Dans la lignée des "urban legend" pour teenager et de la déferlante actuelle d'histoires d'horreur made in Japan.
Pas foncièrement mauvais - le dessin est plutôt sympa - ni complètement à coté de la plaque, c'est juste une petite série B pour passer une petite heure à (essayer) de se faire peur.
Déçu, déçu, déçu...
C'est sur on ne pouvait pas s'attendre à du Ledroit et d'entrée de jeu la comparaison paraissait dangereuse... mais là... L'écart dépasse toutes les craintes possibles.
Peut-être Tacito a-t-il trop chercher à reproduire la Claudia de Ledroit? Le fait est qu'il n'est pas une page où le personnage de Claudia ne soit prit en défaut au niveau du dessin. Et malheureusement la couverture n'échappe pas à la règle.
La colorisation doit être pour beaucoup dans ce raté.
Le teint de Claudia ne colle pas, on a une impression Bizarre avec sa bouche (ça fait un peu bonhomme patate, on se demande si elle n'est pas juste scotchée en bas du visage...)
Sinon il y a du bon. Hein? Mais trop peu pour effacer tout ce qui ne va pas.
Niveau scénar on a l'impression que Mills se force à faire du Tacito avec des dialogues à la Dead hunter. Mais c'est du Requiem que l'on veut!!! Du vrai Mills tout en finesse dans ce monde de Brute. Ce qui passe très bien dans Dead hunter bloque vraiment dans Claudia
C'est bête, j'aurais aimé donner une bonne note mais ça reste vraiment trop trop juste... :(
Bon, j'ai acheté cet album par passion pour Andreas mais ce n'est vraiment pas le genre d'album que je conseillerais à l'achat à tout autre qu'un complet passionné et dont même la lecture est dispensable.
Il s'agit de la première BD réellement publiée par Andreas. Ayant fait un an de beaux-arts à apprendre entre autres la lithographie et la sérigraphie, il a quelques années plus tard demandé à François Rivière de lui écrire un texte qu'il mettrait en image avec cette technique.
Rivière lui a donc d'abord écrit un petite biographie fictive d'un ami de H.P. Lovecraft. Rivière n'y a pas vraiment mis du sien car il n'y croyait pas trop, et cela donne une histoire étrange, biographie dont on a du mal à voir l'interêt de cet homme, de ses relations avec Lovecraft et de ce qu'il est devenu ensuite.
Andreas a mis ça en image de manière plutôt élégante, avec des dessins style lithographie, copiés pour beaucoup à partir de photos d'époque, dessins qui sont très travaillés et relativement jolis mais qui sont loin du niveau de beauté des dessins du même style de Cromwell Stone. Le résultat, c'est un texte accompagné d'illustrations relativement jolies mais aussi figés que des photos et sans continuité de lecture comme une BD classique.
François Rivière, ayant trouvé ce premier résultat assez réussi, a écrit 4 autres textes, moins "scolaire" que la première autobiographie, mettant en scène les personnages d'Agatha Christie, de Pierre Loti, de Jules Verne et d'un peintre belge que je ne connaissais absolument pas. Ces histoires sont un peu plus prenantes que la première, celle d'Agatha Christie n'est pas trop mal, mais pour les autres, je n'ai franchement pas été captivé.
C'est un album étrange car on se demande vraiment l'interêt de ces biographies ou évènements fictifs dans la vie de personnes connues. Et comme le dessin d'Andreas n'y est vraiment pas à la hauteur de ce qu'il deviendra ensuite, d'autant plus que c'est le plus souvent de la "retranscription" de simples photos, c'est une BD vraiment dispensable, je trouve.
Carabas aussi se lance dans le manga, et j'imagine que le choix de cet(te) auteur(e) a été motivé par son style graphique bien particulier, qui la démarque largement de ce dont on peut avoir l'habitude. Elle utilise abondamment des photos largement retravaillées, avec pas mal d'effets informatiques. Le résultat est visuellement pas déplaisant, même si on confond parfois bien trop facilement les personnages... ce qui n'aide vraiment pas à la compréhension de "l'histoire", d'autant plus que le passage de scène à scène est parfois incompréhensible. Tout est en ambiance et en petites touches. Ce couple semble presque vivre dans un lieu hors du temps. L'immobilité, le contemplatif, dominent. C'est le mari mangaka de Michan qui par ses actions (pourtant pas impressionnantes) va faire voler en éclats cette situation.
L'album est beau. La maquette est sobre et belle, le papier de bonne qualité... On sent que Carabas a bien soigné l'objet. On peut juste regretter l'absence de notes/dossier, qui sont en général intéressantes.
Enfin bon, un manga roman graphique, il y en a déjà un nombre conséquent, comme celui-ci n'est vraiment pas facile d'accès, pas passionnant, et ne présente rien d'original (à part son graphisme), il est très dispensable.
Je suis du même avis que mes prédécesseurs... Oui c'est vrai : pourquoi changer les noms ? Ceci dit, ce n'est pas ce qui m'a le plus dérangé. Tout d'abord, côté scénario, l'histoire s'enchaîne de manière saccadée, surtout au début, on ne voit pas vraiment les tenants et les aboutissants, on se sait pas pourquoi certaines choses ont lieu, on ne sait pas non plus pourquoi le héros décide certains actes... Bref, c'est flou...
Parfois le dessin me suffit à rattraper un scénario moyen mais là, pas de bol, il ne me plait pas non plus... Les visages surtout avec des yeux franchement trop écartés et des bouches franchement mal faites... Quant aux couleurs, bof...
Bref, je me suis rapidement ennuyé en lisant cette BD et j'étais heureux de voir que le tome 3 est estampillé du mot "FIN".
Arf ! Que ce soit au premier, au deuxième ou à n'importe quel degré que vous voulez, je trouve quand même cette BD particulièrement nulle ! Mais pas détestable, juste nulle dans le sens où vous conseilleriez à quelqu'un d'aller voir au cinéma "La Revanche des Tomates Tueuses" (film existant réellement avec George Clooney comme acteur) parce que c'est un film "nuuul". Ben là, c'est "nul" dans ce genre là, mais pas suffisamment pour que pris au second degré, ça en devienne poilant.
Le dessin est tout simplement mauvais dans les premiers tomes, froid, des décors restreints au strict minimum ou alors dessinés à la règle, des images tellement banales qu'en feuilletant chaque tome, on a l'impression de revoir les mêmes cases, les mêmes personnages, etc. Au fil des tomes, ce dessin évolue sensiblement mais reste quand même très moyen et inégal jusqu'à la fin.
A cela s'ajoute des femmes à poil toutes les 2 pages, totalement inutile mais tellement racoleur...
Quant au scénario...
Est-ce que comme moi, quand vous étiez gamin, vous jouiez à la guerre avec vos légos, vos schtroumpfs ou autres ? Vous vous souvenez de vos plans de combat, de vos péripéties, des dialogues de vos personnages ? Eh bien là, ça donne pareil :
"Préparez le plan A !"
"Est-ce vous êtes prêts ?"
"Oui, chef, tout est prêt !"
"Prêt !"
"Prêt !"
"Alerte, on nous attaque !"
"Attention, ils nous tirent dessus !"
"On va les avoir !"
"Je t'ai eu, à nous deux maintenant !"
"Ouais, on a gagné !"
"On est les plus forts !"
"Youpi !"
Ca va deux secondes, ça irait aussi si la parodie ou le second degré était vraiment factuel, mais avoir droit à ça sur 5 tomes...
Et l'intrigue de chaque tome, en gros, c'est à chaque fois le sale gamin arrogant qui sert de héros qui se fait attaquer par un de ses ennemis (un unique ennemi car évidemment chaque ennemi attaque l'un après l'autre, et surtout pas tous ensemble alors qu'ils sont alliés) et puis paf, avec toute son armée indestructible et ses super informaticiens de génie, le gamin tue l'ennemi et "Youpi, on est les plus forts, on a gagné, mais préparons-nous au prochain ennemi".
En résumé, j'ai trouvé le scénario pitoyable de facilité et coupable de racollage massif envers la gente adolescente, et surtout coupable de ne quasiment pas être drôle du tout au second degré malgré ce que pensent certains.
Maintenant, pourquoi je ne déteste pas complètement cette série ? Parce que malgré tous ses défauts, elle est légèrement prenante, suffisamment en tous cas pour que je n'aie pas refermé les albums et arrêté totalement ma lecture avant la fin du 5e tome. L'action, les plans d'attaque et de contre-attaque du gamin arrogant et de son armée, les dialogues dignes des mêmes gamins de 12 ans, tout ça a quand même réussi à me faire lire le tout. Sans doute parce que finalement ça rappelle les jeux de combats de petits garçons et que j'en ai été un...
Hormis cela, c'est vraiment médiocre.
Je vais être plus sévère que les autres posteurs, je trouve cette bd "presque" nulle à ch... Une réelle déception donc. On est loin de Jeremy, très loin même. Ses personnages ne sont pas crédibles, limite creux, donc forcément construire une histoire avec cela, cela devient très difficile. On sourit à peine et l'on s'ennuie beaucoup. Poisson Pilote s'en serai tenu au 48 pages habituelles, on les aurai presque remercié ! Désolée d'être aussi dur, mais cette bd c'est limite foutage de gueule et prendre les gens pour des idiots.
Donc je ne conseille pas l'achat, en bibliothèque vous serez sûr de la trouver puisque Riad Sattouf fait parti des auteurs à la mode que l'on achète...
Ce comics bénéficie d’un dessin agréable, vaguement rétro, malheureusement alliée avec des couleurs informatiques un peu trop froides. Cette histoire de prise d’otage et de naufragés projetés dans une dimension mythologique est un brin trop classique à mon goût pour l’instant... Il faudrait lire le second et dernier tome avant de se faire une idée précise de l’intérêt de l’intrigue, mais pour l’instant, rien que de l’ordinaire : on retrouve les personnages types de ce genre de scénario : le méchant vraiment méchant, le méchant un peu gentil quand même, la tête-brûlée, la fille idéaliste, la fille qui s'en fout...
Apres avoir été ébloui par Cercle vicieux du même auteur, c’est avec impatience et excitation que je me suis procuré « Le cycle », autre œuvre oubapienne de Etienne Lécroart. Et je suis vraiment déçu.
Coté innovation et OuBaPo, c’est toujours un émerveillement. Les différentes techniques et astuces employées par l’auteur sont vraiment ingénieuses et remarquablement mises en scène. Le coup de la page pliée est à ce titre très fort. Les insertions de pages d’autres BDs sont bien trouvées, mais comme d’autres posteurs ci-dessous, je ne connais pratiquement aucune des BDs dont les planches en question sont tirées… forcement ça limite l’intérêt de la chose.
Donc contrairement à « Cercle vicieux », ou même à ce que fait MAM, je me suis ici fortement ennuyé. L’histoire est soporifique au possible, et la pourtant courte lecture a été un vrai calvaire. Bref, l’OuBaPo et les prouesses techniques, j’aime bien, mais à condition que le scénario suive… sinon je ne vois pas trop l’intérêt.
Histoire d'O est une histoire franchement surprenante pour qui n'est pas adepte du Sado-Masochisme et qui n'y connaît rien : c'est en gros l'histoire d'une femme qui choisit de son plein gré de devenir une esclave sexuelle totalement soumise à de nombreux maîtres et maîtresses, acceptant les ordres, les dégradations sexuelles, les tortures et les coups de fouet sans jamais sourciller et même en appréciant cela.
Côté dessin, Crepax a un style bien à lui. Les planches de cette BD ont une mise en page et un dessin très teintés années 70, presque psychédéliques parfois. Crepax dessine plutôt bien les corps de femmes, mais c'est à peu près tout ce qu'il dessine bien à mes yeux. Les visages sont déformés, les décors vides, les hommes difformes.
Je n'aime guère l'aspect visuel de la BD, donc.
Quant au scénario, déjà il faut voir que l'histoire est très longue (presque 200 pages). Et tout au long de ces pages, ce sont sans arrêt des soumissions, des tortures, des rabaissements de la femme au rang d'objet dont on use et abuse. Franchement, cela aurait plutôt tendance à révolter ma part féministe (je suis un mec féministe), mais c'est la réaction typique à cette oeuvre. Alors on peut essayer d'aller au delà, essayer de comprendre que O agit ainsi pour prouver l'amour profond qu'elle voue d'abord à son amant, ensuite à ses maîtres et maîtresses successifs, essayer d'imaginer que c'est un peu comme un amour religieux où les fervents croyants sont prêts à s'abaisser plus bas que terre pour prouver leur amour devant Dieu et les hommes. Mais non ! Vraiment pas ! Je n'arrive absolument pas à comprendre la pratique sado-masochiste et le plaisir qu'on peut trouver aussi bien à dominer qu'à être totalement soumis.
Résultat, le début de cette BD (comme pour le livre) est teinté d'un peu de curiosité pour comprendre pourquoi O s'abandonne ainsi, comment des gens peuvent-ils ainsi abuser de femmes soumises, etc... Mais très vite, je me suis vraiment lassé et tout au long de cette très longue histoire, j'ai peiné de plus en plus tandis que je perdais très vite mon envie de lire la suite.
Et puis côté érotisme, ben, il faut apprécier le SM pour apprécier cette histoire, donc moi ça ne colle pas.
Intéressant car c'est quand même une oeuvre à part et un manifeste sincère du Sado-Masochisme, mais hormis cela je n'aime ni le dessin ni le contenu de l'histoire.
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La Dame de la Chambre Close
Dans la lignée des "urban legend" pour teenager et de la déferlante actuelle d'histoires d'horreur made in Japan. Pas foncièrement mauvais - le dessin est plutôt sympa - ni complètement à coté de la plaque, c'est juste une petite série B pour passer une petite heure à (essayer) de se faire peur.
Claudia - Chevalier Vampire
Déçu, déçu, déçu... C'est sur on ne pouvait pas s'attendre à du Ledroit et d'entrée de jeu la comparaison paraissait dangereuse... mais là... L'écart dépasse toutes les craintes possibles. Peut-être Tacito a-t-il trop chercher à reproduire la Claudia de Ledroit? Le fait est qu'il n'est pas une page où le personnage de Claudia ne soit prit en défaut au niveau du dessin. Et malheureusement la couverture n'échappe pas à la règle. La colorisation doit être pour beaucoup dans ce raté. Le teint de Claudia ne colle pas, on a une impression Bizarre avec sa bouche (ça fait un peu bonhomme patate, on se demande si elle n'est pas juste scotchée en bas du visage...) Sinon il y a du bon. Hein? Mais trop peu pour effacer tout ce qui ne va pas. Niveau scénar on a l'impression que Mills se force à faire du Tacito avec des dialogues à la Dead hunter. Mais c'est du Requiem que l'on veut!!! Du vrai Mills tout en finesse dans ce monde de Brute. Ce qui passe très bien dans Dead hunter bloque vraiment dans Claudia C'est bête, j'aurais aimé donner une bonne note mais ça reste vraiment trop trop juste... :(
Révélations posthumes
Bon, j'ai acheté cet album par passion pour Andreas mais ce n'est vraiment pas le genre d'album que je conseillerais à l'achat à tout autre qu'un complet passionné et dont même la lecture est dispensable. Il s'agit de la première BD réellement publiée par Andreas. Ayant fait un an de beaux-arts à apprendre entre autres la lithographie et la sérigraphie, il a quelques années plus tard demandé à François Rivière de lui écrire un texte qu'il mettrait en image avec cette technique. Rivière lui a donc d'abord écrit un petite biographie fictive d'un ami de H.P. Lovecraft. Rivière n'y a pas vraiment mis du sien car il n'y croyait pas trop, et cela donne une histoire étrange, biographie dont on a du mal à voir l'interêt de cet homme, de ses relations avec Lovecraft et de ce qu'il est devenu ensuite. Andreas a mis ça en image de manière plutôt élégante, avec des dessins style lithographie, copiés pour beaucoup à partir de photos d'époque, dessins qui sont très travaillés et relativement jolis mais qui sont loin du niveau de beauté des dessins du même style de Cromwell Stone. Le résultat, c'est un texte accompagné d'illustrations relativement jolies mais aussi figés que des photos et sans continuité de lecture comme une BD classique. François Rivière, ayant trouvé ce premier résultat assez réussi, a écrit 4 autres textes, moins "scolaire" que la première autobiographie, mettant en scène les personnages d'Agatha Christie, de Pierre Loti, de Jules Verne et d'un peintre belge que je ne connaissais absolument pas. Ces histoires sont un peu plus prenantes que la première, celle d'Agatha Christie n'est pas trop mal, mais pour les autres, je n'ai franchement pas été captivé. C'est un album étrange car on se demande vraiment l'interêt de ces biographies ou évènements fictifs dans la vie de personnes connues. Et comme le dessin d'Andreas n'y est vraiment pas à la hauteur de ce qu'il deviendra ensuite, d'autant plus que c'est le plus souvent de la "retranscription" de simples photos, c'est une BD vraiment dispensable, je trouve.
A l'ouest de Tokyo
Carabas aussi se lance dans le manga, et j'imagine que le choix de cet(te) auteur(e) a été motivé par son style graphique bien particulier, qui la démarque largement de ce dont on peut avoir l'habitude. Elle utilise abondamment des photos largement retravaillées, avec pas mal d'effets informatiques. Le résultat est visuellement pas déplaisant, même si on confond parfois bien trop facilement les personnages... ce qui n'aide vraiment pas à la compréhension de "l'histoire", d'autant plus que le passage de scène à scène est parfois incompréhensible. Tout est en ambiance et en petites touches. Ce couple semble presque vivre dans un lieu hors du temps. L'immobilité, le contemplatif, dominent. C'est le mari mangaka de Michan qui par ses actions (pourtant pas impressionnantes) va faire voler en éclats cette situation. L'album est beau. La maquette est sobre et belle, le papier de bonne qualité... On sent que Carabas a bien soigné l'objet. On peut juste regretter l'absence de notes/dossier, qui sont en général intéressantes. Enfin bon, un manga roman graphique, il y en a déjà un nombre conséquent, comme celui-ci n'est vraiment pas facile d'accès, pas passionnant, et ne présente rien d'original (à part son graphisme), il est très dispensable.
9 Têtes
Je suis du même avis que mes prédécesseurs... Oui c'est vrai : pourquoi changer les noms ? Ceci dit, ce n'est pas ce qui m'a le plus dérangé. Tout d'abord, côté scénario, l'histoire s'enchaîne de manière saccadée, surtout au début, on ne voit pas vraiment les tenants et les aboutissants, on se sait pas pourquoi certaines choses ont lieu, on ne sait pas non plus pourquoi le héros décide certains actes... Bref, c'est flou... Parfois le dessin me suffit à rattraper un scénario moyen mais là, pas de bol, il ne me plait pas non plus... Les visages surtout avec des yeux franchement trop écartés et des bouches franchement mal faites... Quant aux couleurs, bof... Bref, je me suis rapidement ennuyé en lisant cette BD et j'étais heureux de voir que le tome 3 est estampillé du mot "FIN".
Fatum
Arf ! Que ce soit au premier, au deuxième ou à n'importe quel degré que vous voulez, je trouve quand même cette BD particulièrement nulle ! Mais pas détestable, juste nulle dans le sens où vous conseilleriez à quelqu'un d'aller voir au cinéma "La Revanche des Tomates Tueuses" (film existant réellement avec George Clooney comme acteur) parce que c'est un film "nuuul". Ben là, c'est "nul" dans ce genre là, mais pas suffisamment pour que pris au second degré, ça en devienne poilant. Le dessin est tout simplement mauvais dans les premiers tomes, froid, des décors restreints au strict minimum ou alors dessinés à la règle, des images tellement banales qu'en feuilletant chaque tome, on a l'impression de revoir les mêmes cases, les mêmes personnages, etc. Au fil des tomes, ce dessin évolue sensiblement mais reste quand même très moyen et inégal jusqu'à la fin. A cela s'ajoute des femmes à poil toutes les 2 pages, totalement inutile mais tellement racoleur... Quant au scénario... Est-ce que comme moi, quand vous étiez gamin, vous jouiez à la guerre avec vos légos, vos schtroumpfs ou autres ? Vous vous souvenez de vos plans de combat, de vos péripéties, des dialogues de vos personnages ? Eh bien là, ça donne pareil : "Préparez le plan A !" "Est-ce vous êtes prêts ?" "Oui, chef, tout est prêt !" "Prêt !" "Prêt !" "Alerte, on nous attaque !" "Attention, ils nous tirent dessus !" "On va les avoir !" "Je t'ai eu, à nous deux maintenant !" "Ouais, on a gagné !" "On est les plus forts !" "Youpi !" Ca va deux secondes, ça irait aussi si la parodie ou le second degré était vraiment factuel, mais avoir droit à ça sur 5 tomes... Et l'intrigue de chaque tome, en gros, c'est à chaque fois le sale gamin arrogant qui sert de héros qui se fait attaquer par un de ses ennemis (un unique ennemi car évidemment chaque ennemi attaque l'un après l'autre, et surtout pas tous ensemble alors qu'ils sont alliés) et puis paf, avec toute son armée indestructible et ses super informaticiens de génie, le gamin tue l'ennemi et "Youpi, on est les plus forts, on a gagné, mais préparons-nous au prochain ennemi". En résumé, j'ai trouvé le scénario pitoyable de facilité et coupable de racollage massif envers la gente adolescente, et surtout coupable de ne quasiment pas être drôle du tout au second degré malgré ce que pensent certains. Maintenant, pourquoi je ne déteste pas complètement cette série ? Parce que malgré tous ses défauts, elle est légèrement prenante, suffisamment en tous cas pour que je n'aie pas refermé les albums et arrêté totalement ma lecture avant la fin du 5e tome. L'action, les plans d'attaque et de contre-attaque du gamin arrogant et de son armée, les dialogues dignes des mêmes gamins de 12 ans, tout ça a quand même réussi à me faire lire le tout. Sans doute parce que finalement ça rappelle les jeux de combats de petits garçons et que j'en ai été un... Hormis cela, c'est vraiment médiocre.
No Sex in New York
Je vais être plus sévère que les autres posteurs, je trouve cette bd "presque" nulle à ch... Une réelle déception donc. On est loin de Jeremy, très loin même. Ses personnages ne sont pas crédibles, limite creux, donc forcément construire une histoire avec cela, cela devient très difficile. On sourit à peine et l'on s'ennuie beaucoup. Poisson Pilote s'en serai tenu au 48 pages habituelles, on les aurai presque remercié ! Désolée d'être aussi dur, mais cette bd c'est limite foutage de gueule et prendre les gens pour des idiots. Donc je ne conseille pas l'achat, en bibliothèque vous serez sûr de la trouver puisque Riad Sattouf fait parti des auteurs à la mode que l'on achète...
Olympus
Ce comics bénéficie d’un dessin agréable, vaguement rétro, malheureusement alliée avec des couleurs informatiques un peu trop froides. Cette histoire de prise d’otage et de naufragés projetés dans une dimension mythologique est un brin trop classique à mon goût pour l’instant... Il faudrait lire le second et dernier tome avant de se faire une idée précise de l’intérêt de l’intrigue, mais pour l’instant, rien que de l’ordinaire : on retrouve les personnages types de ce genre de scénario : le méchant vraiment méchant, le méchant un peu gentil quand même, la tête-brûlée, la fille idéaliste, la fille qui s'en fout...
Le Cycle
Apres avoir été ébloui par Cercle vicieux du même auteur, c’est avec impatience et excitation que je me suis procuré « Le cycle », autre œuvre oubapienne de Etienne Lécroart. Et je suis vraiment déçu. Coté innovation et OuBaPo, c’est toujours un émerveillement. Les différentes techniques et astuces employées par l’auteur sont vraiment ingénieuses et remarquablement mises en scène. Le coup de la page pliée est à ce titre très fort. Les insertions de pages d’autres BDs sont bien trouvées, mais comme d’autres posteurs ci-dessous, je ne connais pratiquement aucune des BDs dont les planches en question sont tirées… forcement ça limite l’intérêt de la chose. Donc contrairement à « Cercle vicieux », ou même à ce que fait MAM, je me suis ici fortement ennuyé. L’histoire est soporifique au possible, et la pourtant courte lecture a été un vrai calvaire. Bref, l’OuBaPo et les prouesses techniques, j’aime bien, mais à condition que le scénario suive… sinon je ne vois pas trop l’intérêt.
Histoire d'O
Histoire d'O est une histoire franchement surprenante pour qui n'est pas adepte du Sado-Masochisme et qui n'y connaît rien : c'est en gros l'histoire d'une femme qui choisit de son plein gré de devenir une esclave sexuelle totalement soumise à de nombreux maîtres et maîtresses, acceptant les ordres, les dégradations sexuelles, les tortures et les coups de fouet sans jamais sourciller et même en appréciant cela. Côté dessin, Crepax a un style bien à lui. Les planches de cette BD ont une mise en page et un dessin très teintés années 70, presque psychédéliques parfois. Crepax dessine plutôt bien les corps de femmes, mais c'est à peu près tout ce qu'il dessine bien à mes yeux. Les visages sont déformés, les décors vides, les hommes difformes. Je n'aime guère l'aspect visuel de la BD, donc. Quant au scénario, déjà il faut voir que l'histoire est très longue (presque 200 pages). Et tout au long de ces pages, ce sont sans arrêt des soumissions, des tortures, des rabaissements de la femme au rang d'objet dont on use et abuse. Franchement, cela aurait plutôt tendance à révolter ma part féministe (je suis un mec féministe), mais c'est la réaction typique à cette oeuvre. Alors on peut essayer d'aller au delà, essayer de comprendre que O agit ainsi pour prouver l'amour profond qu'elle voue d'abord à son amant, ensuite à ses maîtres et maîtresses successifs, essayer d'imaginer que c'est un peu comme un amour religieux où les fervents croyants sont prêts à s'abaisser plus bas que terre pour prouver leur amour devant Dieu et les hommes. Mais non ! Vraiment pas ! Je n'arrive absolument pas à comprendre la pratique sado-masochiste et le plaisir qu'on peut trouver aussi bien à dominer qu'à être totalement soumis. Résultat, le début de cette BD (comme pour le livre) est teinté d'un peu de curiosité pour comprendre pourquoi O s'abandonne ainsi, comment des gens peuvent-ils ainsi abuser de femmes soumises, etc... Mais très vite, je me suis vraiment lassé et tout au long de cette très longue histoire, j'ai peiné de plus en plus tandis que je perdais très vite mon envie de lire la suite. Et puis côté érotisme, ben, il faut apprécier le SM pour apprécier cette histoire, donc moi ça ne colle pas. Intéressant car c'est quand même une oeuvre à part et un manifeste sincère du Sado-Masochisme, mais hormis cela je n'aime ni le dessin ni le contenu de l'histoire.