Non, non, c'est pas que pour me faire remarquer que je mets 2/5...
Cette série est sans doute trop élaborée pour moi. J'en avais entendu beaucoup de bien avant de la lire, j'ai donc été déçue. Le dessin si net et réaliste, et la couleur monochrome ne m'ont pas passionnée.
Et surtout, j'ai beaucoup de mal avec la violence gratuite, les ambiances glauques et les personnages aussi antipathiques.
J'ai eu un peu l'impression de me retrouver dans une pauvre série policière américaine des années 70 - 80 (genre Kojak, Starsky et Hutch...)
J'ai lu les trois tomes avec de moins en moins d'enthousiasme, mais je ne les relirai pas, ça c'est sûr !
J'aime bien le dessin de Hausman mais par contre, côté humour, ce n'est pas ça.
Ces petits albums sont agréables à regarder même si Hausman n'est pas au sommet de son art puisqu'il privilégie la lisibilité à l'oeuvre graphique, n'hésitant pas à laisser certains décors vides et blancs.
Mais par contre, je ne trouve pas ces histoires franchement drôles. C'est de l'humour convenu, des gags répétitifs ou déjà-vus. C'est mignon, sans plus. Même le dernier tome, Zunie enfin seule qui est sensée être un peu érotique n'a rien d'original, rien de vraiment marrant et rien de plus érotique qu'un zizi de bébé lézard.
Un peu bof, quoi...
Décidément j'ai du mal à accrocher au genre "horreur" dans le manga.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et ce style graphique, même s’il n'est pas déplaisant, me laisse assez froid, il y a pas mal de disproportions dans les dessins (je ne parle pas du visage allongé) je trouve cela incongru.
Niveau moments de flippe, d'angoisse ou même petit sentiment d'effroi, je n'en ai pas ressenti l'ombre.
Moralité : je crois que je vais arrêter de lire des manga genre horrifique...
Cette pauvre petite Helpie, elle se fait critiquer de partout ! Quelle bande de méchants on fait quand même :D Car Helpie, c’est une bd fraîche et pas prise de tête et puis c’est plein de tendresse. Pourquoi tu n’as pas aimé alors ? Et bien… parce qu’à mon avis, passé la puberté, on trouvera vite cette bd complètement superficielle et aussi profonde qu’une chanson de Lorie. En clair : une fois qu’on ne fait pas partie du public cible, y’a très peu, mais vraiment très peu de chance qu’on en redemande. Contrairement aux autres, je ne me demande pas trop ce que cette bd fait chez Delcourt. Je pense que l’éditeur sait très bien ce qu’il fait en proposant cette bd. Elle est porteuse, y’a un public cible précis : la gamine entre 10 et 14 ans qui voudra lire une série de gags qui lui ressemble, avec une héroïne qui a les préoccupations d’une gamine de son âge. Sur ce plan-là, cette bd remplit son contrat…
Le dessin n’est pas très abouti, il est vrai, niveau encrage, Cha manque de patte, c’est clair… Mais c’est pas la bouse de l’année non plus, loin de là, chaque semaine, il en sort une bonne quinzaine de bd moins bonne que celle-là (chez Delcourt comme ailleurs)…. Puis perso, j'ai pas eu l'impression d'avoir perdu mon temps en lisant cette bd, certains gags m'ont fait sourire, oui, je l'avoue...
Helpie aurait-elle du faire partie de la collection Jeunesse ? Je pense que non, la collection jeunesse de Delcourt est prévue pour les jeunes enfants de moins de 10 ans...
Certainement les débuts de Cha car ce qu'on trouve sur son site perso est nettement d'un crantage au dessus, idem pour ce qu'il y a dans les pages de Spirou.
Helpie, c'est rond, c'est mignon pour les pré-pré-ados, sans plus.
Je ne suis pas la cible visée mais visiblement ma fille a apprécié...
Difficile de dire grand chose sur cet album tout bizarre. O_o
Ce qui m'a attiré, c'est le dessin d'Ibn Al Rabin, toujours aussi minimaliste et élégant. Sauf qu'ici il est mélangé de façon parfois quasi-indiscernable avec celui de Baladi. De même pour l'écriture du "scénario", il est difficile de savoir qui a pu faire quoi.
Je reste très mitigé quant à mon appréciation de cet album. Autant le côté dénonciation est ironique et plaisant, autant l'enrobage pseudo-onirique au fort goût de n'importe quoi m'a souvent gavé au plus haut point. Il faut quand même reconnaître que cet absurde est assez déroutant et parfois même oppressant.
Mais bon, au final c'est une lecture dont je me serais passé sans regret.
J'aurai un avis similaire à celui de Ro et Hesperide : l'histoire est vide, chaque album se lit en 5 minutes chrono. De plus, les histoires de personnages qui ne peuvent se dépêtrer de leur destinée, moi ça me gonfle, à bas l'astrologie, vive le libre-arbitre !
Le dessin quant à lui est... joli. Grandiloquent mais assez esthétique, inexpressif et n'ayant pas peur de la surenchère mais plutôt harmonieux. Enfin ça ne suffit pas !
Il y a tout de même une chose de réussie, c'est la relation entre Seiichirô et subaru qui fait suite à Tokyo Babylon. Ces deux là sont toujours fascinants... mais les autres personnages sont des stéréotypes creux.
Bref, à feuilleter juste pour le plaisir des yeux si on aime bien les graphismes un peu kitsch.
Ahem... permettez-moi de faire retentir un critique quelque peu dissonante, en fait quasiment opposée à celle d'Hesperide.
RG Veda est la première oeuvre du studio Clamp, et les défauts de jeunesse sont manifestes : la narration des trois premiers tomes est tellement mauvaise qu'ils sont quasiment illisibles. Comme en plus le dessin est plutôt moche sur ces tomes, il est difficile de tenir le coup. Mais un peu de curiosité permet de continuer.
A partir du tome 4, le graphisme s'améliore spectaculairement. Et même si on pourra toujours critiquer son côté kitsch, répétitif, usant et abusant d'un esthétisme facile, ainsi que certains effets un peu ridicules notamment à la fin (arg l'armure de kendappa-ô !) et le peu d'expressivité des personnages, il s'en dégage un charme certain. C'est d'ailleurs la seule raison de ma deuxième étoile...
Parce qu'au niveau scénario, c'est la cata. L'histoire est archi-classique (une prophétie, quelques élus, un tyran à renverser...), les personnages ont l'épaisseur d'un papier à cigarette, le scénario est mal mis en scène. On ne croit pas une seule seconde à ce monde et à cette intrigue improbable, les motivations des personnages sont risibles voire choquantes... et le pire c'est le coté répétitif de l'histoire : à chaque fois, au début, nos héros débarquent quelque part, guidés par un conseil de Kujaku (mais qui est-il ?, se demandent alors invariablement les personnages...). Ils se lient d'amitié avec une personne gentille. Là, Le grrrrrand méchant et cruel Taishaku-ten (ou un autre méchant, au choix) décide de s'en débarrasser et envoie son armée. Ils se battent vaillamment mais sont submergés par le monde, la personne gentille meurt, Ashura n'est pas content et paf! Il explose, anéantit les vilains et a l'air très méchant pendant quelques minutes puis redevient normal et pleure à chaudes larmes (Ouin ! Je porte malheur aux gens que j'aime ! Ouin ! Ma mère ne voulait pas de moi !), Yasha-ô le console et Kujaku les regarde de loin.
A chaque tome on nous reraconte ce qu'il s'est passé dans les tomes précédents pour mieux combler le vide de ce tome là, cest vraiment gavant à la longue. Et toutes ces prophéties et ces destinées qui asphyxient les personnages et qui se réalisent fatalement font que toute l'histoire est résumée finalement dans les 15 premières pages de la série, et que seules les 15 dernières pages ne sont pas totalement attendues, quoiqu'elles soient prévisibles car amenées avec la subtilité d'un éléphant dans un magasin de porcelaine de Limoges. Fin d'ailleurs où tout le monde s'étripe joyeusement avec une admiration manifeste des auteurs pour les effets morbides, ce que je trouve franchement malsain.
Bref, rien de très passionnant, rien de très original, rien que de très superficiel de malsain et de risible.
Il est également à noter que l'édition française (en tout cas la première édition, celle que j'ai lue), est d'une qualité exécrable, tant au niveau du papier et des scans que de la qualité vraiment pitoyable des traductions. ça n'aide pas...
Cabanes était sorti, à l'occasion de ces récits, de son style habituel. Ca ressemble à du Loisel, à du Eisner par moments. Alors, au vu de la couverture et du titre, on se dit qu'on va se payer une bonne tranche de rire en matant de la croupe rebondie, du téton frétillant ou de la touffe gourmande...
Que nenni ! Cestuy ouvrage ne monstre que vits certes vigoureux mais peu enclins à la bagatelle, appas flapis et peu avenants, et estrons fumants. La peste soit du clerc Cabanes, qui déçoist dans ceste ouvrage, qui n'est point belle.
Quand l'abscons télescope l'abstrus et le brumeux, on trouve Pierre Duba dans le projet. Rajoutez une pièce d'un auteur norvégien, mélangez le tout, et... essayez de comprendre !
Ici, c'est l'histoire d'un couple de névrosés misanthropes, qui pense enfin trouver une solution à leur malaise. Ils discutent sans fin de leur obsession ("être seuls ensemble"), un petit grain de sable vient perturber leur détermination, et là, tout s'enchaîne ! La névrose reprend, c'est saoûlant.
Et long.
Et puis le dessin est assez moche, quand même, même si Duba est ici plus expressif dans son trait que dans Antoinette, par exemple.
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Berceuse assassine
Non, non, c'est pas que pour me faire remarquer que je mets 2/5... Cette série est sans doute trop élaborée pour moi. J'en avais entendu beaucoup de bien avant de la lire, j'ai donc été déçue. Le dessin si net et réaliste, et la couleur monochrome ne m'ont pas passionnée. Et surtout, j'ai beaucoup de mal avec la violence gratuite, les ambiances glauques et les personnages aussi antipathiques. J'ai eu un peu l'impression de me retrouver dans une pauvre série policière américaine des années 70 - 80 (genre Kojak, Starsky et Hutch...) J'ai lu les trois tomes avec de moins en moins d'enthousiasme, mais je ne les relirai pas, ça c'est sûr !
Saki et Zunie
J'aime bien le dessin de Hausman mais par contre, côté humour, ce n'est pas ça. Ces petits albums sont agréables à regarder même si Hausman n'est pas au sommet de son art puisqu'il privilégie la lisibilité à l'oeuvre graphique, n'hésitant pas à laisser certains décors vides et blancs. Mais par contre, je ne trouve pas ces histoires franchement drôles. C'est de l'humour convenu, des gags répétitifs ou déjà-vus. C'est mignon, sans plus. Même le dernier tome, Zunie enfin seule qui est sensée être un peu érotique n'a rien d'original, rien de vraiment marrant et rien de plus érotique qu'un zizi de bébé lézard. Un peu bof, quoi...
La Dame de la Chambre Close
Décidément j'ai du mal à accrocher au genre "horreur" dans le manga. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et ce style graphique, même s’il n'est pas déplaisant, me laisse assez froid, il y a pas mal de disproportions dans les dessins (je ne parle pas du visage allongé) je trouve cela incongru. Niveau moments de flippe, d'angoisse ou même petit sentiment d'effroi, je n'en ai pas ressenti l'ombre. Moralité : je crois que je vais arrêter de lire des manga genre horrifique...
Helpie
Cette pauvre petite Helpie, elle se fait critiquer de partout ! Quelle bande de méchants on fait quand même :D Car Helpie, c’est une bd fraîche et pas prise de tête et puis c’est plein de tendresse. Pourquoi tu n’as pas aimé alors ? Et bien… parce qu’à mon avis, passé la puberté, on trouvera vite cette bd complètement superficielle et aussi profonde qu’une chanson de Lorie. En clair : une fois qu’on ne fait pas partie du public cible, y’a très peu, mais vraiment très peu de chance qu’on en redemande. Contrairement aux autres, je ne me demande pas trop ce que cette bd fait chez Delcourt. Je pense que l’éditeur sait très bien ce qu’il fait en proposant cette bd. Elle est porteuse, y’a un public cible précis : la gamine entre 10 et 14 ans qui voudra lire une série de gags qui lui ressemble, avec une héroïne qui a les préoccupations d’une gamine de son âge. Sur ce plan-là, cette bd remplit son contrat… Le dessin n’est pas très abouti, il est vrai, niveau encrage, Cha manque de patte, c’est clair… Mais c’est pas la bouse de l’année non plus, loin de là, chaque semaine, il en sort une bonne quinzaine de bd moins bonne que celle-là (chez Delcourt comme ailleurs)…. Puis perso, j'ai pas eu l'impression d'avoir perdu mon temps en lisant cette bd, certains gags m'ont fait sourire, oui, je l'avoue... Helpie aurait-elle du faire partie de la collection Jeunesse ? Je pense que non, la collection jeunesse de Delcourt est prévue pour les jeunes enfants de moins de 10 ans...
Helpie
Certainement les débuts de Cha car ce qu'on trouve sur son site perso est nettement d'un crantage au dessus, idem pour ce qu'il y a dans les pages de Spirou. Helpie, c'est rond, c'est mignon pour les pré-pré-ados, sans plus. Je ne suis pas la cible visée mais visiblement ma fille a apprécié...
Dormez-vous ?
Difficile de dire grand chose sur cet album tout bizarre. O_o Ce qui m'a attiré, c'est le dessin d'Ibn Al Rabin, toujours aussi minimaliste et élégant. Sauf qu'ici il est mélangé de façon parfois quasi-indiscernable avec celui de Baladi. De même pour l'écriture du "scénario", il est difficile de savoir qui a pu faire quoi. Je reste très mitigé quant à mon appréciation de cet album. Autant le côté dénonciation est ironique et plaisant, autant l'enrobage pseudo-onirique au fort goût de n'importe quoi m'a souvent gavé au plus haut point. Il faut quand même reconnaître que cet absurde est assez déroutant et parfois même oppressant. Mais bon, au final c'est une lecture dont je me serais passé sans regret.
X 1999
J'aurai un avis similaire à celui de Ro et Hesperide : l'histoire est vide, chaque album se lit en 5 minutes chrono. De plus, les histoires de personnages qui ne peuvent se dépêtrer de leur destinée, moi ça me gonfle, à bas l'astrologie, vive le libre-arbitre ! Le dessin quant à lui est... joli. Grandiloquent mais assez esthétique, inexpressif et n'ayant pas peur de la surenchère mais plutôt harmonieux. Enfin ça ne suffit pas ! Il y a tout de même une chose de réussie, c'est la relation entre Seiichirô et subaru qui fait suite à Tokyo Babylon. Ces deux là sont toujours fascinants... mais les autres personnages sont des stéréotypes creux. Bref, à feuilleter juste pour le plaisir des yeux si on aime bien les graphismes un peu kitsch.
Rg Veda
Ahem... permettez-moi de faire retentir un critique quelque peu dissonante, en fait quasiment opposée à celle d'Hesperide. RG Veda est la première oeuvre du studio Clamp, et les défauts de jeunesse sont manifestes : la narration des trois premiers tomes est tellement mauvaise qu'ils sont quasiment illisibles. Comme en plus le dessin est plutôt moche sur ces tomes, il est difficile de tenir le coup. Mais un peu de curiosité permet de continuer. A partir du tome 4, le graphisme s'améliore spectaculairement. Et même si on pourra toujours critiquer son côté kitsch, répétitif, usant et abusant d'un esthétisme facile, ainsi que certains effets un peu ridicules notamment à la fin (arg l'armure de kendappa-ô !) et le peu d'expressivité des personnages, il s'en dégage un charme certain. C'est d'ailleurs la seule raison de ma deuxième étoile... Parce qu'au niveau scénario, c'est la cata. L'histoire est archi-classique (une prophétie, quelques élus, un tyran à renverser...), les personnages ont l'épaisseur d'un papier à cigarette, le scénario est mal mis en scène. On ne croit pas une seule seconde à ce monde et à cette intrigue improbable, les motivations des personnages sont risibles voire choquantes... et le pire c'est le coté répétitif de l'histoire : à chaque fois, au début, nos héros débarquent quelque part, guidés par un conseil de Kujaku (mais qui est-il ?, se demandent alors invariablement les personnages...). Ils se lient d'amitié avec une personne gentille. Là, Le grrrrrand méchant et cruel Taishaku-ten (ou un autre méchant, au choix) décide de s'en débarrasser et envoie son armée. Ils se battent vaillamment mais sont submergés par le monde, la personne gentille meurt, Ashura n'est pas content et paf! Il explose, anéantit les vilains et a l'air très méchant pendant quelques minutes puis redevient normal et pleure à chaudes larmes (Ouin ! Je porte malheur aux gens que j'aime ! Ouin ! Ma mère ne voulait pas de moi !), Yasha-ô le console et Kujaku les regarde de loin. A chaque tome on nous reraconte ce qu'il s'est passé dans les tomes précédents pour mieux combler le vide de ce tome là, cest vraiment gavant à la longue. Et toutes ces prophéties et ces destinées qui asphyxient les personnages et qui se réalisent fatalement font que toute l'histoire est résumée finalement dans les 15 premières pages de la série, et que seules les 15 dernières pages ne sont pas totalement attendues, quoiqu'elles soient prévisibles car amenées avec la subtilité d'un éléphant dans un magasin de porcelaine de Limoges. Fin d'ailleurs où tout le monde s'étripe joyeusement avec une admiration manifeste des auteurs pour les effets morbides, ce que je trouve franchement malsain. Bref, rien de très passionnant, rien de très original, rien que de très superficiel de malsain et de risible. Il est également à noter que l'édition française (en tout cas la première édition, celle que j'ai lue), est d'une qualité exécrable, tant au niveau du papier et des scans que de la qualité vraiment pitoyable des traductions. ça n'aide pas...
Contes fripons
Cabanes était sorti, à l'occasion de ces récits, de son style habituel. Ca ressemble à du Loisel, à du Eisner par moments. Alors, au vu de la couverture et du titre, on se dit qu'on va se payer une bonne tranche de rire en matant de la croupe rebondie, du téton frétillant ou de la touffe gourmande... Que nenni ! Cestuy ouvrage ne monstre que vits certes vigoureux mais peu enclins à la bagatelle, appas flapis et peu avenants, et estrons fumants. La peste soit du clerc Cabanes, qui déçoist dans ceste ouvrage, qui n'est point belle.
Quelqu'un va venir
Quand l'abscons télescope l'abstrus et le brumeux, on trouve Pierre Duba dans le projet. Rajoutez une pièce d'un auteur norvégien, mélangez le tout, et... essayez de comprendre ! Ici, c'est l'histoire d'un couple de névrosés misanthropes, qui pense enfin trouver une solution à leur malaise. Ils discutent sans fin de leur obsession ("être seuls ensemble"), un petit grain de sable vient perturber leur détermination, et là, tout s'enchaîne ! La névrose reprend, c'est saoûlant. Et long. Et puis le dessin est assez moche, quand même, même si Duba est ici plus expressif dans son trait que dans Antoinette, par exemple.