Plutôt déçu. L'intrigue peine à décoller et la galerie de personnages dressée par Denis manque de vraie originalité. Les usagers du café "Le Pélican" sont tous un peu timbrés mais pas trop. Plus intéressant en revanche, le personnage de Elsie et la manière dont elle aguiche tout le monde avec ses airs de sainte-nitouche, mère de la douleur... Malheureusement, le propos ne va pas bien loin, on pense aux trop grosses similitudes avec d'autres histoires (des films surtout)… et finir le récit sur la mort d'un personnage dont le lecteur n'a rien à faire, c'est aussi facile qu'un peu vain...
Si je trouve cette série plutôt bof, c'est par goût personnel avant tout. Les histoires policières dans un décor purement USA des années 50, ça ne m'a jamais intéressé. Le personnage de Jess Long est assez peu charismatique à mon goût, grand, brun, jeune, mais fumant la pipe comme un vieux Maigret. Ses aventures consistent bien souvent à regarder et à discuter avec les victimes, témoins et accusés de ses enquêtes, pipe au bec.
Le dessin est plutôt bon, mais très réaliste, et d'un style qui a un peu vieilli et paraît assez figé au niveau des personnages, etc., de nos jours.
Bref, des histoires que je lis sans grand intérêt ni plaisir.
Pas mauvais, non, mais ça ne m'attire pas.
Mince, Derib nous fait encore de la BD éducative...
J'ai lu cet album sans savoir à quoi m'attendre. L'histoire de départ m'a un peu irrité par ses clichés ultra-nombreux : tous les problèmes de la société des jeunes sont regroupés en un demi-album, drogue, parents qui s'engueulent, racket, vol, bagarres, racisme, sports dangereux, etc... Je trouvais ça un peu lourd de voir le héros de l'histoire accumuler le tout de cette manière, façon série télé au scénario écrit à gros traits pour bien faire rentrer ses idées dans l'esprit du lecteur/spectateur, et pour bien montrer à quel point la vie est dure pour ce pauvre Yann et à quel point il se gâche lui-même ce qu'il lui reste de chance.
Et puis voilà : un stage de surf, le héros qui se met à écouter la bonne parole de telle ou telle personne, et hop : en 2-3 pages, c'est le renversement de situation. Tout à coup, c'est la grande Rédemption pour Yann, il avoue tout, il pardonne tout, il demande le pardon pour lui-même, etc... J'ai trouvé que tout cela était fait sans aucune finesse, presque sans aucun réalisme.
On passe du "tout va mal" au "tout va aller mieux" comme on raconterait l'Illumination de Saint Glinglin à la plèbe en extase. Bon, ok, le public de cette BD est censé être jeune, donc l'auteur ne s'attarde pas sur des détails compliqués comme "finalement, pourquoi Yann a-t-il vraiment changé au lieu de s'enfoncer encore plus ?".
En résumé, ce scénario fait un peu à l'eau-de-rose sur la fin, à comparer au pessimisme complet du début. Et à cause de ça, je trouve que l'album fait vraiment "petite histoire éducative à destination des foules sans cervelle", bref des jeunes.
Trop gentillet, trop facile, trop politiquement correct.
Globalement, ça se lit sans trop de déplaisir donc ce n'est pas totalement nul, mais je doute que cette histoire puisse convaincre qui que ce soit comme le voudrait a priori ce scénario.
Je possède une vieille édition de Bécassine en apprentissage (non, non, pas dédicacée par l'auteur ;) ) et... et je n'ai jamais réussi à la lire en entier. Cette BD date de l'époque où la BD, c'était un dessin pas exceptionnel souligné de quatre ou cinq lignes de texte narratif. Alors, j'ai été plutôt agréablement surpris de voir que ce texte-là est plutôt bien écrit et se lit bien.
Oui mais... Oui mais ça n'a pas suffi du tout à m'intéresser à l'histoire. Evidemment, je lis ça avec des yeux d'homme moderne, habitué aux médias modernes. Je ne juge pas du tout Bécassine sur l'autel de l'intérêt historique, de la référence littéraire, etc... Je la juge sur le plaisir de lecture qu'on en aurait aujourd'hui, et franchement, je ne trouve ça ni drôle, ni captivant, ni quoi que ce soit d'autre qui me donnerait vraiment envie de suivre les aventures de cette petite bretonne, finalement pas aussi stupide que je ne le craignais si la caricature avait été vraiment bête et méchante.
C'est... Bon, ça a un côté intéressant puisque ça permet de voir à quoi ressemblait la BD de l'époque et les moeurs et pensées de l'époque, mais à part ça, c'est difficilement lisible.
J'ai d'abord été attiré par le dessin qui est vraiment... fabuleux et original.
Dans le premier tome les personnages sont très forts et le scénario se déroule comme dans un bon polard (très) noir.
Puis en lisant les tomes suivants, l'intrigue disparaît. Le même thème de la chance (on a déjà vu mieux comme sujet!) se répète indéfiniment. La philosophie de vie du héros "ne jamais revenir en arrière: ça porte la poisse" laisse imaginer le manque de sens de toute cette histoire.
Tout cela fait une BD pour les amateurs de graphisme soigné mais la déception sera grande pour ceux qui liront la série complète.
S'il y a bien une BD classique et encensée qui me gonfle, c'est bien Corto Maltese. Le trait est certes très personnel, mais les histoires me paraissent franchement creuses. Souvent alambiquées, avec pas mal d'éléments censés l'enrichir, elles sont au final sans beaucoup d'intérêt, et l'exotisme ne sauve pas tout.
Laquelle des histoires me ferait-elle changer d'avis ? Tel est le mystère de Corto Maltese.
Les 4 premiers albums sont bien ficelés, surtout "Le mystère Borg" et "Le repaire du loup". Hélas, à partir des "Portes de l'enfer", les scénarios sombrent dans l'ennui et l'incohérence.
Jacques Martin stéréotype tellement ses personnages qu'il a créé Lefranc en en faisant un Alix de l'époque contemporaine, avec cette confusion classique entre héros parfait et héros sans personnalité qui-ne-boit-pas, qui-ne-fume-pas, chaste, etc, le type même du chevalier inexistant, blindé dehors mais vide dedans et auquel je comprends difficilement que le lecteur puisse s'identifier.
Par contre, le méchant Axel Borg est très réussi, et on s'affranchit ici des inepties historiques existant dans Alix. Lefranc est donc une bonne série...jusqu'au 4ème tome.
J'avais oublié d'aviser cette bd...
Personellement, je trouve que le scénario (un dérapage d'une situation anodine vers la démence collective) a déjà été beaucoup traité. Ici, je n'aime ni le ton ni le scénario lui-même, tiré par les cheveux. Je n'ai pas l'impression que les personnages dérapent, mais qu'on les fait déraper pour les besoins du scénar. Tout ça manque de réalisme, non pas pour la bêtise humaine, qui dépasse souvent l'imagination, mais dans la trame de l'histoire. Je pense que Van Hamme tombe là dans son principal travers: le tout commercial, un one shot avec un maître dessinateur et un scénario racoleur. Témoin une scène de coucherie sur la fin qui n'a à mon avis rien à voir avec la choucroute qu'on nous sert.
J'aime beaucoup les dessin d'Alfred, et dans cet album plutôt réussi graphiquement, il crée une ambiance vraiment formidable, angoissante, opprimante.
L'histoire est originale, bien menée.
Et pourtant... mon sentiment général est plutôt défavorable. J'ai eu du mal à le lire, j'ai souvent fait des pauses dans la lecture, j'ai un sentiment de "bourratif"... C'est plutôt bizarre, de ne pas aimer une BD avec le corps...
J'ai lu cette BD pour la première lors de sa prépublication vers 1990 dans un magazine dont je ne sais plus si c'était Casus Belli ou Generation 4. C'est dire si elle était spécifiquement dédiée aux adolescents fans de heroïc-fantasy, de jeux de rôles et accessoirement de jeux vidéos. Et lire cette histoire par tous petits épisodes de 2 pages à peine, ça donnait pas mal. Les dessins ne me paraissaient pas mauvais (même si à mieux les regarder maintenant, je les trouve plutôt bofs) et bien colorisés. Et l'histoire avait l'air de partir dans plein de directions avec à la clé de l'humour et de l'aventure.
Mais voilà, une fois que j'ai relu ça en album, j'ai réalisé à quel point l'histoire complète (que je n'avais vue que par bribes jusque là) était décousue, moyenne au niveau scénario, et finalement assez prétexte à faire de l'heroïc-fantasy humoristique (et pas très drôle en fait) à peu de frais. Ca donne vraiment l'impression d'une Bd qui surfe sur la vague des jeux de rôles sans franchement chercher à approfondir son scénario.
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Le Pélican
Plutôt déçu. L'intrigue peine à décoller et la galerie de personnages dressée par Denis manque de vraie originalité. Les usagers du café "Le Pélican" sont tous un peu timbrés mais pas trop. Plus intéressant en revanche, le personnage de Elsie et la manière dont elle aguiche tout le monde avec ses airs de sainte-nitouche, mère de la douleur... Malheureusement, le propos ne va pas bien loin, on pense aux trop grosses similitudes avec d'autres histoires (des films surtout)… et finir le récit sur la mort d'un personnage dont le lecteur n'a rien à faire, c'est aussi facile qu'un peu vain...
Jess Long
Si je trouve cette série plutôt bof, c'est par goût personnel avant tout. Les histoires policières dans un décor purement USA des années 50, ça ne m'a jamais intéressé. Le personnage de Jess Long est assez peu charismatique à mon goût, grand, brun, jeune, mais fumant la pipe comme un vieux Maigret. Ses aventures consistent bien souvent à regarder et à discuter avec les victimes, témoins et accusés de ses enquêtes, pipe au bec. Le dessin est plutôt bon, mais très réaliste, et d'un style qui a un peu vieilli et paraît assez figé au niveau des personnages, etc., de nos jours. Bref, des histoires que je lis sans grand intérêt ni plaisir. Pas mauvais, non, mais ça ne m'attire pas.
No limits
Mince, Derib nous fait encore de la BD éducative... J'ai lu cet album sans savoir à quoi m'attendre. L'histoire de départ m'a un peu irrité par ses clichés ultra-nombreux : tous les problèmes de la société des jeunes sont regroupés en un demi-album, drogue, parents qui s'engueulent, racket, vol, bagarres, racisme, sports dangereux, etc... Je trouvais ça un peu lourd de voir le héros de l'histoire accumuler le tout de cette manière, façon série télé au scénario écrit à gros traits pour bien faire rentrer ses idées dans l'esprit du lecteur/spectateur, et pour bien montrer à quel point la vie est dure pour ce pauvre Yann et à quel point il se gâche lui-même ce qu'il lui reste de chance. Et puis voilà : un stage de surf, le héros qui se met à écouter la bonne parole de telle ou telle personne, et hop : en 2-3 pages, c'est le renversement de situation. Tout à coup, c'est la grande Rédemption pour Yann, il avoue tout, il pardonne tout, il demande le pardon pour lui-même, etc... J'ai trouvé que tout cela était fait sans aucune finesse, presque sans aucun réalisme. On passe du "tout va mal" au "tout va aller mieux" comme on raconterait l'Illumination de Saint Glinglin à la plèbe en extase. Bon, ok, le public de cette BD est censé être jeune, donc l'auteur ne s'attarde pas sur des détails compliqués comme "finalement, pourquoi Yann a-t-il vraiment changé au lieu de s'enfoncer encore plus ?". En résumé, ce scénario fait un peu à l'eau-de-rose sur la fin, à comparer au pessimisme complet du début. Et à cause de ça, je trouve que l'album fait vraiment "petite histoire éducative à destination des foules sans cervelle", bref des jeunes. Trop gentillet, trop facile, trop politiquement correct. Globalement, ça se lit sans trop de déplaisir donc ce n'est pas totalement nul, mais je doute que cette histoire puisse convaincre qui que ce soit comme le voudrait a priori ce scénario.
Bécassine
Je possède une vieille édition de Bécassine en apprentissage (non, non, pas dédicacée par l'auteur ;) ) et... et je n'ai jamais réussi à la lire en entier. Cette BD date de l'époque où la BD, c'était un dessin pas exceptionnel souligné de quatre ou cinq lignes de texte narratif. Alors, j'ai été plutôt agréablement surpris de voir que ce texte-là est plutôt bien écrit et se lit bien. Oui mais... Oui mais ça n'a pas suffi du tout à m'intéresser à l'histoire. Evidemment, je lis ça avec des yeux d'homme moderne, habitué aux médias modernes. Je ne juge pas du tout Bécassine sur l'autel de l'intérêt historique, de la référence littéraire, etc... Je la juge sur le plaisir de lecture qu'on en aurait aujourd'hui, et franchement, je ne trouve ça ni drôle, ni captivant, ni quoi que ce soit d'autre qui me donnerait vraiment envie de suivre les aventures de cette petite bretonne, finalement pas aussi stupide que je ne le craignais si la caricature avait été vraiment bête et méchante. C'est... Bon, ça a un côté intéressant puisque ça permet de voir à quoi ressemblait la BD de l'époque et les moeurs et pensées de l'époque, mais à part ça, c'est difficilement lisible.
Replay
J'ai d'abord été attiré par le dessin qui est vraiment... fabuleux et original. Dans le premier tome les personnages sont très forts et le scénario se déroule comme dans un bon polard (très) noir. Puis en lisant les tomes suivants, l'intrigue disparaît. Le même thème de la chance (on a déjà vu mieux comme sujet!) se répète indéfiniment. La philosophie de vie du héros "ne jamais revenir en arrière: ça porte la poisse" laisse imaginer le manque de sens de toute cette histoire. Tout cela fait une BD pour les amateurs de graphisme soigné mais la déception sera grande pour ceux qui liront la série complète.
Corto Maltese
S'il y a bien une BD classique et encensée qui me gonfle, c'est bien Corto Maltese. Le trait est certes très personnel, mais les histoires me paraissent franchement creuses. Souvent alambiquées, avec pas mal d'éléments censés l'enrichir, elles sont au final sans beaucoup d'intérêt, et l'exotisme ne sauve pas tout. Laquelle des histoires me ferait-elle changer d'avis ? Tel est le mystère de Corto Maltese.
Lefranc
Les 4 premiers albums sont bien ficelés, surtout "Le mystère Borg" et "Le repaire du loup". Hélas, à partir des "Portes de l'enfer", les scénarios sombrent dans l'ennui et l'incohérence. Jacques Martin stéréotype tellement ses personnages qu'il a créé Lefranc en en faisant un Alix de l'époque contemporaine, avec cette confusion classique entre héros parfait et héros sans personnalité qui-ne-boit-pas, qui-ne-fume-pas, chaste, etc, le type même du chevalier inexistant, blindé dehors mais vide dedans et auquel je comprends difficilement que le lecteur puisse s'identifier. Par contre, le méchant Axel Borg est très réussi, et on s'affranchit ici des inepties historiques existant dans Alix. Lefranc est donc une bonne série...jusqu'au 4ème tome.
Lune de guerre
J'avais oublié d'aviser cette bd... Personellement, je trouve que le scénario (un dérapage d'une situation anodine vers la démence collective) a déjà été beaucoup traité. Ici, je n'aime ni le ton ni le scénario lui-même, tiré par les cheveux. Je n'ai pas l'impression que les personnages dérapent, mais qu'on les fait déraper pour les besoins du scénar. Tout ça manque de réalisme, non pas pour la bêtise humaine, qui dépasse souvent l'imagination, mais dans la trame de l'histoire. Je pense que Van Hamme tombe là dans son principal travers: le tout commercial, un one shot avec un maître dessinateur et un scénario racoleur. Témoin une scène de coucherie sur la fin qui n'a à mon avis rien à voir avec la choucroute qu'on nous sert.
Abraxas
J'aime beaucoup les dessin d'Alfred, et dans cet album plutôt réussi graphiquement, il crée une ambiance vraiment formidable, angoissante, opprimante. L'histoire est originale, bien menée. Et pourtant... mon sentiment général est plutôt défavorable. J'ai eu du mal à le lire, j'ai souvent fait des pauses dans la lecture, j'ai un sentiment de "bourratif"... C'est plutôt bizarre, de ne pas aimer une BD avec le corps...
Diavolo le Solennel
J'ai lu cette BD pour la première lors de sa prépublication vers 1990 dans un magazine dont je ne sais plus si c'était Casus Belli ou Generation 4. C'est dire si elle était spécifiquement dédiée aux adolescents fans de heroïc-fantasy, de jeux de rôles et accessoirement de jeux vidéos. Et lire cette histoire par tous petits épisodes de 2 pages à peine, ça donnait pas mal. Les dessins ne me paraissaient pas mauvais (même si à mieux les regarder maintenant, je les trouve plutôt bofs) et bien colorisés. Et l'histoire avait l'air de partir dans plein de directions avec à la clé de l'humour et de l'aventure. Mais voilà, une fois que j'ai relu ça en album, j'ai réalisé à quel point l'histoire complète (que je n'avais vue que par bribes jusque là) était décousue, moyenne au niveau scénario, et finalement assez prétexte à faire de l'heroïc-fantasy humoristique (et pas très drôle en fait) à peu de frais. Ca donne vraiment l'impression d'une Bd qui surfe sur la vague des jeux de rôles sans franchement chercher à approfondir son scénario. Une BD aux couleurs fraiches, mais loin d'être une référence.