Vieille BD qui a vieilli et qui sent le moisi dans ma bibliothèque. Mais je ne suis pas là pour parler de la poussière qui s'est entassée sur mes Alix. Les dessins sont magnifiques, dans un style tout à fait classique, qui ne sont pas d'ailleurs de tous les goûts ! Mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils sont beaux. L'histoire par contre ne sort pas des sentiers battus et on s'en lasse assez rapidement d'autant plus qu'Alix est un mec plutôt chiant. Héros un peu basique qui donne pas envie d'être aimé, qui donne envie de vous laver les mains qui sont pleines de poussière (je parle pour moi) et de remettre la BD à sa place dans l'armoire, sans avoir envie de lire la suite. Sinon il faut être un peu frustré pour voir un soupçon de politique actuelle ici (droite jésuitique ?!). C'est l'époque gallo-romaine et c'était exactement comme ça, point barre.
Bref une BD qui vaut le coup d'oeil pour ses dessins architecturaux mais pas plus que ça.
A vrai dire, ces histoires de Bilal, je les ai lues non pas dans ce recueil Mémoires d'autres temps mais dans un recueil paru en 1982 : Le Bol Maudit. C'est là que j'ai pu découvrir les toutes premières histoires en BD de Bilal, avant même qu'il ne rencontre Christin.
Alors ce que je peux en dire, c'est que son style de dessin n'était déjà pas mauvais et qu'on sentait bien déjà la ressemblance avec ce qu'il fera ensuite, même s'il y a eu vraiment des changements pour arriver jusqu'au Sommeil du Monstre. Mais ce dessin, tel qu'on le voit dans ses toutes premières histoires, le Bol Maudit entre autres, est tout de même assez hésitant, un peu trop fouillis, trop surchargé et trop sombre par moments.
Concernant les histoires elles-mêmes, on sent de multiples inspirations. La toute première et la plus affirmée est celle de Lovecraft : les histoires d'"horreur" de Bilal semblent directement issues de nouvelles de Lovecraft mais transposées dans un décor moderne ou bien SF, avec beaucoup moins de réussite autant dans l'ambiance que dans la réussite du scénario hélas. Quant aux autres types de scénario, ce sont de petites nouvelles de SF. Certaines font preuve d'un humour léger et relativement sympa, d'autres jouent à nouveau dans la cour de l'horreur, mais sans grand succès à mon goût.
C'est intéressant de voir les débuts de Bilal en BD, mais bon, ce ne sont pas là des chefs-d'oeuvres.
Jano, c'est d'abord un style de dessin. J'aime assez ses couleurs gais, ses décors, ses dessins de bateaux, etc... Mais par contre, je n'aime pas franchement ses personnages animaliers : je leur trouve tous une tête assez similaire, avec le même sourire grinçant et une tête de shooté.
Ensuite, ici, ces histoires de navigateurs portuguais qui débarquent successivement sur les côtes africaines, puis américaines et enfin indiennes, ça ne m'a pas franchement plu. Jano a une façon de transposer le monde actuel dans un décor historique, transformant les peuples indigènes ainsi que les navigateurs eux-mêmes en personages trop modernes, accrocs à l'alcool, à l'"herbe à fumer" et au sexe. C'est un peu lourd, et franchement, je ne trouve pas ça drôle.
Bref, ce sont là des histoires que je lis avec un certain ennui et un désinterêt prononcé.
Je ne suis pas client de l'humour de Gaudelette, et là dans cette série, je ne vois que du Gaudelette (quelle partie du scénario Larcenet a-t-il faite ? je ne la trouve pas). Et voilà, pour moi, le résultat est le même que pour Radada la méchante sorcière, c'est un style d'humour qui ne me fait pas rire, les personnages (notamment Pedro justement) m'agacent même pas mal.
Bref, je ne prends pas de plaisir à lire cette BD.
Note approximative : 1.5/5
Quelle drôle de BD...
Le dessin est joli. Malgré des personnages un peu, voire parfois très, figés, les décors et les dessins globaux de cette série sont très jolis. De même, les couleurs et l'harmonie de la mise en page sont très bonnes, ce qui donne une BD à l'aspect visuel très sympa.
Et c'est justement ça qui contraste avec le scénario et la narration.
Déjà, l'histoire elle-même est plutôt banale : la réincarnation d'une ancienne Cathare (c'est à la mode les Cathares ces temps-ci) se retrouve au centre d'un conflit entre anges et démons (enfin, à ce qu'il semble assez évident à la lecture du tome 1) et doit accomplir une quête personnelle pour... on ne sait pas quoi encore mais quelque chose de mystique.
Mais c'est surtout la narration qui pêche : qu'est-ce que c'est mal raconté ! Les scènes d'action sont difficilement compréhensibles, les dialogues décousus, durs à suivre, voire incohérents, les personnages se comprennent sans que le lecteur sache ce qu'ils ont compris, l'héroïne a une façon de penser qu'on n'arrive pas à suivre, on ne comprend pas la plupart de ses réactions, de ses paroles, elle rencontre quelqu'un pour la première fois et hop ils agissent comme d'anciennes connaissances, etc... On ne rentre pas du tout dans l'histoire, on n'a un mal fou à suivre ce qu'il se passe et à s'y intéresser.
Franchement, côté narration, dialogues et scénario, c'est raté à mon goût.
Une petite BD des débuts de Crisse, au scénario sans ambition.
Le dessin est typique de Crisse, globalement joli à voir mais tellement agaçant à force de représenter les femmes comme des clones les unes des autres, grosses lèvres et corps de bombes sexuelles pour toutes, différenciables juste à la couleur et à leur coupe de cheveux.
Ici, l'histoire est toute bête, toute banale (Cosmos Milady s'enfuit en vaisseau spatial de ses studios d'enregistrements car son mari et agent l'exploite, elle débarque sur une planète bordel où les femmes sont soumises à l'esclavage sexuel, et hop elle sauve la planète vite fait bien fait). C'est juste un pretexte pour que Crisse puisse dessiner ses petites femmes, des vaisseaux spatiaux, des flingues, bref un prémice sans interêt de ce qui deviendra bien plus tard Kookaburra. Ah, ajoutons qu'il y a une petite dose d'érotisme mais lui non plus sans interêt à mes yeux.
Note approximative : 1.5/5
Pouuuh... J'ai pas réussi à la lire entièrement : cette BD est... chiante.
Il y a tellement de texte que les images n'ont l'air de servir à rien du tout, et d'ailleurs ce dessin n'est franchement pas... bon.
Et ce texte, ben j'ai commencé à le lire, à le trouver assez ennuyeux, puis à franchement m'embêter à le lire et... Bon, ben, j'ai abandonné. L'auteur s'est cassé la tête sur la façon dont les gens peuvent percevoir le temps, la patience, l'urgence, etc... Bon, l'intention de l'auteur était sincère, et certains peuvent peut-être se retrouver dans quelques-unes de ses réflexions sur le temps, voire même s'y intéresser, mais pas moi. Et pour la première fois, j'ai trouvé que le format d'une BD de l'Association était beaucoup trop long : autant de pages emplies de textes ennuyeux et d'images aussi inutiles...
Ce ne doit pas être mon style de BD, mais franchement je n'ai pas vu l'intérêt de celle-ci.
2.5
Une bande dessinée qui se veut humoristique et qui ne l'est....qu'à moitié !
En effet plusieurs planches s'avèrent très drôles mais 50% tout de même ne le sont pas !
Les dessins style "Spirou" rendent bien mais ne redressent pas le vide scénaristique trop courant dans cette BD.
Bref, à se faire prêter. ;)
Bof bof... Les gags sont rarement drôles et les dessins sont les plus simples possibles même s'ils collent assez avec l'humour...Certaines planches valent le détour mais très peu malheureusement.
Je ne donnerai qu'un 2/5 à cette série car elle n'est pas assez ce qu'elle veut être : marrante.
A louer en bibliothèque seulement.
Cette BD est à mon avis réservée aux mordus de l'oeuvre de Moebius. Or c'était la première fois pour moi que j'entrais dans son univers... La rencontre aurait pu se passer sous de meilleurs auspices !
Le gros problème de cette BD c'est que justement ce n'en est pas vraiment une. C'est un recueil de courtes histoires et elles sont malheureusement... trop courtes ! La plupart auraient mérité plus d'espace pour se déployer, c'est trop condensé, à part le cauchemard blanc qui est excellent. Il est difficile de pénétrer dans quelque chose d'aussi complexe en seulement quelques pages.
Le dessin n'est pas extraordinaire mais d'une grande simplicité, pureté même. Il est efficace et souple, changeant. Très bien donc sur ce point même si c'est parfois un peu trop marqué années 1980.
Je n'ai pas pour autant renoncé à découvrir Moebius et je me suis lancé dans le monde d'edena que j'apprécie pas mal pour l'instant (à suivre...).
Mais je pense vraiment que cette BD n'est qu'un tome pour les fans et que les autres pourront aisément s'en passer.
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Alix
Vieille BD qui a vieilli et qui sent le moisi dans ma bibliothèque. Mais je ne suis pas là pour parler de la poussière qui s'est entassée sur mes Alix. Les dessins sont magnifiques, dans un style tout à fait classique, qui ne sont pas d'ailleurs de tous les goûts ! Mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils sont beaux. L'histoire par contre ne sort pas des sentiers battus et on s'en lasse assez rapidement d'autant plus qu'Alix est un mec plutôt chiant. Héros un peu basique qui donne pas envie d'être aimé, qui donne envie de vous laver les mains qui sont pleines de poussière (je parle pour moi) et de remettre la BD à sa place dans l'armoire, sans avoir envie de lire la suite. Sinon il faut être un peu frustré pour voir un soupçon de politique actuelle ici (droite jésuitique ?!). C'est l'époque gallo-romaine et c'était exactement comme ça, point barre. Bref une BD qui vaut le coup d'oeil pour ses dessins architecturaux mais pas plus que ça.
Mémoires d'autres temps
A vrai dire, ces histoires de Bilal, je les ai lues non pas dans ce recueil Mémoires d'autres temps mais dans un recueil paru en 1982 : Le Bol Maudit. C'est là que j'ai pu découvrir les toutes premières histoires en BD de Bilal, avant même qu'il ne rencontre Christin. Alors ce que je peux en dire, c'est que son style de dessin n'était déjà pas mauvais et qu'on sentait bien déjà la ressemblance avec ce qu'il fera ensuite, même s'il y a eu vraiment des changements pour arriver jusqu'au Sommeil du Monstre. Mais ce dessin, tel qu'on le voit dans ses toutes premières histoires, le Bol Maudit entre autres, est tout de même assez hésitant, un peu trop fouillis, trop surchargé et trop sombre par moments. Concernant les histoires elles-mêmes, on sent de multiples inspirations. La toute première et la plus affirmée est celle de Lovecraft : les histoires d'"horreur" de Bilal semblent directement issues de nouvelles de Lovecraft mais transposées dans un décor moderne ou bien SF, avec beaucoup moins de réussite autant dans l'ambiance que dans la réussite du scénario hélas. Quant aux autres types de scénario, ce sont de petites nouvelles de SF. Certaines font preuve d'un humour léger et relativement sympa, d'autres jouent à nouveau dans la cour de l'horreur, mais sans grand succès à mon goût. C'est intéressant de voir les débuts de Bilal en BD, mais bon, ce ne sont pas là des chefs-d'oeuvres.
Les Fabuleuses Dérives de la Santa Sardinha
Jano, c'est d'abord un style de dessin. J'aime assez ses couleurs gais, ses décors, ses dessins de bateaux, etc... Mais par contre, je n'aime pas franchement ses personnages animaliers : je leur trouve tous une tête assez similaire, avec le même sourire grinçant et une tête de shooté. Ensuite, ici, ces histoires de navigateurs portuguais qui débarquent successivement sur les côtes africaines, puis américaines et enfin indiennes, ça ne m'a pas franchement plu. Jano a une façon de transposer le monde actuel dans un décor historique, transformant les peuples indigènes ainsi que les navigateurs eux-mêmes en personages trop modernes, accrocs à l'alcool, à l'"herbe à fumer" et au sexe. C'est un peu lourd, et franchement, je ne trouve pas ça drôle. Bref, ce sont là des histoires que je lis avec un certain ennui et un désinterêt prononcé.
Pedro le Coati
Je ne suis pas client de l'humour de Gaudelette, et là dans cette série, je ne vois que du Gaudelette (quelle partie du scénario Larcenet a-t-il faite ? je ne la trouve pas). Et voilà, pour moi, le résultat est le même que pour Radada la méchante sorcière, c'est un style d'humour qui ne me fait pas rire, les personnages (notamment Pedro justement) m'agacent même pas mal. Bref, je ne prends pas de plaisir à lire cette BD.
Les Derniers jours de la Gehenne
Note approximative : 1.5/5 Quelle drôle de BD... Le dessin est joli. Malgré des personnages un peu, voire parfois très, figés, les décors et les dessins globaux de cette série sont très jolis. De même, les couleurs et l'harmonie de la mise en page sont très bonnes, ce qui donne une BD à l'aspect visuel très sympa. Et c'est justement ça qui contraste avec le scénario et la narration. Déjà, l'histoire elle-même est plutôt banale : la réincarnation d'une ancienne Cathare (c'est à la mode les Cathares ces temps-ci) se retrouve au centre d'un conflit entre anges et démons (enfin, à ce qu'il semble assez évident à la lecture du tome 1) et doit accomplir une quête personnelle pour... on ne sait pas quoi encore mais quelque chose de mystique. Mais c'est surtout la narration qui pêche : qu'est-ce que c'est mal raconté ! Les scènes d'action sont difficilement compréhensibles, les dialogues décousus, durs à suivre, voire incohérents, les personnages se comprennent sans que le lecteur sache ce qu'ils ont compris, l'héroïne a une façon de penser qu'on n'arrive pas à suivre, on ne comprend pas la plupart de ses réactions, de ses paroles, elle rencontre quelqu'un pour la première fois et hop ils agissent comme d'anciennes connaissances, etc... On ne rentre pas du tout dans l'histoire, on n'a un mal fou à suivre ce qu'il se passe et à s'y intéresser. Franchement, côté narration, dialogues et scénario, c'est raté à mon goût.
Cosmos Milady
Une petite BD des débuts de Crisse, au scénario sans ambition. Le dessin est typique de Crisse, globalement joli à voir mais tellement agaçant à force de représenter les femmes comme des clones les unes des autres, grosses lèvres et corps de bombes sexuelles pour toutes, différenciables juste à la couleur et à leur coupe de cheveux. Ici, l'histoire est toute bête, toute banale (Cosmos Milady s'enfuit en vaisseau spatial de ses studios d'enregistrements car son mari et agent l'exploite, elle débarque sur une planète bordel où les femmes sont soumises à l'esclavage sexuel, et hop elle sauve la planète vite fait bien fait). C'est juste un pretexte pour que Crisse puisse dessiner ses petites femmes, des vaisseaux spatiaux, des flingues, bref un prémice sans interêt de ce qui deviendra bien plus tard Kookaburra. Ah, ajoutons qu'il y a une petite dose d'érotisme mais lui non plus sans interêt à mes yeux.
(Un temps)
Note approximative : 1.5/5 Pouuuh... J'ai pas réussi à la lire entièrement : cette BD est... chiante. Il y a tellement de texte que les images n'ont l'air de servir à rien du tout, et d'ailleurs ce dessin n'est franchement pas... bon. Et ce texte, ben j'ai commencé à le lire, à le trouver assez ennuyeux, puis à franchement m'embêter à le lire et... Bon, ben, j'ai abandonné. L'auteur s'est cassé la tête sur la façon dont les gens peuvent percevoir le temps, la patience, l'urgence, etc... Bon, l'intention de l'auteur était sincère, et certains peuvent peut-être se retrouver dans quelques-unes de ses réflexions sur le temps, voire même s'y intéresser, mais pas moi. Et pour la première fois, j'ai trouvé que le format d'une BD de l'Association était beaucoup trop long : autant de pages emplies de textes ennuyeux et d'images aussi inutiles... Ce ne doit pas être mon style de BD, mais franchement je n'ai pas vu l'intérêt de celle-ci.
Passe-moi l'ciel
2.5 Une bande dessinée qui se veut humoristique et qui ne l'est....qu'à moitié ! En effet plusieurs planches s'avèrent très drôles mais 50% tout de même ne le sont pas ! Les dessins style "Spirou" rendent bien mais ne redressent pas le vide scénaristique trop courant dans cette BD. Bref, à se faire prêter. ;)
L'Agent 212
Bof bof... Les gags sont rarement drôles et les dessins sont les plus simples possibles même s'ils collent assez avec l'humour...Certaines planches valent le détour mais très peu malheureusement. Je ne donnerai qu'un 2/5 à cette série car elle n'est pas assez ce qu'elle veut être : marrante. A louer en bibliothèque seulement.
La Citadelle Aveugle
Cette BD est à mon avis réservée aux mordus de l'oeuvre de Moebius. Or c'était la première fois pour moi que j'entrais dans son univers... La rencontre aurait pu se passer sous de meilleurs auspices ! Le gros problème de cette BD c'est que justement ce n'en est pas vraiment une. C'est un recueil de courtes histoires et elles sont malheureusement... trop courtes ! La plupart auraient mérité plus d'espace pour se déployer, c'est trop condensé, à part le cauchemard blanc qui est excellent. Il est difficile de pénétrer dans quelque chose d'aussi complexe en seulement quelques pages. Le dessin n'est pas extraordinaire mais d'une grande simplicité, pureté même. Il est efficace et souple, changeant. Très bien donc sur ce point même si c'est parfois un peu trop marqué années 1980. Je n'ai pas pour autant renoncé à découvrir Moebius et je me suis lancé dans le monde d'edena que j'apprécie pas mal pour l'instant (à suivre...). Mais je pense vraiment que cette BD n'est qu'un tome pour les fans et que les autres pourront aisément s'en passer.