Les derniers avis (47909 avis)

Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Les Enfants d'ailleurs
Les Enfants d'ailleurs

Série de la nouvelle collection Punaise des Editions Dupuis, cette BD peut se lire à partir de 6 ans mais vise plutôt à mes yeux un lectorat d'une douzaine d'années et peut-être même au-delà car il récupère une thématique fantastique-fantasy à même de plaire aux plus grands. Le dessin de Nykko est tout à fait plaisant et moderne dans son style. Il mélange en effet les genres comme le font un certain nombre de BDs récentes. J'y sens des influences telles que Lou ! de Julien Neel, Herobear and the kid pour l'encrage léger presque crayonné, certaines BD de Boulet et une petite dose de mimiques manga pour les expressions des personnages et leurs faciès. La colorisation informatique de Jaffré est discrète et s'intègre tout à fait au dessin lui ajoutant un certain cachet. Le résultat est réussi, frais et sympathique à lire. Si le récit pêche par une narration qui manque parfois légèrement de clarté, il n'en est pas moins prenant. Il ravira les amateurs de fantastique tout d'abord par la visite d'une maison étrange et probablement hantée, puis les amateurs de fantasy grâce au passage de nos héros dans un monde peuplé de créatures surnaturelles où ils rejoindront un peuple opprimé par des forces de l'ombre. Ce n'est pas un scénario véritablement original dans son résumé mais il est bien construit, dynamique, doté de personnages sympathiques et modernes, et d'une intrigue aussi captivante pour le jeune lecteur que pour les plus âgés. Bref, une bonne lecture, qui plaira probablement grandement aux jeunes ados même si les plus grands pourraient trouver un peu de déjà-vu dans le scénario de ce premier tome. Quant aux adultes comme moi, ils seront curieux de savoir la suite.

06/01/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Gusgus
Gusgus

Série de la nouvelle collection Punaise des Editions Dupuis, cette BD peut se lire à partir de 6 ans mais vise plutôt à mes yeux un lectorat d'une dizaine d'années. Son dessin est tout simple et tout à fait plaisant à lire. Hormis son encrage relativement moderne, je le situerais quelque part entre le fameux style Dupuy/Berberian (Monsieur Jean) et les BDs jeunesse du genre qui paraissent ou paraissaient dans les magazines tels qu'Astrapi. Bref, un dessin classique et efficace qui plait aux adultes comme aux enfants. Et l'influence des BDs d'Astrapi et autres magazines jeunesse classiques, je la ressens également dans le scénario qui a tout pour plaire à des parents désireux d'offrir une BD bien sous tout rapport à leurs enfants. Pas d'influence de la mode dans ce récit intemporel, qu'un jeune des années 80 aurait pu tout aussi bien apprécier qu'un jeune du 21e siècle. Je dois admettre que l'histoire m'a bien plu. Des personnages attachants, une bonne dose de fantastique ( même si l'adulte consciencieux que je suis se demande bien comment un enfant a pu naître d'une maman humaine et d'un papa fantôme ;) ) et une intrigue prenante. Le rythme est peut-être un petit peu lent pour un jeune lectorat et la fin de ce premier tome un peu légère en comparaison de ce que laisse espérer le reste de l'album. Mais c'est une série qui part sur de bonnes bases, un décor et des personnages sympathiques qui se mettent en place. En résumé, une série jeunesse agréable qui plaira aux parents comme aux enfants.

06/01/2007 (modifier)
Par scuineld
Note: 3/5
Couverture de la série Zarla
Zarla

Voici donc une nouvelle série destinée aux jeunes et aux moins jeunes. Aux jeunes vu le dessin, l'héroïne (elle a quoi? 9 ans?), certaines situations (une gamine de 9ans qui part à l'aventure sans que cela ne choque personne ou presque). Aux moins jeunes de par l'humour (la manière de faire partir de ailfants, certaines morts récurrentes) et la richesse de l'histoire (on sent que les auteurs ont une idée en tête). Comme le dit si bien Ro, nous sommes ici dans le domaine de la fantasy légère, qui se lit facilement et sans prise de tête. Par contre, je ne trouve pas que la mise en page soit trop dense, mais plutôt qu'elle est fort classique (ce qui, ma foi, est logique pour ce type de série). En conclusion, on obtient une BD sympa qui mérite qu'on s'y attarde.

06/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série L'Encyclopédie du Mal
L'Encyclopédie du Mal

Parmi la foule de récits chevaleresques, cette "Encyclopédie" apporte un peu de neuf sous le soleil. Le postulat de départ, prêtant au dessin un pouvoir "antidémoniaque", rend ce récit original, en rien gâché par l'absence -rare- d'aventurières pulpeuses. Ca change un peu de ces nanas à forte poitrine qu'il est quasi obligatoire de retrouver dans des BD d'heroïc-fantasy ! L'épopée du "couple" formé par Johannes et Wilcz est même parfois attendrissante, tandis que la scène des personnages masqués est franchement glaçante. Au rayon des regrets (j'en ai quand même quelques-uns !) : les légendes informatisées relativement désincarnées, l'aspect encore hésitant des démons (normalement censés faire peur), ainsi que le découpage un peu trop standardisé pour ce type d'aventures (et ce bien qu'il soit varié). Ne reste à cette série qu'à bonifier -j'espère- au fil des volumes qui sont normalement à paraître. Bien que ce premier tome -prometteur quand même- date de 2004, je n'ai aucune connaissance d'un second en chantier ou éventuellement paru. Comme on dit : à suivre !...

05/01/2007 (modifier)
Couverture de la série La Vie de ma Mère
La Vie de ma Mère

C'est surprenant de suivre la vie de ce gamin qui évolue dans un monde de débauche complètement déshumanisé. Et puis malgré cette horreur quotidienne, l'amour se révèle peu à peu à lui sans pour autant qu'il remette en cause les atrocités qu'il vit ou observe autour de lui. Tout le long de la lecture, on est partagé entre sentiment de dégoût et de tendresse. Curieuse gymnastique du cœur. Ma réserve concerne le monde présenté par l'auteur. J'ai le sentiment que l'on pousse à l'extrême les clichés qu'on se fait des banlieues. Au final, on ne sait comment réagir devant cette histoire: manipulation du lecteur ou vision objective de la réalité... Sinon le scénario se tient bien et le final dans le genre noir est plutôt réussi. Pour le dessin, personnellement je le trouve un peu trop classique et gras. Mais bon, ça se lit quand même. Conclusion: lecture intéressante mais achat dispensable.

05/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série La Couronne en papier doré
La Couronne en papier doré

85 planches, en noir et blanc, composent ce one-shot de bonne facture. Schréder y va d'un graphisme que j'ai pensé inspiré de Didier Comès, style La Belette. Mais ce graphisme, qui semble nerveux -mais est surtout appliqué-, parvient à bien faire ressortir les émotions en quelques traits. Le scénario est solide, un peu embrouillé parfois. Il faut dire que ce genre d'histoire n'est pas faite pour s'esbaudir. J'ai néanmoins plongé -parfois avec bonheur- dans une portion d'une grande chronique sociale. L'histoire est une intrigue qui mêle subtilement le complot financier et la quête d'identité d'une personne perturbée depuis l'enfance par les pressions familiales. Pas facile à lire. Faut le faire à son aise. J'y ai ainsi découvert un ton nouveau.

05/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Le Commun des mortels
Le Commun des mortels

Kokor (Alain Koch) signe ici un tome fort en gueule mais subtil en habillage. Son graphisme est attachant, comme celui des illustrés des années d'avant-guerre (ceux que j'aime bien !). En quelques traits, il est parvenu à camper un univers à la fois délicieux ou inquiétant ; d'une certaine poésie affleurante d'ailleurs. Le huis clos est un environnement facile à mettre en place. Mais le prolonger est malaisé et -souvent- difficile à conclure. Koch le réussit pourtant bien. Malgré la complexité de l'exercice, l'auteur évite beaucoup d'écueils et réussit le final. Sa "boucle" est ainsi bouclée. Kokor/Koch ?... Un auteur encore relativement méconnu. Il mérite de l'être... A nous de prolonger sa chance...

05/01/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5
Couverture de la série Chute de Vélo
Chute de Vélo

Une idée toute simple donne parfois un "grand livre"... "Chute de vélo"?... ça dépeint le quotidien d'une famille banale dont le "chef" est Jeanne ; laquelle est venue remettre en état la maison de sa mère dans le but de la vendre. L'ambiance est rude. Fascinés par les rapports entre deux hommes, les enfants vont, par accident, exacerber cette tension. Mais vieille dame va disparaître... comme apparaît alors Toussaint. Toussaint ?... c'est un ami, un pauvre type malchanceux que toute la famille aide depuis des années. Pauvre comme job, sa vocation est de rendre service... et il va enquêter. Fin limier, ce type cache pourtant un secret... Un bien bon album pour une comédie rurale douce amère mise en scène par un Etienne Davodeau bien inspiré. 80 pages à lire à son aise, en prenant bien son temps de parfois voir au travers des cases. L'histoire, si simple pourtant, peut être celle de n'importe qu'elle famille. On part sur un postulat auquel s'ajoutent ou se retranchent des personnes ou des actions. Ainsi en est-il de cette histoire qui m'a emmené vers un monde et des personnages qui peuvent paraître familiers, mais qui sont là pour peut-être ME leurrer, moi le lecteur. J'allais aussi écrire "belles couleurs" mais je note plutôt "belles ambiances"... et c'est parfois beaucoup plus difficile à réaliser que de mettre simplement de la gouache ou de l'aquarelle. Du bien bon travail. Ma cote : 3,5/5.

05/01/2007 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
Couverture de la série Le quatrième pouvoir
Le quatrième pouvoir

Avis sur le deuxième tome "Meurtres sur Antiplona" : C’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai ouvert cet ouvrage en souvenir de ma lecture enthousiaste du premier tome… en le refermant, c’est malheureusement avec un avis négatif que j’en suis ressorti. Le premier tome m’avait laissé un bon souvenir à l’époque parce, j’avais trouvé le dessin magnifique et le découpage très très bon malgré un scénario un peu tordu. Pour ce deuxième tome, je trouve que le trait de Gimenez n’est pas aussi beau que dans le premier tome avec les têtes des personnages dessinées d’une façon bizarre et aussi parce que les décors sont est trop fouillis à mon goût. En fait, ce qui m’a gêné le plus dans « Meurtres sur Antiplona », c’est la mise en page parfois chaotique et le manque de fluidité dans le découpage. Amis lecteurs, attendez-vous à de nombreux retours en arrière pour bien comprendre cette histoire. Par contre, je reconnais que le design des vaisseaux est magnifique. A mon avis, le dessin de Gimenez est loin de la qualité de ceux du premier tome qui a été publié il y a au moins une dizaine d’années du fait d’un manque de lisibilité. Quant au scénario, c’est encore une fois une chasse à l’homme dans un univers futuriste. C’est donc un album que j’ai vite lu et vite oublié aussi… déçu. Note finale : 2/5

05/01/2007 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5
Couverture de la série Libre à jamais
Libre à jamais

Première lecture de "révélation" sans avoir relu les 2 premiers tomes : bof, rien compris ! Deuxième lecture et cette fois en lisant toute la trilogie : Tiens, je comprends mieux maintenant mais je vais quand-même relire "Libre à jamais", j'ai pas tout pigé... Troisième lecture : mais non dieu, ça y est, c'est pas mal du tout comme série ! Vous l'avez deviné, pour apprécier pleinement "Libre à jamais", il faut lire complètement la série et ne pas hésiter à recommencer la lecture afin de mieux cerner le scénario. Le premier tome reprend les éléments de La Guerre Eternelle particulièrement la fin, cette fois-ci au lieu de l'homme, c'est du côté de la femme (Marygay) que l'on va connaître le dénouement de "sa" guerre. Cet album est assez spécial, un peu longuet parce qu'on n'a pas l'impression que les choses avancent. Le deuxième tome apporte un plus indéniable à la série, on connaît maintenant le but précis de cette trilogie. Mais la mise en page se révèle trop hachée à mon goût, tout va trop vite et le cadrage est par moments inadapté à la bonne compréhension de l'histoire. Et enfin, le dernier tome est particulièrement déroutant. L'apparition de l'"omni" semble à première vue superflue mais... après relecture, on s'aperçoit qu'il se révèle judicieux et permet de mieux comprendre sur ce que le scénariste voulait nous faire passer comme message. Dans l'ensemble, le dessin est réussi. C'est au niveau de la mise en page et du choix du cadrage que je serai très critique, ça manque de fluidité et n'aide pas le lecteur à mieux comprendre l'histoire. Finalement, "Libre à jamais" est une trilogie qui est assez difficile et déroutante à lire, ce n'est qu'après relecture(s) de la série que le lecteur appréciera les nombreuses qualités du scénario. Les fans d'action, d'humour passeront leur chemin, "Libre à jamais" sera trop "philosophique" à leur goût.

05/01/2007 (modifier)