Ca faisait longtemps que je voulais lire cette série parce qu'elle fait quand même un peu figure de référence dans le petit monde de la BD porno.
Bizarrement, les """scénarios""" ne sont pas si mauvais que ça, c'est assez ludique, très simple, donc ça se lit tout seul, ouf ! (Manquerait plus qu'on se prenne la tête sur ce type de BD !) On peut quand même regretter cette trop grande simplicité, ça manque un peu de piquant, d'originalité.
Le dessin est bien sûr très réussi et nous fait "découvrir" tout plein de nanas plus jolies les unes que les autres (sauf Selen que je trouve assez quelconque).
Par contre, le choix des couleurs est vraiment discutable... C'est vraiment de mauvais goût, ça ressemble à nos bons vieux crayons de couleurs d'enfants (un peu mieux maîtrisés certes). Je pense que le noir et blanc aurait été plus approprié à cette série...
J'avais lu ici que le 1er tome de Spirale était le meilleur de la série alors je l'ai acheté (dans sa nouvelle version "luxe" tant qu'à faire) pour voir ce que ça donnait. Eh bien, si c'est ça le meilleur, il est clair que je ne lirais pas les autres.
Je ne vais pas m'attarder sur le dessin. Il n'est pas mauvais, convient assez bien au tout, même si certains visages avec yeux exorbités m'ont paru plutôt ratés.
Mais c'est surtout l'histoire et son traitement qui marquent dans cette BD. Ca commence de manière bien noire. L'histoire des parents de Shuichi est assez marquante. L'ennui, c'est que ça ne fait pas vraiment peur, c'est plus gore et dérangeant qu'autre chose : tout comme sousoune (avis ci-dessous), c'est plus des réactions en "Argh !" et en "Beurk !" que j'ai eues en lisant ça. ("Argh !", le mec en spirale, "AaaaAAarg !" l'idée de se découper la peau du bout des doigts (et "Re-argh !" pour celle là ! (et "Gniiii !" aussi)))
Bref, avec 2 premiers chapitres ainsi, je me suis dit que la mayonnaise pouvait peut-être prendre.
Mais l'ennui, c'est qu'après ça, chaque nouveau chapitre semble tourner au style d'un nouvel épisode de série B à chaque fois : malgré les horreurs de la fin de l'épisode précédent, dès le début du chapitre suivant, la vie a repris son cours comme avant, c'est normal, et puis on se doute à peine de ce qu'il va se passer ensuite. C'est assez lourd. D'autant que les manifestations de la spirale sont parfois carrément ridicules (le coup des cheveux ou des amants accrochés en spirale par exemple, bof bof). Jamais à aucun moment je n'ai ressenti un frisson de peur ou de quoi que ce soit après la fin du 2e chapitre, juste une impression de ridicule et de médiocre. Et puis les personnages eux-mêmes sont particulièrement inintéressants et vides à mon goût. Ils ont de plus le même côté que je trouve agaçant et récurrent dans les films d'horreur de série B d'être passifs et fatalistes face à ce qui leur arrive.
Bref, je me suis ennuyé. Seul point amusant, suite à cette lecture, je remarquais facilement toute forme en spirale qui trainait dans la maison autour de moi, mais à nouveau aucun petit frisson d'angoisse, juste une remarque purement objective "tiens, c'est en spirale, ça...".
J'en déconseille l'achat puisque moi-même suis déçu du mien.
Je vois trois parties distinctes dans cet album :
Tout d'abord, la présentation du contexte, des personnages et des enjeux qu'ils représentent. J'ai lu toute cette partie avec intérêt tant l'histoire de l'URSS et de ses "pays frères" m'a toujours intéressé. Ici, c'est très fourni en éléments sur la construction du bloc de l'est de l'après guerre, même si c'est peu compréhensible je pense pour monsieur tout le monde qui garde une culture succincte de cette Histoire.
Ensuite, viennent les chasses et diverses discussions sans réel intérêt... du moins en apparence vu qu'on en comprendra l'importance dans la dernière partie. En attendant, c'est assez lourd à lire, beaucoup trop d'anecdotes dont on se fout, c'est bien trop rébarbatif tout ça...
"Et là, c'est le drame" comme dirait l'autre. La dernière partie révèle le réel but de cette partie de chasse. Mouais, c'est pas du grandiose, c'est un peu facile et prévisible en fait.
Résultat de cette lecture ? Tout comme dans Les phalanges de l'ordre noir on a un sujet de base diablement intéressant mais ça devient vite chiant à cause d'une narration trop passive et un cruel manque d'action réelle. La lecture se révèle finalement assez poussive, c'est dommage...
Un peu dans la même veine que l'homme qui marche, donc de jolies petites histoires, pas de doute, mais c'est quand même vachement vide dans l'ensemble.
Je ne peux pas dire que j'ai été réellement touché par quelques histoires assez touchantes, mais j'ai eu l'impression que le tout était bien trop superficiel, pas assez travaillé, pas abouti en fait.
Mon album est à vendre si ça intéresse quelqu'un...
Cinq histoires où Paolo Bacilieri accumule les clichés du genre : sexe, drogue, violence… Le tout manque peut-être un peu d’humour et se révèle dans le fond trop bourrin pour être pris au sérieux.
La quasi-totalité des personnages ont des réactions excessives, ils usent de flingues et d’armes en tout genre de manière complètement invraisemblable. Et puis surtout, dans ces cinq histoires, l’auteur n’arrive à rendre aucun personnage crédible. Même le héros principal Barokko, détective privé, est difficile à cerner. Il lui manque le caractère d’un Canardo ou du Choucas pour être attachant. Les personnages secondaires n’ont pas beaucoup plus de consistance. On dirait que l’auteur évite à tout prix de constituer autour de son personnage principal une galerie de personnages récurrents : on voit apparaître une seule fois sa femme, une seule fois son patron, une seule fois son frère… mais jamais plus, ce qui aurait permis au héros d’avoir un véritable environnement affectif.
Dommage… le dessin avait quelque chose de chouette, même si certaines planches n’étaient pas d’une lisibilité exemplaire. Une bd mineure.
C’est la première BD de Jason que je lis, et je suis déçu. Depuis le temps que je regarde ces jolis ouvrages chez mon libraire, j’en attendais peut-être trop ?
Alors déjà je n’ai absolument rien compris lors de ma première lecture. J’avais bien remarqué que certaines pages avaient un fond blanc et d’autres un fond noir, mais sans vraiment en saisir le sens. Le noir représente-t-il un souvenir ? Un rêve ? C’est seulement après coup que j’ai compris qu’il s’agissait tout simplement de deux histoires complètement indépendantes (mais avec les mêmes personnages). Je me suis donc relu la BD une deuxième fois en ne lisant que les pages blanches, puis une 3eme fois en ne lisant que les pages noires. Là, cette fois, ça se tenait à peu près. Je lis plus bas que « le jeu est tellement agréable qu’il autorise même à mélanger les planches pour bâtir une nouvelle histoire, puis à la faveur d’une nouvelle combinaison une autre histoire encore ». Mouais, je suis pas convaincu hein, ou alors pas assez joueur. :)
En plus, les histoires sont très simplistes. Je n’ai absolument rien ressenti lors de ma lecture. Déjà que la BD est très courte et muette, mais en plus contient donc deux histoires ! Impossible de développer quoi que ce soit dans ces conditions!
Dommage, j’aime bien le dessin, et j’avais vraiment envie de devenir fan de Jason… La prochaine fois peut-être.
Bon j'ai enfin lu "Kenshin le vagabond" malgré ma réticence vu le character design qui me répugne...
Bon bon bon... C'est pas si mal même si ça se traîne en longueur et que je ne suis pas fan du "Wachteubam dans ta tête sans que tu l'aies vu venir pasque c'est moi le plus fort nananèreuh!"...
Disons que des coups extraordinaires passent dans un univers à la "Shaman King", mais dans un univers réaliste du Japon du début de l'ère Meiji, ça fait tache.
D'autant que le héros a l'air d'avoir 12 ou 13 ans tout au plus avec son allure de tafiole. :P
Bref vraiment pas accroché; j'en ai pourtant lu un paquet (je m'ennuyais un soir, oui ça se lit vite ^^). Les dessins ne sont pas si mauvais, si on oublie le character design.
Quant à la partie "historique" qui n'en est pas une car l'auteur avoue être une bouse en histoire du Japon, elle est assez décevante par rapport à un "Lone wolf and cub", par exemple.
Bref si vous aimez les samouraïs et le Jjapon médiéval... allez voir ailleurs. :p
Si vous aimez les tafiolles et les supers coups spéciaux de la mort, c'est pour vous !
Je suis un peu mitigé suite à la lecture de ce manga. D'un côté, j'aime beaucoup, d'un autre je trouve ça un peu fouilli et assez moyen.
Je ne connais pas la série Akira originale, donc je ne peux pas comparer. Le scénario a l'air bien et j'attends avec impatience de connaître la suite au tome 2 pour en voir l'évolution.
Le point faible de ce tome est la présentation graphique. Je m'explique : les couleurs sont belles et le dessin incisif mais je trouve dommage que chaque case soit comme une photo prise pendant le film. [*] Cette sensation photo me dérange car elle laisse une image un peu floue. De plus, s'ajoute à cela que certains passages, de par le choix des photos et l'absence de bulle, sont peu clairs.
Je mets donc un 3/5 mais j'attends de lire la suite de la série pour donner un avis plus complet et peut-être augmenter la note...
10/04/2007
J'ai lu toute la série et l'impression brouillon de la présentation graphique que j'ai eu au départ se confirmant, je descends ma note malheureusement.
Un manga en couleur c'est sympa mais pas des photos floues d'un film...
[*] N.d.Modérateur : les images sont effectivement tirées de l'anime.
Chewing Gun, dont le titre laisse espérer quelque chose de léger et qui se révèle en fait noir et sanglant, surfe sur la vague "seventies" à laquelle on doit les moins bons Tarantino, le retour de Pam Grier, de Shaft ou de Starsky et Hutch, pour se donner des airs cools et ne pas avoir à créer quoi que ce soit de neuf.
Le proverbe idiot dit que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ; Chewing Gun, c'est surtout une vieille soupe réchauffée dans un pot rétro en toc. La BD a certes le look "polar 70's" (vêtements, coupes de cheveux, décoration des appartements, voitures) qui est redevenu tendance depuis quelques années, mais aucune saveur particulière, son scénario se révélant rapidement banal, poussif et plein de lieux communs.
Les années 70 ne sont ici qu'un décor de pacotille destiné à faire groovy et à titiller la fibre nostalgique de lecteurs qui n'ont pourtant, pour la plupart, presque pas connu cette fameuse décennie qu'on nous vend aujourd'hui comme tellement fun et sympa. Faute de parvenir à installer une véritable ambiance, la sauce ne prend pas du tout : une poursuite en bagnole, un flic avec des rouflaquettes, un canapé en imitation panthère ou une Volkswagen "Coccinelle" ne suffisent pas à établir la "funky attitude" de cette sous-tarantinade médiocre.
Ca se lit vite, ça s'oublie aussi sec sans avoir aucune envie de découvrir la suite de cette histoire, la conclusion du premier tome ayant déjà des airs de cul-de-sac scénaristique. Reste un dessin pas désagréable qui sauve Chewing Gun de la note minimale.
Un comic assez atypique, puisque ça ressemble à un pastiche de BD franco-belge à l'ancienne façon Blake et Mortimer ou Tintin, aussi bien au niveau du dessin que du scénar et des dialogues. Le tout assaisonné d'une pincée de Lovecraft pour le côté "nécromancien immortel au nom à coucher dehors qui invoque d'ignobles dieux-vers venus des profondeurs".
Sans être exceptionnel, c'est assez plaisant à lire, c'est rythmé, il y a une pointe d'humour pince-sans-rire bien appréciable, mais malheureusement le fait que la parution française se soit arrêtée au bout d'un seul tome, juste au moment où l'histoire bifurquait vers ce qui devait être le véritable thème de la série, tempère beaucoup l'enthousiasme que l'on pourrait avoir à son sujet.
Du coup, forcément, on reste sur sa faim et il est assez difficile de conseiller cet album, sauf aux inconditionnels de Mignola ou à ceux prêts à investir dans la version originale de cette série (que je n'ai d'ailleurs jamais vue dans aucune librairie de comics, ce qui laisse craindre qu'elle soit devenue assez difficile à trouver).
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Sex in Italy
Ca faisait longtemps que je voulais lire cette série parce qu'elle fait quand même un peu figure de référence dans le petit monde de la BD porno. Bizarrement, les """scénarios""" ne sont pas si mauvais que ça, c'est assez ludique, très simple, donc ça se lit tout seul, ouf ! (Manquerait plus qu'on se prenne la tête sur ce type de BD !) On peut quand même regretter cette trop grande simplicité, ça manque un peu de piquant, d'originalité. Le dessin est bien sûr très réussi et nous fait "découvrir" tout plein de nanas plus jolies les unes que les autres (sauf Selen que je trouve assez quelconque). Par contre, le choix des couleurs est vraiment discutable... C'est vraiment de mauvais goût, ça ressemble à nos bons vieux crayons de couleurs d'enfants (un peu mieux maîtrisés certes). Je pense que le noir et blanc aurait été plus approprié à cette série...
Spirale
J'avais lu ici que le 1er tome de Spirale était le meilleur de la série alors je l'ai acheté (dans sa nouvelle version "luxe" tant qu'à faire) pour voir ce que ça donnait. Eh bien, si c'est ça le meilleur, il est clair que je ne lirais pas les autres. Je ne vais pas m'attarder sur le dessin. Il n'est pas mauvais, convient assez bien au tout, même si certains visages avec yeux exorbités m'ont paru plutôt ratés. Mais c'est surtout l'histoire et son traitement qui marquent dans cette BD. Ca commence de manière bien noire. L'histoire des parents de Shuichi est assez marquante. L'ennui, c'est que ça ne fait pas vraiment peur, c'est plus gore et dérangeant qu'autre chose : tout comme sousoune (avis ci-dessous), c'est plus des réactions en "Argh !" et en "Beurk !" que j'ai eues en lisant ça. ("Argh !", le mec en spirale, "AaaaAAarg !" l'idée de se découper la peau du bout des doigts (et "Re-argh !" pour celle là ! (et "Gniiii !" aussi))) Bref, avec 2 premiers chapitres ainsi, je me suis dit que la mayonnaise pouvait peut-être prendre. Mais l'ennui, c'est qu'après ça, chaque nouveau chapitre semble tourner au style d'un nouvel épisode de série B à chaque fois : malgré les horreurs de la fin de l'épisode précédent, dès le début du chapitre suivant, la vie a repris son cours comme avant, c'est normal, et puis on se doute à peine de ce qu'il va se passer ensuite. C'est assez lourd. D'autant que les manifestations de la spirale sont parfois carrément ridicules (le coup des cheveux ou des amants accrochés en spirale par exemple, bof bof). Jamais à aucun moment je n'ai ressenti un frisson de peur ou de quoi que ce soit après la fin du 2e chapitre, juste une impression de ridicule et de médiocre. Et puis les personnages eux-mêmes sont particulièrement inintéressants et vides à mon goût. Ils ont de plus le même côté que je trouve agaçant et récurrent dans les films d'horreur de série B d'être passifs et fatalistes face à ce qui leur arrive. Bref, je me suis ennuyé. Seul point amusant, suite à cette lecture, je remarquais facilement toute forme en spirale qui trainait dans la maison autour de moi, mais à nouveau aucun petit frisson d'angoisse, juste une remarque purement objective "tiens, c'est en spirale, ça...". J'en déconseille l'achat puisque moi-même suis déçu du mien.
Partie de chasse
Je vois trois parties distinctes dans cet album : Tout d'abord, la présentation du contexte, des personnages et des enjeux qu'ils représentent. J'ai lu toute cette partie avec intérêt tant l'histoire de l'URSS et de ses "pays frères" m'a toujours intéressé. Ici, c'est très fourni en éléments sur la construction du bloc de l'est de l'après guerre, même si c'est peu compréhensible je pense pour monsieur tout le monde qui garde une culture succincte de cette Histoire. Ensuite, viennent les chasses et diverses discussions sans réel intérêt... du moins en apparence vu qu'on en comprendra l'importance dans la dernière partie. En attendant, c'est assez lourd à lire, beaucoup trop d'anecdotes dont on se fout, c'est bien trop rébarbatif tout ça... "Et là, c'est le drame" comme dirait l'autre. La dernière partie révèle le réel but de cette partie de chasse. Mouais, c'est pas du grandiose, c'est un peu facile et prévisible en fait. Résultat de cette lecture ? Tout comme dans Les phalanges de l'ordre noir on a un sujet de base diablement intéressant mais ça devient vite chiant à cause d'une narration trop passive et un cruel manque d'action réelle. La lecture se révèle finalement assez poussive, c'est dommage...
L'Orme du Caucase
Un peu dans la même veine que l'homme qui marche, donc de jolies petites histoires, pas de doute, mais c'est quand même vachement vide dans l'ensemble. Je ne peux pas dire que j'ai été réellement touché par quelques histoires assez touchantes, mais j'ai eu l'impression que le tout était bien trop superficiel, pas assez travaillé, pas abouti en fait. Mon album est à vendre si ça intéresse quelqu'un...
Barokko
Cinq histoires où Paolo Bacilieri accumule les clichés du genre : sexe, drogue, violence… Le tout manque peut-être un peu d’humour et se révèle dans le fond trop bourrin pour être pris au sérieux. La quasi-totalité des personnages ont des réactions excessives, ils usent de flingues et d’armes en tout genre de manière complètement invraisemblable. Et puis surtout, dans ces cinq histoires, l’auteur n’arrive à rendre aucun personnage crédible. Même le héros principal Barokko, détective privé, est difficile à cerner. Il lui manque le caractère d’un Canardo ou du Choucas pour être attachant. Les personnages secondaires n’ont pas beaucoup plus de consistance. On dirait que l’auteur évite à tout prix de constituer autour de son personnage principal une galerie de personnages récurrents : on voit apparaître une seule fois sa femme, une seule fois son patron, une seule fois son frère… mais jamais plus, ce qui aurait permis au héros d’avoir un véritable environnement affectif. Dommage… le dessin avait quelque chose de chouette, même si certaines planches n’étaient pas d’une lisibilité exemplaire. Une bd mineure.
Dis-moi quelque chose
C’est la première BD de Jason que je lis, et je suis déçu. Depuis le temps que je regarde ces jolis ouvrages chez mon libraire, j’en attendais peut-être trop ? Alors déjà je n’ai absolument rien compris lors de ma première lecture. J’avais bien remarqué que certaines pages avaient un fond blanc et d’autres un fond noir, mais sans vraiment en saisir le sens. Le noir représente-t-il un souvenir ? Un rêve ? C’est seulement après coup que j’ai compris qu’il s’agissait tout simplement de deux histoires complètement indépendantes (mais avec les mêmes personnages). Je me suis donc relu la BD une deuxième fois en ne lisant que les pages blanches, puis une 3eme fois en ne lisant que les pages noires. Là, cette fois, ça se tenait à peu près. Je lis plus bas que « le jeu est tellement agréable qu’il autorise même à mélanger les planches pour bâtir une nouvelle histoire, puis à la faveur d’une nouvelle combinaison une autre histoire encore ». Mouais, je suis pas convaincu hein, ou alors pas assez joueur. :) En plus, les histoires sont très simplistes. Je n’ai absolument rien ressenti lors de ma lecture. Déjà que la BD est très courte et muette, mais en plus contient donc deux histoires ! Impossible de développer quoi que ce soit dans ces conditions! Dommage, j’aime bien le dessin, et j’avais vraiment envie de devenir fan de Jason… La prochaine fois peut-être.
Kenshin le Vagabond
Bon j'ai enfin lu "Kenshin le vagabond" malgré ma réticence vu le character design qui me répugne... Bon bon bon... C'est pas si mal même si ça se traîne en longueur et que je ne suis pas fan du "Wachteubam dans ta tête sans que tu l'aies vu venir pasque c'est moi le plus fort nananèreuh!"... Disons que des coups extraordinaires passent dans un univers à la "Shaman King", mais dans un univers réaliste du Japon du début de l'ère Meiji, ça fait tache. D'autant que le héros a l'air d'avoir 12 ou 13 ans tout au plus avec son allure de tafiole. :P Bref vraiment pas accroché; j'en ai pourtant lu un paquet (je m'ennuyais un soir, oui ça se lit vite ^^). Les dessins ne sont pas si mauvais, si on oublie le character design. Quant à la partie "historique" qui n'en est pas une car l'auteur avoue être une bouse en histoire du Japon, elle est assez décevante par rapport à un "Lone wolf and cub", par exemple. Bref si vous aimez les samouraïs et le Jjapon médiéval... allez voir ailleurs. :p Si vous aimez les tafiolles et les supers coups spéciaux de la mort, c'est pour vous !
Akira anime comics
Je suis un peu mitigé suite à la lecture de ce manga. D'un côté, j'aime beaucoup, d'un autre je trouve ça un peu fouilli et assez moyen. Je ne connais pas la série Akira originale, donc je ne peux pas comparer. Le scénario a l'air bien et j'attends avec impatience de connaître la suite au tome 2 pour en voir l'évolution. Le point faible de ce tome est la présentation graphique. Je m'explique : les couleurs sont belles et le dessin incisif mais je trouve dommage que chaque case soit comme une photo prise pendant le film. [*] Cette sensation photo me dérange car elle laisse une image un peu floue. De plus, s'ajoute à cela que certains passages, de par le choix des photos et l'absence de bulle, sont peu clairs. Je mets donc un 3/5 mais j'attends de lire la suite de la série pour donner un avis plus complet et peut-être augmenter la note... 10/04/2007 J'ai lu toute la série et l'impression brouillon de la présentation graphique que j'ai eu au départ se confirmant, je descends ma note malheureusement. Un manga en couleur c'est sympa mais pas des photos floues d'un film... [*] N.d.Modérateur : les images sont effectivement tirées de l'anime.
Chewing Gun
Chewing Gun, dont le titre laisse espérer quelque chose de léger et qui se révèle en fait noir et sanglant, surfe sur la vague "seventies" à laquelle on doit les moins bons Tarantino, le retour de Pam Grier, de Shaft ou de Starsky et Hutch, pour se donner des airs cools et ne pas avoir à créer quoi que ce soit de neuf. Le proverbe idiot dit que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ; Chewing Gun, c'est surtout une vieille soupe réchauffée dans un pot rétro en toc. La BD a certes le look "polar 70's" (vêtements, coupes de cheveux, décoration des appartements, voitures) qui est redevenu tendance depuis quelques années, mais aucune saveur particulière, son scénario se révélant rapidement banal, poussif et plein de lieux communs. Les années 70 ne sont ici qu'un décor de pacotille destiné à faire groovy et à titiller la fibre nostalgique de lecteurs qui n'ont pourtant, pour la plupart, presque pas connu cette fameuse décennie qu'on nous vend aujourd'hui comme tellement fun et sympa. Faute de parvenir à installer une véritable ambiance, la sauce ne prend pas du tout : une poursuite en bagnole, un flic avec des rouflaquettes, un canapé en imitation panthère ou une Volkswagen "Coccinelle" ne suffisent pas à établir la "funky attitude" de cette sous-tarantinade médiocre. Ca se lit vite, ça s'oublie aussi sec sans avoir aucune envie de découvrir la suite de cette histoire, la conclusion du premier tome ayant déjà des airs de cul-de-sac scénaristique. Reste un dessin pas désagréable qui sauve Chewing Gun de la note minimale.
Zombies
Un comic assez atypique, puisque ça ressemble à un pastiche de BD franco-belge à l'ancienne façon Blake et Mortimer ou Tintin, aussi bien au niveau du dessin que du scénar et des dialogues. Le tout assaisonné d'une pincée de Lovecraft pour le côté "nécromancien immortel au nom à coucher dehors qui invoque d'ignobles dieux-vers venus des profondeurs". Sans être exceptionnel, c'est assez plaisant à lire, c'est rythmé, il y a une pointe d'humour pince-sans-rire bien appréciable, mais malheureusement le fait que la parution française se soit arrêtée au bout d'un seul tome, juste au moment où l'histoire bifurquait vers ce qui devait être le véritable thème de la série, tempère beaucoup l'enthousiasme que l'on pourrait avoir à son sujet. Du coup, forcément, on reste sur sa faim et il est assez difficile de conseiller cet album, sauf aux inconditionnels de Mignola ou à ceux prêts à investir dans la version originale de cette série (que je n'ai d'ailleurs jamais vue dans aucune librairie de comics, ce qui laisse craindre qu'elle soit devenue assez difficile à trouver).