Patxi Babel

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Les aventures de Patxi Babel, jeune et talentueux surfeur basque de 19 ans. Son père et entraineur le gonfle mais lorsque celui-ci se fait arrêter, la vie du jeune homme bascule.


Le surf Nouvelle Aquitaine Pays basque Secrets de famille... Sport

Patxi Babel a 19 ans et vit au Pays basque. Sur le point de devenir surfeur professionnel, il aspire aussi à une vie d'adolescent « normal », mais son père lui laisse peu de répit. Patxi décide de le défier : il manque l'entraînement et se rend à une fête. À cette soirée, il découvre l'amour dans les yeux de Laura... mais un incident fait ressurgir le passé trouble du père de Patxi. Plongée dans un monde où politique et notion d'identité sont omniprésentes. Le surf aidera-t-il Patxi à avancer ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 22 Août 2014
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Patxi Babel © Dargaud 2014
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

06/08/2014 | Mac Arthur
Modifier


Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Patxi Babel est l'archétype de l'adolescent rebelle qui se cherche. Il a un don pour le surf. La coiffure à la Harry Styles, c'est un beau blond aux yeux bleus clair et au sourire ultra bright qui pourrait jouer dans une publicité pour le surf à moins de tomber dans le . On pourrait dénoncer tous les clichés qui sont réunis. Et pourtant, il y a quelque chose de frais et de vivant qui se dégage. J'ai suivi ce premier tome avec beaucoup d'attention. Il y a certes le surf mais surtout une histoire de secret de famille comme j'en raffole. La construction du scénario est bien équilibré. La lecture se révèle assez agréable. les personnages sont assez crédibles. On entre dans l'histoire, dans leur psychologie au-delà du microcosme des adolescents. Comble du bonheur, le dessin est à la hauteur. Des séries actuelles comme Hunger Games, Le labyrinthe, Divergente sont destinés à un public adolescent. J'avoue que je m'y suis laissé prendre. C'est un peu pareil pour cette bd. Suis-je alors un attardé pour autant ? Je ne le pense pas... Le second tome ne fait que confirmer mon impression première. Je persiste et je signe pour dire que c'est une bd assez sympa qui mêle habilement le sport de glisse et l'intrigue policière. Le dessin est très agréable. L'auteur nous entrainera sur une fausse piste pour mieux revenir sur les fondamentaux. La fin révèlera tout avec une bonne surprise qu'on aurait pu deviner. Bref, une belle conclusion pour une intrigue rondement bien menée sur fond de plage et de vague.

22/02/2015 (MAJ le 14/10/2015) (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Une série clairement destinée aux adolescents. Mon problème majeur à la lecture est venu du caractère du personnage principal. Un jeune adulte d’une vingtaine d’année tellement immature qu’il me semble ne pas avoir plus de 14 ans. Et les nombreux passages en voix off durant lesquels il s’exprime ont encore accentué ce sentiment. Il est pas méchant, il a même bon fond… mais, bordel ! Qu’est-ce qu’il est geignard !!! Malheureusement, à partir du moment où j’ai plus eu envie de baffer ce sale gosse que de m’attendrir sur sa rebelattitude, et ben, c’était un peu loupé pour apprécier la bd. Pour le reste, on a un concept classique de secret de famille avec une opposition père/fils marquée, un cadre original (le Pays Basque et ses luttes indépendantistes), une petite intrigue policière (qui prend de l’ampleur au fil des planches) et un sport tendance (le surf) auquel plus d’une planche est consacrée. Mais là aussi, j’y connais rien à ce sport mais toutes ces planches m’ont semblé pareilles. Pourtant, il s’agit de compétition et donc de figures différentes (du moins, je suppose) mais rien n’est clairement montré ou expliqué. Enfin, je ne peux pas dire que j’ai été charmé par le dessin. Attention, il est soigné et très lisible et je ne voudrais vraiment pas laisser croire que Georges Abolin n’a pas de talent. Mais c’est un style et les silhouettes des personnages ne me plaisent pas à cause de tours de taille souvent minuscules. Et puis dans le premier tome, la colorisation de Joaquim Royo Morales laisse à penser que plus d’un personnage s’est chopé un fameux coup de soleil. Ce n’est pas irréaliste puisque nous sommes souvent sur la plage mais voir une fille à la peau rose bonbon côtoyer une autre bien bronzée accentue tellement le contraste que l’on a mal pour la première. Reste à voir si les ados accrocheront, car cette série me semble mieux leur convenir qu’à moi. Personnellement, j’abandonne ici. D’autant plus facilement que l’intrigue me semble tellement cousue de fil blanc que le risque de ne pas être surpris dans le deuxième tome est grand.

06/08/2014 (modifier)