Après La femme défigurée, voici donc "Le manoir de l'horreur". Un peu dans le même genre, sauf qu'ici les histoires sont vraiment courtes : sur 200 pages, il y en a 9 (dont une en trois chapitres). Cela se ressent malheureusement énormément sur le rythme et l'élaboration : pas le temps de développer, de créer une ambiance, un mystère, il faut poser rapidement les bases de l'énigme et presque aussitôt conclure... Autant dire que l'ambiance "fait ce qu'elle peut" pour être angoissante, sans y réussir. :o/
Les idées de base ne sont pas mauvaises, elles rappellent même un peu celles qu'on peut trouver dans "Les contes de la crypte"... Mais comme leur mise en place est trop hâtée, on est forcément déçu, et si on ne devine pas à l'avance ce qui se passe, c'est qu'on ferme les yeux vraiment très fort.
Conclusion : c'est trop rapide, ça ne fait pas peur, bof.
Bien que friand d'humour noir, je n'ai pas du tout accroché. Killoffer illustre d'ailleurs son manque d'invention dans la première double page, et ce qui pouvait sembler être un chleuasme (*) s'avère, pour moi, une confession assez lucide.
En effet, seuls quelques gags m'ont fait sourire ; la plupart me paraissent basés sur des idées extrêmement simples, sans originalité et aux chutes convenues.
Certes, les "tronches" des personnages sont véritablement loufoques, effrayantes ou même attendrissantes et il y a parfois une véritable poésie qui se dégage de situations sordides. Mais bon, je me suis quand même ennuyé et je n'offrirai pas cet album à mon oncle... Qui est contrôleur.
N.d.Modérateur.
(*) Chleuasme : Ironie tournée vers soi. Moquerie, persiflage, sarcasme dont on fait soi-même les frais, mais en attendant de l’interlocuteur un geste de protestation.
Une lecture très laborieuse, limite "XHG-C3". Je suis étonné des avis précédents, le scénario bin euh... le quoi ? Je n'ai pas envie de relire cette bd avant longtemps, ou alors il faudra me convaincre que je suis complètement passé à côté.
Les dessins sont bien réalisés mais ça ne fait pas tout, loin de là.
Katsu Aki a essayé ici de créer une sorte de "guide du sexe" en manga. Lors de petites histoires courtes on trouve dans des petits encadrés des info statistiques, pratiques (par exemple "comment dégrafer un soutien-gorge ?") ou biologiques. Ce qui rend l'ensemble très amusant à lire.
Pourtant, je déconseille vivement à tous les mecs avides de conseils de se référer à ce manga. En effet le héros de l'histoire agit de façon assez intolérable, et bien que cela ne gène pas sa copine fictive, je peux vous assurer que cela exaspérerait la plupart des femmes. On peut par exemple citer le fait qu'il continue de baiser jusqu'à ce qu'il ait un orgasme tandis que sa copine souffre (lors de sa 1ère fois). Charmant comme attitude n'est ce pas ?? Le pire c'est que lorsque sa copine lui fait une remarque, celui-ci se plaint en répondant "Bah... c'est agréable non?" De plus, certains moments, il supplie et force sa copine à faire l'amour (je ne vois pas très bien comment elle arrive à jouir dans ces conditions).
Bref, vous l'aurez compris tout ça n'est pas très réaliste. En plus ce n'est même pas excitant (en tout cas pour les filles) car la lecture de ce manga vous donne plutôt envie de frapper le héros.
Côté dessin c'est pas mal mais on ne voit pas vraiment tous les détails (c'est juste érotique quoi, pas porno) donc là encore, ce n'est pas très excitant.
Pour conclure c'est un manga marrant de par ses infos mais l'histoire n'est pas passionante et il n'arrive pas à nous émoustiller.
J'espere tout de même qu'au long des 23 tomes, ce cher monsieur Aki en apprendra un peu plus sur les femmes et leur psychologie et que du même coup le héros aura un peu plus de tact et de respect envers sa copine. (comme ça nous, lectrices, on pourra enfin prendre notre pied en lisant ce manga !)
Sorti dans la collection "Histoires et légendes" de chez Dargaud, La Danse de l'ours nous fait découvrir le moyen-âge à travers des récits extraordinaires où les sortilèges vous guettent à chaque page.
Après Les yeux du Marais et Le Cri du faucon, Marc Renier nous replonge pour la troisième fois dans cet univers. Les récits se suivent et se ressemblent sans vraiment de surprise. Un de ces contes m'a même fait bizarrement penser à Thyl Ulenspiegel, le côté fantastique en plus.
Donc, rien de neuf avec cet album, et il faut avouer qu'on est bien loin de Christophe Chabouté qui lui aussi s'était laissé tenter par ce genre de thème mais avec beaucoup plus de réussite.
La Danse de l'ours, au même titre que les deux autres bd précitées, ne sont pas à conseiller.
Elle est même plutôt à éviter !
Alors là NON !!!
Je suis (du verbe suivre) souvent les conseils des divers avis donnés sur une BD, et souvent je suis (du verbe être) d'accord avec ceux-ci.
Mais cette fois-ci NON.
Le dessin n'est pas le point fort de cette BD, même si je ne le trouve pas "nul". En fait je trouve les cases un peu vides.
Par contre le scénario, même s'il est original, n'est pas ou peu intéressant à mon goût.
Sans blabla... supplémentaire.
Le Cri du faucon est le deuxième one-shot que Marc Renier concacre aux légendes de nos contrées.
Une nouvelle fois, l'auteur nous convie dans un voyage dans le temps, à une époque où le mystère était omniprésent.
Rien de bien révolutionnaire, ici, dans ce one-shot. Les histoires sont parfois plaisantes mais pas mémorables. Certaines fables sont même franchement ennuyeuses.
Le dessin est toujours aussi fin et les couleurs sont assez agréables à regarder mais malgré cela je ne vous conseille pas cet album.
En 1985, Marc Rénier inaugure, avec cet album, son premier one-shot consacré aux légendes de nos contrées. Il réalisera par la suite deux autres bd ayant le même thème ( "Le Cri du Faucon", La Danse de l'ours").
A travers des histoire de quelques pages, l'auteur nous fait voyager dans notre passé. Magie et sorcellerie sont ici au rendez-vous.
Que dire du résultat ? Et bien celui-ci n'est pas vraiment convaincant. Ces mini-histoires sont souvent prévisibles et sont traitées d'une manière assez classique. Les rebondissements sont quasiment inexistants et l'ensemble frôle l'ennui.
Le dessin de Marc Renier est très fin. Certaines mauvaises langues diront que celui-ci est trop fin. C'est vrai que son style est très épuré et que son trait manque parfois de concistance. Par contre, les visages sont,eux, très convaincants.
En somme, Les yeux du marais n'est pas vraiment à conseiller sauf si vous n'avez rien d'autres à lire sous la main.
Personnellement, cette BD ne m'a vraiment pas déçu. Elle correspond exactement a ce que j'imaginais : c'est a dire, une BD sans grand intérèt, basée sur l'enfance d'un héros d'une série a succès, qui n'est pas la meilleure... Et le tout sans apporter grand chose à la série d'origine. Bref, déolé, mais je n'accroche décidement pas, ça sent un peu trop la recette miracle pour pressurer un peu plus la série à succès et l'héroïne charismatique...
Un peu d'imagination, que Diable, je suis sûr qu'en cherchant un peu, Morvan et Buchet (pour Sillage), ou Munuera(pour Nävis) peuvent nous sortir une belle BD de derrière les fagots, d'un niveau moins inégal que Sillage... Ils doivent en être capables...
Encore plus petit que les pattes de mouche, voici la collection grain de sable ! Format rikiki pour de toutes petites historiettes, l’occasion de découvrir en deux minutes des auteurs qu’on ne connaissait pas forcément.
Celui-ci met en scène un petit bonhomme qui est là pour distraire le lecteur et qui ne sait pas trop comment s’y prendre. Au programme, deux trois situations absurdes, références, jeux de mots, gags, et un zizi.
Rien d’extraordinaire, mais ça reste sympa et ça ne prend pas de place dans votre bibliothèque.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Le Manoir de l'horreur
Après La femme défigurée, voici donc "Le manoir de l'horreur". Un peu dans le même genre, sauf qu'ici les histoires sont vraiment courtes : sur 200 pages, il y en a 9 (dont une en trois chapitres). Cela se ressent malheureusement énormément sur le rythme et l'élaboration : pas le temps de développer, de créer une ambiance, un mystère, il faut poser rapidement les bases de l'énigme et presque aussitôt conclure... Autant dire que l'ambiance "fait ce qu'elle peut" pour être angoissante, sans y réussir. :o/ Les idées de base ne sont pas mauvaises, elles rappellent même un peu celles qu'on peut trouver dans "Les contes de la crypte"... Mais comme leur mise en place est trop hâtée, on est forcément déçu, et si on ne devine pas à l'avance ce qui se passe, c'est qu'on ferme les yeux vraiment très fort. Conclusion : c'est trop rapide, ça ne fait pas peur, bof.
Billet SVP
Bien que friand d'humour noir, je n'ai pas du tout accroché. Killoffer illustre d'ailleurs son manque d'invention dans la première double page, et ce qui pouvait sembler être un chleuasme (*) s'avère, pour moi, une confession assez lucide. En effet, seuls quelques gags m'ont fait sourire ; la plupart me paraissent basés sur des idées extrêmement simples, sans originalité et aux chutes convenues. Certes, les "tronches" des personnages sont véritablement loufoques, effrayantes ou même attendrissantes et il y a parfois une véritable poésie qui se dégage de situations sordides. Mais bon, je me suis quand même ennuyé et je n'offrirai pas cet album à mon oncle... Qui est contrôleur. N.d.Modérateur. (*) Chleuasme : Ironie tournée vers soi. Moquerie, persiflage, sarcasme dont on fait soi-même les frais, mais en attendant de l’interlocuteur un geste de protestation.
Le quatrième pouvoir
Une lecture très laborieuse, limite "XHG-C3". Je suis étonné des avis précédents, le scénario bin euh... le quoi ? Je n'ai pas envie de relire cette bd avant longtemps, ou alors il faudra me convaincre que je suis complètement passé à côté. Les dessins sont bien réalisés mais ça ne fait pas tout, loin de là.
Step up love story
Katsu Aki a essayé ici de créer une sorte de "guide du sexe" en manga. Lors de petites histoires courtes on trouve dans des petits encadrés des info statistiques, pratiques (par exemple "comment dégrafer un soutien-gorge ?") ou biologiques. Ce qui rend l'ensemble très amusant à lire. Pourtant, je déconseille vivement à tous les mecs avides de conseils de se référer à ce manga. En effet le héros de l'histoire agit de façon assez intolérable, et bien que cela ne gène pas sa copine fictive, je peux vous assurer que cela exaspérerait la plupart des femmes. On peut par exemple citer le fait qu'il continue de baiser jusqu'à ce qu'il ait un orgasme tandis que sa copine souffre (lors de sa 1ère fois). Charmant comme attitude n'est ce pas ?? Le pire c'est que lorsque sa copine lui fait une remarque, celui-ci se plaint en répondant "Bah... c'est agréable non?" De plus, certains moments, il supplie et force sa copine à faire l'amour (je ne vois pas très bien comment elle arrive à jouir dans ces conditions). Bref, vous l'aurez compris tout ça n'est pas très réaliste. En plus ce n'est même pas excitant (en tout cas pour les filles) car la lecture de ce manga vous donne plutôt envie de frapper le héros. Côté dessin c'est pas mal mais on ne voit pas vraiment tous les détails (c'est juste érotique quoi, pas porno) donc là encore, ce n'est pas très excitant. Pour conclure c'est un manga marrant de par ses infos mais l'histoire n'est pas passionante et il n'arrive pas à nous émoustiller. J'espere tout de même qu'au long des 23 tomes, ce cher monsieur Aki en apprendra un peu plus sur les femmes et leur psychologie et que du même coup le héros aura un peu plus de tact et de respect envers sa copine. (comme ça nous, lectrices, on pourra enfin prendre notre pied en lisant ce manga !)
La Danse de l'ours
Sorti dans la collection "Histoires et légendes" de chez Dargaud, La Danse de l'ours nous fait découvrir le moyen-âge à travers des récits extraordinaires où les sortilèges vous guettent à chaque page. Après Les yeux du Marais et Le Cri du faucon, Marc Renier nous replonge pour la troisième fois dans cet univers. Les récits se suivent et se ressemblent sans vraiment de surprise. Un de ces contes m'a même fait bizarrement penser à Thyl Ulenspiegel, le côté fantastique en plus. Donc, rien de neuf avec cet album, et il faut avouer qu'on est bien loin de Christophe Chabouté qui lui aussi s'était laissé tenter par ce genre de thème mais avec beaucoup plus de réussite. La Danse de l'ours, au même titre que les deux autres bd précitées, ne sont pas à conseiller. Elle est même plutôt à éviter !
Candélabres
Alors là NON !!! Je suis (du verbe suivre) souvent les conseils des divers avis donnés sur une BD, et souvent je suis (du verbe être) d'accord avec ceux-ci. Mais cette fois-ci NON. Le dessin n'est pas le point fort de cette BD, même si je ne le trouve pas "nul". En fait je trouve les cases un peu vides. Par contre le scénario, même s'il est original, n'est pas ou peu intéressant à mon goût. Sans blabla... supplémentaire.
Le Cri du faucon
Le Cri du faucon est le deuxième one-shot que Marc Renier concacre aux légendes de nos contrées. Une nouvelle fois, l'auteur nous convie dans un voyage dans le temps, à une époque où le mystère était omniprésent. Rien de bien révolutionnaire, ici, dans ce one-shot. Les histoires sont parfois plaisantes mais pas mémorables. Certaines fables sont même franchement ennuyeuses. Le dessin est toujours aussi fin et les couleurs sont assez agréables à regarder mais malgré cela je ne vous conseille pas cet album.
Les Yeux du marais
En 1985, Marc Rénier inaugure, avec cet album, son premier one-shot consacré aux légendes de nos contrées. Il réalisera par la suite deux autres bd ayant le même thème ( "Le Cri du Faucon", La Danse de l'ours"). A travers des histoire de quelques pages, l'auteur nous fait voyager dans notre passé. Magie et sorcellerie sont ici au rendez-vous. Que dire du résultat ? Et bien celui-ci n'est pas vraiment convaincant. Ces mini-histoires sont souvent prévisibles et sont traitées d'une manière assez classique. Les rebondissements sont quasiment inexistants et l'ensemble frôle l'ennui. Le dessin de Marc Renier est très fin. Certaines mauvaises langues diront que celui-ci est trop fin. C'est vrai que son style est très épuré et que son trait manque parfois de concistance. Par contre, les visages sont,eux, très convaincants. En somme, Les yeux du marais n'est pas vraiment à conseiller sauf si vous n'avez rien d'autres à lire sous la main.
Nävis
Personnellement, cette BD ne m'a vraiment pas déçu. Elle correspond exactement a ce que j'imaginais : c'est a dire, une BD sans grand intérèt, basée sur l'enfance d'un héros d'une série a succès, qui n'est pas la meilleure... Et le tout sans apporter grand chose à la série d'origine. Bref, déolé, mais je n'accroche décidement pas, ça sent un peu trop la recette miracle pour pressurer un peu plus la série à succès et l'héroïne charismatique... Un peu d'imagination, que Diable, je suis sûr qu'en cherchant un peu, Morvan et Buchet (pour Sillage), ou Munuera(pour Nävis) peuvent nous sortir une belle BD de derrière les fagots, d'un niveau moins inégal que Sillage... Ils doivent en être capables...
La Passion des planches
Encore plus petit que les pattes de mouche, voici la collection grain de sable ! Format rikiki pour de toutes petites historiettes, l’occasion de découvrir en deux minutes des auteurs qu’on ne connaissait pas forcément. Celui-ci met en scène un petit bonhomme qui est là pour distraire le lecteur et qui ne sait pas trop comment s’y prendre. Au programme, deux trois situations absurdes, références, jeux de mots, gags, et un zizi. Rien d’extraordinaire, mais ça reste sympa et ça ne prend pas de place dans votre bibliothèque.