Une BD à mi-chemin entre le post-apocalyptique et le conte.
Deux récits vont se succéder régulièrement au fil des pages.
On va suivre un petit groupe d'humains, ils vivent dans les profondeurs de la terre, ils y ont construit une ville sur plusieurs niveaux. C'est là qu'ils se protègent du froid glacial qui sévit en surface. La dure vie dans le monde d'après.
On va découvrir le monde d'avant au travers une ancienne légende, celle d'une noctale, Ombrane, un être surnaturel, fille de la nuit. La partie onirique et poétique de l'album.
Pas innovant, l'ensemble fonctionne bien (il faut néanmoins quelques planches pour comprendre le "lien" entre les deux histoire) et le rythme est bien dosé malgré quelques raccourcis dans la construction. Je n'ai pas eu toutes les réponses à mes questions et il ne faut pas chercher un message de fond, cela ne m'a pas frustré.
Par contre, je ne sais pas pourquoi (peut-être la couverture et le graphisme), je pensais lire un récit jeunesse, ça n'est pas le cas, certains passages sont violents.
C'est avant tout une BD d'ambiances et celles-ci sont superbes et cela grâce au dessin de Julien Hanoteaux. Je ne suis pas toujours fan de la présence du numérique, mais ici le rendu m'a vraiment séduit. Les planches avec la fantomatique et silencieuse Ombrane sont particulièrement envoûtantes.
Les couleurs varient suivant les lieux et les protagonistes.
Très beau.
Un bon 3 étoiles.
Si ça vous intéresse, 3€ chez NOZ. ;-)
Les trois premiers albums se laissent lire. Chacun est centré sur l’un des trois protagonistes principaux. Tous cachent aux autres leur vraie vie, secrets qu’ils sont peu à peu obligés de se révéler, tant leur activité réelle principale ne peut être indéfiniment cachée (j’ai même eu du mal à croire que les deux amis d’enfance aient aussi longtemps ignoré ce que l’autre lui cachait).
Trois menteurs donc, dont les vies se croisent et finissent par se rejoindre. Le personnage de Ciseaux (mais aussi un peu les deux autres) fait basculer l’intrigue sur du polar classique (même si, là aussi, il faut accepter pas mal de facilités pour les missions de Ciseaux, tueuse à gages franchement douée – et chanceuse !).
Après le triptyque originel, les auteurs ont remis le couvert avec un prequel/one-shot, autour du couple Ciseaux/Louviers (un personnage que l’on a pas mal croisé dans le triptyque). Je n’ai pas été convaincu par l’utilité de cet ajout.
Le dessin est très lisible, mais le rendu, surtout avec une colorisation informatique lissant tout, n’est pas vraiment à mon goût.
Note réelle 2,5/5.
C'est avec un sentiment mitigé que j'ai refermé mon album de la série de Marion Montaigne. J'ai été attiré par cette autrice à la suite de son très bon album sur Thomas Pesquet où elle avait su équilibrer le scientifique avec l'humain sans oublier une belle pointe d'humour. Ici je trouve l'équilibre rompu. L'humour domine à la fois dans le propos et dans le dessin, le scientifique ressemble a une compilation d'anecdotes de valeurs inégales qui font catalogues de statistiques ou d'énumérations de thèses ou d'expériences parfois farfelues. Je reconnais que certains chapitres m'ont fait sourire alors que d'autres m'ont laissé indifférents. Il y a deux difficultés fortes sur ce type de série: un côté redondant sur certains thèmes ( le cinéma, les bébés, l'espace…) et le côté lassant quand on enchaîne plusieurs chapitres à la suite.
Le dessin choisi en style crade satirique accentue la volonté d'humour un peu loufoque. Cela frôle parfois le vulgaire sans jamais y entrer de pleins pieds. J'avais préféré son style plus soigné de la série sur Pesquet.
Une lecture parfois drôle mais dont je ne ferai pas mon quotidien. Je l'emprunterais à l'occasion
Même si cette série présente quelques défauts de jeunesse , elle m'a procuré une intéressante lecture. Les auteurs nous invitent dans un univers scandinave fantastique et glacial. Le schéma général est classique et parfois convenu. On retrouve la jeune Alva héroïne malgré elle qui va sauver son peuple ancestrale animiste des prétentions criminelles de la secte des artisans version chrétienne. Toutefois le personnage de Falk ( le méchant) semble avoir un passé plus complexe mais malheureusement pas approfondi dans cet opus. Ainsi malgré les 263 pages le final est un peu facile et expéditif voire manichéen utilisant un procédé pour finir en un happy end qui gâche l'effet dramatique du scénario et contredit le côté horreur loufoque de nombreuses scènes.
A mes yeux le dessin de Hansen présente deux gros avantages. Premièrement il rend la narration très dynamique le texte étant assez succinct et peu explicatif. Ensuite il ne s'appesantit pas sur les scènes de carnages en y introduisant un effet comique avec des têtes qui sautent comme des bouchons de Champagne. Il y a bien quelques séquences qui arrivent un peu de nulle part ainsi que plusieurs situations brouillonnes mais dans l'ensemble le tracé se lit aisément avec un graphique original.
Je cherche encore pourquoi la série est classée polar car dès le début le fantastique domine.
Une lecture détente à découvrir. Un bon 3
Je me devrais d'être objectif dans ma note car je sais que ce manga à la française ne s'adresse pas à moi mais plutôt à de jeunes lectrices. Mais c'est trop girly, et un lecteur adulte tel que moi trouve aussi que c'est souvent nunuche et stéréotypé. Bref, moi ça m'ennuie.
Mais c'est moins pire que je le craignais. Je pensais y être réfractaire mais en fait c'est du travail correct et il y a quelques idées sympathiques. Le dessin de Jenny est maîtrisé pour les personnages et même si beaucoup de décors sont vides, ceux qui ne le sont pas ne sont pas mauvais. L'intrigue emprunte fortement au genre Magical Girls, avec cette petite originalité de devoir partir en chasse de personnages de conte. Cependant, cette idée est un peu trop étirée en longueurs, et on perd beaucoup de temps en affrontement d'un même antagoniste : la méchante reine de Blanche-Neige ne me paraissait pas mériter plus de 2 tomes sur une série de 6 notamment. C'est aussi beaucoup l'occasion de parler de beauté, de fashion et de bal, ce qui accentue ce côté girly qui ne me parle vraiment pas.
Donc pour moi, ce n'est pas une série qui m'a plu, mais elle reste de bonne facture et je pourrais comprendre qu'elles plaise à des pré-ados.
Note : 2.5/5
Et oui, ce sont des choses qui arrivent. On peut tout à fait être déçu par quelqu'un dont on apprécie par ailleurs le travail. C'est le cas avec ce nouvel album de Jérémie Moreau.
Alyte n'est pas un mauvais album. Mais lorsqu'on connait les précédents opus de l'auteur, on n'y trouvera rien de bien nourrissant. Pour moi, c'est presque une redite, certes toujours un peu naïve, à la manière de JM, mais cette naïveté est ici appliquée sans souffle. Avec les contes animaliers du Discours de la panthère, il avait trouvé une forme tout à fait adaptée au fond. Du coup, le discours justement, la morale pourrait-on dire, passait très bien, en douceur, un peu comme dans Kirikou. Puis, dans les Pizzlis, il fournissait à ce dessin aux couleurs surréalistes un scénario quand même bien barré qui sut séduire mon âme voyageuse. Mais là, une impression de redite se fait sentir. En tant que lecteur, j'ai tourné en rond tout au long du récit dont j'ai vu venir la fin dès la page 2. J'exagère, mais cette histoire installe assez vite une monotonie que ne la colorisation dynamique ne parvient pas à faire sortir de ses rails. En outre, les scènes sont répétitives sans apporter d'éléments nouveaux. Pour résumé : c'est attendu !
Peut-être à tenter avec un jeune public...
Un conte jeunesse qui cible prioritairement les 10/13 ans.
Lecture très sympathique qui va vous faire découvrir un monde sous la glace et la neige, une malédiction a frappé, l'hiver a remplacé définitivement les différentes saisons. Un monde où les humains sont dans un profond sommeil, sauf la petite Ena (vous découvrirez pourquoi vers la fin de la BD). Celle-ci va alors essayer de trouver le moyen de rompre cet ensorcellement. Une quête sans surprises qui suit le déroulement classiques du conte. Un récit sur le deuil, la tristesse et le pardon sur un ton léger et simple.
Un dessin très informatisé, pas ma tasse de thé, mais il fait le boulot. Une colorisation dans la même veine.
Une mise en page aérée.
Je recommande pour le public visé.
La couverture n'est pas spécialement jolie je trouve. C'est à lire cette histoire qu'on la comprend mieux. Il s'agit d'une route, de nuit, vue de la perspective d'un crapaud qui doit la franchir au péril de sa vie. C'est un livre de Jérémie Moreau sur la nature et la vie d'un crapaud, orphelin à cause de cette route, qui va faire toutes sortes de rencontres durant sa croissance. Il est tout d'abord en compagnie des saumons qui remontent la rivière. On y croise plus tard des ours, mais aussi des canards vus comme des dieux agressifs pour ceux qui sont sous l'eau. C'est un monde rempli de danger où la mort guette et la survie presque une chance. Le crapaud apprend aussi beaucoup de choses auprès des arbres centenaires.
Bref une histoire bien montée quoique gentillette, voire pour jeune public, avec un soupçon de morale écologiste on l'aura compris, à l'échelle d'un crapaud qui va tenter de trouver un moyen sûr de traverser ce ruban de bitume.
Une autre série qui adapte un light novel ayant comme héros un type qui a eu une vie de merde et qui se réincarne dans un autre monde. Je me suis intéressé à cette série parce que c'est du même auteur que ''Mon destin... entre les mains des femmes'' que j'aime bien. En plus, il y a une adaptation en anime qui passe en ce moment même alors que je peux comparer deux adaptations !
Bon ben jusqu'à présent je pense que j'aime mieux l'anime au manga. Ce qui m'a frappé est à quelle point le manga va souvent plus vite que l'anime. Alors que le premier épisode montrait bien en détaille la vie pourrie du héros avant sa réincarnation, ici c'est plus expédié. Ça va aussi plus vite que dans l'anime dans d'autres parties du manga. En plus, il y a des passages avec pleins d'informations et c'est parfois un peu laborieux de comprendre ce qui se passe. Jusqu'à présent, je trouve cette œuvre plus moyenne que Mon destin... entre les mains des femmes. Ce qui était intéressant dans cette dernière œuvre est que le héros voulait vivre une vie tranquille et s'est retrouvé malgré lui au centre de l'attention à cause d'actions d'autres personnages. Ici, c'est encore un type qui se réincarne et fout le bordel. Bon, il y a de l'humour et on devine qui a de bonnes chances qu'il finisse comme un piètre méchant et qu'il va affronter des méchants plus méchants que lui, mais là encore ce n'est pas très original. Le seul truc que je trouve captivant est que le mystérieux personnage qui a réincarné le héros est ambiguë et ne semble pas vraiment chercher son bonheur, mais en dehors de ça il y a rien qui différencie vraiment ce manga de pleins d'autres.
En gros, ça se laisse lire, mais pour l'instant la série ne sort pas du lot.
La biographie d'une ado qui fait le choix de parler de tout sauf des premiers amours, bizarrement.
Lecture sympa, le dessin de Sattouf est toujours aussi agréable, mais il manque quelque chose du coup.
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Ombrane
Une BD à mi-chemin entre le post-apocalyptique et le conte. Deux récits vont se succéder régulièrement au fil des pages. On va suivre un petit groupe d'humains, ils vivent dans les profondeurs de la terre, ils y ont construit une ville sur plusieurs niveaux. C'est là qu'ils se protègent du froid glacial qui sévit en surface. La dure vie dans le monde d'après. On va découvrir le monde d'avant au travers une ancienne légende, celle d'une noctale, Ombrane, un être surnaturel, fille de la nuit. La partie onirique et poétique de l'album. Pas innovant, l'ensemble fonctionne bien (il faut néanmoins quelques planches pour comprendre le "lien" entre les deux histoire) et le rythme est bien dosé malgré quelques raccourcis dans la construction. Je n'ai pas eu toutes les réponses à mes questions et il ne faut pas chercher un message de fond, cela ne m'a pas frustré. Par contre, je ne sais pas pourquoi (peut-être la couverture et le graphisme), je pensais lire un récit jeunesse, ça n'est pas le cas, certains passages sont violents. C'est avant tout une BD d'ambiances et celles-ci sont superbes et cela grâce au dessin de Julien Hanoteaux. Je ne suis pas toujours fan de la présence du numérique, mais ici le rendu m'a vraiment séduit. Les planches avec la fantomatique et silencieuse Ombrane sont particulièrement envoûtantes. Les couleurs varient suivant les lieux et les protagonistes. Très beau. Un bon 3 étoiles. Si ça vous intéresse, 3€ chez NOZ. ;-)
Ken Games
Les trois premiers albums se laissent lire. Chacun est centré sur l’un des trois protagonistes principaux. Tous cachent aux autres leur vraie vie, secrets qu’ils sont peu à peu obligés de se révéler, tant leur activité réelle principale ne peut être indéfiniment cachée (j’ai même eu du mal à croire que les deux amis d’enfance aient aussi longtemps ignoré ce que l’autre lui cachait). Trois menteurs donc, dont les vies se croisent et finissent par se rejoindre. Le personnage de Ciseaux (mais aussi un peu les deux autres) fait basculer l’intrigue sur du polar classique (même si, là aussi, il faut accepter pas mal de facilités pour les missions de Ciseaux, tueuse à gages franchement douée – et chanceuse !). Après le triptyque originel, les auteurs ont remis le couvert avec un prequel/one-shot, autour du couple Ciseaux/Louviers (un personnage que l’on a pas mal croisé dans le triptyque). Je n’ai pas été convaincu par l’utilité de cet ajout. Le dessin est très lisible, mais le rendu, surtout avec une colorisation informatique lissant tout, n’est pas vraiment à mon goût. Note réelle 2,5/5.
Tu mourras moins bête
C'est avec un sentiment mitigé que j'ai refermé mon album de la série de Marion Montaigne. J'ai été attiré par cette autrice à la suite de son très bon album sur Thomas Pesquet où elle avait su équilibrer le scientifique avec l'humain sans oublier une belle pointe d'humour. Ici je trouve l'équilibre rompu. L'humour domine à la fois dans le propos et dans le dessin, le scientifique ressemble a une compilation d'anecdotes de valeurs inégales qui font catalogues de statistiques ou d'énumérations de thèses ou d'expériences parfois farfelues. Je reconnais que certains chapitres m'ont fait sourire alors que d'autres m'ont laissé indifférents. Il y a deux difficultés fortes sur ce type de série: un côté redondant sur certains thèmes ( le cinéma, les bébés, l'espace…) et le côté lassant quand on enchaîne plusieurs chapitres à la suite. Le dessin choisi en style crade satirique accentue la volonté d'humour un peu loufoque. Cela frôle parfois le vulgaire sans jamais y entrer de pleins pieds. J'avais préféré son style plus soigné de la série sur Pesquet. Une lecture parfois drôle mais dont je ne ferai pas mon quotidien. Je l'emprunterais à l'occasion
Alva dans la nuit
Même si cette série présente quelques défauts de jeunesse , elle m'a procuré une intéressante lecture. Les auteurs nous invitent dans un univers scandinave fantastique et glacial. Le schéma général est classique et parfois convenu. On retrouve la jeune Alva héroïne malgré elle qui va sauver son peuple ancestrale animiste des prétentions criminelles de la secte des artisans version chrétienne. Toutefois le personnage de Falk ( le méchant) semble avoir un passé plus complexe mais malheureusement pas approfondi dans cet opus. Ainsi malgré les 263 pages le final est un peu facile et expéditif voire manichéen utilisant un procédé pour finir en un happy end qui gâche l'effet dramatique du scénario et contredit le côté horreur loufoque de nombreuses scènes. A mes yeux le dessin de Hansen présente deux gros avantages. Premièrement il rend la narration très dynamique le texte étant assez succinct et peu explicatif. Ensuite il ne s'appesantit pas sur les scènes de carnages en y introduisant un effet comique avec des têtes qui sautent comme des bouchons de Champagne. Il y a bien quelques séquences qui arrivent un peu de nulle part ainsi que plusieurs situations brouillonnes mais dans l'ensemble le tracé se lit aisément avec un graphique original. Je cherche encore pourquoi la série est classée polar car dès le début le fantastique domine. Une lecture détente à découvrir. Un bon 3
Sara et les contes perdus
Je me devrais d'être objectif dans ma note car je sais que ce manga à la française ne s'adresse pas à moi mais plutôt à de jeunes lectrices. Mais c'est trop girly, et un lecteur adulte tel que moi trouve aussi que c'est souvent nunuche et stéréotypé. Bref, moi ça m'ennuie. Mais c'est moins pire que je le craignais. Je pensais y être réfractaire mais en fait c'est du travail correct et il y a quelques idées sympathiques. Le dessin de Jenny est maîtrisé pour les personnages et même si beaucoup de décors sont vides, ceux qui ne le sont pas ne sont pas mauvais. L'intrigue emprunte fortement au genre Magical Girls, avec cette petite originalité de devoir partir en chasse de personnages de conte. Cependant, cette idée est un peu trop étirée en longueurs, et on perd beaucoup de temps en affrontement d'un même antagoniste : la méchante reine de Blanche-Neige ne me paraissait pas mériter plus de 2 tomes sur une série de 6 notamment. C'est aussi beaucoup l'occasion de parler de beauté, de fashion et de bal, ce qui accentue ce côté girly qui ne me parle vraiment pas. Donc pour moi, ce n'est pas une série qui m'a plu, mais elle reste de bonne facture et je pourrais comprendre qu'elles plaise à des pré-ados. Note : 2.5/5
Alyte
Et oui, ce sont des choses qui arrivent. On peut tout à fait être déçu par quelqu'un dont on apprécie par ailleurs le travail. C'est le cas avec ce nouvel album de Jérémie Moreau. Alyte n'est pas un mauvais album. Mais lorsqu'on connait les précédents opus de l'auteur, on n'y trouvera rien de bien nourrissant. Pour moi, c'est presque une redite, certes toujours un peu naïve, à la manière de JM, mais cette naïveté est ici appliquée sans souffle. Avec les contes animaliers du Discours de la panthère, il avait trouvé une forme tout à fait adaptée au fond. Du coup, le discours justement, la morale pourrait-on dire, passait très bien, en douceur, un peu comme dans Kirikou. Puis, dans les Pizzlis, il fournissait à ce dessin aux couleurs surréalistes un scénario quand même bien barré qui sut séduire mon âme voyageuse. Mais là, une impression de redite se fait sentir. En tant que lecteur, j'ai tourné en rond tout au long du récit dont j'ai vu venir la fin dès la page 2. J'exagère, mais cette histoire installe assez vite une monotonie que ne la colorisation dynamique ne parvient pas à faire sortir de ses rails. En outre, les scènes sont répétitives sans apporter d'éléments nouveaux. Pour résumé : c'est attendu ! Peut-être à tenter avec un jeune public...
Le Roi ensommeillé
Un conte jeunesse qui cible prioritairement les 10/13 ans. Lecture très sympathique qui va vous faire découvrir un monde sous la glace et la neige, une malédiction a frappé, l'hiver a remplacé définitivement les différentes saisons. Un monde où les humains sont dans un profond sommeil, sauf la petite Ena (vous découvrirez pourquoi vers la fin de la BD). Celle-ci va alors essayer de trouver le moyen de rompre cet ensorcellement. Une quête sans surprises qui suit le déroulement classiques du conte. Un récit sur le deuil, la tristesse et le pardon sur un ton léger et simple. Un dessin très informatisé, pas ma tasse de thé, mais il fait le boulot. Une colorisation dans la même veine. Une mise en page aérée. Je recommande pour le public visé.
Alyte
La couverture n'est pas spécialement jolie je trouve. C'est à lire cette histoire qu'on la comprend mieux. Il s'agit d'une route, de nuit, vue de la perspective d'un crapaud qui doit la franchir au péril de sa vie. C'est un livre de Jérémie Moreau sur la nature et la vie d'un crapaud, orphelin à cause de cette route, qui va faire toutes sortes de rencontres durant sa croissance. Il est tout d'abord en compagnie des saumons qui remontent la rivière. On y croise plus tard des ours, mais aussi des canards vus comme des dieux agressifs pour ceux qui sont sous l'eau. C'est un monde rempli de danger où la mort guette et la survie presque une chance. Le crapaud apprend aussi beaucoup de choses auprès des arbres centenaires. Bref une histoire bien montée quoique gentillette, voire pour jeune public, avec un soupçon de morale écologiste on l'aura compris, à l'échelle d'un crapaud qui va tenter de trouver un moyen sûr de traverser ce ruban de bitume.
I'm the evil lord of an intergalactic empire
Une autre série qui adapte un light novel ayant comme héros un type qui a eu une vie de merde et qui se réincarne dans un autre monde. Je me suis intéressé à cette série parce que c'est du même auteur que ''Mon destin... entre les mains des femmes'' que j'aime bien. En plus, il y a une adaptation en anime qui passe en ce moment même alors que je peux comparer deux adaptations ! Bon ben jusqu'à présent je pense que j'aime mieux l'anime au manga. Ce qui m'a frappé est à quelle point le manga va souvent plus vite que l'anime. Alors que le premier épisode montrait bien en détaille la vie pourrie du héros avant sa réincarnation, ici c'est plus expédié. Ça va aussi plus vite que dans l'anime dans d'autres parties du manga. En plus, il y a des passages avec pleins d'informations et c'est parfois un peu laborieux de comprendre ce qui se passe. Jusqu'à présent, je trouve cette œuvre plus moyenne que Mon destin... entre les mains des femmes. Ce qui était intéressant dans cette dernière œuvre est que le héros voulait vivre une vie tranquille et s'est retrouvé malgré lui au centre de l'attention à cause d'actions d'autres personnages. Ici, c'est encore un type qui se réincarne et fout le bordel. Bon, il y a de l'humour et on devine qui a de bonnes chances qu'il finisse comme un piètre méchant et qu'il va affronter des méchants plus méchants que lui, mais là encore ce n'est pas très original. Le seul truc que je trouve captivant est que le mystérieux personnage qui a réincarné le héros est ambiguë et ne semble pas vraiment chercher son bonheur, mais en dehors de ça il y a rien qui différencie vraiment ce manga de pleins d'autres. En gros, ça se laisse lire, mais pour l'instant la série ne sort pas du lot.
Les Cahiers d'Esther
La biographie d'une ado qui fait le choix de parler de tout sauf des premiers amours, bizarrement. Lecture sympa, le dessin de Sattouf est toujours aussi agréable, mais il manque quelque chose du coup.