J'ai bien aimé le premier cycle, malgré les dessins qui sont super froids et pas du tout prenants... J'ai trouvé que l'histoire était pas mal menée et que l'intrigue se tenait. Par contre je n'apprécie pas du tout les personnages.
La suite, j'ai totalement décroché car ça devenait super compliqué pour moi (une des mes profs m'a dit que j'étais un gnouf, ça doit vouloir dire limité...) et que l'histoire ne valait plus trop la peine d'être lue, car vraiment ennuyeuse...
On peut éviter à mon sens, et c'est bien dommage car l'histoire du premier cycle valait un 3/5.
Un grand vide. C'est en somme ce qui me reste après la lecture de cet album. A l'ouest de Tokyo n'était déjà pas bien passionnant, pas très lisible et assez hermétique, mais il proposait une ambiance certaine, en accord avec le sujet. Cet album-ci a les mêmes défauts, mais en pire. Le dessin de l'auteur est assez illisible, on peine à différencier les personnages entre eux et à les reconnaître, à quelques exceptions près il n'est pas attirant; le découpage est parfois difficile à suivre; et l'amoncellement des tranches de vie sans aucun suivi, sans cohérence, sans but, sans justification, avec des personnages dont on se demande ce qu'ils viennent faire là est franchement pénible.
Si Carabas voulait comme Sakka proposer des mangas d'auteur, ils ont bien réussi. Maintenant s'ils pouvaient choisir des mangas compréhensibles, ça pourrait être pas mal aussi. 1,5. Je mets 2 pour être gentil.
Ancien lecteur des fameuses 'Fourmis' de Werber, je me suis laissé tenter. Erreur fatale. Dans cette série, c'est justement le scénario qui est très (très) faible et pourtant avec une idée de base prometteuse: association de bourreaux et de victimes consentantes.
En bref, y a de l’action, des rebondissements... mais bon, c'est quand même pleins d'invraisemblances (le coup du sauvetage et de la rencontre en montgolfière est le pire raccourci jamais écrit en BD).
J’ai mis 2/5 car le dessin est correct et l’idée de départ méritait un traitement plus approfondi.
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai lu ce manga. Probablement à cause du dessin de Vagabond, assez excellent même si la série ne m'attire pas plus que ça. Toujours est-il que si ce premier tome présente certaines qualités, il ne m'a vraiment pas plu plus que ça. Le premier chapitre est assez difficile à suivre puisqu'on voit Nomiya quitter son lycée sans rien connaître de la situation et des personnages. C'est d'ailleurs le cas à plusieurs reprises dans l'album, on peine à comprendre ce qui se passe. Et le découpage n'y est pas étranger, avec des ellipses qui ont parfois une drôle de tête (= d'une case à l'autre on a du mal à suivre. Ou alors c'est Alzheimer qui est précoce chez moi).
De plus l'esprit a tendance à pouvoir passer pour un peu trop macho/crâneur par moment. Non pas qu'il le soit vraiment (pas comme Worst par exemple, ouhla !), mais on n'en est pas loin...
Le point positif tout de même, est une thématique pas piquée des vers : handicap, sport et volonté forment un triumvirat intéressant. Pour l'instant peu approfondi, on peut tout de même avoir l'espoir de quelques développements plus consistants. Rien que pour ça je lirai le tome 2, en espérant m'adapter à la narration et voir cultiver ces thèmes.
Voilà une BD qui sort de l'ordinaire : polar des années 50 sur fond de fantastique démoniaque...
En réalité, c'est un thème qui ne m'a guère convaincu. En effet la lecture de ce Maxime Murene s'achève sur une déception, il faut dire que j'attendais beaucoup de cet album, peut-être à cause des nombreux avis élogieux que j'avais pu lire.
C'est clairement au niveau du scénario où ça pêche, l'histoire souffre d'un sérieux goût d'inachevé et là on se dit que 46 planches c'est vraiment trop peu.
J'ai eu l'impression de lire quelquechose de partiel et d'accéléré, les auteurs semblent avoir voulu privilégier la rapidité sur la densité et ça s'en ressent : les personnages sont survolés, les scènes s'enchaînent directement et on a très peu d'informations sur l'univers déjà mis en place.
Dans l'ensemble, le dessin d'origine est excellent et représente très bien les années 50. La colorisation par ordi fait une grosse partie du travail mais "refroidit" un peu l'ambiance : les expressions des personnages sont un peu figées.
Au final, cette BD reste divertissante à lire par sa relative originalité, mais aurait gagné deux fois plus à être un dyptique ; ce n'est hélas pas le cas et l'ensemble demeure trop superficiel pour être réellement intéressant :(
Je n'ai pas lu "Lapinot et les carottes de Patagonie" donc je ne peux pas trop comparer les deux courses poursuites de notre illustre lapin. Il est clair que celle-ci devient un peu lassante car répétant inlassablement le même canevas: Lapinot se fait constamment houspiller par Mildiou et tente de lui échapper tout en refusant le combat. C'est assez marrant au début, j'aime notamment le passage chez les lépreux, bien noir, mais ça tire en longueur jusqu'au moment où Lapinot se décide enfin à se rebeller. Bref un exercice de genre sympatoche mais qui reste assez loin de ce que je préfère chez Trondheim.
Je suis plutôt fan d'Hermann, de son franc parler, de sa vision dure et souvent très juste des petits travers et mesquineries de nos contemporains. J'étais donc curieux du traitement qu'il allait apporter à un sujet aussi délicat que le conflit serbo-bosniaque.
En fait, je trouve cela plutôt raté. Je n'ai rien contre le fait qu'un auteur de BD aborde de temps à autre un sujet "sérieux" comme celui là, et encore moins lorsqu'il décide de prendre une position tranchée; mais dans ce cas, attention à ne pas se planter!
Et là, j'ai un peu l'impression qu'Hermann a agi sur une impulsion, un coup de colère suite à ce qui est arrivé à l'un de ses proches et a donc abordé le sujet avec un parti-pris inébranlable.
Je ne lui reproche pas sa vision des Serbes. Les atrocités qu'ils ont commises et leur responsabilité dans cette guerre ne peuvent pas être remis en cause et encore moins excusés. Ce que je lui reproche c'est un jugement partial de l'action de la communauté internationale; alors certes l'ONU n'a pas brillé par son efficacité mais de là à assimiler les casques bleus à des schtroumpfs, les casques bleus se font faits flinguer par les snipers serbes au même titre que les Bosniaques, ça en fait difficilement des agents pro-serbes..
Et puis l'action de la communauté internationale ne s'est pas limitée à des "gros doigts grondeurs", cf. les bombardements de l'OTAN et le procès de Milosevic; comme quoi, il faut savoir balancer ses propos.
Sur l'intrigue de la BD en elle même, un vague polar sur fond de guerre, je n'ai pas été franchement emballé.
La réalisation graphique est en revanche, comme d'habitude, de grande qualité, particulièrement dans le traitement des couleurs.
J'ai trouvé cette série assez lourdingue, trop vieillotte alors qu'elle date d'il n'y a pas si longtemps.
Le dessin de Jacques Martin est plutôt pas mal, figé pour les personnages mais très réussi pour les décors. Les couleurs également sont bonnes. Mais le tout a un style désuet et les personnages féminins sont tellement... masculins que je dois dire que je ne suis pas vraiment fan. Jacques Martin laisse la main à un plus jeune dessinateur pour le tome 3, modifiant le style en quelque chose de moins figé, assez joli, mais raté en ce qui concerne les anatomies des personnages.
Quant aux scénarios, bof bof.
Le côté Historique de la chose est pas trop mal en ce qui concerne les relations entre villes grecques pour les deux premiers tomes, puis l'Egypte à l'époque où elle est sous domination Perse pour le tome 3.
Le tome 1 fait vraiment dans l'Historique (guerre entre Athènes, Sparte et Corinthe) mais est très naïf et vieillot dans l'histoire que vit Orion lui-même. C'en est vraiment lourdingue, tant au niveau des dialogues que de l'intrigue et de la narration.
Le tome 2, lui, ajoute une touche fantastique (avec les hommes-lions) au côté Historique, mais ça reste toujours bêta à mes yeux tant ça parait à la fois destiné aux enfants dans l'histoire (un lion qui viole une femme et cette dernière qui forme alors une famille d'hommes-lions pour se venger, mais les méchants Grecs vont trahir cette famille et l'exterminer) mais destiné aux adultes pour la forme désuète du dessin et de la narration.
Le tome 3 change la donne puisqu'il se passe en Egypte où Orion va participer au combat entre les occupants Perses et les troupes encore fidèles au Pharaon destitué. Intrigue Historique assez intéressante mais récit sans réelle saveur ni rien de prenant.
Et toujours les dialogues sont niais, le personnage d'Orion assez désagréable et les histoires en elles-mêmes sont soit naïves, soit tout simplement lourdes.
En gros, une série très dispensable malgré son côté historique assez valable.
Peut-être que le Frank de Woodring révolutionne le cartoon en BD, mais il n'a pas cartonné en BD. J'avoue que j'ai été très vite lassé de le lire. Situations grotesques qui ne se justifient pas, histoires sans début ni fin, personnages incompréhensibles, le lecteur béotien, comme votre serviteur, a vraiment du mal à s'accrocher.
Mais pourquoi 2/5, alors, si je n'ai rien compris, parce que, malgré tout, Woodring a un très bon coup de pinceau, et que son bestiaire vaut quand même le coup d'oeil.
La note serait même plus proche du 1,5/5.
Si je voulais être lapidaire, je dirais "con de bout en bout". Mais je vais tenter de développer.
Je n'aime pas l'humour de Martin Veyron. En tout cas dans cet album. Le vaudeville est un exercice difficile, qui nécessite une très bonne maîtrise des situations pour s'exprimer totalement. Or là, force est de constater que les situations sont plutôt mal amenées, qu'elles ne tiennent pas vraiment debout, que la vigueur n'est pas au rendez-vous. Quant au dessin, il manque cruellement de spontanéité, d'imagination. Même si l'aspect "photocopie" de la femme et des filles Blanc-Manger se justifie par le cliché bourgeois, on a du mal à s'y attacher, à les distinguer...
Alors, et malgré sa publication récente (1998 ), j'ose le dire, Cru bourgeois est une BD moisie, un phasque phylactérin.
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Balade au bout du monde
J'ai bien aimé le premier cycle, malgré les dessins qui sont super froids et pas du tout prenants... J'ai trouvé que l'histoire était pas mal menée et que l'intrigue se tenait. Par contre je n'apprécie pas du tout les personnages. La suite, j'ai totalement décroché car ça devenait super compliqué pour moi (une des mes profs m'a dit que j'étais un gnouf, ça doit vouloir dire limité...) et que l'histoire ne valait plus trop la peine d'être lue, car vraiment ennuyeuse... On peut éviter à mon sens, et c'est bien dommage car l'histoire du premier cycle valait un 3/5.
Beautiful World
Un grand vide. C'est en somme ce qui me reste après la lecture de cet album. A l'ouest de Tokyo n'était déjà pas bien passionnant, pas très lisible et assez hermétique, mais il proposait une ambiance certaine, en accord avec le sujet. Cet album-ci a les mêmes défauts, mais en pire. Le dessin de l'auteur est assez illisible, on peine à différencier les personnages entre eux et à les reconnaître, à quelques exceptions près il n'est pas attirant; le découpage est parfois difficile à suivre; et l'amoncellement des tranches de vie sans aucun suivi, sans cohérence, sans but, sans justification, avec des personnages dont on se demande ce qu'ils viennent faire là est franchement pénible. Si Carabas voulait comme Sakka proposer des mangas d'auteur, ils ont bien réussi. Maintenant s'ils pouvaient choisir des mangas compréhensibles, ça pourrait être pas mal aussi. 1,5. Je mets 2 pour être gentil.
Exit
Ancien lecteur des fameuses 'Fourmis' de Werber, je me suis laissé tenter. Erreur fatale. Dans cette série, c'est justement le scénario qui est très (très) faible et pourtant avec une idée de base prometteuse: association de bourreaux et de victimes consentantes. En bref, y a de l’action, des rebondissements... mais bon, c'est quand même pleins d'invraisemblances (le coup du sauvetage et de la rencontre en montgolfière est le pire raccourci jamais écrit en BD). J’ai mis 2/5 car le dessin est correct et l’idée de départ méritait un traitement plus approfondi.
Real
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai lu ce manga. Probablement à cause du dessin de Vagabond, assez excellent même si la série ne m'attire pas plus que ça. Toujours est-il que si ce premier tome présente certaines qualités, il ne m'a vraiment pas plu plus que ça. Le premier chapitre est assez difficile à suivre puisqu'on voit Nomiya quitter son lycée sans rien connaître de la situation et des personnages. C'est d'ailleurs le cas à plusieurs reprises dans l'album, on peine à comprendre ce qui se passe. Et le découpage n'y est pas étranger, avec des ellipses qui ont parfois une drôle de tête (= d'une case à l'autre on a du mal à suivre. Ou alors c'est Alzheimer qui est précoce chez moi). De plus l'esprit a tendance à pouvoir passer pour un peu trop macho/crâneur par moment. Non pas qu'il le soit vraiment (pas comme Worst par exemple, ouhla !), mais on n'en est pas loin... Le point positif tout de même, est une thématique pas piquée des vers : handicap, sport et volonté forment un triumvirat intéressant. Pour l'instant peu approfondi, on peut tout de même avoir l'espoir de quelques développements plus consistants. Rien que pour ça je lirai le tome 2, en espérant m'adapter à la narration et voir cultiver ces thèmes.
Maxime Murene
Voilà une BD qui sort de l'ordinaire : polar des années 50 sur fond de fantastique démoniaque... En réalité, c'est un thème qui ne m'a guère convaincu. En effet la lecture de ce Maxime Murene s'achève sur une déception, il faut dire que j'attendais beaucoup de cet album, peut-être à cause des nombreux avis élogieux que j'avais pu lire. C'est clairement au niveau du scénario où ça pêche, l'histoire souffre d'un sérieux goût d'inachevé et là on se dit que 46 planches c'est vraiment trop peu. J'ai eu l'impression de lire quelquechose de partiel et d'accéléré, les auteurs semblent avoir voulu privilégier la rapidité sur la densité et ça s'en ressent : les personnages sont survolés, les scènes s'enchaînent directement et on a très peu d'informations sur l'univers déjà mis en place. Dans l'ensemble, le dessin d'origine est excellent et représente très bien les années 50. La colorisation par ordi fait une grosse partie du travail mais "refroidit" un peu l'ambiance : les expressions des personnages sont un peu figées. Au final, cette BD reste divertissante à lire par sa relative originalité, mais aurait gagné deux fois plus à être un dyptique ; ce n'est hélas pas le cas et l'ensemble demeure trop superficiel pour être réellement intéressant :(
Mildiou
Je n'ai pas lu "Lapinot et les carottes de Patagonie" donc je ne peux pas trop comparer les deux courses poursuites de notre illustre lapin. Il est clair que celle-ci devient un peu lassante car répétant inlassablement le même canevas: Lapinot se fait constamment houspiller par Mildiou et tente de lui échapper tout en refusant le combat. C'est assez marrant au début, j'aime notamment le passage chez les lépreux, bien noir, mais ça tire en longueur jusqu'au moment où Lapinot se décide enfin à se rebeller. Bref un exercice de genre sympatoche mais qui reste assez loin de ce que je préfère chez Trondheim.
Sarajevo-Tango
Je suis plutôt fan d'Hermann, de son franc parler, de sa vision dure et souvent très juste des petits travers et mesquineries de nos contemporains. J'étais donc curieux du traitement qu'il allait apporter à un sujet aussi délicat que le conflit serbo-bosniaque. En fait, je trouve cela plutôt raté. Je n'ai rien contre le fait qu'un auteur de BD aborde de temps à autre un sujet "sérieux" comme celui là, et encore moins lorsqu'il décide de prendre une position tranchée; mais dans ce cas, attention à ne pas se planter! Et là, j'ai un peu l'impression qu'Hermann a agi sur une impulsion, un coup de colère suite à ce qui est arrivé à l'un de ses proches et a donc abordé le sujet avec un parti-pris inébranlable. Je ne lui reproche pas sa vision des Serbes. Les atrocités qu'ils ont commises et leur responsabilité dans cette guerre ne peuvent pas être remis en cause et encore moins excusés. Ce que je lui reproche c'est un jugement partial de l'action de la communauté internationale; alors certes l'ONU n'a pas brillé par son efficacité mais de là à assimiler les casques bleus à des schtroumpfs, les casques bleus se font faits flinguer par les snipers serbes au même titre que les Bosniaques, ça en fait difficilement des agents pro-serbes.. Et puis l'action de la communauté internationale ne s'est pas limitée à des "gros doigts grondeurs", cf. les bombardements de l'OTAN et le procès de Milosevic; comme quoi, il faut savoir balancer ses propos. Sur l'intrigue de la BD en elle même, un vague polar sur fond de guerre, je n'ai pas été franchement emballé. La réalisation graphique est en revanche, comme d'habitude, de grande qualité, particulièrement dans le traitement des couleurs.
Orion
J'ai trouvé cette série assez lourdingue, trop vieillotte alors qu'elle date d'il n'y a pas si longtemps. Le dessin de Jacques Martin est plutôt pas mal, figé pour les personnages mais très réussi pour les décors. Les couleurs également sont bonnes. Mais le tout a un style désuet et les personnages féminins sont tellement... masculins que je dois dire que je ne suis pas vraiment fan. Jacques Martin laisse la main à un plus jeune dessinateur pour le tome 3, modifiant le style en quelque chose de moins figé, assez joli, mais raté en ce qui concerne les anatomies des personnages. Quant aux scénarios, bof bof. Le côté Historique de la chose est pas trop mal en ce qui concerne les relations entre villes grecques pour les deux premiers tomes, puis l'Egypte à l'époque où elle est sous domination Perse pour le tome 3. Le tome 1 fait vraiment dans l'Historique (guerre entre Athènes, Sparte et Corinthe) mais est très naïf et vieillot dans l'histoire que vit Orion lui-même. C'en est vraiment lourdingue, tant au niveau des dialogues que de l'intrigue et de la narration. Le tome 2, lui, ajoute une touche fantastique (avec les hommes-lions) au côté Historique, mais ça reste toujours bêta à mes yeux tant ça parait à la fois destiné aux enfants dans l'histoire (un lion qui viole une femme et cette dernière qui forme alors une famille d'hommes-lions pour se venger, mais les méchants Grecs vont trahir cette famille et l'exterminer) mais destiné aux adultes pour la forme désuète du dessin et de la narration. Le tome 3 change la donne puisqu'il se passe en Egypte où Orion va participer au combat entre les occupants Perses et les troupes encore fidèles au Pharaon destitué. Intrigue Historique assez intéressante mais récit sans réelle saveur ni rien de prenant. Et toujours les dialogues sont niais, le personnage d'Orion assez désagréable et les histoires en elles-mêmes sont soit naïves, soit tout simplement lourdes. En gros, une série très dispensable malgré son côté historique assez valable.
Frank
Peut-être que le Frank de Woodring révolutionne le cartoon en BD, mais il n'a pas cartonné en BD. J'avoue que j'ai été très vite lassé de le lire. Situations grotesques qui ne se justifient pas, histoires sans début ni fin, personnages incompréhensibles, le lecteur béotien, comme votre serviteur, a vraiment du mal à s'accrocher. Mais pourquoi 2/5, alors, si je n'ai rien compris, parce que, malgré tout, Woodring a un très bon coup de pinceau, et que son bestiaire vaut quand même le coup d'oeil.
Cru Bourgeois
La note serait même plus proche du 1,5/5. Si je voulais être lapidaire, je dirais "con de bout en bout". Mais je vais tenter de développer. Je n'aime pas l'humour de Martin Veyron. En tout cas dans cet album. Le vaudeville est un exercice difficile, qui nécessite une très bonne maîtrise des situations pour s'exprimer totalement. Or là, force est de constater que les situations sont plutôt mal amenées, qu'elles ne tiennent pas vraiment debout, que la vigueur n'est pas au rendez-vous. Quant au dessin, il manque cruellement de spontanéité, d'imagination. Même si l'aspect "photocopie" de la femme et des filles Blanc-Manger se justifie par le cliché bourgeois, on a du mal à s'y attacher, à les distinguer... Alors, et malgré sa publication récente (1998 ), j'ose le dire, Cru bourgeois est une BD moisie, un phasque phylactérin.