2.5
Le dessin de Foerster est un peu étrange dans cette série. C'est une sorte de mélange entre son style et le style série jeunesse chez Dupuis et cela donne un mélange ni totalement bon ni totalement mauvais. Ça me fait ni chaud ni froid même si j'aime bien habituellement son dessin. Le découpage n'est pas toujours très bien fait. Ça sens l'œuvre de jeunesse.
J'ai à peu près la même attitude envers les histoires. J'aime quelques personnages comme Mister Chapeau et le début de chaque histoire me donne envie de lire l'album. Malheureusement, et cela à été le cas avec les trois tomes, je décroche après une trentaine de pages car le scénario commence à ne plus m'intéresser et les combats entre les gentils et les méchants sont peu dynamiques et intéressants. Toutefois, je redeviens captivé à la fin de l'album. Peut-être que les histoires ont trop de pages....
Des "Misérables" je n’ai lu (et encore pas en entier) que le tome sur Jean Valjean (mais ce personnage ne m’intéressait pas plus que ça, j’aurais préféré lire l'histoire des Thénardier et de Cosette, mais c'est ma prof de Français qui me les a prêtés et ce n’était pas le texte intégrale –un bouquin de prof avec des question à poser aux élèves- et je ne sais pas si ces tomes respectaient l'ordre chronologique) donc je ne connaissais pas Gavroche. Et cette adaptation me paraît assez réussie (et fidèle, même si l'on ne suit qu'un personnage et donc le message de Victor Hugo n’est pas forcément abordé).
Le dessin est plutôt bon, même si ce n'est pas forcément mon style (il me fait penser à celui de Giraud en un peu moins réussi) même si il a un peu vieilli, surtout à cause des couleurs (cependant, la couverture est vraiment magnifique) et l'encrage et assez inégal aux fil des pages.
La narration elle est un peu lourde (à cause des textes qui expliquent ce qui se passe dans la case) et les cadrages ne sont pas toujours réussis, mais cela reste lisible dans l'ensemble.
Gavroche m'a paru sympathique même si quelque fois, il est sacrément têtu (il peut même se transformer assez vite en emmerdeur). Mais le scénario est assez prenant pour que l'on s'y intéresse et j’ai franchement passé un bon moment de lecture.
Je suis donc tombé sur une adaptation de Victor Hugo (enfin deux vu que j'ai emprunté "Notre-Dame de Paris" en même temps) qui m'a plutôt surprise de par leur qualité
Ma note réelle est donc 3.5/5 pour une œuvre pas exempte de défauts mais qui a su me convaincre et que j'ai pris plaisir à lire.
*On est laid à Nanterre,
C'est la faute à Voltaire,
Et bête à Palaiseau,
C'est la faute à Rousseau.
Je ne suis pas notaire,
C'est la faute à Voltaire,
Je suis petit oiseau,
C'est la faute à Rousseau.
Joie est mon caractère,
C'est la faute à Voltaire,
Misère est mon trousseau,
C'est la faute à Rousseau.
Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau,
C'est la faute à...
* [source : Wikipédia]
Bien sans plus.
Déjà le dessin n'est pas très précis, je le trouve juste moyen, c'est dommage car la créativité de Makyo fait merveille pour dessiner cet univers onirique avec dragons, sphinx etc.
Côté histoire, il s'agit d'un jeune garçon qui pousse la porte d'une librairie où il découvre un étrange livre. Ce livre contient une simple image qui va lui faire pénétrer un univers bien étrange. Moi ça me rappelle très fortement "L'histoire sans fin". Le petit jeune va alors rencontrer plein de petites créatures bizarres et se met en quête de l'issue vers le monde réel. Tout ceci est un peu léger, cela plaira plutôt à un public jeune. On sent qu'il manque un fil conducteur et qu'on va d'un chapitre à l'autre sans réelle fluidité.
Pour conclure je ne regrette pas de l'avoir trouvé dans une librairie d'occasion mais je n'ai pas été captivé outre mesure.
Eh bien, je dois avouer que je m’attendais franchement à pire sur ce coup-là !
Pour ma part, j’ai lu l’ancienne édition, publiée en trois tomes par Semic, sous le titre « Le défi de Thanos ».
Alors, Thanos, c’est qui ? Thanos, c’est quoi ?
Physiquement, le gaillard ne ressemble pas à grand-chose, avec son costume moulant couleur Schtroumpf, son joli pectoral sans doute emprunté à Papyrus, son beau gant plein de diam’s, qui rendrait jalouse toute fillette aimant se déguiser en princesse, et son étrange visage mauve dont la mâchoire rappelle celle de la Chose des Quatre fantastiques.
Mais ne vous fiez pas aux apparences : Thanos est encore plus redoutable que Galactus, le dévoreur de mondes (ce qui n’est quand même pas rien ! ;)). C’est bien simple : Thanos est l’être le plus puissant de l’univers. Lorsqu’il décide de tout mettre en œuvre pour impressionner la Mort dont il est amoureux, il devient donc une véritable menace pour la galaxie.
Aussi les super-héros n’ont-ils d’autre choix que d’unir leur force. La galerie de personnages entrant en scène se révèle donc particulièrement fournie. La gestion d’une communauté de cette importance est, à mon sens, bien plus convaincante que dans un Civil war, par exemple. Pour le surplus, le scénario est correct, sans plus. Je n’ai en tout cas pas dû me forcer pour venir à bout des trois tomes. Ce qui m’a déjà surpris !
Le dessin est hyper classique pour des comics de cette époque. Les couleurs, qui devaient, j’imagine, être éclatantes à l’origine, ont malheureusement très mal vieilli.
En conclusion, il s’agit d’une petite saga cosmique relativement distrayante, mais qui ne marquera sans doute que les inconditionnels de l’univers Marvel.
Je suis du même avis que pol et Miranda. J'ai eu du mal à entrer dans cette histoire parce que la narration est peu captivante, une suite d'évènements s'enchaine les uns derrières les autres mais sans forcément faire vivre les émotions au lecteur.
Il est vrai que je ne suis pas fan de sorcières et d'exorcismes mais bon ça plaira aux amateurs du genre. Par contre point positif : l'histoire se passe dans le Moyen âge de l'Ukraine, j'ai bien aimé car c'est original.
Les dessins sont sublimes, Lereculey est très précis dans ses dessins, autant pour les paysages que pour les visages. Les cadrages sont justes, bref rien à redire dessus.
Enfin les couleurs me paraissent trop colorées pour une histoire qui se dit fantastique.
Je met 3/5 par respect pour les dessins qui, selon moi, en valent la peine.
2.5
Les albums se lisent sans déplaisir, mais ce n'est pas du grand Yann. Ça part un peu dans tous les sens et les intrigues sont un peu trop simplistes alors qu'on pourrait aller très loin en adoptant un ton plus adulte. D'ailleurs j'adore les moments qui montrent la cruauté des personnages et particulièrement celles des enfants.
Le dessin est sans aucun doute le point fort de la série. Il retranscrit parfaitement l'atmosphère de Londres et c'est un vrai plaisir à regarder pour les yeux. Je trouve toutefois que le dessin est un peu plus dynamique à lire en grand format comme c'est le cas avec les deux derniers tomes.
Cette histoire fantastique démarre d’un fait réel historique, l’occupation de Jérusalem par les Francs sous la conduite de Baudouin IV le lépreux avec comme opposant le sultan Saladin.
Pour ce premier tome mon avis est mitigé, l’histoire est correcte mais ma lecture s’est faite sans passion, c’est peut-être une question de goût, je ne condamne donc pas ce triptyque.
J’attends le second tome pour me faire une idée plus précise.
Le dessin est bon, néanmoins je trouve les dessins confus lors des scènes de combat vers la fin de ce premier tome.
Cet album est devenu une rareté et j'ai été ravi de le trouver, complètement par hasard, dans une boutique d'occasion.
Son format assez spécifique rappelle à dessein les vieux périodiques de BD petit format, et plus particulièrement à mes yeux ceux des éditions EDI Europ qui se spécialisaient dans les récits de guerre. Sa couverture souple et fine le rend fragile et comme les vieux périodiques, le papier a tendance à jaunir. Ce n'est pas idéal pour la conservation mais ça en fait un album de caractère.
Mais avant tout, il s'agit d'une oeuvre d'Alec Séverin. Cela signifie que le dessin en est exceptionnel. Il ne paie pas de mine pourtant car vu le nombre de pages assez élevé et l'aspect d'ensemble un peu cheap, on dirait que l'auteur a fait le choix de dessiner relativement vite. Même si elles contiennent régulièrement quelques cases plus soignées, dont certaines mêmes très joliment peintes à l'encre, la majorité des planches présentent un aspect assez peu détaillé, avec un encrage proche du crayonné. Mais ce trait, aussi vif qu'il paraisse, est parfaitement maîtrisé. Al Séverin est un véritable champion de l'anatomie. En quelques traits faussement chaotiques, il brosse des corps d'hommes et de femmes pleins de vie et de mouvement. Il est sacrément doué, c'est impressionnant !
C'est très beau et les vrais amateurs de dessin sans aucune esbrouffe seront ravis.
Le scénario, pour sa part, est plaisant mais moins marquant que je l'aurais souhaité. Une longue histoire remplit quasiment tout l'album tandis que deux petits récits indépendants servent de bonus et de conclusion. Les personnages sont intéressants. La narration est fluide. Tout se déroule bien, l'ambiance y est. Mais l'intrigue ne sort pas tellement du lot et ne marque pas vraiment la mémoire.
C'est un peu dommage car avec un tel dessin, une très bonne histoire histoire aurait pu faire de cet ouvrage un album culte. Mais j'ai néanmoins pris plaisir à sa lecture et à admirer ses planches et la variété des graphismes talentueux qu'Al Séverin est capable de nous offrir.
J'avais découvert cet album en anglais dans le magazine I love English dans les années 80.
Une jeune fille part sur les routes de l'ouest américain, à la recherche de son père disparu qui, elle en est persuadée au vu de traces qu'elle a retrouvées, est devenu le 'King' des camionneurs.
Tio Pepe, un vieux conducteur de camionnette, la prend sous son aile et l'aide à retrouver celui qu'elle cherche.
Un beau road-movie dans les paysages célèbres de l'ouest sauvage. Une jolie fille à la recherche d'elle-même autant que d'un père qu'elle fantasme. Cothias a tricoté là une belle histoire de bonne facture, avec son lot de rebondissements et d'émotions.
J'ai emprunté cette petite BD parue dans Okapi sans avoir vu que le dessinateur était Faure. Je n'aurais peut-être pas du commencer par cet album pour découvrir son univers, mais ce livre est loin d'être raté et inintéressant.
Le scénario est assez linéaire, joue bien sur les sentiments des personnages, sur l'horreur de la guerre, il nous tient en halène et en même temps il m'a fait découvrir un pan de la Seconde Guerre mondiale (partie de l'histoire à laquelle je m'intéresse). Bref il n'est pas raté, j'ai bien adhéré.
Le dessin est je trouve assez loin de ce que fait Faure en général. Il est plus épuré, avec un graphisme typique de l'époque, contenant quelques défauts. Il y a aussi quelques erreurs de goût (couleurs, cadrages, narration) mais rien de grave (surtout pour une BD parue dans Okapi dans les 90s) et rien qui ne gène vraiment la lecture. D’ailleurs certaines cases sont assez belles, grâce notamment aux couleurs (et la couverture est vraiment magnifique). En tous cas, le dessin me fait plus penser à un mélange entre Cosey et Tardi en un peu moins maîtrisé.
De plus, la BD possède à la fin un dossier assez documenté sur le Vercors.
Bref une série rondement menée malgré quelques défauts, et qui a la prétention de nous instruire, tout en restant assez agréable. J'ai bien aimé, vraiment pas mal !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Starbuck
2.5 Le dessin de Foerster est un peu étrange dans cette série. C'est une sorte de mélange entre son style et le style série jeunesse chez Dupuis et cela donne un mélange ni totalement bon ni totalement mauvais. Ça me fait ni chaud ni froid même si j'aime bien habituellement son dessin. Le découpage n'est pas toujours très bien fait. Ça sens l'œuvre de jeunesse. J'ai à peu près la même attitude envers les histoires. J'aime quelques personnages comme Mister Chapeau et le début de chaque histoire me donne envie de lire l'album. Malheureusement, et cela à été le cas avec les trois tomes, je décroche après une trentaine de pages car le scénario commence à ne plus m'intéresser et les combats entre les gentils et les méchants sont peu dynamiques et intéressants. Toutefois, je redeviens captivé à la fin de l'album. Peut-être que les histoires ont trop de pages....
Gavroche
Des "Misérables" je n’ai lu (et encore pas en entier) que le tome sur Jean Valjean (mais ce personnage ne m’intéressait pas plus que ça, j’aurais préféré lire l'histoire des Thénardier et de Cosette, mais c'est ma prof de Français qui me les a prêtés et ce n’était pas le texte intégrale –un bouquin de prof avec des question à poser aux élèves- et je ne sais pas si ces tomes respectaient l'ordre chronologique) donc je ne connaissais pas Gavroche. Et cette adaptation me paraît assez réussie (et fidèle, même si l'on ne suit qu'un personnage et donc le message de Victor Hugo n’est pas forcément abordé). Le dessin est plutôt bon, même si ce n'est pas forcément mon style (il me fait penser à celui de Giraud en un peu moins réussi) même si il a un peu vieilli, surtout à cause des couleurs (cependant, la couverture est vraiment magnifique) et l'encrage et assez inégal aux fil des pages. La narration elle est un peu lourde (à cause des textes qui expliquent ce qui se passe dans la case) et les cadrages ne sont pas toujours réussis, mais cela reste lisible dans l'ensemble. Gavroche m'a paru sympathique même si quelque fois, il est sacrément têtu (il peut même se transformer assez vite en emmerdeur). Mais le scénario est assez prenant pour que l'on s'y intéresse et j’ai franchement passé un bon moment de lecture. Je suis donc tombé sur une adaptation de Victor Hugo (enfin deux vu que j'ai emprunté "Notre-Dame de Paris" en même temps) qui m'a plutôt surprise de par leur qualité Ma note réelle est donc 3.5/5 pour une œuvre pas exempte de défauts mais qui a su me convaincre et que j'ai pris plaisir à lire. *On est laid à Nanterre, C'est la faute à Voltaire, Et bête à Palaiseau, C'est la faute à Rousseau. Je ne suis pas notaire, C'est la faute à Voltaire, Je suis petit oiseau, C'est la faute à Rousseau. Joie est mon caractère, C'est la faute à Voltaire, Misère est mon trousseau, C'est la faute à Rousseau. Je suis tombé par terre, C'est la faute à Voltaire, Le nez dans le ruisseau, C'est la faute à... * [source : Wikipédia]
Le Roi Rodonnal
Bien sans plus. Déjà le dessin n'est pas très précis, je le trouve juste moyen, c'est dommage car la créativité de Makyo fait merveille pour dessiner cet univers onirique avec dragons, sphinx etc. Côté histoire, il s'agit d'un jeune garçon qui pousse la porte d'une librairie où il découvre un étrange livre. Ce livre contient une simple image qui va lui faire pénétrer un univers bien étrange. Moi ça me rappelle très fortement "L'histoire sans fin". Le petit jeune va alors rencontrer plein de petites créatures bizarres et se met en quête de l'issue vers le monde réel. Tout ceci est un peu léger, cela plaira plutôt à un public jeune. On sent qu'il manque un fil conducteur et qu'on va d'un chapitre à l'autre sans réelle fluidité. Pour conclure je ne regrette pas de l'avoir trouvé dans une librairie d'occasion mais je n'ai pas été captivé outre mesure.
Le Gant de l'Infini - Le Défi de Thanos
Eh bien, je dois avouer que je m’attendais franchement à pire sur ce coup-là ! Pour ma part, j’ai lu l’ancienne édition, publiée en trois tomes par Semic, sous le titre « Le défi de Thanos ». Alors, Thanos, c’est qui ? Thanos, c’est quoi ? Physiquement, le gaillard ne ressemble pas à grand-chose, avec son costume moulant couleur Schtroumpf, son joli pectoral sans doute emprunté à Papyrus, son beau gant plein de diam’s, qui rendrait jalouse toute fillette aimant se déguiser en princesse, et son étrange visage mauve dont la mâchoire rappelle celle de la Chose des Quatre fantastiques. Mais ne vous fiez pas aux apparences : Thanos est encore plus redoutable que Galactus, le dévoreur de mondes (ce qui n’est quand même pas rien ! ;)). C’est bien simple : Thanos est l’être le plus puissant de l’univers. Lorsqu’il décide de tout mettre en œuvre pour impressionner la Mort dont il est amoureux, il devient donc une véritable menace pour la galaxie. Aussi les super-héros n’ont-ils d’autre choix que d’unir leur force. La galerie de personnages entrant en scène se révèle donc particulièrement fournie. La gestion d’une communauté de cette importance est, à mon sens, bien plus convaincante que dans un Civil war, par exemple. Pour le surplus, le scénario est correct, sans plus. Je n’ai en tout cas pas dû me forcer pour venir à bout des trois tomes. Ce qui m’a déjà surpris ! Le dessin est hyper classique pour des comics de cette époque. Les couleurs, qui devaient, j’imagine, être éclatantes à l’origine, ont malheureusement très mal vieilli. En conclusion, il s’agit d’une petite saga cosmique relativement distrayante, mais qui ne marquera sans doute que les inconditionnels de l’univers Marvel.
Veillée funèbre
Je suis du même avis que pol et Miranda. J'ai eu du mal à entrer dans cette histoire parce que la narration est peu captivante, une suite d'évènements s'enchaine les uns derrières les autres mais sans forcément faire vivre les émotions au lecteur. Il est vrai que je ne suis pas fan de sorcières et d'exorcismes mais bon ça plaira aux amateurs du genre. Par contre point positif : l'histoire se passe dans le Moyen âge de l'Ukraine, j'ai bien aimé car c'est original. Les dessins sont sublimes, Lereculey est très précis dans ses dessins, autant pour les paysages que pour les visages. Les cadrages sont justes, bref rien à redire dessus. Enfin les couleurs me paraissent trop colorées pour une histoire qui se dit fantastique. Je met 3/5 par respect pour les dessins qui, selon moi, en valent la peine.
Basil & Victoria
2.5 Les albums se lisent sans déplaisir, mais ce n'est pas du grand Yann. Ça part un peu dans tous les sens et les intrigues sont un peu trop simplistes alors qu'on pourrait aller très loin en adoptant un ton plus adulte. D'ailleurs j'adore les moments qui montrent la cruauté des personnages et particulièrement celles des enfants. Le dessin est sans aucun doute le point fort de la série. Il retranscrit parfaitement l'atmosphère de Londres et c'est un vrai plaisir à regarder pour les yeux. Je trouve toutefois que le dessin est un peu plus dynamique à lire en grand format comme c'est le cas avec les deux derniers tomes.
3 Souhaits
Cette histoire fantastique démarre d’un fait réel historique, l’occupation de Jérusalem par les Francs sous la conduite de Baudouin IV le lépreux avec comme opposant le sultan Saladin. Pour ce premier tome mon avis est mitigé, l’histoire est correcte mais ma lecture s’est faite sans passion, c’est peut-être une question de goût, je ne condamne donc pas ce triptyque. J’attends le second tome pour me faire une idée plus précise. Le dessin est bon, néanmoins je trouve les dessins confus lors des scènes de combat vers la fin de ce premier tome.
A Story of war
Cet album est devenu une rareté et j'ai été ravi de le trouver, complètement par hasard, dans une boutique d'occasion. Son format assez spécifique rappelle à dessein les vieux périodiques de BD petit format, et plus particulièrement à mes yeux ceux des éditions EDI Europ qui se spécialisaient dans les récits de guerre. Sa couverture souple et fine le rend fragile et comme les vieux périodiques, le papier a tendance à jaunir. Ce n'est pas idéal pour la conservation mais ça en fait un album de caractère. Mais avant tout, il s'agit d'une oeuvre d'Alec Séverin. Cela signifie que le dessin en est exceptionnel. Il ne paie pas de mine pourtant car vu le nombre de pages assez élevé et l'aspect d'ensemble un peu cheap, on dirait que l'auteur a fait le choix de dessiner relativement vite. Même si elles contiennent régulièrement quelques cases plus soignées, dont certaines mêmes très joliment peintes à l'encre, la majorité des planches présentent un aspect assez peu détaillé, avec un encrage proche du crayonné. Mais ce trait, aussi vif qu'il paraisse, est parfaitement maîtrisé. Al Séverin est un véritable champion de l'anatomie. En quelques traits faussement chaotiques, il brosse des corps d'hommes et de femmes pleins de vie et de mouvement. Il est sacrément doué, c'est impressionnant ! C'est très beau et les vrais amateurs de dessin sans aucune esbrouffe seront ravis. Le scénario, pour sa part, est plaisant mais moins marquant que je l'aurais souhaité. Une longue histoire remplit quasiment tout l'album tandis que deux petits récits indépendants servent de bonus et de conclusion. Les personnages sont intéressants. La narration est fluide. Tout se déroule bien, l'ambiance y est. Mais l'intrigue ne sort pas tellement du lot et ne marque pas vraiment la mémoire. C'est un peu dommage car avec un tel dessin, une très bonne histoire histoire aurait pu faire de cet ouvrage un album culte. Mais j'ai néanmoins pris plaisir à sa lecture et à admirer ses planches et la variété des graphismes talentueux qu'Al Séverin est capable de nous offrir.
Trafic
J'avais découvert cet album en anglais dans le magazine I love English dans les années 80. Une jeune fille part sur les routes de l'ouest américain, à la recherche de son père disparu qui, elle en est persuadée au vu de traces qu'elle a retrouvées, est devenu le 'King' des camionneurs. Tio Pepe, un vieux conducteur de camionnette, la prend sous son aile et l'aide à retrouver celui qu'elle cherche. Un beau road-movie dans les paysages célèbres de l'ouest sauvage. Une jolie fille à la recherche d'elle-même autant que d'un père qu'elle fantasme. Cothias a tricoté là une belle histoire de bonne facture, avec son lot de rebondissements et d'émotions.
Vercors - Le combat des résistants
J'ai emprunté cette petite BD parue dans Okapi sans avoir vu que le dessinateur était Faure. Je n'aurais peut-être pas du commencer par cet album pour découvrir son univers, mais ce livre est loin d'être raté et inintéressant. Le scénario est assez linéaire, joue bien sur les sentiments des personnages, sur l'horreur de la guerre, il nous tient en halène et en même temps il m'a fait découvrir un pan de la Seconde Guerre mondiale (partie de l'histoire à laquelle je m'intéresse). Bref il n'est pas raté, j'ai bien adhéré. Le dessin est je trouve assez loin de ce que fait Faure en général. Il est plus épuré, avec un graphisme typique de l'époque, contenant quelques défauts. Il y a aussi quelques erreurs de goût (couleurs, cadrages, narration) mais rien de grave (surtout pour une BD parue dans Okapi dans les 90s) et rien qui ne gène vraiment la lecture. D’ailleurs certaines cases sont assez belles, grâce notamment aux couleurs (et la couverture est vraiment magnifique). En tous cas, le dessin me fait plus penser à un mélange entre Cosey et Tardi en un peu moins maîtrisé. De plus, la BD possède à la fin un dossier assez documenté sur le Vercors. Bref une série rondement menée malgré quelques défauts, et qui a la prétention de nous instruire, tout en restant assez agréable. J'ai bien aimé, vraiment pas mal !