Une petite histoire très très vite lue et sans réelle originalité, je trouve. Bon, l'idée de base est assez amusante et glauque à la fois : un cadavre de pendu qui se retrouve à voyager, balloté à droite à gauche au fil des évènements et des accidents qui arrivent autour de lui, évènements qui font vivre une vraie petite vie après la mort à ce corps inanimé.
Mais une fois qu'on a bien compris le principe (au bout de 3 pages, quoi), ça se répète sans être ni drôle ni surprenant. Seules les 2-3 dernières planches m'ont arraché un petit sourire, mais à part ça, c'est assez moyen.
Autant j'avais aimé le premier tome, autant je trouve le deuxième assez raté : le scénario part n'importe où avec des gags idiots, le découpage des cases n'est pas des meilleurs, les couleurs ne me plaisent plus (beaucoup trop informatiques), la qualité des dessins chute et j'en passe.
De plus, il semblerait que la série s'arrête...
Pourquoi donc investir dans cette demi série???
Et hop, dans les bacs d'occases.
Les blagues sur "Les Blondes" vous font rire. Mais impossible de s’en rappeler cinq minutes après. Eh bien, cet album a eu le même effet sur moi. Je l’ai lu, j’ai rigolé, je l’ai refermé et je l’ai oublié (pourtant je suis pas blond).
Mais cette BDs a-t-elle d’autres ambitions ? Non, je ne pense pas.
Sinon côté scénario (Gaby), c’est ni plus ni moins que les blagues que vous vous racontez entre potes ; et côté dessin (Dzack), c’est simple et lisse mais c’est exactement ce qui convient à ce genre de BDs.
Alors je note 2/5. Et pour ce qui est de l’achat, je ne sais trop quoi vous conseillez. J’ai envie de dire « Oui » maintenant que vous êtes avertis du contenu.
2.5
Dans l'ensemble j'ai trouvé cette BD plutôt brouillonne tant au niveau du scénario que du dessin.
Je m'explique rapidement : le rythme de narration est un peu rapide et lourd à la fois, on fait connaissance avec les nombreux personnages "sur le tas", les flash-back sont courants et quelquefois la frontière passé/présent n'est pas très visible. Il en ressort une impression générale de confusion et d'incompréhension...
Sinon l'histoire en elle-même demeure intéressante, où l'on voit un gangster loser qui est hanté par le fantôme de sa mère, ce qui amène quelques situations cocasses.
Ensuite le dessin, il est certes très bon mais un peu fouillis ce qui fait qu'on ne comprend pas grand chose dans certaines cases, notamment à la fin où l'action est assez confuse :( pour ma part j'ai eu du mal à m'y retrouver. De plus le choix du noir et blanc n'aide pas à comprendre...
En général j'aime bien tout ce qui touche à la mafia, gangstérisme, années 30 etc... mais là, et malgré le côté humour de la BD qui change un peu, j'ai moyennement apprécié :(
On le sait, Christophe Arleston, créateur de Lanfeust, est un grand amateur d'Astérix. Il essaie d'insuffler cet esprit dans ses séries, sans pouvoir toujours y parvenir. C'est sans doute sur son instigation que cet album a vu le jour. Cependant, au-delà du côté parfois "private joke" entre copains, force est de reconnaître que c'est loin d'être indispensable. Certains récits sont sympathiques, comme celui d'Achdé. Des graphismes "adultes", comme celui de Stalner, offrent aussi une intéressante alternative. Mais ça ne va pas vraiment plus loin...
Fiouf, il est dur à donner cet avis...
Je mettrais bien 2.5, et c'est dur de conseiller l'achat ou non.
Bref, bd originale qui débute très bien avant de ralentir nettement. Le dessin est acceptable sans plus, rien de folichon. Les persos sont sympas, on s'y attache vite (un peu), mais ce qui devait être un bd entre action et polar va tourner à une bd qu'ils devraient faire lire en fac de psycho. Ils nous baratinent pendant des heures sur ses théories fumeuses d'image du père, de complexe dont je n'ai pas même pas essayé de retenir le nom, et au final et bien ça aurait pu être intéressant ces psychochoses mais ça ne doit surtout pas être le centre de son scénar. Là ça ralentit vraiment trop, ce qui fait quand dans les tomes 2 et 3, bah il ne se passe rien.
En écrivant mon avis je me rends compte que 3 c'est beaucoup, hop je mets à 2 en attendant la suite mais à priori et j'espère que ça va monter !
Un scénario signé par le prolifique Garth Ennis pour cette série aujourd'hui aux oubliettes.
Goddess est l'histoire d'une jeune fille en même temps quasiment omnipotente du fait de ses pouvoirs surpuissants et destructeurs, et paumée car elle a du mal à en comprendre les raisons. Un thème assez souvent utilisé pour les histoires de super-héros, quoique ici ce n'est pas une histoire de super-héros traditionnelle, il n'y a pas de costume ni d'identité secrète et aucun côté "super-héroïque" qui pousse le héros a s'investir dans une lutte sacrée au vu de sa condition. Rosie est juste une petite irlandaise exilée et en fuite.
L'histoire est axée action à fond et les scènes de baston, poursuite et fusillade sont légions, les personnages sont des portraits stéréotypés et n'ont pas de vraie personnalité, ils servent juste à soutenir le rythme.
La parallèle que fait Cassidy plus bas entre cette série et Preacher du même Garth Ennis est intéressante et je suis d'accord avec lui: Goddess est une série largement inférieure à Preacher.
Les dessins de Winslade sont dans le pur style du comic qu'apprécient tant les détracteurs de comics: personnages balèzes et grimaçants tous très stylés. Les couleurs sont flashy au possible avec une dominance verte qui symbolise le pouvoir de Rosie. Le rendu du sang (car il coule à profusion, dans Goddess les scènes gore grand-guignolesques et surréalistes sont nombreuses) est bizarre, il a un aspect glissant et aqueux qui le fait ressembler à des bulles de savon peintes en rouge, c'est en accord avec le style clownesque de la série c'est sûr, mais ce n'est pas terrible visuellement.
Goddess est une série qu'il devient difficile de dénicher mais à mon avis ce n'est pas bien grave, c'est une lecture dispensable. En plus les éditions Le Téméraire se voulaient classieuses mais elles contenaient pas mal d'erreurs et la qualité d'impression n'était pas des plus réussies.
"Uderzo croqué par ses amis", je conseille cette BD seulement pour les fans inconditionnels d'Astérix.
Cet album est simplement un hommage à Uderzo, il est composé d'histoires courtes qui ont été mises en planches par les auteurs des éditions Soleil. La qualité des histoires est très variable, et le niveau est plutôt moyen.
Mais je pense que le but de cette BD est seulement de faire un clin d'oeil à l'oeuvre d'Uderzo en revisitant sa série culte : Astérix. Et de ce côté là, c'est plutôt réussi, car c’est intéressant de voir nos irréductibles gaulois dessinés par Janvier, Crisse, Mourier, ...
Alors là, j'ai du mal à comprendre... Devant tant d'éloges, c'est avec une réelle curiosité que j'ai lu cette BD sans connaître le reste de la série mais mis en confiance par une préface de Moore.
Mais franchement, j'ai pas aimé...
Déjà hormis les planches inter-chapitres, je n'aime pas le dessin. Ces visages déformés, ces corps disproportionnés, le trait lui-même, je n'aime pas. Non seulement, je trouve que ce n'est pas beau, mais en plus ça m'empêche de capter l'ambiance tant je trouve certains faciès grotesques.
Ensuite, l'histoire elle-même ne m'a pas plu. C'est volontairement sombre, ok. Mais si je résume le scénario, c'est un gars qui arrive dans une prison vraiment violente et dangereuse, mais le gars il est super cool et il a des pouvoirs qui font qu'il est plus fort que tout le monde et qu'après une escalade dans la violence dont font preuve ses différents ennemis vaincus, il devient très vite le chef d'une prison qui devient un vrai enfer chaotique. Et puis à la fin, on découvre le crime qui l'a amené là (une histoire pas plus particulière qu'une autre) mais on n'en sait pas plus sur ses pouvoirs, ses visions et comment il en est arrivé là. Et voilà, il s'en va...
Franchement, je n'ai pas accroché. Je déteste la violence gratuite d'autant plus quand elle ne m'apporte rien comme dans cette histoire là. Et là, franchement, cette BD ne m'a rien apporté.
A la décharge de cette BD néanmoins, je peux dire que la narration n'est pas mauvaise (même si les dialogues en argot au début m'ont assez gonflé) et l'ambiance pas mauvaise.
Mais franchement, j'ai trouvé cette BD très moyenne.
Je garde un sentiment mitigé de cette nouvelle BD, je n'arrive pas trop à exprimer un avis clair :-s
Au niveau des dessins cette BD est plus que correcte, des traits tout en clarté, propres et colorés, que je trouve un peu à la Al'Togo quelques fois .
C'est dans le scénario que ça coince, l'histoire en elle-même est assez originale dans le sens où l'ensemble est complètement délirant, et c'est plutôt drôle et agréable à lire, mais la fin gâche un peu parce qu'on manque cruellement d'explications. J'ai l'impression qu'elle a été un peu bâclée en fait :(
Ce scénario me paraît trop bancal, trop inégal, pour être réellement accrocheur, il aurait fallu que le tout soit rondement mené d'un bout à l'autre de l'album, mais il manque une certaine cohésion dans ses éléments pour cela...
Néanmoins je lirai les suivants car les auteurs peuvent nous fournir quelque chose de très intéressant sur ces bases (puis j'aime bien les tournures en dérisions un peu concons) :)
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La ballade du petit pendu
Une petite histoire très très vite lue et sans réelle originalité, je trouve. Bon, l'idée de base est assez amusante et glauque à la fois : un cadavre de pendu qui se retrouve à voyager, balloté à droite à gauche au fil des évènements et des accidents qui arrivent autour de lui, évènements qui font vivre une vraie petite vie après la mort à ce corps inanimé. Mais une fois qu'on a bien compris le principe (au bout de 3 pages, quoi), ça se répète sans être ni drôle ni surprenant. Seules les 2-3 dernières planches m'ont arraché un petit sourire, mais à part ça, c'est assez moyen.
Jolin la teigne
Autant j'avais aimé le premier tome, autant je trouve le deuxième assez raté : le scénario part n'importe où avec des gags idiots, le découpage des cases n'est pas des meilleurs, les couleurs ne me plaisent plus (beaucoup trop informatiques), la qualité des dessins chute et j'en passe. De plus, il semblerait que la série s'arrête... Pourquoi donc investir dans cette demi série??? Et hop, dans les bacs d'occases.
Les Blondes
Les blagues sur "Les Blondes" vous font rire. Mais impossible de s’en rappeler cinq minutes après. Eh bien, cet album a eu le même effet sur moi. Je l’ai lu, j’ai rigolé, je l’ai refermé et je l’ai oublié (pourtant je suis pas blond). Mais cette BDs a-t-elle d’autres ambitions ? Non, je ne pense pas. Sinon côté scénario (Gaby), c’est ni plus ni moins que les blagues que vous vous racontez entre potes ; et côté dessin (Dzack), c’est simple et lisse mais c’est exactement ce qui convient à ce genre de BDs. Alors je note 2/5. Et pour ce qui est de l’achat, je ne sais trop quoi vous conseillez. J’ai envie de dire « Oui » maintenant que vous êtes avertis du contenu.
Mamma Mia
2.5 Dans l'ensemble j'ai trouvé cette BD plutôt brouillonne tant au niveau du scénario que du dessin. Je m'explique rapidement : le rythme de narration est un peu rapide et lourd à la fois, on fait connaissance avec les nombreux personnages "sur le tas", les flash-back sont courants et quelquefois la frontière passé/présent n'est pas très visible. Il en ressort une impression générale de confusion et d'incompréhension... Sinon l'histoire en elle-même demeure intéressante, où l'on voit un gangster loser qui est hanté par le fantôme de sa mère, ce qui amène quelques situations cocasses. Ensuite le dessin, il est certes très bon mais un peu fouillis ce qui fait qu'on ne comprend pas grand chose dans certaines cases, notamment à la fin où l'action est assez confuse :( pour ma part j'ai eu du mal à m'y retrouver. De plus le choix du noir et blanc n'aide pas à comprendre... En général j'aime bien tout ce qui touche à la mafia, gangstérisme, années 30 etc... mais là, et malgré le côté humour de la BD qui change un peu, j'ai moyennement apprécié :(
Uderzo croqué par ses amis
On le sait, Christophe Arleston, créateur de Lanfeust, est un grand amateur d'Astérix. Il essaie d'insuffler cet esprit dans ses séries, sans pouvoir toujours y parvenir. C'est sans doute sur son instigation que cet album a vu le jour. Cependant, au-delà du côté parfois "private joke" entre copains, force est de reconnaître que c'est loin d'être indispensable. Certains récits sont sympathiques, comme celui d'Achdé. Des graphismes "adultes", comme celui de Stalner, offrent aussi une intéressante alternative. Mais ça ne va pas vraiment plus loin...
Les Aquanautes
Fiouf, il est dur à donner cet avis... Je mettrais bien 2.5, et c'est dur de conseiller l'achat ou non. Bref, bd originale qui débute très bien avant de ralentir nettement. Le dessin est acceptable sans plus, rien de folichon. Les persos sont sympas, on s'y attache vite (un peu), mais ce qui devait être un bd entre action et polar va tourner à une bd qu'ils devraient faire lire en fac de psycho. Ils nous baratinent pendant des heures sur ses théories fumeuses d'image du père, de complexe dont je n'ai pas même pas essayé de retenir le nom, et au final et bien ça aurait pu être intéressant ces psychochoses mais ça ne doit surtout pas être le centre de son scénar. Là ça ralentit vraiment trop, ce qui fait quand dans les tomes 2 et 3, bah il ne se passe rien. En écrivant mon avis je me rends compte que 3 c'est beaucoup, hop je mets à 2 en attendant la suite mais à priori et j'espère que ça va monter !
Goddess
Un scénario signé par le prolifique Garth Ennis pour cette série aujourd'hui aux oubliettes. Goddess est l'histoire d'une jeune fille en même temps quasiment omnipotente du fait de ses pouvoirs surpuissants et destructeurs, et paumée car elle a du mal à en comprendre les raisons. Un thème assez souvent utilisé pour les histoires de super-héros, quoique ici ce n'est pas une histoire de super-héros traditionnelle, il n'y a pas de costume ni d'identité secrète et aucun côté "super-héroïque" qui pousse le héros a s'investir dans une lutte sacrée au vu de sa condition. Rosie est juste une petite irlandaise exilée et en fuite. L'histoire est axée action à fond et les scènes de baston, poursuite et fusillade sont légions, les personnages sont des portraits stéréotypés et n'ont pas de vraie personnalité, ils servent juste à soutenir le rythme. La parallèle que fait Cassidy plus bas entre cette série et Preacher du même Garth Ennis est intéressante et je suis d'accord avec lui: Goddess est une série largement inférieure à Preacher. Les dessins de Winslade sont dans le pur style du comic qu'apprécient tant les détracteurs de comics: personnages balèzes et grimaçants tous très stylés. Les couleurs sont flashy au possible avec une dominance verte qui symbolise le pouvoir de Rosie. Le rendu du sang (car il coule à profusion, dans Goddess les scènes gore grand-guignolesques et surréalistes sont nombreuses) est bizarre, il a un aspect glissant et aqueux qui le fait ressembler à des bulles de savon peintes en rouge, c'est en accord avec le style clownesque de la série c'est sûr, mais ce n'est pas terrible visuellement. Goddess est une série qu'il devient difficile de dénicher mais à mon avis ce n'est pas bien grave, c'est une lecture dispensable. En plus les éditions Le Téméraire se voulaient classieuses mais elles contenaient pas mal d'erreurs et la qualité d'impression n'était pas des plus réussies.
Uderzo croqué par ses amis
"Uderzo croqué par ses amis", je conseille cette BD seulement pour les fans inconditionnels d'Astérix. Cet album est simplement un hommage à Uderzo, il est composé d'histoires courtes qui ont été mises en planches par les auteurs des éditions Soleil. La qualité des histoires est très variable, et le niveau est plutôt moyen. Mais je pense que le but de cette BD est seulement de faire un clin d'oeil à l'oeuvre d'Uderzo en revisitant sa série culte : Astérix. Et de ce côté là, c'est plutôt réussi, car c’est intéressant de voir nos irréductibles gaulois dessinés par Janvier, Crisse, Mourier, ...
Brian Azzarello présente Hellblazer
Alors là, j'ai du mal à comprendre... Devant tant d'éloges, c'est avec une réelle curiosité que j'ai lu cette BD sans connaître le reste de la série mais mis en confiance par une préface de Moore. Mais franchement, j'ai pas aimé... Déjà hormis les planches inter-chapitres, je n'aime pas le dessin. Ces visages déformés, ces corps disproportionnés, le trait lui-même, je n'aime pas. Non seulement, je trouve que ce n'est pas beau, mais en plus ça m'empêche de capter l'ambiance tant je trouve certains faciès grotesques. Ensuite, l'histoire elle-même ne m'a pas plu. C'est volontairement sombre, ok. Mais si je résume le scénario, c'est un gars qui arrive dans une prison vraiment violente et dangereuse, mais le gars il est super cool et il a des pouvoirs qui font qu'il est plus fort que tout le monde et qu'après une escalade dans la violence dont font preuve ses différents ennemis vaincus, il devient très vite le chef d'une prison qui devient un vrai enfer chaotique. Et puis à la fin, on découvre le crime qui l'a amené là (une histoire pas plus particulière qu'une autre) mais on n'en sait pas plus sur ses pouvoirs, ses visions et comment il en est arrivé là. Et voilà, il s'en va... Franchement, je n'ai pas accroché. Je déteste la violence gratuite d'autant plus quand elle ne m'apporte rien comme dans cette histoire là. Et là, franchement, cette BD ne m'a rien apporté. A la décharge de cette BD néanmoins, je peux dire que la narration n'est pas mauvaise (même si les dialogues en argot au début m'ont assez gonflé) et l'ambiance pas mauvaise. Mais franchement, j'ai trouvé cette BD très moyenne.
Une enquête des détectives Harley & Davidson
Je garde un sentiment mitigé de cette nouvelle BD, je n'arrive pas trop à exprimer un avis clair :-s Au niveau des dessins cette BD est plus que correcte, des traits tout en clarté, propres et colorés, que je trouve un peu à la Al'Togo quelques fois . C'est dans le scénario que ça coince, l'histoire en elle-même est assez originale dans le sens où l'ensemble est complètement délirant, et c'est plutôt drôle et agréable à lire, mais la fin gâche un peu parce qu'on manque cruellement d'explications. J'ai l'impression qu'elle a été un peu bâclée en fait :( Ce scénario me paraît trop bancal, trop inégal, pour être réellement accrocheur, il aurait fallu que le tout soit rondement mené d'un bout à l'autre de l'album, mais il manque une certaine cohésion dans ses éléments pour cela... Néanmoins je lirai les suivants car les auteurs peuvent nous fournir quelque chose de très intéressant sur ces bases (puis j'aime bien les tournures en dérisions un peu concons) :)