Une lecture un peu bizarre car on sent du potentiel dans cette BD mais la première partie ne m’a pas franchement captivé, au contraire de la deuxième moitié où l’histoire décolle enfin.
En effet les premières pages se passent dans une école néo-zélandaise en 1930, et au bout de seulement quelques pages on fait un bond de 20 ans en arrière pour suivre le quotidien d’ouvriers maoris qui n’ont a priori aucun lien avec les personnages précédents. Puis on passe à l’arrivée d’un homme d’affaire anglais qui n’a lui non plus pas de rapport avec le début.
Bref c’est un peu déroutant et je n’ai pas trop accroché. Et puis finalement on sent venir le moment où les histoires vont s’entrecouper et c’est seulement à ce moment-là que j’ai commencé à trouver cette BD intéressante.
J’ai également trouvé le dessin sympa, même si certains visages sont un peu particuliers. Au final cette BD n’est pas trop mal mais je pense que ce premier tome est une simple intro et qu’il faudra lire la suite pour me faire un avis définitif.
Il y a un ou des films dont ont sort une ou des BDs.
Il y a une ou des BDs dont on fait un ou des films.
"Comme tout le monde" ?... C'est en même temps un film et une BD sortis en même temps. Qui plus est, le réalisateur du film est le scénariste de l'album. Ca va ?... Vous suivez ?...
Qu'ai-je donc lu ?... une bonne histoire : celle d'un jeune homme -Jalil- qui représente à lui seul une sorte d'échantillonnage du "Français moyen" du point de vue marketing. Et forcément, pour les instituts qui font des sondages de ce genre, Jalil va se révéler une vraie mine d'or.
Curieux dessin d'abord. Je l'ai pensé réalisé par un "novice" car le trait, les ambiances me semblent un peu hésitants. Et pourtant, ce style un peu "à part" convient bien au postulat développé.
Le postulat ?... une sorte de mélange qui se situe entre une comédie un tantinet romantique et une satire de la société. Et c'est plaisant. Les ingrédients, bien dosés, forment ici un cocktail assez savoureux ; lequel devrait encore se décliner en deux autres albums.
Je ne hurle certes pas d'impatience à leur attente, mais s'ils sont de la même veine que ce tome, je sais que je passerai un bon moment.
Cote perso : 3,5/5
Petite déception pour cette BD :(
Tout démarre pourtant très bien dans le premier tome. Le scénario est amusant et novateur : les squelettes sont des morts et se bourrent de café !
Le dessin est de plus particulièrement beau ! Le trait est fin et précis. Chaque squelette a ses particularités. Que du bonheur !
Par la suite, alors oui c'est original mais ça tourne beaucoup trop philosophique pour moi. Plusieurs pages m'ont donné du fil à retordre et j'ai même dû en relire certaines pour réussir à suivre.
Snif tout partait pourtant si bien...
En voilà une bonne série de SF.
Nash, c'est un gros dur au coeur tendre dans un futur assez sombre et ultra technologique. Le scénario est pas mal mais j'accroche un tout petit peu moins aux 2 et 3ème cycles. Le premier cycle valait le 4/5 facilement.
A l'inverse, le dessin est meilleur dans les 2 et 3ème cycles que dans le 1er. Le trait y est plus fin et moins brouillon.
Dans le même registre, je préfère Travis également dans la collection Série B de Delcourt. Meilleurs scénario et dessins à mon goût.
Objectivement, Nash est une bonne série qu'il est agréable de lire. Allez-y sans trop hésiter :)
Mister I est une sorte de suite de Mister O. Personnellement je trouve que l'auteur aurait dû arrêter à son premier album même si je dois reconnaître que Mister I se lit avec plaisir.
Le concept est identique à Mister O => un gag par page avec une mésaventure de plus pour le pauvre Mister I qui en voit de toutes les couleurs.
Ce qui me manque le plus dans cette BD c'est le manque de fil rouge. En effet dans Mister O, O devait traverser un ravin à chaque page. Ici, I fait plusieurs choses mais pas autour d'une action centrale, ce que je trouve dommage.
Pour cette raison, je ne mets que 3/5. Ce que je trouvais original dans Mister O ne l'est plus avec Mister I.
Cet album est bon. L'auteur nous propose de grimper sur une note de musique tzigane et de nous laisser flotter.
Une chose est sure, Dillies a la faculté étonnante de faire écouter de la musique par le dessin. Quel talent ! A chaque page on entend les sons de violon... surprenant !
J'ai été une nouvelle fois conquis par son dessin au trait fin servi par de biens belles couleurs. Le dessin est même meilleur que dans Betty Blues à mon goût.
Là où le bât blesse comme on dit c'est que la qualité de l'histoire est nettement inférieure à Betty Blues. Je sais qu'il s’agit ici de noter Mélodie au crépuscule et non une autre BD mais je ne peux pas faire autrement que de comparer ces 2 tomes tant ils sont similaires dans la narration et le type d'histoire racontée.
Ici l'histoire m'a beaucoup moins parlé. Betty Blues est culte (selon moi), Mélodie au crépuscule est "seulement" bien.
Je comprends les louanges qui sont faites à MAM. C'est un auteur qui a toujours placé la recherche formelle au centre de son projet créatif, qui a su percer les mystères de l'insondable, qui a su allier sa passion des bâtiments marmoréens avec celle de la bande dessinée, et en faire des objets tellement étranges, impromptus, parfois abrupts, mais souvent fascinants pour celui qui rentre dans son univers.
Je comprends également les critiques, parfois virulentes, qui lui sont faites. Son côté élitiste, "artiste" dans ce que cette acception peut contenir de rébarbatif, de prétentieux, de pédant...
En clair, on aime ou on n'aime pas l'oeuvre de Marc-Antoine Mathieu.
Son dernier bouquin, co-édité par Futuropolis et le Musée du Louvre, n'échappera ni à ces reproches, ni à ces louanges.
Car il en contient tous les éléments : la solitude, la petitesse de l'homme face au temps, aux bâtiments immémoriaux. C'est beau, mais ça peut être chiant aussi, la contemplation. En ce qui me concerne, j'essaie de prendre du recul, de me détacher de ce genre d'oeuvre. Je suis un grand admirateur du Louvre, et je trouve que l'idée d'en faire le sujet d'un ensemble de bandes dessinées est bonne. Mais MAM en a fait sa chose, l'objet -légitime- de ses délires, de ses fantasmes...
Et je dois dire que malgré les bonnes idées contenues dans l'album, je l'ai trouvé, plus que tout, long. Très long. Le temps étant le sujet de l'album, je ne saurais dire si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Mon plaisir a donc été divisé par deux, tenaillé entre les bonnes idées et les abus. D'où ma note moyenne.
J'ai lu "Ingmar" avec un plaisir certain. Je trouve cette série assez fraîche et originale en avouant que ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre.
Le dessin style crayonné me plaît beaucoup avec ses couleurs plutôt claires.
Série qui vaut le coup d'oeil mais pas forcément un achat. Il y a mieux mais aussi moins bien (la Palisse quand tu nous tiens !).
J’ai découvert l’univers de "Donjon" par l’acquisition de la petite intégrale de "Donjon Parade" éditée pour les 20 ans de Delcourt.
Sans trop savoir à quoi m’attendre au départ, je dirais après lecture que l’univers est original, c’est marrant et assez divertissant mais tout de même assez répétitif aussi.
Finalement, je suis un peu déçu et, par rapport au succès obtenu par la série, je m’attendais à mieux.
Bon, je ne vais pas m’arrêter là, et lire les autres puisqu'il se dit qu’ils sont mieux.
Cet album est malheureusement moins bien que l'autre unique BD humour (excepté Titeuf) de Zep L'enfer des concerts.
Soyons clair : cet album est vraiment drôle et vise souvent juste mais il y a pour quelques gags une impression de déjà vu. Léger manque d'originalité donc, mais rien de dramatique.
Les dessins sont comme dans Titeuf, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Malgré tout, je recommanderais plutôt de la lire comme ça en passant, pour investir dans L'enfer des concerts nettement plus original.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Kia Ora
Une lecture un peu bizarre car on sent du potentiel dans cette BD mais la première partie ne m’a pas franchement captivé, au contraire de la deuxième moitié où l’histoire décolle enfin. En effet les premières pages se passent dans une école néo-zélandaise en 1930, et au bout de seulement quelques pages on fait un bond de 20 ans en arrière pour suivre le quotidien d’ouvriers maoris qui n’ont a priori aucun lien avec les personnages précédents. Puis on passe à l’arrivée d’un homme d’affaire anglais qui n’a lui non plus pas de rapport avec le début. Bref c’est un peu déroutant et je n’ai pas trop accroché. Et puis finalement on sent venir le moment où les histoires vont s’entrecouper et c’est seulement à ce moment-là que j’ai commencé à trouver cette BD intéressante. J’ai également trouvé le dessin sympa, même si certains visages sont un peu particuliers. Au final cette BD n’est pas trop mal mais je pense que ce premier tome est une simple intro et qu’il faudra lire la suite pour me faire un avis définitif.
Comme tout le monde
Il y a un ou des films dont ont sort une ou des BDs. Il y a une ou des BDs dont on fait un ou des films. "Comme tout le monde" ?... C'est en même temps un film et une BD sortis en même temps. Qui plus est, le réalisateur du film est le scénariste de l'album. Ca va ?... Vous suivez ?... Qu'ai-je donc lu ?... une bonne histoire : celle d'un jeune homme -Jalil- qui représente à lui seul une sorte d'échantillonnage du "Français moyen" du point de vue marketing. Et forcément, pour les instituts qui font des sondages de ce genre, Jalil va se révéler une vraie mine d'or. Curieux dessin d'abord. Je l'ai pensé réalisé par un "novice" car le trait, les ambiances me semblent un peu hésitants. Et pourtant, ce style un peu "à part" convient bien au postulat développé. Le postulat ?... une sorte de mélange qui se situe entre une comédie un tantinet romantique et une satire de la société. Et c'est plaisant. Les ingrédients, bien dosés, forment ici un cocktail assez savoureux ; lequel devrait encore se décliner en deux autres albums. Je ne hurle certes pas d'impatience à leur attente, mais s'ils sont de la même veine que ce tome, je sais que je passerai un bon moment. Cote perso : 3,5/5
Monsieur Mardi-Gras Descendres
Petite déception pour cette BD :( Tout démarre pourtant très bien dans le premier tome. Le scénario est amusant et novateur : les squelettes sont des morts et se bourrent de café ! Le dessin est de plus particulièrement beau ! Le trait est fin et précis. Chaque squelette a ses particularités. Que du bonheur ! Par la suite, alors oui c'est original mais ça tourne beaucoup trop philosophique pour moi. Plusieurs pages m'ont donné du fil à retordre et j'ai même dû en relire certaines pour réussir à suivre. Snif tout partait pourtant si bien...
Nash
En voilà une bonne série de SF. Nash, c'est un gros dur au coeur tendre dans un futur assez sombre et ultra technologique. Le scénario est pas mal mais j'accroche un tout petit peu moins aux 2 et 3ème cycles. Le premier cycle valait le 4/5 facilement. A l'inverse, le dessin est meilleur dans les 2 et 3ème cycles que dans le 1er. Le trait y est plus fin et moins brouillon. Dans le même registre, je préfère Travis également dans la collection Série B de Delcourt. Meilleurs scénario et dessins à mon goût. Objectivement, Nash est une bonne série qu'il est agréable de lire. Allez-y sans trop hésiter :)
Mister I
Mister I est une sorte de suite de Mister O. Personnellement je trouve que l'auteur aurait dû arrêter à son premier album même si je dois reconnaître que Mister I se lit avec plaisir. Le concept est identique à Mister O => un gag par page avec une mésaventure de plus pour le pauvre Mister I qui en voit de toutes les couleurs. Ce qui me manque le plus dans cette BD c'est le manque de fil rouge. En effet dans Mister O, O devait traverser un ravin à chaque page. Ici, I fait plusieurs choses mais pas autour d'une action centrale, ce que je trouve dommage. Pour cette raison, je ne mets que 3/5. Ce que je trouvais original dans Mister O ne l'est plus avec Mister I.
Mélodie au crépuscule
Cet album est bon. L'auteur nous propose de grimper sur une note de musique tzigane et de nous laisser flotter. Une chose est sure, Dillies a la faculté étonnante de faire écouter de la musique par le dessin. Quel talent ! A chaque page on entend les sons de violon... surprenant ! J'ai été une nouvelle fois conquis par son dessin au trait fin servi par de biens belles couleurs. Le dessin est même meilleur que dans Betty Blues à mon goût. Là où le bât blesse comme on dit c'est que la qualité de l'histoire est nettement inférieure à Betty Blues. Je sais qu'il s’agit ici de noter Mélodie au crépuscule et non une autre BD mais je ne peux pas faire autrement que de comparer ces 2 tomes tant ils sont similaires dans la narration et le type d'histoire racontée. Ici l'histoire m'a beaucoup moins parlé. Betty Blues est culte (selon moi), Mélodie au crépuscule est "seulement" bien.
Les Sous-sols du Révolu
Je comprends les louanges qui sont faites à MAM. C'est un auteur qui a toujours placé la recherche formelle au centre de son projet créatif, qui a su percer les mystères de l'insondable, qui a su allier sa passion des bâtiments marmoréens avec celle de la bande dessinée, et en faire des objets tellement étranges, impromptus, parfois abrupts, mais souvent fascinants pour celui qui rentre dans son univers. Je comprends également les critiques, parfois virulentes, qui lui sont faites. Son côté élitiste, "artiste" dans ce que cette acception peut contenir de rébarbatif, de prétentieux, de pédant... En clair, on aime ou on n'aime pas l'oeuvre de Marc-Antoine Mathieu. Son dernier bouquin, co-édité par Futuropolis et le Musée du Louvre, n'échappera ni à ces reproches, ni à ces louanges. Car il en contient tous les éléments : la solitude, la petitesse de l'homme face au temps, aux bâtiments immémoriaux. C'est beau, mais ça peut être chiant aussi, la contemplation. En ce qui me concerne, j'essaie de prendre du recul, de me détacher de ce genre d'oeuvre. Je suis un grand admirateur du Louvre, et je trouve que l'idée d'en faire le sujet d'un ensemble de bandes dessinées est bonne. Mais MAM en a fait sa chose, l'objet -légitime- de ses délires, de ses fantasmes... Et je dois dire que malgré les bonnes idées contenues dans l'album, je l'ai trouvé, plus que tout, long. Très long. Le temps étant le sujet de l'album, je ne saurais dire si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Mon plaisir a donc été divisé par deux, tenaillé entre les bonnes idées et les abus. D'où ma note moyenne.
Ingmar
J'ai lu "Ingmar" avec un plaisir certain. Je trouve cette série assez fraîche et originale en avouant que ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre. Le dessin style crayonné me plaît beaucoup avec ses couleurs plutôt claires. Série qui vaut le coup d'oeil mais pas forcément un achat. Il y a mieux mais aussi moins bien (la Palisse quand tu nous tiens !).
Donjon Parade
J’ai découvert l’univers de "Donjon" par l’acquisition de la petite intégrale de "Donjon Parade" éditée pour les 20 ans de Delcourt. Sans trop savoir à quoi m’attendre au départ, je dirais après lecture que l’univers est original, c’est marrant et assez divertissant mais tout de même assez répétitif aussi. Finalement, je suis un peu déçu et, par rapport au succès obtenu par la série, je m’attendais à mieux. Bon, je ne vais pas m’arrêter là, et lire les autres puisqu'il se dit qu’ils sont mieux.
Happy Girls (Les Filles Electriques)
Cet album est malheureusement moins bien que l'autre unique BD humour (excepté Titeuf) de Zep L'enfer des concerts. Soyons clair : cet album est vraiment drôle et vise souvent juste mais il y a pour quelques gags une impression de déjà vu. Léger manque d'originalité donc, mais rien de dramatique. Les dessins sont comme dans Titeuf, ce qui n'est pas pour me déplaire. Malgré tout, je recommanderais plutôt de la lire comme ça en passant, pour investir dans L'enfer des concerts nettement plus original.