Demi-tour

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 10 avis)

"Hasard et coïncidences" façon Boilet et Peeters.


Aire Libre Frédéric Boilet Guibert Love Stories

Dimanche 7 mai 1995, deuxième tour des élections présidentielle française. Place de la gare, à Dijon, partisans de Chirac et de Jospin se pressent vers les télés les plus proches. Tout cela sous les yeux grands ouverts de frédéric Boilet et de Benoît Peeters, deux reporters en quête de fiction.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 1997
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Demi-tour © Dupuis 1997
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 10 avis)
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04/06/2002 | ArzaK
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L'avatar du posteur Agecanonix

Je précise que j'ai lu l'album de l'édition 1997 de la collection Aire Libre, avec sa couverture bien plus jolie et plus représentative du contenu que celle de l'édition 2010 que je trouve moche. Bon c'est l'histoire d'une rencontre telle qu'on pouvait en voir dans certains films de Claude Sautet, de Lelouch ou d'autres réalisateurs des années 70. Le récit en lui-même est banal en saisissant un instant dans la vie de 2 êtres que tout sépare, mais le final est assez plat et n'est pas à la hauteur de ce qui a précédé. Déjà, ce type d'histoire au cinéma m'ennuyait, alors ici vous pensez bien que c'est pire ; bref même si je trouve marrante l'idée de mêler la relation éphémère avec une campagne présidentielle, et en face de la gare de Dijon (pour accentuer la distanciation), je n'ai quand même pas envie d'exulter, c'est sympathique, mignon par endroits et un peu décalé, avec au passage quelques arguments politiques qu'on reçoit comme des vérités ou des non-vérités selon notre propre tendance, mais cette Bd ne me laissera pas un souvenir impérissable, ça ne me détend pas et ça ne me fait pas rêver. Reste le dessin de Boilet qui a bien changé depuis Les Veines de l'Occident ; malgré un trait qui semble rapide et dépouillé, avec beaucoup de fonds blancs ou sans décor, c'est pas si mal, les décors qu'il reproduit sont bien conformes, ainsi que les têtes connues assez reconnaissables, mais ce n'est quand même pas un type de dessin dont je raffole.

28/02/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Michelmichel

Parfois, les auteurs de BD ont des idées saugrenues. Ainsi, Boilet et Peeters ont imaginé, en 1995, raconter la rencontre entre un presque-quadragénaire et une jeune fille, à Dijon, entre la gare et un petit hôtel pour voyageurs, le tout sur fond d'élection présidentielle entre Chirac et Jospin. S'attendaient ils à un carton et à être au top des ventes...?? Vous l'aurez compris, j'ai trouvé cette histoire particulièrement inintéressante. Je crois que je me serais moins fait chier en lisant l'almanach Rustica de 1974. Côté dessins, Boilet n'est pourtant pas mauvais, dans le sens où les visages sont expressifs et la physionomie des personnages célèbres respectée. Je n'ai pas trop aimé les trop nombreuses cases dépourvues de décor, ainsi que cette colorisation assez fade. Passez votre chemin. (121)

18/05/2012 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

C'est typiquement le genre de petites aventures que Boilet a exploité dans les années 90. J'aime plutôt bien le style de cet auteur qui fait dans l'authentique. Nous avons là ce qui aurait pu donner lieu à une torride histoire d'amour. J'ai bien aimé que cette histoire sans prétention s'inscrive dans le cadre du second tour de l'élection présidentielle en 1995 qui opposait Lionel Jospin à Jacques Chirac. Il y a une ouverture d'esprit que j'ai apprécié dans ce qui peut nous attirer dans le contraire. Demi-tour est également un exercice de style plutôt réussi sur les équilibres et les coïncidences.

02/04/2011 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

La gare de Dijon et ses alentours notamment ses hôtels sont les lieux de ce demi-tour, fruit d'une rencontre entre un homme, environ la quarantaine, et une jeune femme. Nous sommes à un jour un peu particulier : le dimanche 7 mai 1995, le jour du 2ème tour de l'élection présidentielle, et tout le monde attend le résultat pour savoir si son candidat l'emporte. Jospin ou Chirac, le débat fait rage. La bande dessinée porte à la fois sur la politique avec les arguments de la gauche et la droite puis s'oriente plus sur le quai même de la gare vers l'amour, le coup de foudre est-il engagé entre les 2 protagonistes ? Le dessin est très réaliste et on reconnaît très bien les principaux acteurs du jeu politique notamment et je ne connais pas Dijon mais je suppose que les lieux sont véritables, après il faut aimer le style de Boilet. Le tout constitue un petit one-shot sans prétention, mais sans plus, cela peut potentiellement vieillir mal.

31/01/2010 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Me voilà, lecteur, entraîné au soir du 7 mai 1995... Les partisans de Jospin ou de Chirac attendent, fébriles, les résultats du second tour des élections partielles. Parmi ces gens : Joachim, un presque quadragénaire, et Miryam, qui pourrait être sa fille. Tous deux sont des "adversaires" politiques. Tous deux ont des conceptions -à priori- opposées de la vie. Ces deux "idéalistes", un peu désabusés quand même, vont se rencontrer dans un huis clos assez fascinant ; et même assez cinématographique. Un one-shot de bonne facture, rehaussé par un beau travail de colorisation ; lequel joue sur les contrastes pour accentuer les différences des personnages, ou décline les rouge pour les réunir. Un bel album. Mais pour quoi faire ?...

04/01/2007 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

Bof bof... Emprunté complètement au hasard à la bibliothèque, je crois que cette BD ne me laissera pas franchement de souvenir. Si le dessin passe, la colorisation est plutôt ratée à mes yeux et l’histoire n’est pas vraiment passionnante. La politique est clairement un sujet qui ne me passionne pas, et là l’histoire se passe en plein pendant les présidentielles de 95. Les déboires sentimentaux de Miryam sont loin de m’avoir ému et ce type qui les suit sans arrêts et qui fait ses associations de mots et d’idées m’a gonflé. Seule la fin qui n’est pas celle à laquelle je m’attendais rattrape un peu l’ensemble.

26/07/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Note approximative : 2.5/5 C'est clairement pas le genre de BD que j'achèterais, voire même que je lirais si j'avais su de quoi ça parlait avant de la lire. Ces histoires qui mêlent quotidien, un peu d'actualité politique histoire de situer l'époque, discussion un peu philosophique et romance, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. D'autant plus que je n'aime pas le dessin de Boilet : ça ressemble à des calques de photos où on aurait enlevé la photo ensuite, je trouve ça trop réaliste et moche en même temps. Pourtant, j'ai été assez intéressé par l'histoire. La construction et la narration ne sont pas mauvaises, le coup des coïncidences est assez réussi également. Hormis la partie de l'histoire impliquant trop les élections Chirac-Jospin qui m'a plus brouté qu'autre chose, j'ai été assez pris dans ce récit. Mais la fin ne m'a pas touché ni vraiment plu. Je reste sur une impression d'une histoire banale que j'oublierais assez vite. Ca se lit quoi, mais bon...

14/01/2005 (modifier)
Par Kael
Note: 1/5

C'est un chamalow cette BD : rose et mou dégoulinant. Le dessin, déjà franchement moyen au départ est massacré par les couleurs (et pourtant, Guibert ne manque pas de talent !), et le scénar ne rattrappe pas du tout ce fiasco. Mouais, je suis peut-être un peu dur, mais ce type de BD a le don de me saouler. En fait, ça n'a aucun intérêt, aucune saveur. Ok, c'est bien écrit, et les auteurs se sont creusés pour donner une certaines cohérence à ces situations, mais le résultat est plus flasque qu'une limace enfourchant un Flamby. Je déteste le mièvre en général, c'est pas pour en lire en BD.

12/01/2005 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5

J’ai beaucoup aimé cette histoire d’amour potentielle, de gens qui se croisent, se perdent, se retrouvent sur fond d’élection présidentielle. C’est frais, fin, touchant et vivant. La présence quasi constante du gaufrier enlève cependant un peu de rythme à l’histoire, je trouve. Sans compter que la colorisation de Guibert est franchement laide, je me demande ce qui a pu motiver un tel choix.

12/01/2004 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5

Cet étrange récit rappelle "hasard et coïncidence" de Claude Lelouch. Les mêmes thèmes sont exploités : le hasard, les coïncidences, le destin et le coup du sort... mais la comparaison, je vous rassure, s'arrête là. Boilet et Peeters ne donnent pas dans le sentimentalisme facile à la Lelouch. Ce récit est d'emblée ludique, s'il évoque également la relation amoureuse, ce n'est pas là le thème principal, cela ne reste qu'une potentialité imaginaire. Cet album m'a intéressé mais pas passionné. J'ai trouvé cette lecture agréable, l'album contient quelques très bonnes idées mais cela ne m'apparaît pas comme une oeuvre essentielle de ces auteurs. En fait, j'ai préféré un album comme Love hotel, qu'ils avaient réalisé quelques années auparavant. Côté dessin : autant vous prévenir de suite, le dessin de Boilet, presque photographique, en a rebuté plus d'un. Moi, j'aime assez, je trouve son graphisme unique et original. Seul hic, sur cet album : les couleurs. Malgré tout le respect que j'ai pour Emmanuel Guibert (qui a mis en couleurs les planches de Boilet), je n'aime pas tellement les couleurs criardes qu'il a utilisées. J'aurais préféré que cela reste en noir et blanc ou dans des tons de gris, comme L'Epinard de Yukiko (autre album de Boilet). A acheter? Oui, si vous aimez par ailleurs ses deux auteurs. Non, si ce n'est pas le cas.

04/06/2002 (modifier)