjà le truculent passé de cette famille hors-normes. Dans ces circonstances, il est très difficile de parler de cette série sans la comparer à Spaghetti Brothers. Pour commencer, le dessin est très bon. Son aspect noir et blanc et faussement désuet peut rebuter ceux qui n'apprécient pas trop ce style. Mais le trait est dynamique, l'encrage moderne, bref la lecture passe de manière très fluide. Et les amateurs se réjouiront de la réussite du dessin dans son ensemble mais surtout des personnages. Quant au scénario, il reprend la recette de Spaghetti Brothers, présentant les frasques horribles et drôles de la famille Centobucchi, cette fois en les visionnant sous la forme d'anecdotes racontées par les témoins âgés de l'époque ou sous la forme de portions du roman que le jeune James écrit sur ses oncles et tantes. Le ton est toujours assez cynique, les personnages étant tournés en ridicule alors même qu'ils sont tous plus affreux, violents ou tout simplement pitoyables les uns que les autres. J'ai eu moins d'éclats de rire que lors de ma découverte de Spaghetti Brothers mais il y a également moins de longueurs dans ce récit là. Bref, une lecture plaisante mais rien d'indispensable, sauf si vous avez vraiment adoré la série précédente car vous y retrouverez le même esprit.

08/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Rien de neuf à Fort-Bongo
Rien de neuf à Fort-Bongo

Entre le monde de la littérature et celui de la BD, une certaine tendance actuelle est à la symbiose des genres. Après avoir adapté deux nouvelles de Coatelem dans Jolie mer de Chine, Loustal reprend l'exercice pour cet album où ces deux récits forment cette fois une seule et même intrigue. Le trait pictural, faussement naïf, du dessinateur traduit très bien les ambiances tropicales évoquées par le scénariste. Et cela donne une bien belle alchimie de talents que j'ai appréciée.. Cette histoire se lit comme vont les choses. Pas de chutes d'avions, de règlements de comptes à la mitraillette, de bagarres et poursuites à chaque page... Non.. une histoire qui se lit comme un fleuve tranquille. Trop tranquille parfois. Mais les eaux dormantes ne cachent-elles pas parfois de gros tourbillons ?... Une belle colorisation, aux effets lumineux réussis, m'a également permis d'apprécier une sorte de voyage chromatique imaginaire que je n'ai pas oublié. Album "tendance" : une BD faite comme un roman OU un roman "avec des images". C'est à vous de voir... De la bien belle ouvrage. Ma cote réelle : 3,5/5 (tirant plus vers le "4")

08/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Le Roi cassé
Le Roi cassé

Dans cet album, Dumontheuil m'a balancé une invraisemblable histoire d'un poilu de 14-18 à qui on propose de devenir le "dernier mort" de la Grande Guerre, et d'ainsi épargner les vies de tous les autres. Pour un postulat de départ, j'avoue que c'est plutôt accrocheur !... La suite ?... Une fois rentré dans la capitale, chez son père tenancier de bistrot, il est accueilli en héros. Mais il provoquera le rejet d'une population qui supporte mal la culpabilité que ce "sacrifice" leur renvoie. Cet album, c'est un peu le "Voyage au bout de la nuit" de Céline. Le Paris d'entre-deux-guerres ressemble à l'urbanisme d'un Nestor Burma ; et les catacombes ont un relent d'Adèle Blanc-Sec de Tardi. Le dessin de l'auteur est assez dégingandé et fait merveille. Dumontheuil dégage ici une aptitude à faire fleurir l'irréel. Il m'a fait entrer dans un scénario dont certains bons auteurs oseraient à peine en rêver. Petit bémol personnel : il manque juste une sorte de final qui aurait pu être flamboyant. Un final qui aurait assuré à cette oeuvre sa pérennité totale. N'empêche, c'est vraiment bien imaginé et réalisé. Ma cote : 3,5/5.

08/01/2007 (modifier)
Couverture de la série Yoko Tsuno
Yoko Tsuno

J'ai découvert les aventures de Yoko à la bibliothèque de mon entreprise. J'ai tout de suite été séduit par la qualité du dessin, directement inspiré de la ligne claire de Hergé avec qui Roger leloup a travaillé. Je suis peu attiré par les épisodes Vinéens, ceux-la je les lis et je passe à autre chose. Par contre, les épisodes "terriens" me ravissent. La documentation et l'environnement de Yoko sont l'objet d'un dessin rigoureux, hyper bien documenté, net et clair. C'est pour moi la première qualité de cette BD, le scénario ne venant qu'en deuxième position. Par contre, comme beaucoup d'entre vous, je trouve que les personnages souffrent apparemment d'une forme de paralysie faciale qui nuit à la qualité de l'ensemble. J'ai fait découvrir la ville de Bruges à mes enfants en leur faisant parcourir la ville l'album en main : Ils étaient (à l'époque) stupéfaits de pouvoir se balader dans le décor d'un album de BD ! C'est le résultat du travail de qualité de Roger Leloup, et on peut se dire, que dans les décors que l'on ne connaît pas, il doit en être de même. Ayant eu une culture allemande farcie de légendes à la Sigfried ou Wotan, je m'y retrouve aussi dans nombre d'aventures de Yoko. Par contre je n'ai plus suivi dans les épisodes trop asiatiques, où je n'ai aucune référence, et, de ce fait, mon intérêt a diminué sans que les qualités exposées plus haut soient en cause. Je ne trouve pas que les BDs de cette époque aient vieilli : Les BDs actuelles sont simplement plus en phase avec l'ambiance de notre époque, et plus calquées sur le cinéma, alors que dans les vieilles séries, c'est plus l'aventure qui prime, façon Indiana Jones pour continuer le parallèle avec le cinéma. Raymond

08/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Chinh Tri
Chinh Tri

"Chinh Tri" ?...C'est l'histoire de Tuan, un jeune Saïgonnais, qui débarque un jour à Marseille avec pour but de retrouver son oncle à Paris et de s'inscrire à l'université. Loin de réaliser cet objectif louable, il va se faire dévaliser dès les premiers instants et se retrouver embrigadé dans un groupe de jeunes activistes issus des colonies de l'époque. Que voilà une très bonne histoire concoctée par deux jeunes auteurs ! Le contexte historiques des années 1920-30, peu connu -et encore moins utilisé dans la BD francophone-, est très bien mis en valeur. L'ambiance parisienne de l'époque est habilement exploitée. Un des postulats de cet album a consisté à doubler les luttes revendicatrices de ces jeunes immigrés à une chronique d'époque. C'est réussi ! Et j'ai été d'autant plus accroché que la mise en image de Jiro, qui se rapproche plus de la peinture à la gouache que du dessin, est osée. C'est vrai, c'est parfois criard, mais réussi quand même. Pas mal du tout. Ma cote : 3,5/5 L'histoire est (normalement) prévue en trois tomes. Bon et beau travail commun.

08/01/2007 (modifier)