Très sympas cette petite série!
Merci les Packs T1 +T2 à 19.90€!!!:D
Tout d'abord les dessins sont très sympas, très doux, me faisant un peu penser à des productions de Miyazaki.
Au niveau de l'histoire il est vrai que tout n'avance pas très vite, les infos sont distillées au compte goutte. On a l'impression d'avoir les yeux d'un enfant qui découvre le monde. Ce qui tombe bien étant donné que les deux protagonistes principaux sont des enfants.
Bien sur rien de très original: un monde en danger, des envahisseurs méchants, des héros intrépides, des enfants qui vont (certainement) sauver le monde. Mais on se prend vite au jeu et au final on se laisse emporter par les pérégrinations de ces deux gamins.
Une série très prometteuse qui méritera d'être suivie de près.
Pour le moment tout reste un peu flou, les personnages et leurs liens sont mis petit à petit en place ainsi que le contexte historique.
On a en fait assez peu d'informations sur les liens actuels de Floyd, de la CIA et de la mafia russe. Tout ce qu'on sait c'est que Floyd déteste les Russes depuis son enfance, depuis la mort de son père.
Les dessins sont quant à eux très agréables, les flash back bien introduits, pas grand chose à redire de ce coté la.
Pour l'instant je ne conseille pas cet album, car il manque encore quelque chose, quelque chose qui sera à mon avis comblé dès la parution du tome2. C'est vraiment un peu frustrant d'arrêter sa lecture alors qu'on commence à peine à connaître les personnages sans avoir eu de véritable intrigue.
Je prédis un brillant avenir à cette série que j'essaierai de suivre de très près!!!
La BD n'est pas forcément qu'un support permettant de se divertir. Elle se peut, se doit, aussi, d'être un moyen d'apprendre, un support éducatif. Tardi, grand amateur d'histoire, essaie de nous faire partager sa passion (qui a dit comme Jacques Martin ?) pour l'Histoire. Il a eu le coup de foudre pour ce roman de Jean Vautrin racontant un épisode un peu difficile de notre Histoire de France, la Commune.
Prévue initialement en 3 tomes, cette adaptation s'étalara finalement sur 4 (que je viens de terminer, ouf), tant l'ampleur de la tâche fut dense pour Tardi. Il essaie ainsi de nous montrer le Paris tel qu'elle se présente à la sortie de l'hiver 1871, et telle qu'elle évoluera durant plusieurs mois. Cela donne des pleines pages pleines de fureur, de minutie, de bruits, d'odeurs divers et variés. Tout cela afin de rendre le côté dantesque de cet épisode.
Belle tentative, louable, mais est-ce que c'est réussi ? Oui et non. Car on aboutit à un tableau très embrouillé, certes incroyable dans sa profondeur, dans son immersion... On reconnaît bien, par exemple, les nombreux lieux de Paris visités, car pas mal sont restés (presque) en l'état 130 ans après. Mais on a du mal à suivre l'évolution du conflit, les appartenances des personnages aux deux factions. Tout ce qu'on comprend, c'est que c'était un incroyable chaos, une désolation sans précédent, bref, un foutoir san nom.
De même, on a du mal à s'attacher à ces personnages, certes très humains dans leur façon de vivre le conflit, de vouloir sauver leur peau ou celle des autres, mais ils manquent carrément d'épaisseur. Et puis, l'un des personnages principaux, cet Horace Grondin qui vit reclus pendant 80% du livre, on a envie de l'exhorter à aller se battre dehors, à partir à la recherche de ce Tarpagnan qu'il veut tant torturer, au lieu d'attendre, terré comme un lapin, torturant en paroles ce pauvre Barthélémy...
Le Cri du peuple ne peut pas laisser indifférent, que l'on s'intéresse ou non à l'Histoire de France, que l'on aime ou non les histoires dans l'Histoire. On sent que Tardi soutient la cause des Communeux, qu'il a tenté de transmettre la verve d'un roman foisonnant, mais parfois trop bavard. Et on est noyé sous le déluge pantruche, au détriment d'une clarté de lecture.
On peut dire que je l'attendais cette BD et l'attente fut assez à la hauteur de mes espérances.
Ce premier tome met en place une intrigue bien ficelée et efficace. C'est surtout une introduction où l'on découvre le personnage principal, Floyd Whitman, ancien de la CIA, qui réapparait d'un seul coup sans que l'on sache encore pourquoi.
A l'aide de flash-back on découvre des morceaux de son passé, son entrée à la CIA, sa première affectation, ses amours etc...
Le tout est bien conçu et il faut dire que ça se lit bien, et on referme l'album en voulant savoir la suite.
Néanmoins il est vrai qu'on n'apprend pas grand-chose sur la véritable mission du Floyd d'aujourd'hui, et ça pourrait peut-être paraître un petit peu léger à ce niveau-là ; mais comme je l'ai dit cet album est une introduction.
Labiano nous sert un bon dessin, agréable et réaliste comme j'aime, le trait un peu figé quelque fois.
Les couleurs sont bien choisies également, chaudes et un peu rétro, idéales pour les flash-back :)
Je trouve que cette BD est un peu lente au départ mais par la suite (et certainement dans les prochains) ça devient de plus en plus intéressant.
Si vous aimez le thème des relations politiques internationales post-Guerre Froide/espionnage/mafia/CIA + KGB c'est sûr ça vous plaira lol.
...
Les principales choses que j'ai ressenties à la lecture, c'est de l'ennui, du malaise et de la pitié. Inutile de dire que des sentiments si peu positifs me donnent plutôt une mauvaise opinion sur cet album.
La première partie est un long monologue. Abe se promène dans son immense maison/magasin en racontant l'histoire de sa vie de vendeur et en se livrant à ses occupations quotidiennes et machinales. Et cette façon de faire est à la fois intéressante et ennuyeuse. Intéressante parce que l'idée et la mise en scène sont bonnes, que ce monologue est très réaliste et assez excellent, tant dans sa forme (= le texte) que dans son contenu. Ca n'en reste pas moins le monologue d'un vieil homme solitaire qui se ballade tristement dans sa grande maison désespérément vide. Vous je sais pas, mais moi ça me foutrait plutôt le cafard.
Sur cette base, intéressante mais assez morne, se greffe la deuxième histoire, celle de Simon, le frère d'Abe, apprenti commis voyageur vraiment, mais alors vraiment pas fait pour ce métier. On le voit solitaire, complexé, incapable de parler aux gens, à un point qui relève vraiment de la pathologie. C'est tellement... triste, glauque, désespérant, qu'on en vient à regretter le ton du premier chapitre.
Alors voilà. Cet album a des qualités indéniables. En particulier, il traite, évoque et suscite de façon remarquable une ambiance et des sentiments forts. Mais du point de vue du ressenti, il est assez oppressant et plutôt glauque. A lire quand vous avez trop la pêche, pour vous calmer.
Je n'avais pas très envie de lire cet album, et surtout un peu peur, après un Thomas ou le retour du Tabou vraiment ennuyeux.
Heureusement ce n'est pas le cas ici. Outre le principe de base de la série (chaque album traitera d'un personnage mélomane donné, cf l'avis d'ArzaK) qui est intéressant, ce premier tome, sans être extraordinaire, est gentiment drôle et assez entraînant. On peut le voir comme une légère parodie des romans graphiques où une personne au caractère bien formé se voit contrainte de se remettre en question. Pourtant l'humour n'est pas d'une force extrême, et le mélange des genres (humour, aventure, roman graphique) peut paraître étrange.
Mais voilà, passées les premières pages on ne peut que constater que l'album fonctionne et accroche. Même s'il se déroule sans trop de surprise, l'ambiance est plaisante, et on en ressort avec un gentil sourire sur les lèvres.
Tome 2 :
La chanson est toute la vie de Didier Chadeau. Chanteur à domicile pour subvenir tant bien que mal à ses besoins, il rêve d’être produit et de vendre ses albums dans le monde entier. Lorsque Célimène de Labelzik le contacte pour lui fixer un rendez-vous, ses rêves de gloire semblent pouvoir se réaliser... le temps d’une désillusion. La fortune viendra d’ailleurs, inattendue. Mais lorsqu’on est un loser, ce ne sont pas quelques millions qui vont changer la donne.
Le premier tome traitait essentiellement de Guy, un quadragénaire fervent amateur de jazz et de bon vin, confronté à la musique actuelle dans ce qu’elle a de pire, incarnée en la personne de Britney. Changement de tome, changement quasi complet de décor, même s’il reste bien évidemment le point commun du Stéréo Club et de ses quelques personnages secondaires.
Chante avec moi c’est un peu une histoire de miracle foireux, celui d’un loser qui n’a pas les moyens de ses rêves et qui un jour voit la fortune lui sourire de toutes ses dents. Britney forever avait un côté burlesque marqué, aux dépens du réalisme de l’histoire. Ici en revanche les réactions de Didier sont étonnamment compréhensibles et touchantes. Sous des dehors comiques et un dessin tout simple et mignon se cache une comédie dramatique qui parle à tous ceux qui ont un jour rêvé l’inaccessible. Le côté doux amer de l’histoire vient du décalage entre rêve et réalité, car même ayant les moyens de réaliser ses rêves, Didier reste celui qu’il est. Contrairement à un Bernard Frédéric il n’est pas fait de l’étoffe des grands, et même l’authentique costume de Travolta dans La fièvre du samedi soir ne pourra rien pour lui. L’histoire principale s’entremêle avec celles - très partielles - des personnages secondaires, et tisse ainsi une jolie toile agréablement touffue, poursuivant avec brio ce qu’avait commencé le tome 1.
Entre continuité et variété, humour et roman graphique, rire franc et rire jaune, le Stéréo Club est une série à la fois légère et bien élaborée, un petit plaisir à savourer - pourquoi pas - en écoutant Britney Spears ou John Coltrane.
Je dois avouer que ce sont les dessins qui m'ont d'abord attiré. Des couleurs chaudes, un délicieux trait gras très travaillé et en même temps très lisible. Puis quand j'ai lu l'histoire, j'ai été plutôt charmé par cette histoire simple d'une famille juive qui part pour l'autre terre promise, qui emmène sa culture avec elle, tout en essayant de se fondre dans celle de l'Argentine... Des artisans qui tentent de devenir des agriculteurs, bien avant l'arrivée du sacro-saint motoculteur... Un poil de fantastique n'est pas pour me déplaire. Le gros point noir vient en fait de la fin, que je trouve plutôt ratée... Peut-être qu'une conclusion avec une action plus forte de Malka aurait mieux passé.
Malka...
Maaaaaalkaaaaaa !
Tomine nous présente Tatsumi comme "un auteur fascinant". Vu que je n'ai pas aimé le (seul) album de Tomine que j'aie lu, je redoutais un peu cette lecture. Une oeuvre antérieure à celle de Tomine, mais qu'on découvre plus tard en France (les récits de cet album datant de 1970 et 1972). Et c'est vrai qu'il est difficile de se passionner pour ces bouts de vie encore une fois médiocres, racontés d'une manière un rien détachée. Et puis le trait de tatsumi est relativement laid, plus laid en tout cas que ce qu'a pu faire un Tezuka jeune. On laissera un "pas mal", en raison d'une description sommaire de certaines moeurs japonaises de l'après-guerre. Un intérêt documentaire minime, mais à noter.
Ce n’est pas si mauvais, mais bon de là à l’avoir dans sa bibliothèque, c’est vrai qu’on peut se poser des questions.
L’idée de départ est plutôt sympa : Un détective privé (Sam) mort dans les années 50, réapparaît à notre époque pour terminer quelque chose. Une jeune femme, qui vient d’hériter du bureau de Sam, s’installe, elle aussi, comme détective privé et les enquêtes commencent…
Scénario pas trop creusé, mais bon au moins cela se lit facilement avec des blagues bien faciles ! Pour les dessins, je n’aime pas également les têtes des filles.
Apparemment il n’y aura que 3 albums. A acheter pour un prix super réduit (2 pour le prix d’un par exemple !) sinon à emprunter.
Question : Comment peut-on qualifier un tableau de « bonne » peinture ? Est-ce uniquement la maîtrise des couleurs, des traits, etc. ou est-ce autre chose comme « l’inspiration créatrice » qu’un peintre pourrait avoir. En résumé, il ne suffit pas de maîtriser les techniques de la peinture pour être considéré comme un bon peintre.
Cette histoire se déroule en Pologne dans les années 20 autour de 3 personnages principaux : Un grand peintre renommé en quête d’inspiration, sa jeune épouse qui est son modèle et un jeune homme bien « inspiré » pour la peinture et qui n’avait plus goût à la vie jusqu’au jour où il rencontre l’épouse du grand peintre.
C’est pas mal, mais j’ai eu du mal à entrer dans ce genre d’histoire. Peut-être parce que je n’accroche pas particulièrement avec la peinture en générale ? C’est quand même bien fait et on ne s’ennuie pas. L’ambiance des années 20 en Pologne me semble plutôt bien respectée sur un fond de révolution. En résumé à acheter si vous êtes peintre ou amateur de cette période polonaise !!!
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L'Anneau des 7 Mondes
Très sympas cette petite série! Merci les Packs T1 +T2 à 19.90€!!!:D Tout d'abord les dessins sont très sympas, très doux, me faisant un peu penser à des productions de Miyazaki. Au niveau de l'histoire il est vrai que tout n'avance pas très vite, les infos sont distillées au compte goutte. On a l'impression d'avoir les yeux d'un enfant qui découvre le monde. Ce qui tombe bien étant donné que les deux protagonistes principaux sont des enfants. Bien sur rien de très original: un monde en danger, des envahisseurs méchants, des héros intrépides, des enfants qui vont (certainement) sauver le monde. Mais on se prend vite au jeu et au final on se laisse emporter par les pérégrinations de ces deux gamins.
Black Op
Une série très prometteuse qui méritera d'être suivie de près. Pour le moment tout reste un peu flou, les personnages et leurs liens sont mis petit à petit en place ainsi que le contexte historique. On a en fait assez peu d'informations sur les liens actuels de Floyd, de la CIA et de la mafia russe. Tout ce qu'on sait c'est que Floyd déteste les Russes depuis son enfance, depuis la mort de son père. Les dessins sont quant à eux très agréables, les flash back bien introduits, pas grand chose à redire de ce coté la. Pour l'instant je ne conseille pas cet album, car il manque encore quelque chose, quelque chose qui sera à mon avis comblé dès la parution du tome2. C'est vraiment un peu frustrant d'arrêter sa lecture alors qu'on commence à peine à connaître les personnages sans avoir eu de véritable intrigue. Je prédis un brillant avenir à cette série que j'essaierai de suivre de très près!!!
Le Cri du Peuple
La BD n'est pas forcément qu'un support permettant de se divertir. Elle se peut, se doit, aussi, d'être un moyen d'apprendre, un support éducatif. Tardi, grand amateur d'histoire, essaie de nous faire partager sa passion (qui a dit comme Jacques Martin ?) pour l'Histoire. Il a eu le coup de foudre pour ce roman de Jean Vautrin racontant un épisode un peu difficile de notre Histoire de France, la Commune. Prévue initialement en 3 tomes, cette adaptation s'étalara finalement sur 4 (que je viens de terminer, ouf), tant l'ampleur de la tâche fut dense pour Tardi. Il essaie ainsi de nous montrer le Paris tel qu'elle se présente à la sortie de l'hiver 1871, et telle qu'elle évoluera durant plusieurs mois. Cela donne des pleines pages pleines de fureur, de minutie, de bruits, d'odeurs divers et variés. Tout cela afin de rendre le côté dantesque de cet épisode. Belle tentative, louable, mais est-ce que c'est réussi ? Oui et non. Car on aboutit à un tableau très embrouillé, certes incroyable dans sa profondeur, dans son immersion... On reconnaît bien, par exemple, les nombreux lieux de Paris visités, car pas mal sont restés (presque) en l'état 130 ans après. Mais on a du mal à suivre l'évolution du conflit, les appartenances des personnages aux deux factions. Tout ce qu'on comprend, c'est que c'était un incroyable chaos, une désolation sans précédent, bref, un foutoir san nom. De même, on a du mal à s'attacher à ces personnages, certes très humains dans leur façon de vivre le conflit, de vouloir sauver leur peau ou celle des autres, mais ils manquent carrément d'épaisseur. Et puis, l'un des personnages principaux, cet Horace Grondin qui vit reclus pendant 80% du livre, on a envie de l'exhorter à aller se battre dehors, à partir à la recherche de ce Tarpagnan qu'il veut tant torturer, au lieu d'attendre, terré comme un lapin, torturant en paroles ce pauvre Barthélémy... Le Cri du peuple ne peut pas laisser indifférent, que l'on s'intéresse ou non à l'Histoire de France, que l'on aime ou non les histoires dans l'Histoire. On sent que Tardi soutient la cause des Communeux, qu'il a tenté de transmettre la verve d'un roman foisonnant, mais parfois trop bavard. Et on est noyé sous le déluge pantruche, au détriment d'une clarté de lecture.
Black Op
On peut dire que je l'attendais cette BD et l'attente fut assez à la hauteur de mes espérances. Ce premier tome met en place une intrigue bien ficelée et efficace. C'est surtout une introduction où l'on découvre le personnage principal, Floyd Whitman, ancien de la CIA, qui réapparait d'un seul coup sans que l'on sache encore pourquoi. A l'aide de flash-back on découvre des morceaux de son passé, son entrée à la CIA, sa première affectation, ses amours etc... Le tout est bien conçu et il faut dire que ça se lit bien, et on referme l'album en voulant savoir la suite. Néanmoins il est vrai qu'on n'apprend pas grand-chose sur la véritable mission du Floyd d'aujourd'hui, et ça pourrait peut-être paraître un petit peu léger à ce niveau-là ; mais comme je l'ai dit cet album est une introduction. Labiano nous sert un bon dessin, agréable et réaliste comme j'aime, le trait un peu figé quelque fois. Les couleurs sont bien choisies également, chaudes et un peu rétro, idéales pour les flash-back :) Je trouve que cette BD est un peu lente au départ mais par la suite (et certainement dans les prochains) ça devient de plus en plus intéressant. Si vous aimez le thème des relations politiques internationales post-Guerre Froide/espionnage/mafia/CIA + KGB c'est sûr ça vous plaira lol.
Clyde Fans (Le Commis voyageur)
... Les principales choses que j'ai ressenties à la lecture, c'est de l'ennui, du malaise et de la pitié. Inutile de dire que des sentiments si peu positifs me donnent plutôt une mauvaise opinion sur cet album. La première partie est un long monologue. Abe se promène dans son immense maison/magasin en racontant l'histoire de sa vie de vendeur et en se livrant à ses occupations quotidiennes et machinales. Et cette façon de faire est à la fois intéressante et ennuyeuse. Intéressante parce que l'idée et la mise en scène sont bonnes, que ce monologue est très réaliste et assez excellent, tant dans sa forme (= le texte) que dans son contenu. Ca n'en reste pas moins le monologue d'un vieil homme solitaire qui se ballade tristement dans sa grande maison désespérément vide. Vous je sais pas, mais moi ça me foutrait plutôt le cafard. Sur cette base, intéressante mais assez morne, se greffe la deuxième histoire, celle de Simon, le frère d'Abe, apprenti commis voyageur vraiment, mais alors vraiment pas fait pour ce métier. On le voit solitaire, complexé, incapable de parler aux gens, à un point qui relève vraiment de la pathologie. C'est tellement... triste, glauque, désespérant, qu'on en vient à regretter le ton du premier chapitre. Alors voilà. Cet album a des qualités indéniables. En particulier, il traite, évoque et suscite de façon remarquable une ambiance et des sentiments forts. Mais du point de vue du ressenti, il est assez oppressant et plutôt glauque. A lire quand vous avez trop la pêche, pour vous calmer.
Le Stéréo club
Le Silence de Malka
Je dois avouer que ce sont les dessins qui m'ont d'abord attiré. Des couleurs chaudes, un délicieux trait gras très travaillé et en même temps très lisible. Puis quand j'ai lu l'histoire, j'ai été plutôt charmé par cette histoire simple d'une famille juive qui part pour l'autre terre promise, qui emmène sa culture avec elle, tout en essayant de se fondre dans celle de l'Argentine... Des artisans qui tentent de devenir des agriculteurs, bien avant l'arrivée du sacro-saint motoculteur... Un poil de fantastique n'est pas pour me déplaire. Le gros point noir vient en fait de la fin, que je trouve plutôt ratée... Peut-être qu'une conclusion avec une action plus forte de Malka aurait mieux passé. Malka... Maaaaaalkaaaaaa !
Coups d'éclat
Tomine nous présente Tatsumi comme "un auteur fascinant". Vu que je n'ai pas aimé le (seul) album de Tomine que j'aie lu, je redoutais un peu cette lecture. Une oeuvre antérieure à celle de Tomine, mais qu'on découvre plus tard en France (les récits de cet album datant de 1970 et 1972). Et c'est vrai qu'il est difficile de se passionner pour ces bouts de vie encore une fois médiocres, racontés d'une manière un rien détachée. Et puis le trait de tatsumi est relativement laid, plus laid en tout cas que ce qu'a pu faire un Tezuka jeune. On laissera un "pas mal", en raison d'une description sommaire de certaines moeurs japonaises de l'après-guerre. Un intérêt documentaire minime, mais à noter.
Private Ghost
Ce n’est pas si mauvais, mais bon de là à l’avoir dans sa bibliothèque, c’est vrai qu’on peut se poser des questions. L’idée de départ est plutôt sympa : Un détective privé (Sam) mort dans les années 50, réapparaît à notre époque pour terminer quelque chose. Une jeune femme, qui vient d’hériter du bureau de Sam, s’installe, elle aussi, comme détective privé et les enquêtes commencent… Scénario pas trop creusé, mais bon au moins cela se lit facilement avec des blagues bien faciles ! Pour les dessins, je n’aime pas également les têtes des filles. Apparemment il n’y aura que 3 albums. A acheter pour un prix super réduit (2 pour le prix d’un par exemple !) sinon à emprunter.
Le Maître de Peinture
Question : Comment peut-on qualifier un tableau de « bonne » peinture ? Est-ce uniquement la maîtrise des couleurs, des traits, etc. ou est-ce autre chose comme « l’inspiration créatrice » qu’un peintre pourrait avoir. En résumé, il ne suffit pas de maîtriser les techniques de la peinture pour être considéré comme un bon peintre. Cette histoire se déroule en Pologne dans les années 20 autour de 3 personnages principaux : Un grand peintre renommé en quête d’inspiration, sa jeune épouse qui est son modèle et un jeune homme bien « inspiré » pour la peinture et qui n’avait plus goût à la vie jusqu’au jour où il rencontre l’épouse du grand peintre. C’est pas mal, mais j’ai eu du mal à entrer dans ce genre d’histoire. Peut-être parce que je n’accroche pas particulièrement avec la peinture en générale ? C’est quand même bien fait et on ne s’ennuie pas. L’ambiance des années 20 en Pologne me semble plutôt bien respectée sur un fond de révolution. En résumé à acheter si vous êtes peintre ou amateur de cette période polonaise !!!