D’abord, l’idée. Entrer dans l’univers romanesque de plusieurs écrivains célèbres pour leur rendre hommage n'est certes pas originale, mais reste toutefois intéressante. Ensuite, utiliser des moments (méconnus parfois) ou des lieux de leurs vies m’a séduit, mais je dois préciser mon impression.
Les histoires sur Lovecraft (un écrivain que j’apprécie), Agatha Christie et Jules Verne sont plaisantes, en adéquation avec leurs univers respectifs. Par contre, celle du musée Spitzner m’a presque choqué, je ne saurais trop dire pourquoi ; quant à celle relative à pierre Loti, elle est très faible. Le dessin –alors débutant- d’Andréas n’arrange pas vraiment la lecture. Le style en est éloigné de ce qui fait le charme actuel du dessinateur, ce côté affûté, nerveux, totalement absent ici.
Il s’agit d’un recueil à l’intérêt limité.
Une petite BD sympa, mais rien de transcendant.
Les dessins ne sont pas assez aboutis, mais ils sont plutôt agréables.
Le scénario est assez vide. Il ne se passe pas grand chose, on voit juste le héros user de son pouvoir à différentes fins (avec un pouvoir comme celui-là, les choses sont d'ailleurs un peu trop faciles). C'est de l'action comme on en voit souvent. Ceci dit, les auteurs ajoutent un côté psychologique qui, sans être original, nous rapproche du héros. On s'attache à lui.
Il est à regretter que la narration soit faite au passé, et dans le deuxième tome par un autre personnage. Si c'était au présent, on vivrait plus les événements avec le héros.
Ca se laisse lire, mais on s'en passe sans difficulté.
Ah...
Hum...
Ok, je viens de lire une BD pour laquelle je ne dois pas avoir le niveau de culture et de connaissance philosophique requis. Je dois avoir, en gros, compris l'idée de la BD, mais je n'ai non seulement pas réussi à comprendre les paroles vraiment philosophiques mais en plus je suis sûr que ce que j'ai tenté d'en déchiffrer doit être complètement faux par rapport à leur véritable signification.
Je vais commencer par le plus simple : le dessin.
C'est un dessin très sombre. Normal vous me direz, ça se passe aux frontières de la Mort, sur les bords du Styx, dans une sorte de Purgatoire empli de philosophes... (Brrr... :) )
Globalement, ce n'est pas un style de dessin que j'aime, à l'opposée de la ligne claire, tout en ombres, en trait d'encre, en... Je sais pas vraiment comment le décrire. C'est sombre mais ce n'est pas moche, c'est figé mais empli d'émotion, c'est faussement hésitant et simpliste...
C'est un style, quoi, et après relecture, finalement je l'aime bien car il convient bien à ces histoires et ces pensées philosophiques.
Concernant le scénario...
Le tome 1 joue sur la répétition : 5 fois la répétition des 9 mêmes planches, de la même histoire mais avec un dialogue qui évolue au fur et à mesure entre les deux protagonistes. C'est une discussion sur la répétition et la différence, ce genre de discussion qu'ont entre eux deux philosophes et d'où s'échappe peu à peu la pensée de Gilles Deleuze lui-même. Très hermétique au départ, à force de répétition (et d'une relecture pour ma part), on finit par entrer dans la discussion, sans pour autant tout en comprendre. Il me manque sans doute certaines bases pour bien tout appréhender et comprendre le résultat de cette discussion au bout de 5 répétitions. C'est... ardu, je dirais.
Le tome 2, pour sa part, est plus linéaire. Ce n'est plus une discussion répétitive et sans dynamisme entre deux personnages, mais cette fois, il y a beaucoup de personnages, encore des philosophes mais aussi d'autres personnages hétéroclites. Le scénario est légèrement délirant, mais toujours prétexte à des discussions philosophiques, à nouveau dans le but de faire ressortir la pensée de Gilles Deleuze.
Et à nouveau... Eh bien, il faut aimer et savoir apprécier la philosophie. Personnellement, je n'arrive pas à entrer plus que superficiellement dans ces discussions que je trouve hermétiques et... à mon goût très personnelles, assez... inintéressantes.
Je ne suis pas du genre à me poser des questions de philo et encore moins à écouter (ou lire) ce qu'en disent les autres, alors je ne suis décidément pas le bon public pour cette BD.
Un graphisme très spécial mais finalement agréable et qui convient très bien qui met en image des récits philosophiques oubapiens pour le premier tome et plus délirants pour le 2e, mais qui reste hélas à mes yeux réservés à un public restreint de connaisseurs et d'amateurs de philosophie.
Je n'aime vraiment pas le dessin de Veyron. Outre ses décors vides et ses couleurs moches, je trouve son trait certes réaliste mais surtout enlaidissant ses personnages. Ce style de dessin est, à mes yeux, désuet.
Bref, cette BD est assez moche à mes yeux, presque rendue vide par cette absence quasi complète de décor, et ne serait-ce que pour cela, je ne l'achèterais sûrement pas.
Concernant l'histoire, maintenant, elle fait assez post-soixante-huitarde. Ce sont vraiment des errances sexuelles d'un personnage médiocre qui se retrouve impliqué dans des affaires sexuelles toutes aussi médiocres à droite à gauche, le tout saupoudré d'un humour pas toujours fameux. Les dialogues sont parfois longs, fastidieux et surtout franchement ennuyeux. On suit au passage une sorte d'intrigue sexuelle et amoureuse (ou si peu) entre le héros, une femme et son point G. Quelques scènes ont l'avantage d'être un peu excitantes, mais globalement, la médiocrité du tout m'a empêché d'apprécier cette BD que ce soit dans un sens (BD érotique) ou dans un autre (BD humoristique ou bien histoire de moeurs).
Ca donne un peu l'impression de lire un manuel sur la sexualité libérée dans années 70-80, le tout très moyennement illustré et doté d'un humour tout juste bon à faire sourire.
Très moyen, quoi.
Comme beaucoup, je jetais un regard distrait sur les planches de cette BD quand je lisais le Journal de Mickey. A tel point que c'est avec une certaine surprise que j'ai découvert qu'un album avait finalement été publié en 2004 à partir de ces gags.
Le dessin est loin d'être fameux. Assez moderne dans le style (notamment les visages des humains qui sont un peu dans le style comics), ce n'est pas moche, très lisible, mais franchement, il n'y a pas de quoi s'extasier. Les corps des deux enfants (Tomi et Flo) font même un peu disproportionnés au niveau des jambes, je trouve.
Quant aux gags... Ils ne sont franchement pas drôles.
Alors faut-il être indulgent parce que ce sont des gags destinés aux plus jeunes et que donc "ils ont le droit d'être très moyens", admettons... Mais franchement, côté humour, on a fait plus original. La BD joue sur les gags basiques et complètement dépassés liés aux robots : ils comprennent de travers ce qu'on leur dit, ils exagèrent tout, ils mangent des boulons, ils parlent avec les boîtes de conserves... Chaque chute de gag est tellement prévisible et déjà-vu que j'en soupirais presque à chaque fin de page.
A lire avec indulgence pour les moins jeunes et peut-être que ça plaira aux plus jeunes comme ça a dû plaire à certains lecteurs du Journal de Mickey.
Que c'est laborieux. Tout comme Ghost in the Shell, j'ai trouvé ce manga ennuyeux mais vraiment. Le premier tome arrivait à être encore assez intéressant, mais j'ai carrément dû me forcer pour finir le deuxième et j'ai arrêté là. Je suis d'ailleurs incapable de résumer l'histoire de ces 2 tomes.
Le dessin est super fouillé mais personnellement j'aime pas trop sans pouvoir l'expliquer.
J'ai vu l'animé dans le même temps, et bien c'est du même niveau. C'est plus ou moins inspiré des mangas mais le résultat est le même car il n'y a rien de très palpitant.
Pour la première fois, Fred me déçoit... Cet album me donne la désagréable impression d'avoir été fait à la va-vite, scénario bâclé ou je ne sais quoi. Bref, ce coup-ci, l'alchimie ne fonctionne pas. Même si ça reste du Fred !
Un album plein de poésie, mais qui m'a laissé froid malgré tout.
Le problème, c'est que je n'ai pas de reproches particuliers à formuler sur cet album, le dessin est vraiment agréable, l'histoire plutôt belle est bien foutue, mais... mais j'ai pas accroché. Je suis resté vachement extérieur à cette histoire, sans me sentir concerné (ni même intéressé) par ce Capitaine Ecarlate.
Un premier tome qui n'est pas désagréable à lire, mais qui ne m'a pas passionné pour autant.
Je suis un tout petit lecteur de mangas, je n'ai donc pas l'habitude de lire "à l'envers", ça a forcement gêné ma lecture... Pas plus que les dessins très "manga", sans grande personnalité mais pas laids.
Le problème de ce premier tome est qu'il n'avance pas assez. Pouf, ça se termine quand ça pouvait éventuellement devenir intéressant. "Enfin de l'action !" me disais-je, et non, pouf, terminé. Déjà que j'avais du mal avec ce coeur qui se découvre presque un esprit...
Et là, on m'a mis le T2 entre les mains... et je l'ai rendu. Non, pas envie de lire la suite, vraiment pas.
Ma première vraie déception après avoir lu une BD de MAM.
J'aime toujours autant son type de dessin, mais à part ça...
Il a le goût de l'absurde, c'est sûr, mais ça devient un peu indigeste dans Mémoire Morte, et finalement, ça lasse.
Il y a ce personnage central, le parfait anti-héros puisqu'il ne décide finalement de rien et ne fait que subir les événements, mais on ne s'attache pas à lui parce que justement, il subit trop, c'est même limite une larve qui se laisse aller. L'ordinateur central (un peu à la 2001 de Kubrick comme le remarque Don Lope) sait tout, voit tout, comprend tout... Et le lecteur ? Bah moi je me suis vite ennuyé.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Révélations posthumes
D’abord, l’idée. Entrer dans l’univers romanesque de plusieurs écrivains célèbres pour leur rendre hommage n'est certes pas originale, mais reste toutefois intéressante. Ensuite, utiliser des moments (méconnus parfois) ou des lieux de leurs vies m’a séduit, mais je dois préciser mon impression. Les histoires sur Lovecraft (un écrivain que j’apprécie), Agatha Christie et Jules Verne sont plaisantes, en adéquation avec leurs univers respectifs. Par contre, celle du musée Spitzner m’a presque choqué, je ne saurais trop dire pourquoi ; quant à celle relative à pierre Loti, elle est très faible. Le dessin –alors débutant- d’Andréas n’arrange pas vraiment la lecture. Le style en est éloigné de ce qui fait le charme actuel du dessinateur, ce côté affûté, nerveux, totalement absent ici. Il s’agit d’un recueil à l’intérêt limité.
Phenomenum
Une petite BD sympa, mais rien de transcendant. Les dessins ne sont pas assez aboutis, mais ils sont plutôt agréables. Le scénario est assez vide. Il ne se passe pas grand chose, on voit juste le héros user de son pouvoir à différentes fins (avec un pouvoir comme celui-là, les choses sont d'ailleurs un peu trop faciles). C'est de l'action comme on en voit souvent. Ceci dit, les auteurs ajoutent un côté psychologique qui, sans être original, nous rapproche du héros. On s'attache à lui. Il est à regretter que la narration soit faite au passé, et dans le deuxième tome par un autre personnage. Si c'était au présent, on vivrait plus les événements avec le héros. Ca se laisse lire, mais on s'en passe sans difficulté.
Salut Deleuze !
Ah... Hum... Ok, je viens de lire une BD pour laquelle je ne dois pas avoir le niveau de culture et de connaissance philosophique requis. Je dois avoir, en gros, compris l'idée de la BD, mais je n'ai non seulement pas réussi à comprendre les paroles vraiment philosophiques mais en plus je suis sûr que ce que j'ai tenté d'en déchiffrer doit être complètement faux par rapport à leur véritable signification. Je vais commencer par le plus simple : le dessin. C'est un dessin très sombre. Normal vous me direz, ça se passe aux frontières de la Mort, sur les bords du Styx, dans une sorte de Purgatoire empli de philosophes... (Brrr... :) ) Globalement, ce n'est pas un style de dessin que j'aime, à l'opposée de la ligne claire, tout en ombres, en trait d'encre, en... Je sais pas vraiment comment le décrire. C'est sombre mais ce n'est pas moche, c'est figé mais empli d'émotion, c'est faussement hésitant et simpliste... C'est un style, quoi, et après relecture, finalement je l'aime bien car il convient bien à ces histoires et ces pensées philosophiques. Concernant le scénario... Le tome 1 joue sur la répétition : 5 fois la répétition des 9 mêmes planches, de la même histoire mais avec un dialogue qui évolue au fur et à mesure entre les deux protagonistes. C'est une discussion sur la répétition et la différence, ce genre de discussion qu'ont entre eux deux philosophes et d'où s'échappe peu à peu la pensée de Gilles Deleuze lui-même. Très hermétique au départ, à force de répétition (et d'une relecture pour ma part), on finit par entrer dans la discussion, sans pour autant tout en comprendre. Il me manque sans doute certaines bases pour bien tout appréhender et comprendre le résultat de cette discussion au bout de 5 répétitions. C'est... ardu, je dirais. Le tome 2, pour sa part, est plus linéaire. Ce n'est plus une discussion répétitive et sans dynamisme entre deux personnages, mais cette fois, il y a beaucoup de personnages, encore des philosophes mais aussi d'autres personnages hétéroclites. Le scénario est légèrement délirant, mais toujours prétexte à des discussions philosophiques, à nouveau dans le but de faire ressortir la pensée de Gilles Deleuze. Et à nouveau... Eh bien, il faut aimer et savoir apprécier la philosophie. Personnellement, je n'arrive pas à entrer plus que superficiellement dans ces discussions que je trouve hermétiques et... à mon goût très personnelles, assez... inintéressantes. Je ne suis pas du genre à me poser des questions de philo et encore moins à écouter (ou lire) ce qu'en disent les autres, alors je ne suis décidément pas le bon public pour cette BD. Un graphisme très spécial mais finalement agréable et qui convient très bien qui met en image des récits philosophiques oubapiens pour le premier tome et plus délirants pour le 2e, mais qui reste hélas à mes yeux réservés à un public restreint de connaisseurs et d'amateurs de philosophie.
L'Amour Propre (Ne le reste ...)
Je n'aime vraiment pas le dessin de Veyron. Outre ses décors vides et ses couleurs moches, je trouve son trait certes réaliste mais surtout enlaidissant ses personnages. Ce style de dessin est, à mes yeux, désuet. Bref, cette BD est assez moche à mes yeux, presque rendue vide par cette absence quasi complète de décor, et ne serait-ce que pour cela, je ne l'achèterais sûrement pas. Concernant l'histoire, maintenant, elle fait assez post-soixante-huitarde. Ce sont vraiment des errances sexuelles d'un personnage médiocre qui se retrouve impliqué dans des affaires sexuelles toutes aussi médiocres à droite à gauche, le tout saupoudré d'un humour pas toujours fameux. Les dialogues sont parfois longs, fastidieux et surtout franchement ennuyeux. On suit au passage une sorte d'intrigue sexuelle et amoureuse (ou si peu) entre le héros, une femme et son point G. Quelques scènes ont l'avantage d'être un peu excitantes, mais globalement, la médiocrité du tout m'a empêché d'apprécier cette BD que ce soit dans un sens (BD érotique) ou dans un autre (BD humoristique ou bien histoire de moeurs). Ca donne un peu l'impression de lire un manuel sur la sexualité libérée dans années 70-80, le tout très moyennement illustré et doté d'un humour tout juste bon à faire sourire. Très moyen, quoi.
Robert le Robot
Comme beaucoup, je jetais un regard distrait sur les planches de cette BD quand je lisais le Journal de Mickey. A tel point que c'est avec une certaine surprise que j'ai découvert qu'un album avait finalement été publié en 2004 à partir de ces gags. Le dessin est loin d'être fameux. Assez moderne dans le style (notamment les visages des humains qui sont un peu dans le style comics), ce n'est pas moche, très lisible, mais franchement, il n'y a pas de quoi s'extasier. Les corps des deux enfants (Tomi et Flo) font même un peu disproportionnés au niveau des jambes, je trouve. Quant aux gags... Ils ne sont franchement pas drôles. Alors faut-il être indulgent parce que ce sont des gags destinés aux plus jeunes et que donc "ils ont le droit d'être très moyens", admettons... Mais franchement, côté humour, on a fait plus original. La BD joue sur les gags basiques et complètement dépassés liés aux robots : ils comprennent de travers ce qu'on leur dit, ils exagèrent tout, ils mangent des boulons, ils parlent avec les boîtes de conserves... Chaque chute de gag est tellement prévisible et déjà-vu que j'en soupirais presque à chaque fin de page. A lire avec indulgence pour les moins jeunes et peut-être que ça plaira aux plus jeunes comme ça a dû plaire à certains lecteurs du Journal de Mickey.
Apple Seed
Que c'est laborieux. Tout comme Ghost in the Shell, j'ai trouvé ce manga ennuyeux mais vraiment. Le premier tome arrivait à être encore assez intéressant, mais j'ai carrément dû me forcer pour finir le deuxième et j'ai arrêté là. Je suis d'ailleurs incapable de résumer l'histoire de ces 2 tomes. Le dessin est super fouillé mais personnellement j'aime pas trop sans pouvoir l'expliquer. J'ai vu l'animé dans le même temps, et bien c'est du même niveau. C'est plus ou moins inspiré des mangas mais le résultat est le même car il n'y a rien de très palpitant.
L'Histoire de la dernière image
Pour la première fois, Fred me déçoit... Cet album me donne la désagréable impression d'avoir été fait à la va-vite, scénario bâclé ou je ne sais quoi. Bref, ce coup-ci, l'alchimie ne fonctionne pas. Même si ça reste du Fred !
Le Capitaine Ecarlate
Un album plein de poésie, mais qui m'a laissé froid malgré tout. Le problème, c'est que je n'ai pas de reproches particuliers à formuler sur cet album, le dessin est vraiment agréable, l'histoire plutôt belle est bien foutue, mais... mais j'ai pas accroché. Je suis resté vachement extérieur à cette histoire, sans me sentir concerné (ni même intéressé) par ce Capitaine Ecarlate.
Angel Heart
Un premier tome qui n'est pas désagréable à lire, mais qui ne m'a pas passionné pour autant. Je suis un tout petit lecteur de mangas, je n'ai donc pas l'habitude de lire "à l'envers", ça a forcement gêné ma lecture... Pas plus que les dessins très "manga", sans grande personnalité mais pas laids. Le problème de ce premier tome est qu'il n'avance pas assez. Pouf, ça se termine quand ça pouvait éventuellement devenir intéressant. "Enfin de l'action !" me disais-je, et non, pouf, terminé. Déjà que j'avais du mal avec ce coeur qui se découvre presque un esprit... Et là, on m'a mis le T2 entre les mains... et je l'ai rendu. Non, pas envie de lire la suite, vraiment pas.
Mémoire morte
Ma première vraie déception après avoir lu une BD de MAM. J'aime toujours autant son type de dessin, mais à part ça... Il a le goût de l'absurde, c'est sûr, mais ça devient un peu indigeste dans Mémoire Morte, et finalement, ça lasse. Il y a ce personnage central, le parfait anti-héros puisqu'il ne décide finalement de rien et ne fait que subir les événements, mais on ne s'attache pas à lui parce que justement, il subit trop, c'est même limite une larve qui se laisse aller. L'ordinateur central (un peu à la 2001 de Kubrick comme le remarque Don Lope) sait tout, voit tout, comprend tout... Et le lecteur ? Bah moi je me suis vite ennuyé.