c'est typiquement le genre d'histoires qui me font sourire quand je les reçois en pieces jointes d'un mail, mais de là à acheter ou meme lire un album, il y a un pas que je ne franchirai pas.
c'est tres moyen dans l'ensemble.
les 3/4 des blagues sont connus de tous, et ne sont plaisantes à lire que grace aux dessins qui sont generalement pas mal.
Tout auteur culte qu'il est à mes yeux, Frank Miller ne peut pas tutoyer le génie en permanence. Dieu sait que je l'adule pour ces chefs d'oeuvre dont il nous a déjà gratifié.
Mais bizarrement cette fois, la passion qui s'éveille en moi à chaque fois qu'il raconte une de ces histoires si noires dont il a le secret, n'a pas été au rendez-vous pour cette aventure d'Elektra.
Et pourtant Bill Sienkiewicz y use ses crayons avec le talent qu'on lui connaît. On ne peut absolument rien reprocher au dessinateur, tout juste peut-être regretter le format comics (donc de taille réduite) qui ne fait pas honneur à son trait.
Certaines vignettes paraissent parfois vraiment minuscules et c'est très dommage, car cela ne facilite pas la lecture d'une histoire déjà bien difficile à suivre. C'est d'ailleurs cette complexité qui est le plus gros problème de ce "pavé" de 250 pages que nous proposent les 2 artistes.
En vrac, Miller mélange plusieurs thèmes : les ninjas (par l'intermédiaire de la ninja ultime made in Marvel, Elektra), l'espionnage, les complots politiques et les cyborgs ! Sacré cocktail !
Par dessus tout cela, Miller affuble la plupart de ses personnages de folie douce, voire de schyzophrénie, ce qui n'est pas fait non plus pour clarifier la situation.
Et le scénariste, pourtant si virtuose à l'accoutumée dans la maîtrise de la psychologie de ses héros, se noie dans les détails et les méandres des pensées des uns et des autres, et finit par perdre le lecteur.
Le personnage-titre, Elektra, est reléguée au rôle de simple "arme vivante", quasiment muette pendant la majeure partie de l'histoire. Nick Fury est caricatural (mais est-il possible de faire autre chose que de la caricature avec un tel personnage ?) et les méchants de services sont finalement très peu développés et laissent plutôt indifférent.
À sauver malgré tout, la description pleine d'ironie et de cynisme des 2 candidats (le président sortant et son challenger) à l'élection présidentielle, ainsi que le personnage qui selon moi est le véritable héros de l'histoire : John Garrett, brute épaisse manipulée du début à la fin.
Moi qui n'accroche que très peu aux histoires de ninjas modernes, et pas plus à celles de super-espions en BD, cet album n'était peut-être tout simplement pas fait pour moi dès le départ !
Ou plutôt ce doit être moi qui ne suis pas fait pour cette histoire ...
Une petite BD gentillette, mais loin d'être inoubliable et indispensable. L'histoire est banale, le dessin est correct mais sans plus...
L'auteur tente constamment de nous prendre par les sentiments pour nous arracher une petite larme, c'est assez énervant à force.
L'histoire d'amour façon "au début, ils se détestent et ils s'insultent, mais à la fin, ils s'adorent" est peut- être réellement arrivée à l'auteur, mais ça ressemble tellement au scénar de n'importe quel film à la c** avec Meg Ryan que ça m'a bien plus agacé que touché.
La pseudo "surprise" finale tombe complètement à plat : on la voit arriver à 10 années-lumières, et on n'y croit pas une seconde.
Au final, je vous accorde que ça se laisse lire, mais c'est clairement pas la BD du siècle...
Petite histoire à l'humour très variable, "Noyé le poisson" commence somme toute assez normalement, avec quand même cette tendance dépressive de notre aquatique héros. Mais bien vite, un peu comme dans un roman fantastique au sens classique du terme, on dérape, et les étrangetés prennent des proportions de plus en plus énormes. La fin quant à elle présente une intéressante transition purement graphique, et une... chute assez bien trouvée.
Malgré cela, l'histoire reste sommaire, plus du niveau de l'amusement que d'autre chose. Même au niveau de la narration, je ne trouve pas à cet album une originalité suffisante (mais bien sûr, ceci n'engage que moi).
A lire si vous avez aimé de nombreux autres "Patte de Mouche", dispensable sinon.
(Ne concerne que le tome 1, très différent du tome 2 !)
Si l'on retrouve ici le "style Larcenet", cet album n'est pas du même niveau que le reste de son oeuvre. Le dessin est plus fouillé que dans ses autres albums (on peut voir la transitions dans le tome 1 de "Bill Baroud", où les crayonnés et les dessins "plus simples" sont déjà présents...), le comique de répétition et l'absurde bien présents, ainsi que certains thèmes qui seront développés plus tard (les super-héros, les espions, Van Gogh, les éléphants, etc.)
J'ai beaucoup apprécié certaines façon de faire qui -- il me semble -- ont ensuite disparu : "La découverte scientifique (allégorie)", par exemple. :) Ou encore cette page dans "Les espions" qui reprend complètement une scène du crabe aux pinces d'or : excellent !
Bon, ceci dit, cet album est d'un niveau général assez moyen quant à l'humour. J'adore ce que fait Larcenet en général, mais là je n'ai qu'assez peu ri... Pas trop mal, mais en même temps moins bien que la plupart de ses livres.
De même que pour "Contes de la désolation", l'histoire ici racontée est très étrange, et fantastique au possible. Mélangeant rêve, magie, voyage dans le temps et histoires de différents personnages, la simplicité n'est pas au rendez-vous. Présentation originale et atypique, donc, mais qui m'a laissé très imperméable. A dire vrai, je ne pas très réceptif à ce que fait Vanoli... Après ça, à vous de voir si ça vous plaît ou non.
Je rejoins le point de vue de Kael...
Car si j'ai aimé le dessin, à quelques détails près, j'ai eu l'impression de lire 46 fois la même planche. Bon j'exagère oui mais pas tant que ça : c'est une BD tirée d'une histoire vraie donc l'auteur a tenu à s'y plier mais quand même c'est lent... Pff c'est tellement lent! J'étais pas déçu de l'avoir terminée.
C'est d'autant plus dommage que vu les conditions (historique, héroine, dessin...) ça aurait pu donner quelque chose de très bien.
Une lecture passe bien mais je pense pas qu'on ait envie de s'y replonger par la suite. Déjà que je suis pas fan du petit spirou... Quelques bons gags avec les pétaures cependant, cet animal me fait vraiment marrer.
Vous aimez les BD drôles qui ne se prennent pas au sérieux,...
Cette BD s'adresse aux plus jeunes mais j'avoue ne pas avoir fort rigolé lors de la lecture de cet album...
Cela semble humoristique mais je n'accroche pas tellemnt à l'humour!
Sans doute la moins bonne des séries "Donjon". Déjà, la série d'origine m'avait séduit par son humour ; or celle-ci est plus noire, plus sérieuse, on se retrouve presque avec une histoire d'heroic fantasy classique, ça perd de son charme. De plus, le fait de ne pas encore trop savoir comment le monde du Donjon est devenu ce qu'il est ici est assez frustrant. Le dernier tome en date (Armageddon) souffre d'un dessin atroce et, en plus, on commence à avoir l'impression que les auteurs naviguent à vue, qu'ils ne savent plus trop où ils vont aller, ce qu'ils veulent faire de leur création... Parti comme c'est, je crains que ça n'aille pas en s'améliorant. Une déception.
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Blagues Coquines
c'est typiquement le genre d'histoires qui me font sourire quand je les reçois en pieces jointes d'un mail, mais de là à acheter ou meme lire un album, il y a un pas que je ne franchirai pas. c'est tres moyen dans l'ensemble. les 3/4 des blagues sont connus de tous, et ne sont plaisantes à lire que grace aux dessins qui sont generalement pas mal.
Elektra (Delcourt)
Tout auteur culte qu'il est à mes yeux, Frank Miller ne peut pas tutoyer le génie en permanence. Dieu sait que je l'adule pour ces chefs d'oeuvre dont il nous a déjà gratifié. Mais bizarrement cette fois, la passion qui s'éveille en moi à chaque fois qu'il raconte une de ces histoires si noires dont il a le secret, n'a pas été au rendez-vous pour cette aventure d'Elektra. Et pourtant Bill Sienkiewicz y use ses crayons avec le talent qu'on lui connaît. On ne peut absolument rien reprocher au dessinateur, tout juste peut-être regretter le format comics (donc de taille réduite) qui ne fait pas honneur à son trait. Certaines vignettes paraissent parfois vraiment minuscules et c'est très dommage, car cela ne facilite pas la lecture d'une histoire déjà bien difficile à suivre. C'est d'ailleurs cette complexité qui est le plus gros problème de ce "pavé" de 250 pages que nous proposent les 2 artistes. En vrac, Miller mélange plusieurs thèmes : les ninjas (par l'intermédiaire de la ninja ultime made in Marvel, Elektra), l'espionnage, les complots politiques et les cyborgs ! Sacré cocktail ! Par dessus tout cela, Miller affuble la plupart de ses personnages de folie douce, voire de schyzophrénie, ce qui n'est pas fait non plus pour clarifier la situation. Et le scénariste, pourtant si virtuose à l'accoutumée dans la maîtrise de la psychologie de ses héros, se noie dans les détails et les méandres des pensées des uns et des autres, et finit par perdre le lecteur. Le personnage-titre, Elektra, est reléguée au rôle de simple "arme vivante", quasiment muette pendant la majeure partie de l'histoire. Nick Fury est caricatural (mais est-il possible de faire autre chose que de la caricature avec un tel personnage ?) et les méchants de services sont finalement très peu développés et laissent plutôt indifférent. À sauver malgré tout, la description pleine d'ironie et de cynisme des 2 candidats (le président sortant et son challenger) à l'élection présidentielle, ainsi que le personnage qui selon moi est le véritable héros de l'histoire : John Garrett, brute épaisse manipulée du début à la fin. Moi qui n'accroche que très peu aux histoires de ninjas modernes, et pas plus à celles de super-espions en BD, cet album n'était peut-être tout simplement pas fait pour moi dès le départ ! Ou plutôt ce doit être moi qui ne suis pas fait pour cette histoire ...
Paul a un travail d'été
Une petite BD gentillette, mais loin d'être inoubliable et indispensable. L'histoire est banale, le dessin est correct mais sans plus... L'auteur tente constamment de nous prendre par les sentiments pour nous arracher une petite larme, c'est assez énervant à force. L'histoire d'amour façon "au début, ils se détestent et ils s'insultent, mais à la fin, ils s'adorent" est peut- être réellement arrivée à l'auteur, mais ça ressemble tellement au scénar de n'importe quel film à la c** avec Meg Ryan que ça m'a bien plus agacé que touché. La pseudo "surprise" finale tombe complètement à plat : on la voit arriver à 10 années-lumières, et on n'y croit pas une seconde. Au final, je vous accorde que ça se laisse lire, mais c'est clairement pas la BD du siècle...
Noyé le poisson
Petite histoire à l'humour très variable, "Noyé le poisson" commence somme toute assez normalement, avec quand même cette tendance dépressive de notre aquatique héros. Mais bien vite, un peu comme dans un roman fantastique au sens classique du terme, on dérape, et les étrangetés prennent des proportions de plus en plus énormes. La fin quant à elle présente une intéressante transition purement graphique, et une... chute assez bien trouvée. Malgré cela, l'histoire reste sommaire, plus du niveau de l'amusement que d'autre chose. Même au niveau de la narration, je ne trouve pas à cet album une originalité suffisante (mais bien sûr, ceci n'engage que moi). A lire si vous avez aimé de nombreux autres "Patte de Mouche", dispensable sinon.
Soyons fous
(Ne concerne que le tome 1, très différent du tome 2 !) Si l'on retrouve ici le "style Larcenet", cet album n'est pas du même niveau que le reste de son oeuvre. Le dessin est plus fouillé que dans ses autres albums (on peut voir la transitions dans le tome 1 de "Bill Baroud", où les crayonnés et les dessins "plus simples" sont déjà présents...), le comique de répétition et l'absurde bien présents, ainsi que certains thèmes qui seront développés plus tard (les super-héros, les espions, Van Gogh, les éléphants, etc.) J'ai beaucoup apprécié certaines façon de faire qui -- il me semble -- ont ensuite disparu : "La découverte scientifique (allégorie)", par exemple. :) Ou encore cette page dans "Les espions" qui reprend complètement une scène du crabe aux pinces d'or : excellent ! Bon, ceci dit, cet album est d'un niveau général assez moyen quant à l'humour. J'adore ce que fait Larcenet en général, mais là je n'ai qu'assez peu ri... Pas trop mal, mais en même temps moins bien que la plupart de ses livres.
Giboulées
De même que pour "Contes de la désolation", l'histoire ici racontée est très étrange, et fantastique au possible. Mélangeant rêve, magie, voyage dans le temps et histoires de différents personnages, la simplicité n'est pas au rendez-vous. Présentation originale et atypique, donc, mais qui m'a laissé très imperméable. A dire vrai, je ne pas très réceptif à ce que fait Vanoli... Après ça, à vous de voir si ça vous plaît ou non.
Gloriande de Thémines
Je rejoins le point de vue de Kael... Car si j'ai aimé le dessin, à quelques détails près, j'ai eu l'impression de lire 46 fois la même planche. Bon j'exagère oui mais pas tant que ça : c'est une BD tirée d'une histoire vraie donc l'auteur a tenu à s'y plier mais quand même c'est lent... Pff c'est tellement lent! J'étais pas déçu de l'avoir terminée. C'est d'autant plus dommage que vu les conditions (historique, héroine, dessin...) ça aurait pu donner quelque chose de très bien.
Gnomes de Troy
Une lecture passe bien mais je pense pas qu'on ait envie de s'y replonger par la suite. Déjà que je suis pas fan du petit spirou... Quelques bons gags avec les pétaures cependant, cet animal me fait vraiment marrer.
Space Mounties
Vous aimez les BD drôles qui ne se prennent pas au sérieux,... Cette BD s'adresse aux plus jeunes mais j'avoue ne pas avoir fort rigolé lors de la lecture de cet album... Cela semble humoristique mais je n'accroche pas tellemnt à l'humour!
Donjon Crépuscule
Sans doute la moins bonne des séries "Donjon". Déjà, la série d'origine m'avait séduit par son humour ; or celle-ci est plus noire, plus sérieuse, on se retrouve presque avec une histoire d'heroic fantasy classique, ça perd de son charme. De plus, le fait de ne pas encore trop savoir comment le monde du Donjon est devenu ce qu'il est ici est assez frustrant. Le dernier tome en date (Armageddon) souffre d'un dessin atroce et, en plus, on commence à avoir l'impression que les auteurs naviguent à vue, qu'ils ne savent plus trop où ils vont aller, ce qu'ils veulent faire de leur création... Parti comme c'est, je crains que ça n'aille pas en s'améliorant. Une déception.