RoboCop

Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)

Adaptation de l'histoire originale de Frank Miller. Couverture dessinée par Frank Miller.


Avatar Press Frank Miller Robots Vu au cinéma [USA] - Middle West

Ville de Detroit dans un futur proche. L'insécurité règne, la police est en grève. L'OCP envoie les hommes de réhabilitation concept pour aider le peu de policiers encore en service à assurer le maintien de l'ordre. Dans les rues de la ville, qui sombrent dans un chaos inévitable, un policier continue inlassablement ses patrouilles pour aider les innocents et faire respecter la loi. Murphy l'ancien flic devenu Robocop. .

Scénario
Oeuvre originale
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2005
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série RoboCop © Albin Michel 2005
Les notes
Note: 2.25/5
(2.25/5 pour 4 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

18/02/2005 | steamboy13
Modifier


Par Jul
Note: 2/5

Un truc que j'ai trouvé d'occasion. C'est le nom de Miller qui m'a fait acheter cette bd, la couverture étant vraiment moche (pourtant dessinée par Miller) j'ai quand même apprécié le style (en la feuilletant). Un petit côté "Darrow" dans les dessins. Ca avait l'air assez criard (très) et vraiment très (très) con mais je suis fan des 2 premiers Robocop alors bon à 3 euros ... Après une pénible lecture je suis forcé d'admettre que oui c'est très criard et très con. On a certes l'ambiance de Robocop (apparemment c'est un bout du scénario originel de Robocop 2, bien meilleur selon le préface de Steven Grant) ... ah bon, je préfère le film même s'il est nettement inférieur au 1er. Les couleurs sont absolument ignobles (du photoshop flashy bien vulgos) mais passent pourtant assez bien avec le style geof Darrow. Ca pète de partout, ça saigne et ça explose. Des gros méchants avec des cicatrices, des gros couteaux et des boucles d'oreilles s'en prennent à la population et aux gentils enfants. Mais heureusement Robocop veille... Amis de la finesse bonjour. Il y a certes un semblant de critique des médias et de la police comme dans le film de Verhoven (pour faire comme le film de Verhoven) mais bon pfff... on s'en fout. Donc pour conclure une bd vraiment naze mais je mets quand même 2 petites étoiles pour les dessins et les couleurs qui en mettent (salement) plein la gueule.

23/08/2013 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5

Contrairement à Spooky, je suis fan du premier film RoboCop ; jusqu'à aujourd'hui, je trouve même qu'il n'a pas tant vieilli que ça, ce qui pour un film de SF des années 80, est quand même un exploit. Par contre, pour ce qui est de ses deux suites, beeeeuh... Quel gâchis ! Et quelle surprise quand j'ai appris, des années après les avoir vues, qu'elles étaient basées sur des scénarii de l'auteur de "Dark Knight" ou Sin City. Bien sûr, Miller clame que tout ça est de la faute de ces méchants producteurs d'Hollywood qui massacrent les idées trop osées des artistes pour les rendre plus grand public. Du coup, une nouvelle adaptation, mais en BD cette fois, des scénars des deux films refondus en une seule histoire, pouvait être l'occasion de rendre justice à Miller, d'autant que l'éditeur US chargé de l'affaire, Avatar (une sorte de version américaine de Soleil, spécialisé dans les séries de type "la salope à gros seins de l'espace", "la cochonne à gros nichons de la jungle", "la chaudasse à grosses loches de l'Enfer"...), n'a généralement pas froid aux yeux... Hélas ! Il faut se rendre à l'évidence, à moins que Miller ait encore été "trahi", ces scénars pour RoboCop, ben, c'est de la daube à la base, en fait. Le principal intérêt de cette BD (qui mentionne malhonnêtement le nom de Frank Miller sur la couverture alors qu'il n'y a pas collaboré activement, et pas du tout celui des deux vrais auteurs), outre le fait de montrer sous toutes les coutures ses héroïnes en décolleté à la plastique impossible dans des positions exagérément et gratuitement lascives, est bien maigre, puisqu'il consistera à repérer les similitudes entre la BD et les films pour tromper son ennui. C'est dire... A part ça, nous avons affaire à une histoire archi-basique "gentil robot détraqué contre méchant robot psychopathe" qui se contente grosso-modo d'accumuler les scènes de castagne à grand renfort d'effets spéciaux qui ne coûtent pas cher sur le papier. Les immeubles s'écroulent, tout explose, tout brûle, tout le monde saigne, se fait découper en morceaux, youpi ! Au début, on a un peu d'indulgence et on se dit que le dessinateur essaie de faire du sous-Geoff Darrow pour une fois qu'il est amené à représenter autre chose que des stars du X (oui, à part les pouffes à bonnets Z chez Avatar Press, il a dessiné une BD mettant en scène les actrices de l'écurie Vivid), mais en fait on s'aperçoit assez vite que tout ça est quand même sacrément moche et atrocement colorisé et qu'on est vraiment, vraiment loin de Hard Boiled. Un peu d'humour dans le texte sauve quelques rares passages, mais dans l'ensemble même le dialogue ne vole pas très haut. Au final, je n'irai quand même pas dire que le résultat est complètement affligeant, mais c'est quand même très médiocre. A ne lire que si vous avez épuisé tout votre stock de BDs d'action...

10/11/2006 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Hum hum. Je tiens à préciser que je n'ai jamais été fan de la franchise Robocop. J'ai vu les 3 films, et je n'en retire pas grand-chose de positif. Cependant, par curiosité, j'ai voulu voir ce que ça pouvait donner en comics. Mes pires craintes se sont confirmées. Robocop est vraiment une histoire bancale, qui ne repose pas sur des bases solides. Certes, il doit y avoir un second degré derrière l'apologie de la violence. Certes, on essaie de fustiger le pouvoir des medias, des psychologues, et d'autres vers qui rongent la grosse pomme. Mais cela reste bien maladroit, minime et, surtout, risible. Cette histoire était soi-disant le premier scénario (pour le cinéma) de Frank Miller. Il faut un début à tout. Et partir d'aussi bas (je parle du comics, là) a permis tout de même à Miller de monter très haut. c'est mérité, car Miller est un grand auteur par ailleurs. Mais associer son nom à un truc aussi mal dessiné (on dirait Les Schtroumpfs à Gotham City) relève de l'erreur marketing. Bien des gens seront trompés par la seule apparition de son nom sur la couverture (parce que, justement, il n'a dessiné que la couverture). Un rapide coup d'oeil à l'intérieur les détrompera, bien sûr. Bref, voilà une BD idiote, mal dessinée, probablement mal traduite et au marketing douteux, de mon point de vue.

04/03/2005 (modifier)

Cette BD est l'adaptation du scénario de Robocop 2 tel que Miller l'avait souhaité à l'origine (selon les dires de Steven Grant dans son avant propos). Et au vu du contenu cela me semble vrai, le fait que Miller illustre la couverture et y appose son nom, donne du crédit à cette adaptation. Les thèmes cher à Miller sont présents, les immondes pourris, le héros dur à cuire qui ne renonce jamais et des scènes de violence sans concessions. Sur l'histoire dans ce premier volume on n'apprend pas grand chose... on retrouve les personnages des films ainsi que la corporation OCP, présente elle aussi dans les films. Il y a pas mal d'action, beaucoup de sang et une ambiance proche des oeuvres de Miller que sont Hard-boiled ou Lady liberty. Les dessins sont très, très détaillés, c'est presque trop, les visages sont expressifs jusqu'à l'exagération. Mais l'aspect général n'est pas désagréable, loin de là. Le découpage est dynamique, parfait pour les scènes d'action. Un premier tome assez riche sur la forme, mais au fond un peu creux. Robocop reste divertissant mais j'attends de voir la suite avant de conseiller l'achat. Si vous n'appréciez pas le côté "bourrin" des oeuvres de Frank Miller, il est évidemment inutile de s'intéresser à cette BD.

18/02/2005 (modifier)