Les derniers avis (20482 avis)

Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Le 12 Septembre
Le 12 Septembre

Cet album est une sorte de recueil de dessins d'humour à la façon des dessins de presse abordant tous les sujets qui préoccupent les médias et le monde depuis le début du 21e siècle. Le dessin de Johan de Moor, tout en rondeur, n'est pas mal mais convient moyennement à des dessins à l'humour qui se voudrait parfois satyrique. Mais cet album se lit surtout très vite et s'oublie tout aussi vite. L'humour de ces gags, en une image la plupart du temps, n'a rien ni de décalé ni d'original ni de cynique. Les sujets traités sont ultra bateaux puisqu'il s'agit de ce dont tous les médias parlent depuis quelques ans, un peu comme une BD sur Monica Lewinski à l'époque de Clinton. Aucune page ne retient vraiment l'attention et j'ai ressenti plus d'ennui que d'envie de rire ou sourire en lisant cette BD. Je trouve d'ailleurs que son titre et sa couverture sont assez mensongers, manifestement destinés à tenter de rendre plus vendeur un simple recueil de dessins d'actualités sans réelle saveur. Dispensable...

08/08/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Avant Blake et Mortimer (Le Rayon U)
Avant Blake et Mortimer (Le Rayon U)

Autant j'ai fini par apprécier et prendre en affection la série Blake et Mortimer, autant je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire du Rayon U. Comme Spooky le fait remarquer ci-dessous, cette série rappelle énormément l'oeuvre majeure d'Edgar P. Jacobs mais ne fait que préfigurer à cette dernière, comme un essai encore un peu raté. Le dessin est similaire à celui de Blake et Mortimer, de la ligne claire à l'ancienne un peu trop épurée et simple dans les décors à mon goût. Un style naïf et strict d'une époque révolue. L'histoire, pour sa part, est toute aussi naïve et désuette. Monde perdu, science-fiction, fantastique, tout y est traité à la façon des comics d'antan avec une foultitude de rebondissements, de péripéties, de traitrises, d'actes héroïques, etc. Rien qui ne sache me captiver tant tout est parfaitement cliché dans le genre, même pour l'époque. Mais c'est surtout la narration à laquelle il n'y a pas moyen pour moi d'accrocher. Non seulement l'histoire est désuette de nos jours, mais l'accumulation de texte narratif redondant avec l'image m'empêche totalement de la lire : c'est vraiment trop lourd. Si Egard P. Jacobs n'avait pas ensuite connu le succès avec Blake et Mortimer, je suis persuadé que le Rayon U aurait sombré dans l'oubli comme une BD d'une autre époque qu'on feuillette avec un sourire compatissant sans jamais réussir à la lire.

07/08/2005 (modifier)
Par Dakhan
Note: 2/5
Couverture de la série Le Pouvoir des innocents
Le Pouvoir des innocents

Assez décevant. Le début (premier tome) était prometteur, le dessin est plutôt bon (sans être exceptionnel), les personnages sont travaillés et convainquants, et une intrigue assez bonne et originale se déssinait sans déjà révéler la fin. Il y avait donc tout pour passer un bon moment. Mais rapidement, tout cela est pollué par une avalanche de bons sentiments improbables qui rendent l'histoire très peu plausible et qui font que moi j'ai complètement décroché et ai dû lutter pour finir la série (pour avoir la réponse à une question que le scénario suggère sans y répondre). L'histoire si réaliste du début s'était transformée en conte de fée. En conclusion, je ne saurais recommander cette BD.

06/08/2005 (modifier)
Couverture de la série T.O.O. (The Only One)
T.O.O. (The Only One)

Heu.... Dire que Bengal a fait des progrès depuis Meka... Pour info, cette BD a été terminée depuis au moins 4 ou 5 ans ! Elle est restée dans les tiroirs de chez Glénat depuis tout ce temps, en attendant, entre autre un coloriste (l'auteur ne voulant plus s'en occuper). Pour ma part, même si T.O.O "semble" être mieux maitrisé que Meka, c'est qu'il a été réalisé avec plus de passion (premier album, tout ça...). T.O.O est l'œuvre d'un fan de manga qui a mal digéré ses influences ! J'attends de voir le second (si second il y a !).

04/08/2005 (modifier)
Par Chelmi
Note: 2/5
Couverture de la série Kid Paddle
Kid Paddle

Dans "Kid Paddle", Midam (scénariste et dessinateur), nous entraîne dans les péripéties et les délires d’un jeune garçon lobotomisé par sa console de jeux Les différentes histoires racontent la vie de tous les jours de trois copains dont l’existence gravite essentiellement autour des jeux vidéo, des monstres gluants, du gore et du sanguinolent... Tout leur temps et énergie sont dépensés dans ces activités au grand désarroi du père et de la sœur de Kid. Les gags sont rigolos au départ mais deviennent trop récurrent, on revoit sans arrêt les mêmes sketches. La série est épuisée au bout du premier tome et malheureusement elle en compte déjà 9, ça fait 8 de trop. Les dessins sont plutôt drôles, dans un style très simple et caricaturale. Les monstres sont marrants et très réussis. Les fonds sont souvent vides. Angèle (coloriste) utilise des teintes flashy sur des fonds assez sombres. Les couleurs ne sont pas très abouties mais c’est le style du dessin qui veut ça. Ce sont des BDs qui se lisent très vites car les scénarii et les dessins sont très simples.

04/08/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Moonlight mile
Moonlight mile

Au vu de la couverture et en feuilletant cette série, on ne peut s'empêcher de penser à la série Planètes. Mais là où Planètes brille par ses excellents personnages et par sa finesse et son réalisme, Moonlight mile est franchement lamentable sur ces points. Déjà ça commence par une pure scène de cul hard-core, plutôt dégueu avec des giclées et de la sueur partout. Une scène franchement moche, racoleuse, crade et qui présente bien les personnages : ce sont de vrais connards ! Les personnages du début sont en effet deux mecs caricaturaux de suffisance : ils ont voyagé partout sur Terre, dans les lieux les plus extrêmes et se tapent des gonzesses aux gros seins quand ils veulent. Et effectivement, dès le début du tome 1, on les voit qui se tapent deux meufs ensemble comme de vrais porcs reproducteurs, avant d'escalader une super montagne et une fois arrivés en haut, c'était trop facile, il faut qu'ils visent un objectif à leur mesure : l'espace, la lune plus précisément. Voilà pour les personnages principaux... Bon, passées ces scènes de cul racoleuses et repoussantes à la fois, et passés les personnages assez détestables (pas que les mecs, les femmes aussi sont caricaturales), l'intrigue tourne à la confrontation de pouvoirs entre hommes, entre entreprises et entre organisations internationales, dans le but d'atteindre ce nouveau minerai sur la lune. D'une certaine manière un manga représentant ce que l'homme a de plus pourri, même lorsqu'il accomplit des choses grandioses. Le dessin est inégal : bon quoique classique (style photos retravaillées) quand il s'agit d'objets ou de décors, très moyen quand il s'agit de personnages. Le côté racoleur et détestable de cette série m'a trop repoussé pour apprécier d'une quelconque manière le reste.

02/08/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Les Tigres volants
Les Tigres volants

Voilà une série que les amateurs d'aviation et d'histoire de la seconde guerre mondiale devraient apprécier mais qui ne m'a personnellement guère accroché. Côté dessin, Molinari a un style réaliste un peu à la façon de la série Buck Danny. Mais malgré un trait relativement maîtrisé (notamment concernant les avions bien sûr), il y a différentes choses qui ne me plaisent pas dans l'encrage surtout mais aussi dans la colorisation des premiers tomes. Techniquement, c'est un dessin correct, mais autant dans la mise en page que dans le rendu final des planches, je ne trouve pas cette série vraiment belle. Concernant le scénario ensuite, c'est une pure tranche d'Histoire. "La vraie aventure de ces héros du ciel qu'étaient les Tigres Volants", voilà en gros le sous-titre que pourrait porter la série. C'est à dire de l'aventure, de l'action, des scènes de combat, mais pas d'humour, pas de romance, rien que du sérieux. On a même droit à un héros grand blond et américain, le héros typique quoi, d'ailleurs bien trop lisse et "va-t-en guerre" pour s'y attacher malgré son aspect ''rebelle''. Et la narration et le récit, tout comme ce héros, font légèrement désuets, comme une bonne vieille aventure historique et militaire comme il en paraissait dans les magazines de BD il y a quelques décennies. Le récit est réaliste, avec son lot de morts aussi bien chez les "méchants Japs" que chez les "héros anglais et américains". Mais comme il se base sur la réalité historique, ça manque d'un peu de fiction pour accrocher au récit pour de bon. En outre, les bulles de narration et les dialogues sont assez lourds et empêchent le récit de prendre un rythme captivant. Une intention louable au départ de décrire l'héroïsme d'aviateurs dans une région et une période historique peu connue (le Sud-Est Asiatique quand le Japon était la Grande Puissance régionale) mais au final une série assez ennuyeuse et pas très bien construite.

01/08/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Belloy
Belloy

J'étais curieux de découvrir ce pêché de jeunesse de Uderzo, bien avant Asterix et même avant Oumpah-Pah, d'autant plus que ce n'est pas n'importe qui au scénario puisque c'est Charlier, un Grand du scénario d'aventure. Visuellement, on reconnait vaguement le trait qui deviendra celui d'Asterix. Les décors (les arbres notamment) et quelques personnages (notamment le Père Hoc) ont un air de déjà-vu. Mais pour le reste, il faut avouer que même s'il y a un certain début de maîtrise technique, le résultat n'est pas vraiment excellent et a pris un sacré coup de vieux visuellement parlant. Quant au scénario, il est à mon goût largement trop porté sur l'aventure/action. Bon, il y a grosse part d'humour, mais de l'humour un peu naïf, presque façon tarte à la crême par moments notamment avec le Père Hoc qui joue le rôle du clown de service. Ca attire vaguement le sourire mais on est loin de l'humour de Goscinny. Surtout à cause du héros lui-même, Belloy, qui est quand même beau, fort façon noble chevalier : bien gentil mais relativement chiant comme personnage, quoi. Et surtout les intrigues sont loin d'êre prenantes : elles ont mal vieilli elles aussi. Les scénarios sont cousus de fil blanc, et la narration manque nettement de rythme. Le récit n'est donc pas prenant pour un lecteur de nos jours. Ce n'est pas une très mauvaise série mais je comprends sans peine qu'elle aie sombré dans l'oubli.

01/08/2005 (modifier)
Par Spooky
Note: 2/5
Couverture de la série Nicotine Goudron
Nicotine Goudron

Yann se réclame comme le plus subversif des héritiers de Charlier... "Subversif" est peut-être un grand mot, mais cela correspond tout de même bien à l'esprit qui règne sur cette BD. La volonté affichée était bien, à l'époque, de choquer, de réveiller des consciences. Car faire une BD sur le SIDA, c'était déjà osé, à l'époque (1990), mais là ça versait dans l'ultra-outré (essayez de dire ça à vaix haute). Ceci dit, et même si certains gags m'ont fait rire (celui avec les Schtroumpfs par exemple, on a les références qu'on peut), la plupart m'ont semblé tout simplement grossiers et vains. Notons quand même le choc des cultures, avec les années 1980, celles de l'innocence, qui se frottent à la prise de conscience progressive (et un peu manichéenne parfois) qui caractérisera les années 1990. Comme l'a souligné Ro, le dessin de Bodart était alors assez peu soigné, même s'il n'était pas désagréable à regarder.

01/08/2005 (modifier)
Par Chelmi
Note: 2/5
Couverture de la série Rantanplan
Rantanplan

"Rantanplan", le chien le plus bête que son ombre. Ahahah, mouais bof ! Différents scénaristes se relaient sur cette série : Léturgie, Fauche, Vittorio, De Groot, Adam et Leonardo. Les histoires mettent en scène les aventures et les gags du chien Rantanplan que l’on ne présente plus. Pour aviser cette série, il faut bien faire la différence entre les tomes gags et les tomes aventures. Je trouve les Bêtisiers (un gag par demi page) vraiment très très mauvais, ça ne m’esquisse même pas un sourire (ça ne vaut même pas une étoile). En revanche quelques uns des albums normaux (une histoire par tome), se laissent lire, comme par exemple : Les cerveaux qui n’est pas si mal. Mais bon, rien d’exceptionnel. Au dessin, on retrouve bien sûr Morris associé à (selon les albums) Garcia, Janvier et Vittorio. C’est de la même trempe que les Lucky Luke. Les couleurs du Studio Leonardo collent bien à l’univers de Morris. Mais je trouve qu’il y a un peu trop d’abus sur les dégradés vite fait à l’ordi qui rendent les fonds souvent très fades. Je mets quand même deux étoiles pour les dessins de Morris et les deux trois albums potables sur les 16 parus.

01/08/2005 (modifier)