Très proche du mythique "Lanfeust" (enfin Mythique... pas pour moi), cette série est agréable à lire. Sans être très originale, on passe un bon moment de détente.
Les dessins s'améliorent au fil des 3 tomes déjà parus.
Sympa!
Publié en 1981, soit en parallèle du Génie des alpages dont cinq tomes étaient déjà parus, "Tartine de clous" reprend certains des personnages chers à F'murr. L'ange Gabriel, le morse Marconi, Naphtalène, der renard à l'aksan hallemaaand et autres serpents et extraterrestres.
Beaucoup plus que dans le génie des alpages on nage ici dans l'absurde plus ou moins complet. Autant les histoires avec le renard qui essaie désespérément de bâtir son igloo, pardon, sa "maisson" sont amusantes (et un brin classiques) de comique de répétition, autant le délire total de certaines autres histoires me laisse assez de marbre. On perçoit le potentiel amusant de l'album mais il faut vraiment le lire en se demandant ce que F'murr va bien pouvoir nous sortir, sinon on risque facilement de passer à côté. Sympa, mais pas indispensable. 2,5.
Que voilà de la vieille BD !
Et pourtant, elle n'a pas si ma vieilli que ça.
Bien sûr, le dessin est très vieillot dans son genre très réaliste. Bien sûr, le beau Mandrake en costard toujours parfait, accompagné de sa fidèle Narda et de son bon Lothar (à moins que ce ne soit l'inverse), ça fait assez nanard dans son genre. Bien sûr, le fabuleux magicien gagne toujours et Lothar arrive toujours pour assommer le méchant au moment propice. Mais pourtant, même maintenant, ça se lit encore bien.
Les histoires sont originales, la narration pas mauvaise même si assez désuète, et surtout on peut prendre du plaisir doublement en lisant Mandrake. D'une part, en découvrant l'imagination de son auteur, les aventures parfois rocambolesques ou proches de la science-fiction que vit Mandrake et la manière dont il s'en sort toujours. D'autre part en savourant le côté kitsch et amusant de ce beau magicien en smoking, de son bon sauvage en slip kangourou et de la belle Narda qu'il s'agit tellement souvent de sauver des griffes des méchants.
Tiens, c'est marrant, je ne pensais pas voir tant d'avis négatifs sur cette série. Personnellement, moi j'ai bien aimé. Le dessin est plutôt bon. Le scénario sympa. Ca commence comme du gros cyberpunk/BladeRunner avec des gros flingues dans une cité futuriste, mais très vite ça tourne à la découverte d'une planète exotique.
Ce serait très moyen à mes yeux s'il n'y avait pas le personnage de Mort Linden lui-même. C'est un gros bourrin parfois franchement con mais je trouve très marrant la façon dont il est traité au second degré, exagérant sa bêtise égoïste et surtout le mettant en face du peuple de "Ceux des Bois" qui sont encore plus forts que lui mais oscillant entre sagesse et brutalité. Moi je n'ai pas pris ce personnage au sérieux et j'ai pris plaisir à le suivre.
En outre, l'originalité de la planète de "Ceux des Bois" m'a assez plu. Je l'ai trouvée fouillée, intéressante et plaisante.
Bref, moi j'ai bien aimé.
Le regretté Moerell avait un style bien à lui tant pour le dessin que pour l'humour. Côté dessin, c'est à mi chemin entre le réaliste et le presque caricatural tant il avait tendance à se représenter lui et ses proches de manière moche ou trop réalistiquement moche (gros bide, double menton, corps affaissé, etc...). Et côté humour, c'est un peu pareil : il se représentait volontairement contre idiot et naïf, comprenant tout de travers et agissant comme un égoïste bêta. A cela s'ajoute une floppée de jeux de mots ou de contraste entre la narration et le récit lui-même amenant un sourire permanent le long de la lecture.
Je n'ai jamais trouvé ces histoires particulièrement hilarantes, mais je les lis toutes avec plaisir, le sourire aux lèvres, et sans me lasser.
J'ai bien aimé cette BD. L'idée de départ de Pandora Box est originale et l'histoire qui en découle est une exploration de notre société à la lumière d'anciens mythes.
Dans ce premier tome, le scénariste Alcante développe une histoire efficace de clonage humain. Hormis la grand-mère crack en informatique, le récit est bien mené et captivant.
Coté dessin, Didier Pagot nous livre un travail de bonne qualité dans un style réaliste avec une colorisation flashy que je trouve très réussie. A noter que ce dessinateur sera le seul à dessiner deux albums puisqu'il ouvre et clôturera la série.
En bref, tout ceci est bien pensé et donne envie d'aller lire le tome suivant.
Ce manga est effectivement peu érotique. Le sexe évoqué ici est véritablement à la base de l'histoire, mais n'apparaît que très peu, et quand il pointe le bout de son... nez, ça reste très gentil. En fait "Initiation" se rapproche beaucoup dans l'esprit de Tajikarao : histoire se déroulant dans un village isolé, perdu au fin fond des montagnes, où des traditions très spécifiques perdurent, personnage venu de l'extérieur qui y est confronté, ambiance assez mystérieuse qui se dissipe peu à peu... Ambiance plutôt oppressante et assez bien réussie, d'ailleurs. Le dessin me laisse partagé. Il est bien maîtrisé, travaillé au niveau des décors, mais l'utilisation des trames le rend parfois sombre et me laisse un peu sceptique. La lecture reste fluide, pas de souci à ce niveau.
Je suis tout de même quelque peu mitigé, puisqu'à la fin de ce premier tome le mystère est très épais et que la suite peut se révéler aussi bien de qualité que décevante. A confirmer ou infirmer avec le tome 2, donc.
Album acheté sans trop savoir à quoi m'attendre. J'avais aimé le travail de Thompson dans "blankets" et j'aime généralement les carnets de voyage.
Plusieurs passages dans cet album : France, Maroc, Barcelone.
Le passage au Maroc ne m'a pas particulièrement intéressé mais il se laisse lire sans problème. Le problème est que Thompson se lamente beaucoup dans le vide et ses diverses aventures ne deviennent plus que des supports à gérémiades.
Le passage en France est assez sympa puisqu'il y a la rencontre avec Bluch et Trondheim. Il parle assez peu des dédicaces, ouf !
Le passage à Barcelone est le meilleur selon moi. Là, Thompson semble enfin vivre réellement, et touche du bout des doigts une certaine sorte de bonheur. Tout change avec les femmes :)
Au final, c'est un album agréable sur une courte période de la vie de Thompson, période agitée heureusement pour le lecteur :)
Je regrette quand même que ça se finisse si brutalement... Pourquoi ne pas avoir fait quelques pages de plus pour aller jusqu'à son départ ?
Un polar dessiné par Cossu : j'aime bien le style de Cossu, autant dire que j'ai aimé le visuel de cette BD. Les cases sont très grandes, voire certaines planches ne comporte qu'une seule grande case. Ca se lit donc bien vite, d'autant que le texte est quasi inexistant sur une bonne moitié de l'album. Mais c'est assez joliment esthétique, pas formidable mais pas mal. Etrangement, le dessin de Cossu dans cette Bd m'en a rappelé pas mal d'autres (Tardi, Pratt, Bezian...). Mais comme j'aime chacun de ces autres dessinateurs, je ne vais pas m'en plaindre.
Quant au scénario, il est scindé en deux parties.
Les deux premiers tiers de l'album sont presque muets à part une narration dans un style télégraphique et suggestif. Cette partie sert en gros à planter le décor et le personnage de notre tueur. Ce dernier se révèle ainsi homme à envoyer d'autres hommes de vie à trépas sans remords ni le moindre soucis eschatologique sur le devenir de ces âmes à qui il ôte la vie. Un vrai tueur sans émotion, un routinier du meurtre.
Le dernier tiers forme une sorte d'intrigue finale qui conclut avec un petit retournement de situation la "routine" de notre tueur.
Ce n'est pas un scénario particulièrement original ni efficace, mais il se lit bien. Ceci étant dit, je doute que cela marque les esprits.
Les gags que je préfère dans Kid Paddle sont justement ceux concernant ce petit barbare sympathique, toujours prêt à se faire avoir dans des jeux vidéos étonnamment élaborés (je ne sais pas s’il vous est arrivé souvent de vous faire tuer de manière aussi compliquée dans un jeu de plate-forme… les pièges mis en place par les monstres font plus penser à du Monkey Island qu’à Super Mario…). J'aime beaucoup cet aspect sophistiqué, complètement irréaliste et loufoque.
Mais c’est vrai que lire ces gags comme ça, tous à la suite dans un seul album, est un peu dommage. Il faut dire que tous ont la même structure, et ils sont super vite lus, vu qu’ils sont muets. Alors, comme souvent dans les BD de gags en une planche, le lecteur se lasse vite.
Ceci dit, en eux même, les gags sont du niveau de ceux du même genre que l’on retrouve dans Kid Paddle, sur le plan du dessin comme sur celui de l’humour. A vous de savoir si vous aimez.
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Les Forêts d'Opale
Très proche du mythique "Lanfeust" (enfin Mythique... pas pour moi), cette série est agréable à lire. Sans être très originale, on passe un bon moment de détente. Les dessins s'améliorent au fil des 3 tomes déjà parus. Sympa!
Tartine de clous
Publié en 1981, soit en parallèle du Génie des alpages dont cinq tomes étaient déjà parus, "Tartine de clous" reprend certains des personnages chers à F'murr. L'ange Gabriel, le morse Marconi, Naphtalène, der renard à l'aksan hallemaaand et autres serpents et extraterrestres. Beaucoup plus que dans le génie des alpages on nage ici dans l'absurde plus ou moins complet. Autant les histoires avec le renard qui essaie désespérément de bâtir son igloo, pardon, sa "maisson" sont amusantes (et un brin classiques) de comique de répétition, autant le délire total de certaines autres histoires me laisse assez de marbre. On perçoit le potentiel amusant de l'album mais il faut vraiment le lire en se demandant ce que F'murr va bien pouvoir nous sortir, sinon on risque facilement de passer à côté. Sympa, mais pas indispensable. 2,5.
Mandrake le magicien
Que voilà de la vieille BD ! Et pourtant, elle n'a pas si ma vieilli que ça. Bien sûr, le dessin est très vieillot dans son genre très réaliste. Bien sûr, le beau Mandrake en costard toujours parfait, accompagné de sa fidèle Narda et de son bon Lothar (à moins que ce ne soit l'inverse), ça fait assez nanard dans son genre. Bien sûr, le fabuleux magicien gagne toujours et Lothar arrive toujours pour assommer le méchant au moment propice. Mais pourtant, même maintenant, ça se lit encore bien. Les histoires sont originales, la narration pas mauvaise même si assez désuète, et surtout on peut prendre du plaisir doublement en lisant Mandrake. D'une part, en découvrant l'imagination de son auteur, les aventures parfois rocambolesques ou proches de la science-fiction que vit Mandrake et la manière dont il s'en sort toujours. D'autre part en savourant le côté kitsch et amusant de ce beau magicien en smoking, de son bon sauvage en slip kangourou et de la belle Narda qu'il s'agit tellement souvent de sauver des griffes des méchants.
Mort Linden
Tiens, c'est marrant, je ne pensais pas voir tant d'avis négatifs sur cette série. Personnellement, moi j'ai bien aimé. Le dessin est plutôt bon. Le scénario sympa. Ca commence comme du gros cyberpunk/BladeRunner avec des gros flingues dans une cité futuriste, mais très vite ça tourne à la découverte d'une planète exotique. Ce serait très moyen à mes yeux s'il n'y avait pas le personnage de Mort Linden lui-même. C'est un gros bourrin parfois franchement con mais je trouve très marrant la façon dont il est traité au second degré, exagérant sa bêtise égoïste et surtout le mettant en face du peuple de "Ceux des Bois" qui sont encore plus forts que lui mais oscillant entre sagesse et brutalité. Moi je n'ai pas pris ce personnage au sérieux et j'ai pris plaisir à le suivre. En outre, l'originalité de la planète de "Ceux des Bois" m'a assez plu. Je l'ai trouvée fouillée, intéressante et plaisante. Bref, moi j'ai bien aimé.
Moerell
Le regretté Moerell avait un style bien à lui tant pour le dessin que pour l'humour. Côté dessin, c'est à mi chemin entre le réaliste et le presque caricatural tant il avait tendance à se représenter lui et ses proches de manière moche ou trop réalistiquement moche (gros bide, double menton, corps affaissé, etc...). Et côté humour, c'est un peu pareil : il se représentait volontairement contre idiot et naïf, comprenant tout de travers et agissant comme un égoïste bêta. A cela s'ajoute une floppée de jeux de mots ou de contraste entre la narration et le récit lui-même amenant un sourire permanent le long de la lecture. Je n'ai jamais trouvé ces histoires particulièrement hilarantes, mais je les lis toutes avec plaisir, le sourire aux lèvres, et sans me lasser.
Pandora Box
J'ai bien aimé cette BD. L'idée de départ de Pandora Box est originale et l'histoire qui en découle est une exploration de notre société à la lumière d'anciens mythes. Dans ce premier tome, le scénariste Alcante développe une histoire efficace de clonage humain. Hormis la grand-mère crack en informatique, le récit est bien mené et captivant. Coté dessin, Didier Pagot nous livre un travail de bonne qualité dans un style réaliste avec une colorisation flashy que je trouve très réussie. A noter que ce dessinateur sera le seul à dessiner deux albums puisqu'il ouvre et clôturera la série. En bref, tout ceci est bien pensé et donne envie d'aller lire le tome suivant.
Initiation
Ce manga est effectivement peu érotique. Le sexe évoqué ici est véritablement à la base de l'histoire, mais n'apparaît que très peu, et quand il pointe le bout de son... nez, ça reste très gentil. En fait "Initiation" se rapproche beaucoup dans l'esprit de Tajikarao : histoire se déroulant dans un village isolé, perdu au fin fond des montagnes, où des traditions très spécifiques perdurent, personnage venu de l'extérieur qui y est confronté, ambiance assez mystérieuse qui se dissipe peu à peu... Ambiance plutôt oppressante et assez bien réussie, d'ailleurs. Le dessin me laisse partagé. Il est bien maîtrisé, travaillé au niveau des décors, mais l'utilisation des trames le rend parfois sombre et me laisse un peu sceptique. La lecture reste fluide, pas de souci à ce niveau. Je suis tout de même quelque peu mitigé, puisqu'à la fin de ce premier tome le mystère est très épais et que la suite peut se révéler aussi bien de qualité que décevante. A confirmer ou infirmer avec le tome 2, donc.
Carnet de voyage (Un américain en balade)
Album acheté sans trop savoir à quoi m'attendre. J'avais aimé le travail de Thompson dans "blankets" et j'aime généralement les carnets de voyage. Plusieurs passages dans cet album : France, Maroc, Barcelone. Le passage au Maroc ne m'a pas particulièrement intéressé mais il se laisse lire sans problème. Le problème est que Thompson se lamente beaucoup dans le vide et ses diverses aventures ne deviennent plus que des supports à gérémiades. Le passage en France est assez sympa puisqu'il y a la rencontre avec Bluch et Trondheim. Il parle assez peu des dédicaces, ouf ! Le passage à Barcelone est le meilleur selon moi. Là, Thompson semble enfin vivre réellement, et touche du bout des doigts une certaine sorte de bonheur. Tout change avec les femmes :) Au final, c'est un album agréable sur une courte période de la vie de Thompson, période agitée heureusement pour le lecteur :) Je regrette quand même que ça se finisse si brutalement... Pourquoi ne pas avoir fait quelques pages de plus pour aller jusqu'à son départ ?
Sang Anesthésie
Un polar dessiné par Cossu : j'aime bien le style de Cossu, autant dire que j'ai aimé le visuel de cette BD. Les cases sont très grandes, voire certaines planches ne comporte qu'une seule grande case. Ca se lit donc bien vite, d'autant que le texte est quasi inexistant sur une bonne moitié de l'album. Mais c'est assez joliment esthétique, pas formidable mais pas mal. Etrangement, le dessin de Cossu dans cette Bd m'en a rappelé pas mal d'autres (Tardi, Pratt, Bezian...). Mais comme j'aime chacun de ces autres dessinateurs, je ne vais pas m'en plaindre. Quant au scénario, il est scindé en deux parties. Les deux premiers tiers de l'album sont presque muets à part une narration dans un style télégraphique et suggestif. Cette partie sert en gros à planter le décor et le personnage de notre tueur. Ce dernier se révèle ainsi homme à envoyer d'autres hommes de vie à trépas sans remords ni le moindre soucis eschatologique sur le devenir de ces âmes à qui il ôte la vie. Un vrai tueur sans émotion, un routinier du meurtre. Le dernier tiers forme une sorte d'intrigue finale qui conclut avec un petit retournement de situation la "routine" de notre tueur. Ce n'est pas un scénario particulièrement original ni efficace, mais il se lit bien. Ceci étant dit, je doute que cela marque les esprits.
Game Over
Les gags que je préfère dans Kid Paddle sont justement ceux concernant ce petit barbare sympathique, toujours prêt à se faire avoir dans des jeux vidéos étonnamment élaborés (je ne sais pas s’il vous est arrivé souvent de vous faire tuer de manière aussi compliquée dans un jeu de plate-forme… les pièges mis en place par les monstres font plus penser à du Monkey Island qu’à Super Mario…). J'aime beaucoup cet aspect sophistiqué, complètement irréaliste et loufoque. Mais c’est vrai que lire ces gags comme ça, tous à la suite dans un seul album, est un peu dommage. Il faut dire que tous ont la même structure, et ils sont super vite lus, vu qu’ils sont muets. Alors, comme souvent dans les BD de gags en une planche, le lecteur se lasse vite. Ceci dit, en eux même, les gags sont du niveau de ceux du même genre que l’on retrouve dans Kid Paddle, sur le plan du dessin comme sur celui de l’humour. A vous de savoir si vous aimez.