Les premières pages sont effectivement remplies de clichés mais ça passe plutôt bien. L’histoire est sympa, les personnages sont bien rendus. L’histoire parallèle est bien menée.
Mais attention la dernière planche est vraiment malsaine. Avec l’ambiance oppressante d’abus de pouvoir permanent et les dégénérés imbéciles qui peuplent Hope, ça m’inquiète pour la suite.
"Prophet" est né de Lauffrey et Dorisson.
L'ambiguïté des deux premiers tomes en avait fait une entrée en matière assez hallucinante.
Maintenant seul aux commandes du troisième tome, Lauffrey confirme qu'il est un dessinateur vraiment hors-pair. Il réussit à installer un sentiment lugubre rarement atteint en BD.
Donc j'aime !...
Mais, bémol quand même : en tant que scénariste -et bien qu'il livre quelques clés intéressantes- il me semble s'éloigner du passé "terrestre" de Jack Stanton ; passé qui avait rendu le cocktail des deux premiers tomes très réussi.
56 pages qui, pourtant de bonne facture, me laissent néanmoins sur ma faim.
J'ai lu les aventures de Biggles, il y a... des dizaines d'années sous forme de romans.
Les tous premiers albums sont effectivement la retranscription de ces romans, mais, par la suite, Michel Oleffe a créé ses propres scénarios, ce qui nous vaut de voir évoluer Biggles dans des périodes plus contemporaines.
J'ai gardé un excellent souvenir des deux albums qui se déroulent réellement pendant la deuxième guerre, à savoir : "Le bal des Spitfire" et sa suite "Squadron Biggles", dont je me souvenais des péripéties, lues à l'époque dans les livres.
Plus récents les deux albums composant "Feu sur la Provence" sont superbes dans le dessin, et font apparaître un Biggles un peu plus "humain".
Le seul défaut que je peux trouver à cette série, c'est que dans les épisodes récents, Eric Loutte mélange un peu les époques dans la représentation des matériels notamment dans les véhicules (mais il faut être un spécialiste pour le remarquer), ce qui dénote peut-être un manque de recherche dans la documentation. A cette restriction prés, le dessin d'Eric Loutte est un modèle de beauté dans son classicisme, pouvant servir de modèle à quelqu'un qui voudrait se lancer dans le dessin.
La lecture des aventures de Biggles, et j'insiste sur la notion d'aventures du héros, est toujours distrayante et pleine de surprises, bien que le découpage paraisse parfois "comprimé" pour tenir dans 46 pages.
Raymond
Dans ce roman graphique, tout commence et se termine aux alentours du réveillon.
L'auteur m'emmène ici faire le tour des patients et leur fait transmettre ses voeux de prompt rétablissement.
Des patients ?... ben oui, mais pas n'importe lesquels : ceux qui sont en cancérologie au CHU de Lyon.
Entre ces visites de chambres -forcément peu évidentes-, le docteur lève le voile sur quelques petits secrets d'alcôve propres à la (à sa)profession.
Et c'est en six récits noir et blanc aussi durs que poétiques, aussi injustes que cocasses, qu'il m'a raconté comment les chirurgiens se façonnent une carapace pour résister au stress et à l'ineffable ; à quoi ressemblent certains bizutages dans le bloc opératoire ; ou comment débarquent les pantoufles -les dernières chaussures- du cancéreux...
Une BD à lire -en prenant le temps de la comprendre- quand aucun de vos proches n'est gravement malade. Ou, au contraire, à lire quand tout va bien mal.
Parce que, sincèrement et tout bien réfléchi, il vaut peut-être mieux rire jaune que de ne plus rire du tout !...
Attachant et sincère... Cote perso : 3,5/5
Dans des banlieues ceinturées par des fils barbelés et des unités de flics -et ainsi volontairement abandonnées à leur sort- des jeunes tentent, malgré la drogue, le Sida, de survivre dans un univers dominé par le "Taré", un dictateur.
Bonne illustration de son propos, Baru a dessiné à l'encre de Chine, utilisant le noir et blanc et la demi-teinte pour jouer des dégradés.
Il se frotte ici aux grands thèmes contemporains mais ne tombe jamais -heureusement ou malheureusement suivant qui vous êtes, le lecteur- dans les poncifs trop souvent véhiculés par ces sujets (extrême droite, racisme, ...).
J'ai apprécié cet apport d'un regard humaniste sur ce que peut être la condition humaine ces derniers temps.
Cet album est à prendre comme une sorte de commentaire acerbe sur notre société, laquelle laisse le fascisme s'installer à nouveau.
C'est une BD, oui, mais aussi un regard cohérent sur le monde. Un monde qui, lui, ne l'est plus tellement : cohérent.
Une couverture marrante, attirante. Curiosité donc... Puis lecture...
Christian Durieux fait ici montre de style et d'ambiance. Son trait est léger (un peu trop ?), et mis au service d'une histoire à l'imagination un peu fofolle.
Bénito ?... C'est une sorte de fable à tiroirs, telles des parenthèses qui s'ouvrent sur de nouveaux récits. Cette fable m'a fait changer de lieu, d'époque même, et m'a entraîné dans un voyage magique.
Je me suis donc laissé conduire par Bénito par-delà les chemins de sa jeunesse, et ne l'ai pas trop regretté. Un album à regarder ET à lire, de bonne tenue.
Un peu de frais et de pétillant dans ce monde de brut ; bien que ce ne soit pas -tout à fait- ma tasse de thé.
J’aime beaucoup le trait de Fred Simon. Je n’ai pas été déçu ici, tant par les dessins que par les couleurs, c’est de toute beauté. J’aime particulièrement bien les séries signées Chauvel. Rails est un de ses premiers scénarios (le premier ?) et j’ai trouvé ça pas mal, il était déjà bon, mais il a fait bien mieux depuis.
C’est incontestablement une bonne BD d’action située dans monde bien pensé : Plus d’avion, mais d’immenses lignes de chemin de fer et des trains énormes. C’est original et le tout est placé dans un contexte ultra raciste ou les noirs sont obligés de vivre dans des gangs de pirate du rail. On ne s’ennuie pas mais ça manque un peu de subtilité pour en faire une BD passionnante. Ca manque un peu de finesse aussi toutes ces scènes de guerres.
Il n’y a pas beaucoup de suspens, mais juste une suite d’évènements qui se lisent quand même bien. Si vous aimez Chauvel vous ne serez pas déçu, même si ça ne vaut pas Le poisson-clown par exemple.
Bien aimé...
Ce one-shot m'a révélé Séraphine, une graphiste qui n'est pas une débutante, puisqu'elle a étudié la BD -voici plus de vingt ans- avec Schuiten (qui préface l'album).
Spécialiste de l'illustration pour enfants, elle m'a ici fait entrer dans un ouvrage très personnel, plein de sensibilité et d'émotion. Un univers onirique à découvrir.
Un peu déroutant au départ, car hors des "conventions" graphiques et scénaristiques standardisées, l'album laisse entrer l'adulte que je suis, que nous sommes, dans ce monde qui n'est plus l'enfance, mais pas encore la grande adolescence.
Allez, souvenez-vous de vos 13-14 ans... qu'étiez-vous réellement alors ?...
Plus que bien. Cote réelle : 3,5/5
Adaptation d'un roman à succès, cette bonne histoire en deux tomes m'a relaté le portrait cynique du grand banditisme italien des années 90.
Le postulat ?... Le "héros", Giogio Pellegrini, a bâti sa vie sur le crime et le profit. Pour lui, le meurtre est quotidien, la vie facile. Mais, après des années d'errance criminelle, il veut se ranger. Après un dernier coup, il décide de tout quitter, de solder tous ses comptes et d'enfin vivre comme un homme normal.
Croyez-vous qu'on va le laisser faire ?...
Un bon album, oui, mais "l'histoire-du-tueur-qui-décide-de-se-ranger-et-qui-est-poursuivi-par-ses-anciens-commanditaires/amis/associés (barrez la mention inutile) : je connais ! Déjà vu, lu, sous d'autres styles et narration !...
N'empêche, c'est pas mal réalisé ; l'histoire bénéficiant d'un graphisme net, sans fioritures.
Le découpage des scènes est très bien agencé.
Ainsi, le dénouement sur les 3 dernières planches est vraiment superbe et vaut à lui seul le détour. Bonne histoire, très bonne fin.
Décidément, le roman de Dan Franck et Vautrin aura connu moult adaptations. Après une série TV des années 90, c'est au tour de la bande dessinée de se saisir de ce récit.
Même si j'ai retrouvé dans cet opus la désinvolture et la fougue de Boro, le dessin de Marc Weber m'a paru trop sage voire trop classique (avec, en outre, des arrières plans trop souvent vides). Par contre, je suis surpris de voir à la direction artistique de l'album un certain Enki Bilal...
Une adaptation sobre, fidèle et sans surprise, presque sans relief, de l'oeuvre de Franck et Vautrin avec toutefois quelques longueurs (la séance de photo, page 23 à 29) mais aussi des moments savoureux (l'épisode des bagages, par exemple).
A découvrir.
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Welcome to Hope
Les premières pages sont effectivement remplies de clichés mais ça passe plutôt bien. L’histoire est sympa, les personnages sont bien rendus. L’histoire parallèle est bien menée. Mais attention la dernière planche est vraiment malsaine. Avec l’ambiance oppressante d’abus de pouvoir permanent et les dégénérés imbéciles qui peuplent Hope, ça m’inquiète pour la suite.
Prophet
"Prophet" est né de Lauffrey et Dorisson. L'ambiguïté des deux premiers tomes en avait fait une entrée en matière assez hallucinante. Maintenant seul aux commandes du troisième tome, Lauffrey confirme qu'il est un dessinateur vraiment hors-pair. Il réussit à installer un sentiment lugubre rarement atteint en BD. Donc j'aime !... Mais, bémol quand même : en tant que scénariste -et bien qu'il livre quelques clés intéressantes- il me semble s'éloigner du passé "terrestre" de Jack Stanton ; passé qui avait rendu le cocktail des deux premiers tomes très réussi. 56 pages qui, pourtant de bonne facture, me laissent néanmoins sur ma faim.
Biggles
J'ai lu les aventures de Biggles, il y a... des dizaines d'années sous forme de romans. Les tous premiers albums sont effectivement la retranscription de ces romans, mais, par la suite, Michel Oleffe a créé ses propres scénarios, ce qui nous vaut de voir évoluer Biggles dans des périodes plus contemporaines. J'ai gardé un excellent souvenir des deux albums qui se déroulent réellement pendant la deuxième guerre, à savoir : "Le bal des Spitfire" et sa suite "Squadron Biggles", dont je me souvenais des péripéties, lues à l'époque dans les livres. Plus récents les deux albums composant "Feu sur la Provence" sont superbes dans le dessin, et font apparaître un Biggles un peu plus "humain". Le seul défaut que je peux trouver à cette série, c'est que dans les épisodes récents, Eric Loutte mélange un peu les époques dans la représentation des matériels notamment dans les véhicules (mais il faut être un spécialiste pour le remarquer), ce qui dénote peut-être un manque de recherche dans la documentation. A cette restriction prés, le dessin d'Eric Loutte est un modèle de beauté dans son classicisme, pouvant servir de modèle à quelqu'un qui voudrait se lancer dans le dessin. La lecture des aventures de Biggles, et j'insiste sur la notion d'aventures du héros, est toujours distrayante et pleine de surprises, bien que le découpage paraisse parfois "comprimé" pour tenir dans 46 pages. Raymond
Bonne santé
Dans ce roman graphique, tout commence et se termine aux alentours du réveillon. L'auteur m'emmène ici faire le tour des patients et leur fait transmettre ses voeux de prompt rétablissement. Des patients ?... ben oui, mais pas n'importe lesquels : ceux qui sont en cancérologie au CHU de Lyon. Entre ces visites de chambres -forcément peu évidentes-, le docteur lève le voile sur quelques petits secrets d'alcôve propres à la (à sa)profession. Et c'est en six récits noir et blanc aussi durs que poétiques, aussi injustes que cocasses, qu'il m'a raconté comment les chirurgiens se façonnent une carapace pour résister au stress et à l'ineffable ; à quoi ressemblent certains bizutages dans le bloc opératoire ; ou comment débarquent les pantoufles -les dernières chaussures- du cancéreux... Une BD à lire -en prenant le temps de la comprendre- quand aucun de vos proches n'est gravement malade. Ou, au contraire, à lire quand tout va bien mal. Parce que, sincèrement et tout bien réfléchi, il vaut peut-être mieux rire jaune que de ne plus rire du tout !... Attachant et sincère... Cote perso : 3,5/5
Bonne année
Dans des banlieues ceinturées par des fils barbelés et des unités de flics -et ainsi volontairement abandonnées à leur sort- des jeunes tentent, malgré la drogue, le Sida, de survivre dans un univers dominé par le "Taré", un dictateur. Bonne illustration de son propos, Baru a dessiné à l'encre de Chine, utilisant le noir et blanc et la demi-teinte pour jouer des dégradés. Il se frotte ici aux grands thèmes contemporains mais ne tombe jamais -heureusement ou malheureusement suivant qui vous êtes, le lecteur- dans les poncifs trop souvent véhiculés par ces sujets (extrême droite, racisme, ...). J'ai apprécié cet apport d'un regard humaniste sur ce que peut être la condition humaine ces derniers temps. Cet album est à prendre comme une sorte de commentaire acerbe sur notre société, laquelle laisse le fascisme s'installer à nouveau. C'est une BD, oui, mais aussi un regard cohérent sur le monde. Un monde qui, lui, ne l'est plus tellement : cohérent.
Benito Mambo
Une couverture marrante, attirante. Curiosité donc... Puis lecture... Christian Durieux fait ici montre de style et d'ambiance. Son trait est léger (un peu trop ?), et mis au service d'une histoire à l'imagination un peu fofolle. Bénito ?... C'est une sorte de fable à tiroirs, telles des parenthèses qui s'ouvrent sur de nouveaux récits. Cette fable m'a fait changer de lieu, d'époque même, et m'a entraîné dans un voyage magique. Je me suis donc laissé conduire par Bénito par-delà les chemins de sa jeunesse, et ne l'ai pas trop regretté. Un album à regarder ET à lire, de bonne tenue. Un peu de frais et de pétillant dans ce monde de brut ; bien que ce ne soit pas -tout à fait- ma tasse de thé.
Rails
J’aime beaucoup le trait de Fred Simon. Je n’ai pas été déçu ici, tant par les dessins que par les couleurs, c’est de toute beauté. J’aime particulièrement bien les séries signées Chauvel. Rails est un de ses premiers scénarios (le premier ?) et j’ai trouvé ça pas mal, il était déjà bon, mais il a fait bien mieux depuis. C’est incontestablement une bonne BD d’action située dans monde bien pensé : Plus d’avion, mais d’immenses lignes de chemin de fer et des trains énormes. C’est original et le tout est placé dans un contexte ultra raciste ou les noirs sont obligés de vivre dans des gangs de pirate du rail. On ne s’ennuie pas mais ça manque un peu de subtilité pour en faire une BD passionnante. Ca manque un peu de finesse aussi toutes ces scènes de guerres. Il n’y a pas beaucoup de suspens, mais juste une suite d’évènements qui se lisent quand même bien. Si vous aimez Chauvel vous ne serez pas déçu, même si ça ne vaut pas Le poisson-clown par exemple.
Ascension
Bien aimé... Ce one-shot m'a révélé Séraphine, une graphiste qui n'est pas une débutante, puisqu'elle a étudié la BD -voici plus de vingt ans- avec Schuiten (qui préface l'album). Spécialiste de l'illustration pour enfants, elle m'a ici fait entrer dans un ouvrage très personnel, plein de sensibilité et d'émotion. Un univers onirique à découvrir. Un peu déroutant au départ, car hors des "conventions" graphiques et scénaristiques standardisées, l'album laisse entrer l'adulte que je suis, que nous sommes, dans ce monde qui n'est plus l'enfance, mais pas encore la grande adolescence. Allez, souvenez-vous de vos 13-14 ans... qu'étiez-vous réellement alors ?... Plus que bien. Cote réelle : 3,5/5
Arrivederci Amore
Adaptation d'un roman à succès, cette bonne histoire en deux tomes m'a relaté le portrait cynique du grand banditisme italien des années 90. Le postulat ?... Le "héros", Giogio Pellegrini, a bâti sa vie sur le crime et le profit. Pour lui, le meurtre est quotidien, la vie facile. Mais, après des années d'errance criminelle, il veut se ranger. Après un dernier coup, il décide de tout quitter, de solder tous ses comptes et d'enfin vivre comme un homme normal. Croyez-vous qu'on va le laisser faire ?... Un bon album, oui, mais "l'histoire-du-tueur-qui-décide-de-se-ranger-et-qui-est-poursuivi-par-ses-anciens-commanditaires/amis/associés (barrez la mention inutile) : je connais ! Déjà vu, lu, sous d'autres styles et narration !... N'empêche, c'est pas mal réalisé ; l'histoire bénéficiant d'un graphisme net, sans fioritures. Le découpage des scènes est très bien agencé. Ainsi, le dénouement sur les 3 dernières planches est vraiment superbe et vaut à lui seul le détour. Bonne histoire, très bonne fin.
Les aventures de Boro - Reporter photographe
Décidément, le roman de Dan Franck et Vautrin aura connu moult adaptations. Après une série TV des années 90, c'est au tour de la bande dessinée de se saisir de ce récit. Même si j'ai retrouvé dans cet opus la désinvolture et la fougue de Boro, le dessin de Marc Weber m'a paru trop sage voire trop classique (avec, en outre, des arrières plans trop souvent vides). Par contre, je suis surpris de voir à la direction artistique de l'album un certain Enki Bilal... Une adaptation sobre, fidèle et sans surprise, presque sans relief, de l'oeuvre de Franck et Vautrin avec toutefois quelques longueurs (la séance de photo, page 23 à 29) mais aussi des moments savoureux (l'épisode des bagages, par exemple). A découvrir.