Biggles

Note: 2.88/5
(2.88/5 pour 8 avis)

Les aventures d'un pilote de la Royal Air Force devenu plus ou moins détective.


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Adaptations de romans en BD Auteurs espagnols Aviation Hello Bédé

Le capitaine Biggles est un as de la Royal Air Force. Envoyé sur de nombreuses missions difficiles, avec son équipe, il s'en sort toujours avec les honneurs. Ancrée dans les années 1945-1960, cette série est l'adaptation de romans écrits par W.E. Johns, lui-même ancien de la RAF, et adaptées par Michel Oleffe (et d'autres). Lancée par Francis Bergèse, dernier dessinateur de Buck Danny, mais continuée par d'autres dessinateurs, cette série nous emmène sur les pas de ces pilotes à la fois casse-cous et très habiles.

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mai 1990
Statut histoire Une histoire par tome (parfois une histoire en deux tomes) 16 tomes parus

Couverture de la série Biggles © Le Lombard 1990
Les notes
Note: 2.88/5
(2.88/5 pour 8 avis)
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16/03/2005 | Spooky
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Par greg
Note: 3/5

Biggles est à la base une série de romans / livres de gare pas chers des années 30 à 60 mettant en scène un pilote de la RAF avant, pendant et après la seconde guerre mondiale, qui quand il n'affronte pas les nazis, est un "détective de l'air" au service le plus souvent de Scotland Yard. Willy Vandersteen, le createur de Bob et Bobette, avait déjà fait une adaptation très libre en noir et blanc dans les années 60 en 21 tomes. Francis Bergèse, un des dessinateurs de Buck Danny (d'où une certain ressemblance graphique pointée du doigt) relance une nouvelle adaptation en 1990, avant de passer la main au tome 7. La série alterne les aventures de Biggles, et des tomes "historiques" intitulés Biggles raconte. Concernant la série-mère, c'est franchement très bien...au début : les premières intrigues se déroulent avant tout dans l'immédiat après-guerre jusqu'au début des années 50, les dernières dans les années 60. On a au départ de très bonnes intrigues policières, avec une dimension aéronautiques certaine sans être écrasante, avec de bon dessins : Bergèse, puis Eric Loutte (avec le fils de Bergèse à la colorisation) se révèlent des techniciens hors-pairs et la série semble aller en se bonifiant. Hélas tout se gâte lors du dytique formé par les tomes 15 et 17 : Frank Leclerc prend le relais au dessin, et c'est immédiatement un grosse baisse de qualité. A cela s'ajoute une intrigue totalement grotesque avec des extra-terrestres. Loutte revient par la suite, mais assume seul la colorisation, ce qui est franchement moche, et les scénarios restent assez médiocres. La série s'arrête au tome 21 (comme Vandersteen tiens). Au cours de ces tumultes elle aura changé trois fois d'éditeur. Vous noterez aussi qu'il y a officiellement 21 tomes, mais que le tome 16, un Biggles raconte consacré à saint-exupéry, sera édité dans une collection et numérotation à part après le dernier changement d'éditeur. Concernant les Biggles raconte, nous avons 7 tomes au total : un sur la seconde guerre mondiale, un sure la bataille de France, un sur la guerre des malouines, un sur rolland-garros et les deux derniers sur les frères wright ainsi que Leclerc. Le premier est impeccable : bien documenté, et passionnant, mettant en scène des personnages de fiction pour mieux nous présenter la réalité de la guerre. Bergèse étant à la manœuvre, c'est un bon ouvrage. La Bataille de France a un bon scénario, mais des dessins relativement médiocres. Le troisième par contre pêche clairement pas son scénario malgré des dessins de qualité, ce qui est fortement dommage car ce conflit méconnu est passionnant du point de vue aéronautique. Le quatrième à l'inverse a un excellent scénario, mais un dessin parfois un peu flou, toutefois il est globalement réussi, sans atteindre le niveau du tome "Bergèse". Je n'ai pas lu les deux derniers, mais je cherche le rapport entre un maréchal de l'armée de terre et l'aviation (à part le fait qu'il soit mort dans un accident d'avion). Bref une série inégale, mais qui gagne à être connue.

04/08/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Une bonne série à l’univers proche d’un Buck Danny. On découvre les personnages à différentes époques, pas toujours d’une manière chronologique, dans des histoires se déroulant de la seconde guerre mondiale à nos jours. Les intrigues sont bien ficelées, agréables à suivre. Les personnages sont assez convenus mais leur nombre permet d’avoir un large panel de caractères. L’humour n’est pas absent et les auteurs cherchent constamment à faire preuve d’originalité dans les avions et autres machines volantes utilisées. Les scénarios proposent généralement des histoires bien construites au suspense tout relatif. Le dessin est d’une agréable précision. Il confère à la série un style classique que j’apprécie grandement. Franchement pas mal bien.

09/06/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

Je ne connaissais absolument pas cette vieille bd d'aviation. Le dessin fait très Buck Danny. Ce n'est pas un reproche car je trouve que les avions sont bien représentés avec un souci de réalisme. Il y a toute une ambiance de combats qui me plaît. On ne s'ennuie pas une seconde d'autant que les récits font appel à des situations vécues ou fortement vraisemblables. C'est toujours intéressant de se représenter la guerre vue du ciel. Cependant, je n'arrête pas de penser à Romain Hugault qui a véritablement révolutionné ce genre de bd par un talent hors norme (dixit Au-delà des nuages, Le Dernier Envol, Le Grand Duc...). En comparaison, Biggles souffre et apparaît comme totalement dépassé. Lecture à réserver tout de même aux nostalgiques.

18/04/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Biggles ?.. une très vieille série qui débute en… 1932 ! C’est en effet à partir d’Avril de cette année-là que ce héros apparaît dans la revue « Popular Flying », et ce sous forme de nouvelles. Biggles ?… c’est vraiment le type même du pilote –doublé d’un aventurier- qui n’a absolument peur de rien. Ce n’est qu’à partir de 1953 qu’on va le retrouver sous forme de bande dessinée pour la « Brockhampton Press ». Aux commandes d’alors : Kay (dessin) sur des scénarios de William Eral Jones (le créateur du personnage). En France ?… on le découvre dans son magazine éponyme, n° 1 d’Août 1963. Biggles ?… ça fait 75 ans qu’il existe. Et « ça » continue toujours. On ne compte plus, les traductions dans de nombreux pays, ses séries parallèles, ses épisodes uniquement édités dans certains pays… Biggles (de son vrai nom Bigglesworth) ?… un héros sans peur et sans reproche qui va d’abord devenir chef d’une escadrille et, au cours de la seconde guerre mondiale, y multiplier ses exploits. La guerre finie, accompagné de ses 3 amis, ils vont s’engager dans la police e l’air britannique. Ils y lutteront alors contre espions, malfrats de tous bords et fous fanatiques. Biggles ?… c’est quand même pas mal au vu des divers dessinateurs qui ont exploité et travaillé sur le personnage .Une bonne série d’aventures, divertissante, populaire (dans le bon sens du terme). La période que je préfère ?… elle se situe entre 1965 et 1980. En 1965, en Belgique, la série paraît aux éditions « De Standaard ». Aux commandes des divers scénarios : Willy (Bob et Bobette) Vandersteen. Au dessin ?… deux auteurs forts connus en Belgique, mais pour d’autres réalisations : Karel Verschuere et Karel Biddeloo (séries « Bessy », « Le Chevalier Rouge »). Vingt albums seront édités pendant ces quinze années. Et si vous les trouvez en France : chapeau ! In fine : une vraiment bonne série qui s’est également diversifiée par des ouvrages illustrés, des BD didactiques (« Biggles raconte… » ; « Biggles présente… »). Du beau travail collectif, parfois manichéen comme les tomes dessinés par Francis Bergèse. Une grande épopée, une véritable saga qui n’est pas prête de se terminer. Ma cote réelle : 3,5/5

11/12/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Attention, il y a de fortes chances pour que, si vous n'aimez pas les avions, vous n'appréciiez pas cette BD à sa juste valeur. Car la passion des dessinateurs (enfin, la plupart) pour ces drôles de machines transpire de toutes les pages. Au point que Bergèse, par exemple, a édité sous la bannière Miklo un recueil de croquis de coucous. Du coup, la série est un peu un fourre-tout, un prétexte pour raconter des événements mettant en jeu la RAF. c'est pourquoi on a des Biggles raconte au milieu des albums contant ses aventures propres. Mais si l'on revient à Biggles, il faut savoir que la plupart des histoires sont adaptées de récits écrits par un authentique ancien pilote, mais que la sauce a été rallongée par les auteurs. On retrouve quand même pas mal de l'ambiance de Buck Danny dans ces albums, même si l'on reste cantonné à l'immédiat après-guerre. C'est souvent plaisant, sans être passionnant, mais la diversité des auteurs (et surtout de leur style, Bergèse et Loutte exceptés) n'aide pas vraiment à l'appréciation globale. A réserver tout de même aux amateurs.

16/03/2005 (MAJ le 25/10/2007) (modifier)

J'ai lu les aventures de Biggles, il y a... des dizaines d'années sous forme de romans. Les tous premiers albums sont effectivement la retranscription de ces romans, mais, par la suite, Michel Oleffe a créé ses propres scénarios, ce qui nous vaut de voir évoluer Biggles dans des périodes plus contemporaines. J'ai gardé un excellent souvenir des deux albums qui se déroulent réellement pendant la deuxième guerre, à savoir : "Le bal des Spitfire" et sa suite "Squadron Biggles", dont je me souvenais des péripéties, lues à l'époque dans les livres. Plus récents les deux albums composant "Feu sur la Provence" sont superbes dans le dessin, et font apparaître un Biggles un peu plus "humain". Le seul défaut que je peux trouver à cette série, c'est que dans les épisodes récents, Eric Loutte mélange un peu les époques dans la représentation des matériels notamment dans les véhicules (mais il faut être un spécialiste pour le remarquer), ce qui dénote peut-être un manque de recherche dans la documentation. A cette restriction prés, le dessin d'Eric Loutte est un modèle de beauté dans son classicisme, pouvant servir de modèle à quelqu'un qui voudrait se lancer dans le dessin. La lecture des aventures de Biggles, et j'insiste sur la notion d'aventures du héros, est toujours distrayante et pleine de surprises, bien que le découpage paraisse parfois "comprimé" pour tenir dans 46 pages. Raymond

08/01/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

La première chose à laquelle on pense avec la série Biggles, c'est à la série Buck Danny, mais Biggles se classe sans doute parmi les albums les plus réussis de Buck Danny. Les amateurs d'aviation, d'enquête policière ou militaire ayant pour thème les avions et aussi un peu d'action seront ravis. Le dessin est tout à fait correct. Très bon pour ce qui concerne la représentation des avions, les personnages et décors pour leur part ont l'efficacité d'un classicisme réel sans fioriture mais sans vrai défaut non plus. Rien d'innovant ni de particulièrement notable dans le dessin, mais un visuel de bonne qualité. Quant aux scénarios, ce sont des adaptations de romans bien construits, intelligents et intéressants. Je reprocherais aux scénarios de chaque tome leur côté un peu alourdi en termes de dialogues et trainant en longueur, mais cela provient de l'adaptation du roman en BD, et inversement cela devrait contenter les amateurs de ce type d'histoire qui pour le coup en ont plus à lire à chaque tome. Aucun défaut réel pour cette série d'aventure classique à tous points de vue, juste pour ma part un intérêt un peu moyen puisque, sans originalité, ce type de sujet aventure/action/aviation ne me captive pas plus que cela.

14/11/2005 (modifier)
Par okilebo
Note: 3/5

Je n'ai lu que les quatre premiers albums. J'en garde un souvenir sympa. Largement inspiré de Buck Danny, je pense que celle-ci est quand même de meilleure qualité. Pourtant c'est clair que si vous aimez l'aviation, vous serez comblés. Surtout que les avions sont dessinés avec beaucoup de réalisme et de précision. Les scénarios sont sans prétentions et je dois dire que ça se laisse lire. Bon, en résumé, c'est plaisant mais vraiment pas indispensable !

21/03/2005 (modifier)