Benito Mambo

Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 6 avis)

Charles-Henry, tout petit garçon à la grosse tête ronde et fils du propriétaire de "Partners & Partners", énorme société très très sérieuse, ne songe qu'à danser le mambo.


La Danse Tohu-Bohu

Charles-Henry est un tout petit garçon à la grosse tête ronde. Fils du propriétaire de "Partners & Partners", énorme société très très sérieuse, il ne songe qu'à danser le mambo... à sa façon assez personnelle dirons-nous. Son bien cher papa ne voit là rien d'intéressant, et fait jeter son fils aux oubliettes labellées "Fils indigne". C'est là que Benito va rencontrer le dieu du Mambo, lequel va réveiller le volcan sur lequel repose le bâtiment... S'ensuit une gigantesque inondation (hum), et Benito est récupéré par un appareil volant en mission secrète qui passait par là...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Janvier 1999
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Benito Mambo © Les Humanoïdes Associés 1999
Les notes
Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 6 avis)
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02/08/2003 | ThePatrick
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L'avatar du posteur Noirdésir

Étonnant, cet album aux couleurs tranchées, acidulées, avec un graphisme tout en rondeurs – un habillage destiné d’habitude à un lectorat très jeune – alors que l’histoire se révèle en fait davantage adaptée à un lectorat plus âgé (péripéties et vocabulaire, parfois). Nous suivons donc les tribulations de Charles-Henri, alias « Benito », très riche héritier qui se moque des ambitions de son père le concernant, et rêve (dans tous les sens du terme) de devenir danseur de mambo - ceci n'étant en fait qu'un prétexte dans cette histoire qui sort des sentiers battus. Pitch assez improbable donc. Et rapidement d’ailleurs l’histoire prend des tournures encore plus surprenantes. En effet, c’est un album inclassable, avec du fantastique, de la SF, du loufoque, un peu de poésie qui s’invitent dans une histoire qui doit aussi un peu à Verne, et dont les méandres se perdent dans tous les sens. Je ne sais pas qui est le public cible de cet album, mais j’ai globalement apprécié ma lecture, même si je ne sais pas si j’ai envie d’y revenir. A découvrir à l’occasion.

12/04/2020 (modifier)
Par BDenis
Note: 3/5

(Avertissement : j'accorde toujours plus d'importance au scénario qu'au dessin) Dans ce monde imaginaire, Charles-Henri, le futur Benito Mambo, ne veut pas prendre la suite de son père et sa grosse entreprise : non, il veut être danseur de… mambo, vous l'avez deviné. On ne nous bassinera finalement pas trop avec ce postulat de base, le fiston qui veut se faire danseur, qui restera un prétexte à une aventure poétique prônant la tolérance de la différence. Non, ne pars pas, lecteur d'avis, car l'histoire n'est pas chiante pour autant. Elle assez délirante, parsemée d'humour avec ses personnages sympathiques et originaux, la poésie qu'elle dégage est la bienvenue et passe comme une lettre à la poste pour ceux à qui cela aurait pu faire peur. On prend plaisir à suivre les aventures de Benito, accompagnées d'un dessin enfantin tout en rondeur mais pourtant diablement efficace. Le scénario est plein d'inventivité, un vrai repoussoir à esprits cartésiens, j'ai complètement adhéré. De plus, la version grand format colorisée, que j'ai lue, est un bel objet. Les aventures de Benito se lisent le sourire aux lèvres et se referment le cœur joyeux. 14 / 20

12/09/2016 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Je n'ai pas lu la version originale en noir et blanc, mais la réédition toute récente en couleurs, luxueusement remaquettée par les Humanos. C'est vrai que ce gros album frappe par son aspect : dans un style semi-réaliste, voire typique des contes pour enfants, avec des ambiances très particulières, confinant à la fable ou la fantasmagorie. Les incohérences, les sauts dans le temps et dans l'espace, ainsi que les deus ex machina sont légion. Il y a cependant un charme indéniable qui s'en dégage, et on peut se laisser bercer (et berner) par cette quête amoureuse si particulière. Quinze ans après, toujours une curiosité.

13/05/2014 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

"Benito Mambo" c'est avant tout un conte aux allures enfantines mais trop noir pour s'adresser aux chères têtes blondes. Le dessin est assez minimaliste en apparence. En fait, il semble fait pour être colorisé et non pour une édition en l'état donnant l'impression de vide dans beaucoup de cases. Le scénario est original, les premières pages ne sont pas faciles à appréhender, mais par la suite tout devient cohérent et plaisant. J'ai été surpris par le final pourtant bien en phase avec le ton du récit. Malgré le début légèrement cahotique et un dessin manquant de relief, j'ai apprécié cette lecture grâce à un scénario relativement adulte et entier.

14/06/2010 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Une couverture marrante, attirante. Curiosité donc... Puis lecture... Christian Durieux fait ici montre de style et d'ambiance. Son trait est léger (un peu trop ?), et mis au service d'une histoire à l'imagination un peu fofolle. Bénito ?... C'est une sorte de fable à tiroirs, telles des parenthèses qui s'ouvrent sur de nouveaux récits. Cette fable m'a fait changer de lieu, d'époque même, et m'a entraîné dans un voyage magique. Je me suis donc laissé conduire par Bénito par-delà les chemins de sa jeunesse, et ne l'ai pas trop regretté. Un album à regarder ET à lire, de bonne tenue. Un peu de frais et de pétillant dans ce monde de brut ; bien que ce ne soit pas -tout à fait- ma tasse de thé.

07/01/2007 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Ah... C'est en lisant ce genre d'album qu'on réalise que préparer un scénario ça peut être pas mal et donner un résultat intéressant. Parce qu'ici il n'y en a pas, de scénario... Tout commence avec Charles-Henry, qui se fait jeter aux oubliettes, puis *pouf* il croise le dieu du mambo, puis *pouf* inondation, puis *pouf* récupération par un appareil en mission, puis *pouf pouf pouf*, etc. Bref, aucun suivi dans cette histoire qui pourrait être une improvisation tant ces aventures sont bordéliques. Il va sans dire que les personnages sont très superficiels et pas vraiment attachants, que le sujet n'apporte rien et n'est aucunement profond... Cet album se lit pour se lire, et rien de plus. De même on le finit pour le finir, même pas pour savoir la fin. Bref, ennuyeux et inutile. Et le dessin de Christian Durieux, s'il est parfois très sympa, reste dans l'ensemble moyen, très (trop) clair, avec des planches parfois presque vides en matière d'arrière-plan...

02/08/2003 (modifier)