Pour commencer, je trouve le dessin très bon, les expressions des visages sont très bien faites. Les couleurs sont claires et elles aussi sont très bonnes.
Quand à l'histoire, elle est bien foutue et mignonne mais je n'ai pas été du tout touché par les malheurs qui arrivent à ce pantin.
Je trouve la bd chère par rapport au nombre de pages de l'album. :-/
Bref, bof bof...
Mon avis rejoint en partie celui de copaing Ro, en ce sens que les histoires de l'Archer Blanc étaient complètement rocambolesques, et que ça me faisait vraiment rigoler, même à l'époque où ces histoires étaient publiées (il y a 15-20 ans donc). Par contre, j'aime beaucoup le dessin du Mitton de cette époque ; j'ai d'ailleurs eu la chance de pouvoir voir des planches originales du côté des sables d'Olonne. Mais c'est sûr, c'est une série qui fait aujourd'hui figure de curiosité.
L'Archer Blanc, c'était une Bd d'aventure SF pré-publiée dans le Journal de Mickey. C'est un mélange de Robin des Bois, de Zorro et de Batman, le tout transposé dans un décor de science-fiction. Le dessin n'est pas mauvais, tout à fait dans le style des comics de super-héros de l'époque puisque Mitton avait déjà travaillé avec John Buscema.
Quant aux histoires, en elles-mêmes, elles ne cassent pas neuf pattes à une araignée. Ce sont les ficelles typiques des petites histoires d'aventures pour la jeunesse, avec des retournements de situations miraculeux juste au moment où le héros risquait de perdre, et à la fin, l'Archer Blanc gagne toujours.
C'est... gentillet donc, mais bon, ça se laisse lire.
Graphiquement, c'est une série qui est très jolie. Enfin elle est très esthétique en tous cas, malgré quelques dessins un peu cauchemardesques qui ne sont pas trop à mon goût. En outre, l'édition toute particulière de ces albums en fait trois beaux objets.
L'ennui, c'est que c'est tout ce que j'aime dans cette BD. Pour le reste, c'est de l'onirique, un mélange constant de rêve et de réalité, des délires psychanalytiques ou cauchemardesques, avec un scénario très dur à suivre, voire incompréhensible. Et je n'aime pas du tout ce genre de BD qui partent dans tous les sens, plus comme une tentative artistique que comme une véritable histoire.
Je n'aime pas du tout le côté gore gratuit de cette BD : Frère Pardon qui écrase des têtes à tout va comme on croque des olives, ça me broute vite fait. Il y a à peine 2 ou 3 planches où le sang ne gicle pas, et la plupart du temps, c'est sans aucune raison ni intérêt : purement gratuit histoire de dire que comme ça, ça défoule les masses (d'arme).
Quant à l'histoire, elle part en vrille dès le début. On a un mal fou à comprendre la narration, les personnages sont facilement confondus les uns avec les autres, et même en relisant pour mieux comprendre, on comprend surtout que c'est complètement décousu et sans aucun suivi scénaristique. L'histoire, comme la violence, est gratuite et sans intérêt. J'ai cru en première lecture que la fin était finalement assez forte, originale ou bien marrante, mais non après relecture, elle est toujours aussi incongrue et inintéressante.
BD inutile à mes yeux.
Je possède une intégrale de 1967 de Tarzan, en noir et blanc, et c'est quelque chose, ça oui ! ;)
Burne Hogarth est sûrement le dessinateur le plus marquant des aventures classiques de Tarzan. Il a un style de dessin mettant les formes du corps humain en valeur à la manière de sculptures grecques. Et indubitablement, les planches de son Tarzan sont très belles, surtout pour l'époque, et encore plus quand on sait l'impressionnante quantité de planches de la même qualité qu'il a dessinées pour cette BD. Ses planches sont dramatiques, tragédiques, grandioses mais également évidemment kitschissimes vues avec un oeil moderne.
Ceci étant dit, comme on pouvait s'en douter, la mise en couleur qui a été appliquée pour les éditions plus récentes ont passablement massacré le dessin (mais je m'en fous puisque moi, je les ai en N&B ;) ).
Maintenant, concernant les histoires en elles-mêmes, la notion de kitschissime est complètement dépassée : c'est... effarant ! :) OK, c'est de l'aventure pure et dure, comme on savait en faire à l'époque. Mais ce qui plaisait à l'époque, c'était aussi beaucoup le fantastique : alors qu'à cela ne tienne, mettons plein de fantastique dans ces aventures de Tarzan. Et c'est ainsi que l'homme-singe au corps de dieu grec va combattre des légions d'amazones, d'hommes-têtes, de civilisations disparues, de magiciens, etc... C'est à peine s'il ne combat pas également les martiens et leurs soucoupes volantes, tout en sauvant bien sûr la jolie blonde des griffes du méchant Ming de Flash Gordon (dont il partage pas mal le type d'aventures fantastiques).
Et alors, vous me direz ? Ca devrait se lire avec un superbe sourire sur les lèvres : un beau dessin, des histoires kitsch à prendre au 2e degré, c'est super, non ?
Oui mais non, car la narration a tellement vieilli que c'en est quasiment illisible à mon goût.
Ca a trop mal vieilli.
Dommage car c'était de sacrées planches de dessin.
Je me suis trompé sur 2 points concernant les Freak Brothers :
- Premier point, je croyais que ça aurait franchement vieilli. Mais non, c'est resté très lisible.
- Deuxième point, je pensais que ce serait franchement plus trash. Mais finalement, comparé à du Reiser ou du Vuillemin surtout (enfin comme références françaises), c'est assez gentillet.
Donc, les histoires de ces 3 pieds nickelés de la drogue se lisent bien (à la différence justement des Pieds Nickelés qui, pour moi, ont assez mal vieilli). Le contexte ne paraît pas aussi démodé que je l'imaginais : les USA des années 60-70, finalement, ce n'est pas la préhistoire. ;)
J'ai lu l'intégrale sans déplaisir, j'ai même ri sur... un gag. Et c'est bien ça l'ennui : je n'ai pas trouvé ça franchement drôle.
Ni percutant, ni choquant, ni vraiment drôle, bref je n'ai que moyennement apprécié cette BD.
Une série sans grande prétention. Le scénario n'a rien de génial, et l'histoire est racontée de manière un peu trop plate. Cependant, ça avance sans trop de gros raté et cela ne se prend pas trop au sérieux, donc c'est acceptable. En tout cas je ne me suis pas ennuyé (faut dire que ça se lit très vite). Mon avis sur le dessin est assez mitigé. Sans être moche, il n'est pas non plus flamboyant. Par contre l'utilisation de la page est assez bonne.
Plaisant mais sans plus.
Je n'ai jamais accroché à Lauzier et cet album là n'y change rien.
Je n'aime pas son dessin d'une part, et je n'aime pas non plus ses histoires. Elles sont à mon goût trop teintées d'esprit du début des années 70, avec de la féminité, des histoires de sexe, de révolution, etc... Ici, on part dans un délire sur des histoires d'agents secrets-mercenaires qui s'impliquent dans une rebellion africaine, avec une héroïne championne de chatouilles qui est totalement sûre d'elle comme une vraie femme de tête mais qui est la moitié du temps à poil. Et... bon... franchement, cette BD m'a ennuyé tout du long, ne m'a pas fait rire, ni rien. Ce n'est pas une BD détestable, mais moi je l'ai trouvé vraiment bof.
Aimant fortement Johan et Pirlouit, j'ai acheté logiquement un tome de Benoît Brisefer, me disant que cela ne pouvait être qu'aussi bien, en plus de Peyo, qui est un auteur de bd que j'apprécie beaucoup de par ses dessins et son humour très... communicatif.
Déception ! Je suis déçu, je n'ai lu que le n°9 : "l'île de la désunion" (peut-être pour ça d'ailleurs) et, malgré les dessins, l'histoire est très classique et je n'ai presque pas décroché un sourire en le lisant.
C'est certainement la moins bonne série de Peyo, à cent lieues de Johan et Pirlouit et des Schtroumpfs.
J'achèterai néanmoins un des premiers tomes, ceux de Peyo, pour me faire une autre idée, j'espère, plus favorable.
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Le Pantin
Pour commencer, je trouve le dessin très bon, les expressions des visages sont très bien faites. Les couleurs sont claires et elles aussi sont très bonnes. Quand à l'histoire, elle est bien foutue et mignonne mais je n'ai pas été du tout touché par les malheurs qui arrivent à ce pantin. Je trouve la bd chère par rapport au nombre de pages de l'album. :-/ Bref, bof bof...
L'Archer blanc
Mon avis rejoint en partie celui de copaing Ro, en ce sens que les histoires de l'Archer Blanc étaient complètement rocambolesques, et que ça me faisait vraiment rigoler, même à l'époque où ces histoires étaient publiées (il y a 15-20 ans donc). Par contre, j'aime beaucoup le dessin du Mitton de cette époque ; j'ai d'ailleurs eu la chance de pouvoir voir des planches originales du côté des sables d'Olonne. Mais c'est sûr, c'est une série qui fait aujourd'hui figure de curiosité.
L'Archer blanc
L'Archer Blanc, c'était une Bd d'aventure SF pré-publiée dans le Journal de Mickey. C'est un mélange de Robin des Bois, de Zorro et de Batman, le tout transposé dans un décor de science-fiction. Le dessin n'est pas mauvais, tout à fait dans le style des comics de super-héros de l'époque puisque Mitton avait déjà travaillé avec John Buscema. Quant aux histoires, en elles-mêmes, elles ne cassent pas neuf pattes à une araignée. Ce sont les ficelles typiques des petites histoires d'aventures pour la jeunesse, avec des retournements de situations miraculeux juste au moment où le héros risquait de perdre, et à la fin, l'Archer Blanc gagne toujours. C'est... gentillet donc, mais bon, ça se laisse lire.
Immondys
Graphiquement, c'est une série qui est très jolie. Enfin elle est très esthétique en tous cas, malgré quelques dessins un peu cauchemardesques qui ne sont pas trop à mon goût. En outre, l'édition toute particulière de ces albums en fait trois beaux objets. L'ennui, c'est que c'est tout ce que j'aime dans cette BD. Pour le reste, c'est de l'onirique, un mélange constant de rêve et de réalité, des délires psychanalytiques ou cauchemardesques, avec un scénario très dur à suivre, voire incompréhensible. Et je n'aime pas du tout ce genre de BD qui partent dans tous les sens, plus comme une tentative artistique que comme une véritable histoire.
Frère Pardon
Je n'aime pas du tout le côté gore gratuit de cette BD : Frère Pardon qui écrase des têtes à tout va comme on croque des olives, ça me broute vite fait. Il y a à peine 2 ou 3 planches où le sang ne gicle pas, et la plupart du temps, c'est sans aucune raison ni intérêt : purement gratuit histoire de dire que comme ça, ça défoule les masses (d'arme). Quant à l'histoire, elle part en vrille dès le début. On a un mal fou à comprendre la narration, les personnages sont facilement confondus les uns avec les autres, et même en relisant pour mieux comprendre, on comprend surtout que c'est complètement décousu et sans aucun suivi scénaristique. L'histoire, comme la violence, est gratuite et sans intérêt. J'ai cru en première lecture que la fin était finalement assez forte, originale ou bien marrante, mais non après relecture, elle est toujours aussi incongrue et inintéressante. BD inutile à mes yeux.
Tarzan par Burne Hogarth
Je possède une intégrale de 1967 de Tarzan, en noir et blanc, et c'est quelque chose, ça oui ! ;) Burne Hogarth est sûrement le dessinateur le plus marquant des aventures classiques de Tarzan. Il a un style de dessin mettant les formes du corps humain en valeur à la manière de sculptures grecques. Et indubitablement, les planches de son Tarzan sont très belles, surtout pour l'époque, et encore plus quand on sait l'impressionnante quantité de planches de la même qualité qu'il a dessinées pour cette BD. Ses planches sont dramatiques, tragédiques, grandioses mais également évidemment kitschissimes vues avec un oeil moderne. Ceci étant dit, comme on pouvait s'en douter, la mise en couleur qui a été appliquée pour les éditions plus récentes ont passablement massacré le dessin (mais je m'en fous puisque moi, je les ai en N&B ;) ). Maintenant, concernant les histoires en elles-mêmes, la notion de kitschissime est complètement dépassée : c'est... effarant ! :) OK, c'est de l'aventure pure et dure, comme on savait en faire à l'époque. Mais ce qui plaisait à l'époque, c'était aussi beaucoup le fantastique : alors qu'à cela ne tienne, mettons plein de fantastique dans ces aventures de Tarzan. Et c'est ainsi que l'homme-singe au corps de dieu grec va combattre des légions d'amazones, d'hommes-têtes, de civilisations disparues, de magiciens, etc... C'est à peine s'il ne combat pas également les martiens et leurs soucoupes volantes, tout en sauvant bien sûr la jolie blonde des griffes du méchant Ming de Flash Gordon (dont il partage pas mal le type d'aventures fantastiques). Et alors, vous me direz ? Ca devrait se lire avec un superbe sourire sur les lèvres : un beau dessin, des histoires kitsch à prendre au 2e degré, c'est super, non ? Oui mais non, car la narration a tellement vieilli que c'en est quasiment illisible à mon goût. Ca a trop mal vieilli. Dommage car c'était de sacrées planches de dessin.
Les Fabuleux Freak Brothers
Je me suis trompé sur 2 points concernant les Freak Brothers : - Premier point, je croyais que ça aurait franchement vieilli. Mais non, c'est resté très lisible. - Deuxième point, je pensais que ce serait franchement plus trash. Mais finalement, comparé à du Reiser ou du Vuillemin surtout (enfin comme références françaises), c'est assez gentillet. Donc, les histoires de ces 3 pieds nickelés de la drogue se lisent bien (à la différence justement des Pieds Nickelés qui, pour moi, ont assez mal vieilli). Le contexte ne paraît pas aussi démodé que je l'imaginais : les USA des années 60-70, finalement, ce n'est pas la préhistoire. ;) J'ai lu l'intégrale sans déplaisir, j'ai même ri sur... un gag. Et c'est bien ça l'ennui : je n'ai pas trouvé ça franchement drôle. Ni percutant, ni choquant, ni vraiment drôle, bref je n'ai que moyennement apprécié cette BD.
Atlantis
Une série sans grande prétention. Le scénario n'a rien de génial, et l'histoire est racontée de manière un peu trop plate. Cependant, ça avance sans trop de gros raté et cela ne se prend pas trop au sérieux, donc c'est acceptable. En tout cas je ne me suis pas ennuyé (faut dire que ça se lit très vite). Mon avis sur le dessin est assez mitigé. Sans être moche, il n'est pas non plus flamboyant. Par contre l'utilisation de la page est assez bonne. Plaisant mais sans plus.
Lili Fatale
Je n'ai jamais accroché à Lauzier et cet album là n'y change rien. Je n'aime pas son dessin d'une part, et je n'aime pas non plus ses histoires. Elles sont à mon goût trop teintées d'esprit du début des années 70, avec de la féminité, des histoires de sexe, de révolution, etc... Ici, on part dans un délire sur des histoires d'agents secrets-mercenaires qui s'impliquent dans une rebellion africaine, avec une héroïne championne de chatouilles qui est totalement sûre d'elle comme une vraie femme de tête mais qui est la moitié du temps à poil. Et... bon... franchement, cette BD m'a ennuyé tout du long, ne m'a pas fait rire, ni rien. Ce n'est pas une BD détestable, mais moi je l'ai trouvé vraiment bof.
Benoit Brisefer
Aimant fortement Johan et Pirlouit, j'ai acheté logiquement un tome de Benoît Brisefer, me disant que cela ne pouvait être qu'aussi bien, en plus de Peyo, qui est un auteur de bd que j'apprécie beaucoup de par ses dessins et son humour très... communicatif. Déception ! Je suis déçu, je n'ai lu que le n°9 : "l'île de la désunion" (peut-être pour ça d'ailleurs) et, malgré les dessins, l'histoire est très classique et je n'ai presque pas décroché un sourire en le lisant. C'est certainement la moins bonne série de Peyo, à cent lieues de Johan et Pirlouit et des Schtroumpfs. J'achèterai néanmoins un des premiers tomes, ceux de Peyo, pour me faire une autre idée, j'espère, plus favorable.