Les derniers avis (19289 avis)

Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Marlysa
Marlysa

J'ai acheté le premier tome à prix réduit pour voir ce que donnait cette série. J'ai trouvé ce tome-là assez intéressant, bien construit et relativement prenant. Je trouve le dessin pas mauvais même si sans grande saveur. Les personnages sont assez superficiels, et l'histoire "gentille" dans le sens où ça ressemble bougrement à de l'héroïc-fantasy pour jeune adolescent. Mais bon, comme ce n'était pas désagréable, je me suis dit que j'allais feuilleter la suite (pas l'acheter car je n'étais pas convaincu). Et en lisant la suite justement, ben, j'ai trouvé que ça ne s'améliorait pas au niveau scénario. C'était la trame basique de l'histoire d'aventure héroïc-fantasy sans originalité, avec un mystère sans grand interêt (le masque de Marlysa), des relations entre personnages que je trouve toujours superficielles, faciles et assez immatures. Et puis, en lisant le dernier tome du cycle principal, je me suis dit "tout ça pour ça"... Bof... Quant aux albums à partir du tome 6, ils forment des histoires en un tome qui ne m'ont pas plus convaincu. Bref, une série pas réellement désagréable mais pas fantastique non plus.

25/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Les Femmes en blanc
Les Femmes en blanc

Un humour comme Cauvin nous en offre quand il produit des gags à la chaîne, c'est-à-dire pas terrible et souvent répétitif. Cette série ne me fait pas rire. Non pas qu'elle m'insupporte mais je passe chacune de ses planches avec l'impression de n'y avoir porté aucun interêt, les chutes ne me font même pas sourire. Je survole plus que je lis cette série. Et concernant le dessin, c'est pareil. Il n'est pas désagréable, mais je ne le trouve pas beau ni franchement plaisant pour autant. Très moyen, donc.

25/03/2004 (modifier)
Par cac
Note: 2/5
Couverture de la série Après l'Incal
Après l'Incal

Je trouve cette série qui débute sans grand intérêt. C'est un espèce de délire mystique dont je ne saurais même pas faire un résumé de 10 lignes : une maladie qui fait que les gens doivent quitter leur corps organique, une lutte humains-robots etc. Cette lecture confirme bien le peu d'estime que je porte dans l'ensemble aux oeuvres de Jodorowsky telles que Méta-Barons, Technopères et compagnie. Pas besoin d'avoir lu la série mère L'Incal pour comprendre celle-ci à mon sens - la preuve, je n'ai lu que la moitié de L'Incal, ce qui me fait penser que je dois finir la série.

24/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Bird
Bird

Ce qui ressort de ma lecture de ces deux premiers tomes, c’est une inadéquation totale du dessin avec l’histoire… J’aime en effet beaucoup ce que fait Trillo, généralement des polars sombres et assez cyniques… Et c’est également le cas ici. Sauf que ce côté sombre du scénario ne transparaît pas du tout dans le dessin, qui est beaucoup trop beau, trop gentil, trop mignon. Là où le noir et blanc de Risso par exemple, fait des merveilles et est en parfait accord avec le ton de l’histoire, ici c’est tout le contraire qui se produit. On ressort de cette lecture avec l’impression d’avoir lu quelque chose de très moyen, alors même que d’une part Trillo distille sa noirceur habituelle, et que d’autre part le dessin est superbe. Par ailleurs, le contenu est trop peu important. Le format classique en 46 planches me paraît vraiment mal convenir à cette histoire. En commençant le tome 2, la sensation de rupture est trop nette, comme si le tome 1 finissait quelque chose… Ce qui n’est pas le cas. « Bird » me semble donc plus être « un beau gâchis » qu’autre chose. L’histoire commençait pourtant bien, avec un relent de folie, une drogue bien mystérieuse, un psychiatre qui abusait très largement de sa position, des personnages certes un peu archétypaux, mais forts. Mais l’ensemble donne l’impression d’être mou, et de n’aller nulle part. Dommage.

24/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Spaghetti
Spaghetti

C'est de l'humour facile des années 50-60, du Goscinny sans la richesse d'esprit et le talent de ses scénarios pour par exemple Astérix. Le dessin d'Attanasio est tout en rondeur, le style franco-belge humoristique typique de cette époque (même si Attanasio est italien). C'est une impression de style de dessin déjà-vu dans d'innombrables séries de la même époque, sans grande saveur sans être pour autant désagréable. Quant aux scénarios, ils sont très moyens. Se moquant gentillement des Italiens, de leur accent et de leur caractère, le reste des histoires ne casse pas des briques. Ce sont les habituels imbroglios où les personnages s'emmêlent, enchaînant de plus en plus de gaffes jusqu'à un dénouement auquel le lecteur s'attend sans surprise. DEenos jours, ça se laisse feuilleter (plus que lire) puis s'oublie aussitôt. Une curiosité peut-être mais sans grand interêt.

24/03/2004 (modifier)
Par Perle
Note: 2/5
Couverture de la série Breakfast after noon
Breakfast after noon

D'ordinaire, je suis plutôt cliente des bandes dessinées qui croquent notre quotidien... Mais là, outre le dessin que j'apprécie beaucoup, je n'ai pas vraiment accroché. Parce que, ce genre de bd, je trouve ça sympa quand ça sert à faire passer quelques idées ou à montrer que les gens "normaux" sont moins "ordinaires" qu'il n'y parait... Mais là... Il ne se passe rien ! Ce sont des gens comme vous et moi qui vivent comme vous et moi dans le même monde que vous et moi... Il n'y a pas vraiment d'histoire... On dirait que la seule conclusion du livre c'est "regardez la vie c'est comme ça"... Mais on le sait, merci bien... Des situations comme celle-là j'en vois tous les jours dans mon quotidien ou aux actus... Donc quel intérêt ? J'ai refermé cette bd avec la sensation bizarre d'être passée à côté de quelque chose... Et après réflexion... Décidément je ne vois pas quoi...

23/03/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 2/5
Couverture de la série Sentaï School
Sentaï School

Ben... C'est franchement pas terrible tout ça. C'est dommage, parce qu'il y avait matière à faire quelque chose de bien plus drôle. Mais là c'est assez poussif :o/ Même quand les idées sont bonnes (le cours de ténébritude et les cours de cape par exemple), le traitement n'est pas bon et les gags tombent finalement à plat. J'aurais été tentée de mettre 1/5. Mais il y a un gag qui m'a vraiment beaucoup fait rire (celui avec Rémi et Princesse Sarah) alors je monte à 2/5. Et puis graphiquement c'est correct.

23/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Sentaï School
Sentaï School

Attention, parodie ! "Sentaï School" reprend l'archétype des mauvaises séries japonaises (plus les séries télévisées que les mangas, d'ailleurs, même si des trucs graphiques spécifiques sont repris et détournés), et les amplifie pour en faire un concentré de délire et de ridicule. Sur le principe c'est rigolo. La première page montre un Rémi absolument superbe de naïveté et confondant d'innocence, absolument superbe. Lady Oscar, le grand Stratéguerre, Ken, Spectroman, et même Black Jack ou Batman, sont utilisés. Les mécanismes des différents genres sont repris et mis à mal, avec par exemple des "cours de ténébritude" menés par Albator, une parodie d'Olive et Tom qui fait largement penser à "Shaolin Soccer", un concours de Rubik's Cube No Go, etc. :) L'idée est donc plutôt bonne, même si elle est loin de déborder d'originalité. Par contre, c'est ** très ** lourd. Lire une histoire, ça va. Tout l'album en une fois, c'est impossible. C'est vraiment trop chargé au niveau du dessin qui fourmille de détails, le découpage est parfois très peu clair, et... bin tout simplement c'est un peu répétitif. A consommer éventuellement, à doses homéopathiques.

23/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Prosopopus
Prosopopus

Moi, je n'ai pas franchement aimé cet album. Non pas que je ne lui reconnaisse pas son originalité tant scénaristique qu'au niveau du dessin (notamment le contraste entre le prosopopus et le reste du décor autour de lui). Mais plus pour son thème global, son ambiance. Paradoxalement, j'ai assez vite compris l'histoire et la clé de l'intrigue. Et étant adepte des romans SF et fantastique, l'idée du Prosopopus à la fois amoureux et vengeur ne m'a pas franchement déstabilisé. Mais c'est l'univers tout autour, noir, violent, sale, ainsi que le personnage principal qui vaut encore moins que cet univers là qui ne m'ont pas plu. Tout est glauque. L'auteur joue sur le constraste entre le monde glauque et sa créature colorée, mais même elle, je la trouve encore plus glauque et dérangeante que le reste. Je reconnais les qualités indéniables de cette BD, mais ce n'est pas le genre de BD que j'apprécie de lire et encore moins d'acheter.

22/03/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Caricature
Caricature

Daniel Clowes est l'un des auteurs américains les plus encensés par la presse spécialisée française dces dernières années. Par curiosité, je décide de débuter par un recueil de nouvelles. Et là, très vite, mon impression se fait : ce mec se prend le chou à un point assez impressionnant. Ses histoires, souvent sans queue ni tête, tournant aurour des queues dans la tête. En gros, la plupart des intrigues concernent l'apprentissage du sexe, ou le rapport que l'on a avec la chose. Mais c'est d'un chiant, hallucinant ! par contre, le dessin -qui diffère notablement suivant les histoires, car réalisées à des époques différentes- est souvent assez agréable pour un amateur de la ligne claire, quoiqu'assez statique. j'ai essayé de rentrer dans les histoires par la suite, ne me fiant pas à ma première impression, mais rien n'y fait. Rebondissements dénués de logique, personnages fades et/ou détestables, absence de fin... Bref, tout ce que je déteste dans un scénario. le titre, Caricature, est celui de la première nouvelle. Mais il résume bien, paradoxalement, le bouquin : une tentative -ratée- de se moquer des gens en les rendant plus beaux.

22/03/2004 (modifier)