Un album surprenant !.. 120 pages en noir et blanc !.. Audacieux !... Fallait oser. C'est fait !...
François Ayroles, l'auteur de cet ouvrage, m'a invité à découvrir le parcours de deux hommes hors normes.
Le postulat de départ : une pleine référence à la parabole de l'aveugle et du paralysé. L'un est un petit malingre incapable de se déplacer seul. L'autre est un géant aveugle contraint de trimbaler son compagnon d'infortune sur son dos pour pouvoir avancer.
Ce "couple" irréel déambule ainsi tant bien que mal de ville en ville et vit de petits braconnages.
Jusqu'au jour où ces deux membres qui apparaissaient inséparables sont contraints de "fuir" chacun de leur côté...
Commencent alors deux vies parallèles qui sont condamnées à se rejoindre... un jour ou l'autre.
Un ouvrage lent. Surprenant. Un album sûrement passionnant pour certains, rébarbatif pour d'autres.
J'avoue ne pas trop accrocher au style graphique (opinion "vieille école" peut-être), mais je conseille néanmoins la découverte de cet auteur méconnu de beaucoup.
Un album assez original. Ce tome de Hack Slash offre les deux couvertures, une par face. Entre les deux histoires quelques suppléments: Un peu de réclame mais aussi quelques photos délirantes, des crayonnés, et des croquis relatifs à l'univers d'Hack Slash.
L'histoire ne va pas chercher bien loin, après un prologue faussement surprenant, les origines de Cassie ainsi que sa rencontre avec Vlad sont contées en quelques vignettes, en deux petites pages le décor est planté. Dans chacune de leurs aventures, les deux héros aux allures de croquemitaines, Cass et Vlad, vont se retrouver aux prises avec un Slasher retors, que ce soit un zombi, ou un démon aux pouvoirs étranges. Aucun problème que nos deux compères ne puissent surmonter à grand renfort de pistolets, couteaux ou autres battes de base ball.
Vous l'aurez compris, on nage ici en plein second degré, si l'on peut sans problème qualifier cette BD d'horrifique, elle n'en est pas moins volontairement humoristique. Une constante pour l'éditeur américain Devil's Due Publishing.
Les deux aventures proposées ici suivent à peu prés le même schéma. Les Slashers, qu'ils soient d'anciens vétérinaires sévissant en ville de campagne ou prêtres revenus d'entre les morts pour trucider de jeunes adolescents délurés en camp de vacances, cumulent les poncifs du genre. Il n'y a rien de bien sérieux, le ton est décalé et l'ensemble fonctionne plutôt bien. Les histoires sont illustrées par différents dessinateurs et si les styles varient, l'univers reste le même.
Hack Slash est un divertissement qui s'apprécie uniquement si l'on aime le genre, cette ambiance particulière et ce petit côté crétin mais fun.
JJJ
Cet opus m'a été prêté par ma belle-fille...
Une histoire assez curieuse...
J'ai effectué une sorte d'irruption dans la vie très privée d'un homme et d'une femme. Deux personnes qui s'aiment comme des fous. Un amour immense que rien ne peut ébranler.
Mais petit à petit, au fil des cases, le trouble grandit sans que je ne m'en sois directement aperçu.
Trouble ?... Un curieux malaise, plutôt. Les distances se forment, comme les ronds que la pluie fait dans les flaques autour d'eux.
Dans cette histoire -toute en retenue- les auteurs ont pris comme un malin plaisir à laisser des espaces blancs. Des moments d'arrêt où j'ai façonné l'histoire à ma propre façon, à mon idée. Des sortes d'espaces de création qui donnent libre choix au lecteur.
Cette histoire, c'est un peu une tranche de l'histoire à tout le monde. Un ouvrage singulier qui se lit d'une traite. Quand on entre dans ce récit, on a difficile d'en sortir, car "La pluie" c'est un peu de moi, de "nous" sur une feuille de papier.
Une histoire, un album à découvrir dans un registre qui n'est pas facile -un peu comme un film d'Art et Essai-, mais qui fait avancer d'une certaine façon la BD.
Même si, personnellement, ce n'est pas ma tasse de thé.
J’ai quand même hésité un moment avant de l’acheter parce que le style graphique est loin d’être celui que j’apprécie le plus.
En général le remplissage à grands coups de hachures, c’est très peu pour moi. En plus le style varie brusquement d’une case à l’autre, ce qui n’était pas pour me rassurer. Mais au fil de la lecture j’ai réussi à vraiment apprécier les dessins qui donnent une ambiance bien particulière à cette BD.
L’histoire est assez prenante, sans être géniale non plus. On ne sait effectivement pas si on va partir sur du fantastique ou rester dans une enquête plus conventionnelle. En général je n’aime pas ça, mais là, l’ambiance aidant, ça passe vraiment très bien. Il y a aussi quelques répliques assez marrantes qui m’ont aidé à apprécier plus encore cette BD.
Par contre la fin m’a plutôt laissé sur ma faim, je ne suis pas très convaincu sur ce coup là.
Au final je suis quand même content de mon achat, mais, il manque un petit quelque chose à mes yeux pour en faire une BD « franchement bien », donc 3,5 / 5 pour moi.
Bon, c'est vrai, ce n'est pas du Franquin, mais c'est quand même bien réalisé !..
Si les gags ne sont pas toujours drôles à se rouler par terre, je reconnais que j'ai souvent apprécié ces tranches de vie -dont certaines bien savoureuses- qui m'ont rappelé pas mal de bons souvenirs. Ainsi qu'à nombre d'entre-vous, peut-être ?...
Une bonne série qui, je pense, peut également permettre aux profs de rire des bêtises de leur propre caricature ; laquelle n'est d'ailleurs jamais (trop) méchante.
Une série qui continue bien son petit bonhomme de chemin, qui ne dérange personne, et assez tonique par moments.
Foerster traite ici un fantastique assez inquiétant.
Dans ce one-shot de bonne facture, il nous livre un conte assez tendre, mais néanmoins cruel.
Le graphisme est dû à la Belge Muriel Blondeau.
Son trait m'a surpris : fort, haché, pétant de force mais qui -personnellement- ne m'interpelle pas.
Problème aussi : l'histoire se voudrait parodique, mais ne l'est pas (du moins à mes yeux).
Histoire inquiétante ?... pas vraiment. Inspiré de ce très bon vieux film "La Monstrueuse Parade" (où il y avait de vrais "monstres") cet album ne me laisse pas grand souvenir.
Néanmoins, si vous avez l'âme sensible et êtes ami du cirque, n'essayez pas de raisonner...
Terre de Baffin. En 1962...
Dans les entrailles d'une baleine harponnée par des Inuits, on découvre un escarpin. Ce soulier est identique à ceux que porte Marilyn Monroe sur une affiche punaisée au mur d'un des baraquements.
La décision est prise. Puisque cette chaussure appartient à Marilyn -et l'affiche le prouve- il faut la lui restituer. Un des Esquimaux quitte donc sa famille et entame, en traîneau, le long voyage qui doit normalement l'amener à Hollywood.
Joli, ce postulat !...
L'auteur m'a ainsi emmené, sur la route, à travers le Grand Nord, puis au travers des territoires de l'Oregon, où son "naïf" ne fera pas que de bonnes rencontres...
Un chouette scénario ! Un récit vraiment venu de nulle part !
L'histoire, faussement linéaire, fait alternativement la part belle aux silences des grandes étendues et au comportement raciste des crapules rencontrées.
Le dessin au pastel joue intelligemment de la rugosité du papier et donne de l'épaisseur tant aux paysages glacés qu'aux oripeaux des pouilleux croisés sur le chemin.
Et un final qui ne se conclut pas vraiment. Peut-être parce que là-bas, en terre de Baffin, Marilyn vit toujours...
Ma cote : 3,5/5
J'ai plutôt bien aimé Plageman cette sorte de héros anti-beauf mais qui est lui-même ridicule ;)
Effectivement l'humour est assez premier degré mais j'adore cette idée du super "donneur de leçons" limite imbu de lui-même qui se retrouve à chaque fois dans des situations embarrassantes du fait de sa confiance en lui exacerbée.
Coté dessins, ça me rappel un peu par certains cotés le style fluide glacial et les couvertures sont effectivement très sympa
Au final c'est une série plutôt originale, facile d'accès, à conseiller donc pour tout le monde !
C’est la première des séries de la collection Secrets que je lis et je dois dire que c’est pas mal. Giroud nous y raconte des secrets de famille. Dans "L’écharde" c’est le passé des deux sœurs de la famille Picot qui va refaire surface. Le premier tome est raconté au présent, il place le contexte et le second tome nous plonge 20 ans auparavant et nous révèle le fin mot de l’histoire.
Le scénario sans être génial est plaisant, même si au final je n’ai pas été terriblement surpris par les révélations du tome 2. J’ai aussi trouvé que ça manquait un peu de rythme par moment.
Le dessin n’est pas franchement le style que j’apprécie habituellement. Si les décors passent bien, je trouve que les bouches et même les visages en général souffrent de pas mal de défauts.
Je trouve que ce n’est pas ce que Giroud a fait de mieux, mais cette série est quand même pas mal.
L'enfant de l'orage ?... C'est l'histoire d'un gamin "différent", ce qui lui vaut son écart et les quolibets de ses "copains".
Tout irait pourtant -un peu- bien si ce n'est l'attaque d'une horde sauvage qui frappe son village de plein fouet. Il parvient à échapper au massacre où il perd ses parents. Marchant sur les traces d'Alghärd et de sa soldatesque, il est à nouveau confronté à la foudre et à ce mal dont il ne sait encore s'il s'agit là d'un fabuleux pouvoir.
Les auteurs ont-ils voulu en faire trop ? Question que je me pose !...
Entre la destinée du petit Laïth et les jeux de pouvoir, auxquels il se retrouve involontairement mêlé, j'avoue avoir un peu perdu le fil de l'intrigue.
Et qu'en est-il de ce "haut mal" (qui est le socle de l'histoire) dont souffre le gamin ?
Autant le premier tome présentait une belle mise en place de cet univers un peu fantasy, des personnages, etc.. : autant le deuxième opus fonctionne au rythme saccadé d'épisodes accolés, trop furtifs et un peu frustrant.
Cela n'empêche pas cette série de dégager une certaine ambiance féerique qui pourra éventuellement plaire à certains. Mais ce n'est pas trop ma tasse de thé, bien que je reconnaisse le beau travail graphique. Mais à part ça...
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Enfer portatif
Un album surprenant !.. 120 pages en noir et blanc !.. Audacieux !... Fallait oser. C'est fait !... François Ayroles, l'auteur de cet ouvrage, m'a invité à découvrir le parcours de deux hommes hors normes. Le postulat de départ : une pleine référence à la parabole de l'aveugle et du paralysé. L'un est un petit malingre incapable de se déplacer seul. L'autre est un géant aveugle contraint de trimbaler son compagnon d'infortune sur son dos pour pouvoir avancer. Ce "couple" irréel déambule ainsi tant bien que mal de ville en ville et vit de petits braconnages. Jusqu'au jour où ces deux membres qui apparaissaient inséparables sont contraints de "fuir" chacun de leur côté... Commencent alors deux vies parallèles qui sont condamnées à se rejoindre... un jour ou l'autre. Un ouvrage lent. Surprenant. Un album sûrement passionnant pour certains, rébarbatif pour d'autres. J'avoue ne pas trop accrocher au style graphique (opinion "vieille école" peut-être), mais je conseille néanmoins la découverte de cet auteur méconnu de beaucoup.
Hack Slash
Un album assez original. Ce tome de Hack Slash offre les deux couvertures, une par face. Entre les deux histoires quelques suppléments: Un peu de réclame mais aussi quelques photos délirantes, des crayonnés, et des croquis relatifs à l'univers d'Hack Slash. L'histoire ne va pas chercher bien loin, après un prologue faussement surprenant, les origines de Cassie ainsi que sa rencontre avec Vlad sont contées en quelques vignettes, en deux petites pages le décor est planté. Dans chacune de leurs aventures, les deux héros aux allures de croquemitaines, Cass et Vlad, vont se retrouver aux prises avec un Slasher retors, que ce soit un zombi, ou un démon aux pouvoirs étranges. Aucun problème que nos deux compères ne puissent surmonter à grand renfort de pistolets, couteaux ou autres battes de base ball. Vous l'aurez compris, on nage ici en plein second degré, si l'on peut sans problème qualifier cette BD d'horrifique, elle n'en est pas moins volontairement humoristique. Une constante pour l'éditeur américain Devil's Due Publishing. Les deux aventures proposées ici suivent à peu prés le même schéma. Les Slashers, qu'ils soient d'anciens vétérinaires sévissant en ville de campagne ou prêtres revenus d'entre les morts pour trucider de jeunes adolescents délurés en camp de vacances, cumulent les poncifs du genre. Il n'y a rien de bien sérieux, le ton est décalé et l'ensemble fonctionne plutôt bien. Les histoires sont illustrées par différents dessinateurs et si les styles varient, l'univers reste le même. Hack Slash est un divertissement qui s'apprécie uniquement si l'on aime le genre, cette ambiance particulière et ce petit côté crétin mais fun. JJJ
La Pluie
Cet opus m'a été prêté par ma belle-fille... Une histoire assez curieuse... J'ai effectué une sorte d'irruption dans la vie très privée d'un homme et d'une femme. Deux personnes qui s'aiment comme des fous. Un amour immense que rien ne peut ébranler. Mais petit à petit, au fil des cases, le trouble grandit sans que je ne m'en sois directement aperçu. Trouble ?... Un curieux malaise, plutôt. Les distances se forment, comme les ronds que la pluie fait dans les flaques autour d'eux. Dans cette histoire -toute en retenue- les auteurs ont pris comme un malin plaisir à laisser des espaces blancs. Des moments d'arrêt où j'ai façonné l'histoire à ma propre façon, à mon idée. Des sortes d'espaces de création qui donnent libre choix au lecteur. Cette histoire, c'est un peu une tranche de l'histoire à tout le monde. Un ouvrage singulier qui se lit d'une traite. Quand on entre dans ce récit, on a difficile d'en sortir, car "La pluie" c'est un peu de moi, de "nous" sur une feuille de papier. Une histoire, un album à découvrir dans un registre qui n'est pas facile -un peu comme un film d'Art et Essai-, mais qui fait avancer d'une certaine façon la BD. Même si, personnellement, ce n'est pas ma tasse de thé.
Le Testament du Docteur Weiss (Georg Weiss)
J’ai quand même hésité un moment avant de l’acheter parce que le style graphique est loin d’être celui que j’apprécie le plus. En général le remplissage à grands coups de hachures, c’est très peu pour moi. En plus le style varie brusquement d’une case à l’autre, ce qui n’était pas pour me rassurer. Mais au fil de la lecture j’ai réussi à vraiment apprécier les dessins qui donnent une ambiance bien particulière à cette BD. L’histoire est assez prenante, sans être géniale non plus. On ne sait effectivement pas si on va partir sur du fantastique ou rester dans une enquête plus conventionnelle. En général je n’aime pas ça, mais là, l’ambiance aidant, ça passe vraiment très bien. Il y a aussi quelques répliques assez marrantes qui m’ont aidé à apprécier plus encore cette BD. Par contre la fin m’a plutôt laissé sur ma faim, je ne suis pas très convaincu sur ce coup là. Au final je suis quand même content de mon achat, mais, il manque un petit quelque chose à mes yeux pour en faire une BD « franchement bien », donc 3,5 / 5 pour moi.
Les Profs
Bon, c'est vrai, ce n'est pas du Franquin, mais c'est quand même bien réalisé !.. Si les gags ne sont pas toujours drôles à se rouler par terre, je reconnais que j'ai souvent apprécié ces tranches de vie -dont certaines bien savoureuses- qui m'ont rappelé pas mal de bons souvenirs. Ainsi qu'à nombre d'entre-vous, peut-être ?... Une bonne série qui, je pense, peut également permettre aux profs de rire des bêtises de leur propre caricature ; laquelle n'est d'ailleurs jamais (trop) méchante. Une série qui continue bien son petit bonhomme de chemin, qui ne dérange personne, et assez tonique par moments.
Monstrueuse parade
Foerster traite ici un fantastique assez inquiétant. Dans ce one-shot de bonne facture, il nous livre un conte assez tendre, mais néanmoins cruel. Le graphisme est dû à la Belge Muriel Blondeau. Son trait m'a surpris : fort, haché, pétant de force mais qui -personnellement- ne m'interpelle pas. Problème aussi : l'histoire se voudrait parodique, mais ne l'est pas (du moins à mes yeux). Histoire inquiétante ?... pas vraiment. Inspiré de ce très bon vieux film "La Monstrueuse Parade" (où il y avait de vrais "monstres") cet album ne me laisse pas grand souvenir. Néanmoins, si vous avez l'âme sensible et êtes ami du cirque, n'essayez pas de raisonner...
Monroe
Terre de Baffin. En 1962... Dans les entrailles d'une baleine harponnée par des Inuits, on découvre un escarpin. Ce soulier est identique à ceux que porte Marilyn Monroe sur une affiche punaisée au mur d'un des baraquements. La décision est prise. Puisque cette chaussure appartient à Marilyn -et l'affiche le prouve- il faut la lui restituer. Un des Esquimaux quitte donc sa famille et entame, en traîneau, le long voyage qui doit normalement l'amener à Hollywood. Joli, ce postulat !... L'auteur m'a ainsi emmené, sur la route, à travers le Grand Nord, puis au travers des territoires de l'Oregon, où son "naïf" ne fera pas que de bonnes rencontres... Un chouette scénario ! Un récit vraiment venu de nulle part ! L'histoire, faussement linéaire, fait alternativement la part belle aux silences des grandes étendues et au comportement raciste des crapules rencontrées. Le dessin au pastel joue intelligemment de la rugosité du papier et donne de l'épaisseur tant aux paysages glacés qu'aux oripeaux des pouilleux croisés sur le chemin. Et un final qui ne se conclut pas vraiment. Peut-être parce que là-bas, en terre de Baffin, Marilyn vit toujours... Ma cote : 3,5/5
Plageman
J'ai plutôt bien aimé Plageman cette sorte de héros anti-beauf mais qui est lui-même ridicule ;) Effectivement l'humour est assez premier degré mais j'adore cette idée du super "donneur de leçons" limite imbu de lui-même qui se retrouve à chaque fois dans des situations embarrassantes du fait de sa confiance en lui exacerbée. Coté dessins, ça me rappel un peu par certains cotés le style fluide glacial et les couvertures sont effectivement très sympa Au final c'est une série plutôt originale, facile d'accès, à conseiller donc pour tout le monde !
Secrets - L'écharde
C’est la première des séries de la collection Secrets que je lis et je dois dire que c’est pas mal. Giroud nous y raconte des secrets de famille. Dans "L’écharde" c’est le passé des deux sœurs de la famille Picot qui va refaire surface. Le premier tome est raconté au présent, il place le contexte et le second tome nous plonge 20 ans auparavant et nous révèle le fin mot de l’histoire. Le scénario sans être génial est plaisant, même si au final je n’ai pas été terriblement surpris par les révélations du tome 2. J’ai aussi trouvé que ça manquait un peu de rythme par moment. Le dessin n’est pas franchement le style que j’apprécie habituellement. Si les décors passent bien, je trouve que les bouches et même les visages en général souffrent de pas mal de défauts. Je trouve que ce n’est pas ce que Giroud a fait de mieux, mais cette série est quand même pas mal.
L'Enfant de l'Orage
L'enfant de l'orage ?... C'est l'histoire d'un gamin "différent", ce qui lui vaut son écart et les quolibets de ses "copains". Tout irait pourtant -un peu- bien si ce n'est l'attaque d'une horde sauvage qui frappe son village de plein fouet. Il parvient à échapper au massacre où il perd ses parents. Marchant sur les traces d'Alghärd et de sa soldatesque, il est à nouveau confronté à la foudre et à ce mal dont il ne sait encore s'il s'agit là d'un fabuleux pouvoir. Les auteurs ont-ils voulu en faire trop ? Question que je me pose !... Entre la destinée du petit Laïth et les jeux de pouvoir, auxquels il se retrouve involontairement mêlé, j'avoue avoir un peu perdu le fil de l'intrigue. Et qu'en est-il de ce "haut mal" (qui est le socle de l'histoire) dont souffre le gamin ? Autant le premier tome présentait une belle mise en place de cet univers un peu fantasy, des personnages, etc.. : autant le deuxième opus fonctionne au rythme saccadé d'épisodes accolés, trop furtifs et un peu frustrant. Cela n'empêche pas cette série de dégager une certaine ambiance féerique qui pourra éventuellement plaire à certains. Mais ce n'est pas trop ma tasse de thé, bien que je reconnaisse le beau travail graphique. Mais à part ça...