Les derniers avis (44761 avis)

Par Spooky
Note: 3/5
Couverture de la série Eclipse
Eclipse

Bizarre cette BD. Manifestement réalisée par un illustre inconnu qui a eu l'idée lors d'une récente éclipse, elle est assez difficile à saisir, à classifier. Dans son système de narration tout d'abord. Le récit principal est précédé de trois prologues ("first contact", "second contact" et "third contact") rassemblant rêveries et déambulations. Ces prologues sont muets, et l'on ne voit pas trop où l'auteur veut en venir avec ces deux personnages qui se croisent mais ne se rencontrent jamais. Puis on arrive à un récit sans grand rapport avec les images qui l'illustrent. Et l'épilogue est étrange, comme tronqué, carrément décalé. Du coup, on a du mal à rentrer dans cette histoire, mêlant fascination pour la lune et les éclipses, rencontre (de l'auteur ?) avec une femme insaisissable, et des (fausses ?) bonnes idées. Le dessin d'Anton (aidé au scénario et pour les "mots" par le français Frédéric Grivaud) est plutôt pas mal (proche d'autres auteurs que je vous laisse découvrir), ce qui contrebalance le côté abscons de la BD.

18/01/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 3/5
Couverture de la série Flywires (L'infini)
Flywires (L'infini)

Un premier tome très… « premier tome », entendez par là qu’on y trouve ce qui fait généralement les qualités et les défauts d’un premier tome. Qualités ? L’intrigue démarre fort, dans le vif du sujet par une scène d’action très réussie ! Grâce aux bons dialogues et à l’humour bien présent, on s’intéresse vite aux personnages. Autre qualité : on a réellement envie de lire la suite… Défauts ? L’album est lu en dix minutes et s’apparente, en définitive, à une exposition entrecoupée de scène d’action, certes sympas mais qui laissent peu de place à une véritable ampleur narrative et thématique. Même si le background technologique, finalement déjà très familier, nous laisse deviner quel vont être les thèmes principaux de la série, on ne peut pas dire que ce premier tome dévoile grand chose...A suivre.

17/01/2005 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Don Quichotte dans la Manche
Don Quichotte dans la Manche

C’est assurément une bd en marge de la production actuelle, à l’image du personnage central de cette histoire. Ce road movie à cheval met en lumière un original qui voue une admiration pour Don Quichotte, et autres chevaliers, à un point tel qu’il décide de partir défendre les opprimés avec sa jument squelettique. Ce récit, plein de fraîcheur, dépayse. Les situations saugrenues, accompagnées de répliques souvent savoureuses, amusent autant qu’elles touchent. Pourtant, le fond de l’histoire est peu gai, tout comme la fin. Sinon, il est vrai que le final est un peu abrupte comme le souligne Pouet. Mais, comme Kael, je me suis attaché à ce personnage qui s’y croit. Malgré tout, je trouve qu'il manque un petit quelque chose à l'histoire pour être vraiment marquante. A la lecture de ce one shot, on peut aussi découvrir les superbes dessins au lavis de Douay. Un régal pour les yeux! Au final, je ne suis donc pas aussi enthousiaste que Kael et certainement pas aussi déçu que Pouet, d’où ma note.

17/01/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Laissez-moi imaginer
Laissez-moi imaginer

Que dire de plus sur Quino que je n'ai déjà dit dans mes précédentes avis sur ses oeuvres ? J'aime son style, j'aime son humour, j'aime son acidité et son intelligence, il me fait rire. Pourtant, étrangement, cet album-ci n'a pas été celui qui m'aura le plus fait rire de cet auteur. Peut-être me suis-je quelque peu habitué à son style avec le temps et ces gags là m'ont moins touché et fait rire que d'autres. Quoiqu'il en soit, je trouve ce recueil de gags et d'histoires courtes pas mal, drôle mais pas complètement décapant et inoubliable.

17/01/2005 (modifier)
Par Altaïr
Note: 3/5
Couverture de la série Mermaid Saga (Mermaid Forest)
Mermaid Saga (Mermaid Forest)

Eh bien moi j'avoue que c'est le manga que je préfère dans la production de Rumiko Takahashi... même si j'admets que c'est assez spécial. Elle arrive à créer des ambiances vraiment effrayantes, et je trouve sa vision des sirènes assez fascinante. Et à mon avis, s'il n'y a ni réel début ni vraie fin, c'est certainement voulu. Une façon d'insister sur l'immortalité des héros, en quelque sorte ! A noter qu'il existe une suite à cet album au Japon, jamais parue en France, et que cette édition française n'est pas terrible. L'édition japonaise était un livre très beau et très soigné, avec du beau papier... qui me prouve une fois de plus que décidément, la forme d'un livre participe au plaisir de lecture.

17/01/2005 (modifier)
Couverture de la série Mermaid Saga (Mermaid Forest)
Mermaid Saga (Mermaid Forest)

Mermaid Forest, c'est trois histoires et huit chapitres sur la quête d'un homme qui est devenu immortel et qui, contrairement à la majorité des gens qu'il croise, cherche à redevenir mortel. Le genre est très différent des autres séries de Rumiko Takahashi actuellement publiées en france, et relève nettement de l'aventure et du fantastique, avec en plus une part d'action (pas mal de combats...) non négligeable. Le dessin aussi est différent... le trait en particulier, semble épais, et peut-être l'impression de l'album joue-t-elle aussi... Il y a également toutes les expressions des personnages, qui n'ont absolument rien à voir avec les choses plus gentilles que sont Maison Ikkoku, Le chien de mon patron et La tragédie de P. Beaucoup plus sombres, souvent horribles ou farouches, elles détonnent par rapport à ce dont on peut avoir l'habitude. Pour toutes ces raisons, on a un peu l'impression de se retrouver "en dehors de l'univers de l'auteur". L'histoire a un fort goût d'inachevé, un peu comme s'il s'agissait d'épisodes pilotes. Les trois aventures sont en effet très partielles, et ne traitent ni du début ni de la fin de l'histoire globale, qu'on imagine facilement pouvoir être une longue quête. Le changement de contexte (la deuxième histoire rappelle très fortement Tsuru princesse des mers) n'est pas vraiment suffisant pour donner une impression de variété, et ne parvient pas à passionner. Tout cela manque un peu de souffle et donne un peu l'impression d'être fait sans grande passion ni conviction... Peut-être que si la série avait été plus longue ça serait mieux passé ? Bref, même pour les fans de l'auteur je ne suis pas sûr qu'il s'agisse d'un indispensable.

17/01/2005 (modifier)
Couverture de la série Murena
Murena

Le côté historique dans la BD ce n'est pas une chose à laquelle j'attache une importance capitale, cependant la période de la grandeur de l'empire Romain et sa civilisation sophistiquée et intelligente, qui est pourtant capable des pires cruautés et d'une barbarie totale, me fascine. Pour moi ce background est un théâtre idéal pour traiter d'une sombre histoire de désir de pouvoir suprême. Même si cette BD essaie plus ou moins de respecter la véracité historique et nous renvoie à la fin des volumes à de nombreux ouvrages de référence pour souligner que ce n'est pas une oeuvre totalement fantaisiste, je l'ai quand même abordé comme étant une pure fiction. J'ai trouvé l'univers réussi et propice à ce scénario riche en rebondissements, suspense et trahisons. C'est rythmé et il n'y a pas de temps morts qui plombent le récit. Les dessins sont beaux, les décors sont variés et même si ce style soigneux et hyperbolique n'est pas le genre que je préfère, l'ensemble est agréable et appréciable. Donc une bonne BD dans l'ensemble, une lecture prenante, ce qui m'a un peu déçu c'est la représentation un peu "facile" des personnages, leurs vices, qualités ou même convictions sont tellement mis en exergue que le trait semble un peu trop forcé, c'est presque caricatural et c'est dommage. Même si évidemment dans le cas d'Agrippine cela fonctionne plutôt bien. Voila, une BD que j'ai lue avec plaisir et qui rempli parfaitement son rôle d’œuvre de divertissement de bonne qualité.

17/01/2005 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
Couverture de la série Tard dans la nuit
Tard dans la nuit

En préambule à l’histoire, on peut lire un article de presse relatant une période peu glorieuse du gouvernement canadien où les enfants sans famille étaient rassemblés dans des orphelinats avant d’être utilisés comme main d’oeuvre bon marché. C’est autour de ces enfants dénigrés par l’Etat que ce focalise la trame de l’histoire. Des meurtres sont commis dans une petite ville reculée du Canada. Le sheriff est chargé de l’enquête mais ce n’est pas facile pour quelqu’un qui n’est pas originaire du village . . . La narration, loin d’être rébarbative, est fluide et captive l’attention. De plus, les dessins me plaisent assez et j’apprécie le soin particulier porté à l’encrage. Contrairement à Pouet, je n’ai pas remarqué une telle ressemblance entre la physionomie des personnages. Je les trouve assez différents, tant du point de vue morphologique que psychique. Rien à redire non plus sur la mise en couleur qui est très correcte. Je suis d’accord avec Kael lorsqu’il précise que cette bd ne présente "ni qualités, ni défauts remarquables". Elle est juste "pas mal" et c’est pas si mal, finalement . . . J’attends de connaître la suite de cette enquête (qui ne devrait plus tarder maintenant) :)

17/01/2005 (modifier)
Par Altaïr
Note: 3/5
Couverture de la série Ne touchez à rien
Ne touchez à rien

Grande fan de Bézian devant l'éternel, je me délectais à l'avance de le voir enfin sortir une oeuvre grand public, chose qu'il n'avait pas faite depuis la trilogie d'Adam Sarlech (que par ailleurs je conseille chaudement)... Et au niveau graphique, je ne suis pas déçue. Le dessin de Bezian, ses cadrages, son découpage, sont superbes et pleins de personnalité. Un véritable régal pour les yeux ! Le soin apporté à l'édition de ce livre ne gache rien, ce superbe papier crème apporte un réel plaisir de lecture. La colorisation m'a bien plue, quoique j'aurais je pense apprécié qu'elle varie un peu plus au long de l'album. Ce qui m'a réellement déçue, c'est le scénario qui est honnête, sans plus. Il ne se passe pas grand chose dans cet album, et l'histoire reste très superficielle, c'est vraiment très dommage. Bref, "ne touchez à rien" est un album à posséder pour les amateurs de beaux objets graphiques, mais si vous privilégiez l'histoire vous risquez d'être déçu.

17/01/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série L'Arche
L'Arche

Une série SF assez classique, je dirais. Elle reprend pas mal de poncifs du genre Cyberpunk : une méga-corporation qui est aussi puissante qu'une nation riche, des hackers, des implants cybernétiques, des entités cyber vivantes créées par le Net, des policiers en bagnole volante façon BladeRunner, et bien sûr de gros secrets politico-commerciaux et autres magouilles véreuses. On est en pays conquis quand on découvre cette BD. Pourtant tous ces éléments sont associés de façon assez complexe et originale. Les personnages eux aussi sont assez classiques mais relativement attachants. Le scénario parfois un peu facile mais pas désagréable. Le dessin est un peu fade mais tout à fait correct. Bref, ça se lit bien. Après avoir lu l'intégrale de la série : Je reste sur un avis strictement similaire à ce que j'écris ci-dessus. Je remarque juste trois choses : - à quel point l'auteur s'amuse à jouer l'intrigue dans l'intrigue dans l'intrigue dans le dernier tome, alignant révélation fracassante après révélation fracassante et bouleversant la donne presque toutes les 5 ou 10 pages dans la fin de cette série. Amusant, assez prenant mais un peu artificiel quand même. - que la BD semble un peu trop s'adresser à un lectorat d'adolescent à de nombreux moments, notamment avec la naïveté de son intrigue et les nombreuses facilités scénaristiques, mais aussi et surtout avec les pitreries de puceau d'Emilio et la tentative de mettre le plus souvent les filles en tenue sexy - même au bout de 3 tomes, le dessin présente encore pas mal de d'imperfections notamment au niveau de l'anatomie des personnages et pour revenir à ce que je dis juste au dessus, même quand les filles sont en tenue sexy, elles sont plutôt moches de corps.

17/01/2005 (modifier)