Naïf est le mot qui me vient à l'esprit pour décrire la série Aldébaran.
Le bestiaire est sympa, c'est vrai mais on n'y croit pas vraiment. Les personnages sont absolument insupportables et Leo leur fait dire des choses dignes d'Hélène et les garçons. Atroce.
Bon, pour moi, Aldébaran, c'est Le Cycle de Cyann pour les 15-18 ans.
Et je me demande toujours pourquoi j'ai acheté les 5 tomes....?????
Bof. Cet univers carcéral semble plutôt bien mis en scène, avec toute sa violence latente, ses haines et ses jeux de pouvoir, mais ce cadre reste très classique et archi-connu. Cf entre autres Runaway Train, Les évadés, et tous ces fillms...
Le dessin de Corben est particulier, avec surtout ces têtes toutes caricaturales et ce trait étrangement arrondi, et ne colle pas forcément avec l'idée qu'on peut se faire de l'ambiance. Il est également très figé.
Mais ce qui m'a vraiment déplu dans cet album, c'est que... bin au-delà des apparences, on ne comprend rien. Qui est Constantine, qu'est-ce qu'il vient faire là, pourquoi crâne-t-il aussi éffrontement, quels sont les supposés pouvoirs qu'il a, quel est son passé ? Autant de questions auxquelles on n'aura pas de réponse. Je suppose que "Hard Time" est un simple épisode pour ce qui doit être un personnage de comics bien connu, mais ne le connaissant pas, l'épisode en question m'a laissé très dépassionné. En tout cas lire cet album sans connaître le personnage au préalable a été pour moi nettement plus ennuyeux qu'intrigant.
Hum hum.
Je tiens à préciser que je n'ai jamais été fan de la franchise Robocop. J'ai vu les 3 films, et je n'en retire pas grand-chose de positif. Cependant, par curiosité, j'ai voulu voir ce que ça pouvait donner en comics.
Mes pires craintes se sont confirmées. Robocop est vraiment une histoire bancale, qui ne repose pas sur des bases solides. Certes, il doit y avoir un second degré derrière l'apologie de la violence. Certes, on essaie de fustiger le pouvoir des medias, des psychologues, et d'autres vers qui rongent la grosse pomme. Mais cela reste bien maladroit, minime et, surtout, risible. Cette histoire était soi-disant le premier scénario (pour le cinéma) de Frank Miller. Il faut un début à tout. Et partir d'aussi bas (je parle du comics, là) a permis tout de même à Miller de monter très haut. c'est mérité, car Miller est un grand auteur par ailleurs. Mais associer son nom à un truc aussi mal dessiné (on dirait Les Schtroumpfs à Gotham City) relève de l'erreur marketing. Bien des gens seront trompés par la seule apparition de son nom sur la couverture (parce que, justement, il n'a dessiné que la couverture). Un rapide coup d'oeil à l'intérieur les détrompera, bien sûr.
Bref, voilà une BD idiote, mal dessinée, probablement mal traduite et au marketing douteux, de mon point de vue.
Cet album m'a presque ennuyé par moment. En fait, c'est une petite histoire sous forme de conte hachée en strips comiques.
L'histoire en elle-même rappelle l'imagination de Trondheim sans être véritablement exceptionnelle même si je l'ai suivi sans déplaisir. Mais par contre les gags de chaque strip ne m'ont vraiment pas fait rire. J'ai presque trouvé que le choix de fournir un gag toutes les 4 cases était comme un acte forcé, une expérimentation plutôt ratée car les gags en eux-mêmes sont très moyens et ne bénéficie pas d'un "décor" favorisant un humour novateur. Ce sont pour la plupart des gags déjà-vus simplement adaptés à ce petit conte.
Bon, hormis le fait que je n'ai vraiment pas ri à la lecture de cette BD et que je n'ai pas non plus vraiment été captivé, je trouve néanmoins que la qualité physique de cet album était très bonne. Outre le fait que la mise en page de chaque planche soit très joli et propre, le papier aussi est très beau et bien solide et la couverture belle. C'est une BD qu'on aime à tenir entre ses mains et à posséder. Dommage que ce format aie mérité à mes yeux un meilleur contenu...
Autant j'apprécie bien sillage autant là je reste très réservé.
Les dessins sont ce qu'ils sont dans Sillage: sympa mais pas à se rouler par terre car ils manquent un peu de personnalité? Je trouve que le noir et blanc ne sert pas cette BD et ne sert pas en général ce type de dessin.
L'histoire est vraiment sans plus et n'apport à mon sens pas grand chose à Nävis. Je trouve que l'on tombe un peu dans le commercial. Est-ce un défaut des séries reprenant la jeunesse des héros qui a du mal à se défaire du caractère des perso adultes, à l'exception du Petit Spirou dont on n'a pas de suite de caractère...
Désolé de faire une fausse note dans le concert de louange mais le transperceneige ne m'a absolument pas convaincu.
C'est peut-être parce qu'on n’est plus sous la menace imminente d'une guerre nucléaire mondiale, que je le cadre de l'action (univers post apocalyptique) ne m'a pas accroché.
Toujours est-il que dans le premier tome j'ai eu l'impression de voir une collection des clichés du genre. Je balance en vrac : l'injustice sociale, les militaires obtus, les riches qui se vautrent dans la luxure, la petite bourgeoise qui aime le paria, paria qui va faire exploser cet univers clos ...
L'univers décrit manque d'un bon morceau de réalisme, au sens ou faire vivre une population complètement dans un train plus de 2 semaines me parait parfaitement impossible. Ce détail ne serait pas plus gênant que ça (on peut donner volontairement donner dans l'absurde et raconter des histoires passionnantes) si au cours de l'histoire il n'y avait des tentatives d'explication du fonctionnement du train qui s'enfoncent encore plus dans l'absurde (mouvement perpétuel, viande qui pousse toute seule, élevage de lapin ...).
Le tome 2 m'a paru un peut plus intéressant. En rupture totale avec le premier, il est question de la manipulation des opinions par la peur. Et ça c'est un problème actuel ...
Quant au tome 3, rien de bien passionnant en plus.
Cela dit ces albums on quand même des points positifs. Ils ont été largement présentés dans les autre avis.
Je donnais le mien pour mettre une pointe de nuance et conseiller de jeter un coup d'oeil, et ne pas acheter ces 3 tomes les yeux fermés.
"Boîte de vitesse et viande en boite" est un Patte de Mouche bien décevant, tant du point de vue du récit (quelconque) que du dessin trop minimaliste (pour ne pas dire autre chose). Avec cet album, on assiste à une course poursuite entre un homme et une bande de mafieux (?) sans trop comprendre les tenants et aboutissants. On devine où Jochen Gerner veut en venir (notamment avec la mamie) mais ça reste bien faible dans l’ensemble. Sans doute pas un album à conseiller pour celui qui veut découvrir la collection Patte de Mouche au demeurant très belle.
Récit étrange qui le reste jusqu’au bout, cet album n’a pas éveillé en moi un grand intérêt à son sujet. L’histoire commence banalement (deux amies décident d’aller boire un café) puis bascule à partir de la rencontre avec la "petite vieille" pour devenir tour à tour inquiétant, oppressant puis intriguant. Mais on reste malheureusement sur sa faim avec les questions soulevées qui restent sans réponses. Si message il y avait, je n’ai pas réussi à le décrypter (sans doute trop subliminal pour moi). De plus, je n’accroche pas au dessin même si je reconnais qu’il retranscrit pas trop mal le côté "mal sain" du récit.
J’ai eu mon attention attirée sur ce petit album grâce à son titre plutôt insolite. Ensuite, le dessin de Tanquerelle, parfaitement adapté au format de la collection, a vite fait de m’inciter à plonger sans plus tarder dans ce "Patte de Mouche". Passé outre ces premières (bonnes) impressions, j’ai été vite déçu par ce récit. En effet, on aurait pu s’attendre à un peu plus d’audace de la part de l’auteur avec cette petite histoire muette. Mais il a préféré se limiter à coucher sur le papier une succession de petits avatars assez convenus dont est victime notre malheureux petit pendu. Ca se laisse suivre mais rien de bien original là dedans, même la fin. Bref, sans grandes surprises.
Avec "Monsieur Rouge", le trait si caractéristique d’Alfred (Abraxas, La Digue, ou encore Le Chant du Coq) laisse sa place au profit d’un trait plus stylisé, sans doute pour mieux répondre aux contraintes imposées par ce genre de strips. Le résultat est assez intéressant, même si je suis peu adepte de ce style assez dépouillé. Concernant les strips, l’idée de départ est bonne et l’utilisation (entre autre) de photos comme décors est plutôt atypique et ma fois sympathique. En outre, on sent qu’Alfred a dû prendre bien du plaisir à faire cet album, qui est plus à considérer comme une sorte de récréation pour l’auteur. Mais voilà, les strips manquent d’originalité et sont trop répétitifs dans la forme. De plus, le prix élevé de cet album n’incite pas vraiment à la découverte de celui-ci.
A lire si l’occasion se présente.
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Aldébaran
Naïf est le mot qui me vient à l'esprit pour décrire la série Aldébaran. Le bestiaire est sympa, c'est vrai mais on n'y croit pas vraiment. Les personnages sont absolument insupportables et Leo leur fait dire des choses dignes d'Hélène et les garçons. Atroce. Bon, pour moi, Aldébaran, c'est Le Cycle de Cyann pour les 15-18 ans. Et je me demande toujours pourquoi j'ai acheté les 5 tomes....?????
Brian Azzarello présente Hellblazer
Bof. Cet univers carcéral semble plutôt bien mis en scène, avec toute sa violence latente, ses haines et ses jeux de pouvoir, mais ce cadre reste très classique et archi-connu. Cf entre autres Runaway Train, Les évadés, et tous ces fillms... Le dessin de Corben est particulier, avec surtout ces têtes toutes caricaturales et ce trait étrangement arrondi, et ne colle pas forcément avec l'idée qu'on peut se faire de l'ambiance. Il est également très figé. Mais ce qui m'a vraiment déplu dans cet album, c'est que... bin au-delà des apparences, on ne comprend rien. Qui est Constantine, qu'est-ce qu'il vient faire là, pourquoi crâne-t-il aussi éffrontement, quels sont les supposés pouvoirs qu'il a, quel est son passé ? Autant de questions auxquelles on n'aura pas de réponse. Je suppose que "Hard Time" est un simple épisode pour ce qui doit être un personnage de comics bien connu, mais ne le connaissant pas, l'épisode en question m'a laissé très dépassionné. En tout cas lire cet album sans connaître le personnage au préalable a été pour moi nettement plus ennuyeux qu'intrigant.
RoboCop
Hum hum. Je tiens à préciser que je n'ai jamais été fan de la franchise Robocop. J'ai vu les 3 films, et je n'en retire pas grand-chose de positif. Cependant, par curiosité, j'ai voulu voir ce que ça pouvait donner en comics. Mes pires craintes se sont confirmées. Robocop est vraiment une histoire bancale, qui ne repose pas sur des bases solides. Certes, il doit y avoir un second degré derrière l'apologie de la violence. Certes, on essaie de fustiger le pouvoir des medias, des psychologues, et d'autres vers qui rongent la grosse pomme. Mais cela reste bien maladroit, minime et, surtout, risible. Cette histoire était soi-disant le premier scénario (pour le cinéma) de Frank Miller. Il faut un début à tout. Et partir d'aussi bas (je parle du comics, là) a permis tout de même à Miller de monter très haut. c'est mérité, car Miller est un grand auteur par ailleurs. Mais associer son nom à un truc aussi mal dessiné (on dirait Les Schtroumpfs à Gotham City) relève de l'erreur marketing. Bien des gens seront trompés par la seule apparition de son nom sur la couverture (parce que, justement, il n'a dessiné que la couverture). Un rapide coup d'oeil à l'intérieur les détrompera, bien sûr. Bref, voilà une BD idiote, mal dessinée, probablement mal traduite et au marketing douteux, de mon point de vue.
Le pays des trois sourires
Cet album m'a presque ennuyé par moment. En fait, c'est une petite histoire sous forme de conte hachée en strips comiques. L'histoire en elle-même rappelle l'imagination de Trondheim sans être véritablement exceptionnelle même si je l'ai suivi sans déplaisir. Mais par contre les gags de chaque strip ne m'ont vraiment pas fait rire. J'ai presque trouvé que le choix de fournir un gag toutes les 4 cases était comme un acte forcé, une expérimentation plutôt ratée car les gags en eux-mêmes sont très moyens et ne bénéficie pas d'un "décor" favorisant un humour novateur. Ce sont pour la plupart des gags déjà-vus simplement adaptés à ce petit conte. Bon, hormis le fait que je n'ai vraiment pas ri à la lecture de cette BD et que je n'ai pas non plus vraiment été captivé, je trouve néanmoins que la qualité physique de cet album était très bonne. Outre le fait que la mise en page de chaque planche soit très joli et propre, le papier aussi est très beau et bien solide et la couverture belle. C'est une BD qu'on aime à tenir entre ses mains et à posséder. Dommage que ce format aie mérité à mes yeux un meilleur contenu...
Nävis
Autant j'apprécie bien sillage autant là je reste très réservé. Les dessins sont ce qu'ils sont dans Sillage: sympa mais pas à se rouler par terre car ils manquent un peu de personnalité? Je trouve que le noir et blanc ne sert pas cette BD et ne sert pas en général ce type de dessin. L'histoire est vraiment sans plus et n'apport à mon sens pas grand chose à Nävis. Je trouve que l'on tombe un peu dans le commercial. Est-ce un défaut des séries reprenant la jeunesse des héros qui a du mal à se défaire du caractère des perso adultes, à l'exception du Petit Spirou dont on n'a pas de suite de caractère...
Le Transperceneige
Désolé de faire une fausse note dans le concert de louange mais le transperceneige ne m'a absolument pas convaincu. C'est peut-être parce qu'on n’est plus sous la menace imminente d'une guerre nucléaire mondiale, que je le cadre de l'action (univers post apocalyptique) ne m'a pas accroché. Toujours est-il que dans le premier tome j'ai eu l'impression de voir une collection des clichés du genre. Je balance en vrac : l'injustice sociale, les militaires obtus, les riches qui se vautrent dans la luxure, la petite bourgeoise qui aime le paria, paria qui va faire exploser cet univers clos ... L'univers décrit manque d'un bon morceau de réalisme, au sens ou faire vivre une population complètement dans un train plus de 2 semaines me parait parfaitement impossible. Ce détail ne serait pas plus gênant que ça (on peut donner volontairement donner dans l'absurde et raconter des histoires passionnantes) si au cours de l'histoire il n'y avait des tentatives d'explication du fonctionnement du train qui s'enfoncent encore plus dans l'absurde (mouvement perpétuel, viande qui pousse toute seule, élevage de lapin ...). Le tome 2 m'a paru un peut plus intéressant. En rupture totale avec le premier, il est question de la manipulation des opinions par la peur. Et ça c'est un problème actuel ... Quant au tome 3, rien de bien passionnant en plus. Cela dit ces albums on quand même des points positifs. Ils ont été largement présentés dans les autre avis. Je donnais le mien pour mettre une pointe de nuance et conseiller de jeter un coup d'oeil, et ne pas acheter ces 3 tomes les yeux fermés.
Boîte de vitesses et viande en boîte
"Boîte de vitesse et viande en boite" est un Patte de Mouche bien décevant, tant du point de vue du récit (quelconque) que du dessin trop minimaliste (pour ne pas dire autre chose). Avec cet album, on assiste à une course poursuite entre un homme et une bande de mafieux (?) sans trop comprendre les tenants et aboutissants. On devine où Jochen Gerner veut en venir (notamment avec la mamie) mais ça reste bien faible dans l’ensemble. Sans doute pas un album à conseiller pour celui qui veut découvrir la collection Patte de Mouche au demeurant très belle.
L'irrationnel & un café
Récit étrange qui le reste jusqu’au bout, cet album n’a pas éveillé en moi un grand intérêt à son sujet. L’histoire commence banalement (deux amies décident d’aller boire un café) puis bascule à partir de la rencontre avec la "petite vieille" pour devenir tour à tour inquiétant, oppressant puis intriguant. Mais on reste malheureusement sur sa faim avec les questions soulevées qui restent sans réponses. Si message il y avait, je n’ai pas réussi à le décrypter (sans doute trop subliminal pour moi). De plus, je n’accroche pas au dessin même si je reconnais qu’il retranscrit pas trop mal le côté "mal sain" du récit.
La ballade du petit pendu
J’ai eu mon attention attirée sur ce petit album grâce à son titre plutôt insolite. Ensuite, le dessin de Tanquerelle, parfaitement adapté au format de la collection, a vite fait de m’inciter à plonger sans plus tarder dans ce "Patte de Mouche". Passé outre ces premières (bonnes) impressions, j’ai été vite déçu par ce récit. En effet, on aurait pu s’attendre à un peu plus d’audace de la part de l’auteur avec cette petite histoire muette. Mais il a préféré se limiter à coucher sur le papier une succession de petits avatars assez convenus dont est victime notre malheureux petit pendu. Ca se laisse suivre mais rien de bien original là dedans, même la fin. Bref, sans grandes surprises.
Monsieur Rouge
Avec "Monsieur Rouge", le trait si caractéristique d’Alfred (Abraxas, La Digue, ou encore Le Chant du Coq) laisse sa place au profit d’un trait plus stylisé, sans doute pour mieux répondre aux contraintes imposées par ce genre de strips. Le résultat est assez intéressant, même si je suis peu adepte de ce style assez dépouillé. Concernant les strips, l’idée de départ est bonne et l’utilisation (entre autre) de photos comme décors est plutôt atypique et ma fois sympathique. En outre, on sent qu’Alfred a dû prendre bien du plaisir à faire cet album, qui est plus à considérer comme une sorte de récréation pour l’auteur. Mais voilà, les strips manquent d’originalité et sont trop répétitifs dans la forme. De plus, le prix élevé de cet album n’incite pas vraiment à la découverte de celui-ci. A lire si l’occasion se présente.