Exit

Note: 1.97/5
(1.97/5 pour 30 avis)

L'illustre romancier scientifique Werber auteur des fourmis par exemple, nous emmène au centre du sujet de la mort.


Ballons et dirigeables Echo des Savanes Suicide

Vous en avez assez de vivre ? Vous voulez réussir votre mort ? Adhérez à Exit, l'organisme anguille dont les membres se suicident en se tuant les uns les autres. Amandine Wells aurait trois morts à son actif. Elle a ainsi atteint le deuxième cercle. Comment sortir du cycle infernal d'Exit ? La jeune fille poursuit sa fuite incessante. Mais pas facile d'échapper à un réseau de 25 000 personnes. Du château où on s'entretue en costumes médiévaux au domaine où s'organisent des chasses à l'homme, Amandine a rarement le temps de souffler. Heureusement, Kafka, le petit chat noir, veille sur elle.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1999
Statut histoire Série terminée 3 tomes parus

Couverture de la série Exit © Albin Michel 1999
Les notes
Note: 1.97/5
(1.97/5 pour 30 avis)
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16/12/2001 | Dav
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L'avatar du posteur bamiléké

Cette série fait presque l'unanimité contre elle malgré le nom prestigieux de son créateur. L'idée de départ n'est pas très novatrice. On retrouve ce schéma dans pas mal d'oeuvres antérieures et c'est une variante low cost d'un scénario comme "The Game" de David Fincher. Malheureusement Bernard Weber multiplie les raccourcis et les invraisemblances pour faire survivre son Amandine. Comme le veut le schéma du genre Amandine passe de la pauvre déprimée suicidaire à une battante attachée à sa survie. C'est très classique mais les ficelles sont tellement visibles que l'on se désintéresse vite des épreuves qu'elle rencontre puisque c'est si facile à surmonter. Le graphisme est à l'image du scénario, un peu bâclé et rapide dans plusieurs cases. C'est dommage car je trouve le personnage d'Amandine assez sexy avec un côté érotique qui donne du piment à la série. Une lecture moyenne sans beaucoup de profondeur.

25/09/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 1/5
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J'ai rarement vu un cassage de gueule d'une histoire aussi rapide. C'en est presque beau ! Une femme qui veut se suicider participe à un genre de grand jeu où les participants s'entretuent progressivement. Je m'attendais à une réflexion sur le poids de la mort et la façon dont on peut regretter un moment de faiblesse passager, mais la BD embraye bien vite sur un mélange de thriller/action qui dépasse allègrement les codes narratifs traditionnels. Mais pas de façon réfléchie. C'est diablement con, ça part dans tous les sens et je n'ai absolument pas compris l'idée derrière tout ça. Les personnages sont des stéréotypes ambulants qui ajoutent à la confusion de l'ensemble, rien ne va niveau cohérence et scénario, c'est le bordel le plus total. Et le premier tome se finit sur un cliffhanger putassier qui donne envie de refermer à jamais cette série. Curieusement, c'est ce que j'ai fait. (Le dessin de Mounier ressemble beaucoup à ce qu'il fait niveau BD pour adultes, surtout dans les têtes. Si ça vous branche, vous pouvez aller voir ses autres créations, c'est plus dépaysant mais pas toujours plus intéressant)

01/02/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 1/5
L'avatar du posteur Gaston

Une série inintéressante du début jusqu'à la fin (enfin au moins jusqu'au tome 2 car je n'ai pas eu le courage de lire le dernier tome). Le seul truc que j'aime dans le scénario est l'idée de départ car ensuite il y a tout ce que je n'aime pas dans une bande dessinée : dialogues foireux, scénario rempli de facilités et de gros n'importe quoi, rien ne semble naturel et les personnages sont inintéressants. En plus, le dessin est vraiment laid. Pas au point d'être illisible, mais juste le fait de regarder le dessin ne me donnait vraiment pas envie de lire l'histoire.

26/12/2014 (modifier)
Par McClure
Note: 1/5
L'avatar du posteur McClure

Comme pour les avis précédents, je regrette le gros "portnawak", comme on dit, niveau scénario. J'ai découvert cette série via la petite intégrale (pour une fois que le petit format ne nuit pas au dessin) que m'a prétée un ami, avec dans le conseil un "tu verras, c'est plein de trucs et ça part dans tous les sens". Alors oui cela part dans tous les sens. Mais faut être un excellent raconteur d'histoire pour garder le n'importe quoi dans une trame "invisible" et ne pas se contenter d'ajouter des couches ineptes dans un millefeuille d'incohérence. Le démarrage de l'histoire est excellent, n'ayons pas peur des mots. Cette histoire de suicidaires qui s'entretuent est une excellente idée de départ. Le thriller monte bien dans les premières pages et cette traque part sur de bonnes bases. Grosso modo jusqu'au vieillard/motard. A partir de là, on rajoute du foutraque en grandes tranches, on ajoute les personnages sans faire un effort pour les introduire correctement dans l'histoire ("tiens si je mettais un ado génie créateur de jeu vidéo mais qui se balade en ballon et qui aurait une base secrète et qui sait où est la puce dans le chat mais qui participe quand même au gros bordel généralisé et qui passe comme par hasard sur les côtes de l'île de la chasseuse mais alors pile poil au bon moment..." entre autre croustillade de l'ineptie). Et comme malheureusement le dessin est incroyablement amateur, cela n'arrange rien. A fuir.

04/12/2012 (modifier)
Par js
Note: 2/5

(1.5/5) ...Dommage...Ca partait d'une bonne idée... Exit est le type de récit où il faut accrocher d'emblée à l'histoire pour l'apprécier et dans ce genre de scénario, il faut éviter facilités et lieux communs. Et bien moi je n'ai pas accroché dès le début. Grosso modo, la fille perd son boulot et surprend son petit ami au lit avec une autre fille ; ça y est, elle veut se suicider... Déjà je trouve sa réaction exagérée, mais ce qui me rend perplexe c'est qu'au fil de l'histoire elle va se montrer plutôt courageuse et battante. Tout le contraire du début du récit. Toujours au début, le coup du voisin qui tombe du plafond dans l'appartement de la fille (je passe les détails) : j'ai trouvé cela d'une nullité... Puis le reste du récit c'est assez fou. Cette jeune femme, qui ne paie pas de mine va se retrouver dans un "run-movie" pathétique où elle va réussir à se sortir de toutes les situations de façon tellement simple (même Debrah dans Le Chant des Stryges galère plus que cela !!!) que la crédibilité n'est pas au rendez-vous. La seule partie de l'histoire qui m'a fait sourire et qui m'a un peu enjoué c'est tout ce qui se passe dans le château médiéval... Sinon, rien de trépidant ; et le dernier tome : pas terrible... Le dessin est assez simple mais réussi. Il retranscrit bien les actions et les expressions des personnages. Les décors sont bien présents et l'ensemble manque un peu de "punch" et de couleurs, mais cela reste très correct. Exit : à découvrir à la rigueur si vous tombez dessus... Ca se laisse lire mais bon ce n'est pas trépidant (dommage pour ce genre de scénario...).

11/03/2012 (modifier)
Par azerty
Note: 2/5

Exit, c'est l'art de tuer une bonne idée... Et c'est vraiment dommage... On a envie d'y croire pourtant à cette histoire... Une jeune femme perd tout dans sa vie et décide d'en finir. Elle découvre EXIT et là c'est le début de la fin pour elle... Elle vient de mettre le doigt dans l'engrenage fatal. Sans vraiment innover dans le genre, l'idée était vraiment super ! Et elle le reste tout au long de la série, mais par morceaux... Car en effet le scénario perd de sa grandeur et se laissant aller à des facilités (que je ne citerai pas ici mais qui sont nombreuses). Le récit perd de son intensité et devient décevant... Le dernier tome est d'ailleurs à la limite de la nullité tellement il est déconcertant... Le dessin est sympa... Il fait un peu vieux mais ça passe. C'est compréhensible et facilement lisible. Il retranscrit bien l'action et c'est déjà bien. Un scénario qui prend un bon départ mais qui finit très mal.... C'est là un défaut de Werber... Dommage...

23/02/2012 (modifier)
Par Pasukare
Note: 1/5
L'avatar du posteur Pasukare

Exit, ou comment ruiner un potentiel énorme en voulant en faire trop (au scénario) et pas assez (au dessin)... Franchement, en entamant le premier tome, et malgré un dessin pas très réussi, j'étais plutôt enthousiaste même si on m'avait prévenue que ça allait se gâter par la suite. L'idée est très bonne, avec une petite ambiance "Traque sur internet" qui n'était pas pour me déplaire. Et puis d'un coup, ça tombe dans le n'importe quoi, une surenchère de rebondissements tous moins crédibles les uns que les autres et des coïncidences hallucinantes. OK, on est dans de la fiction, mais il en faut quand même un minimum pour tenter d'y croire et se laisser prendre au jeu... Moi personnellement, dès l'arrivée dans le château médiéval, j'ai commencé à avoir de gros doutes... et la suite de ma lecture n'a pas réussi à rattraper le coup. J'avoue avoir simplement feuilleté la fin du troisième tome. Comme évoqué plus haut, le dessin n'est franchement pas réussi et ne semble pas s'améliorer au fil des tomes : trait approximatif, couleurs peu esthétiques. Rien de bien folichon ici en quelque sorte...

05/06/2011 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Un très bon postulat de départ, et puis... ben et puis plus rien, ou presque. Au fil des pages, la série sombre dans le ridicule, le grotesque. Et le dessin n’est pas de nature à sauver l’ensemble. Je l’ai trouvé trop sombre, trop imprécis. L’encrage est trop marqué et plus d’une page manque de clarté. Heureusement, le récit est très rythmé, ce qui m’a permis de terminer ces trois tomes. Mais, bon, je doute fort de relire ça un jour. Dommage car l’idée de départ laissait augurer d’un récit bien plus fort. Bof, bof, bof...

28/04/2010 (modifier)
Par Léo
Note: 1/5

J'ai pourtant adoré les premiers romans de Werber... Mais ce coup-ci les ficelles sont vraiment trop grosses. Le chat qui sauve l'héroïne deux fois par album. Les coïncidences délirantes comme la fois où elle est sauvée par un inventeur génial de 17 ans qui a une base dans un arbre et passait justement au dessus de l'île en montgolfière... et qui se trouve en plus être lié à Exit. Un programme vaguement plus compliqué qu'un traitement de texte qui donne naissance à une intelligence artificielle. La psychologie simpliste d'Amandine : douce, intègre et combative (Werber fantasme plus qu'il ne crée). Les coïncidences, les idées repiquées ailleurs et les courses poursuites (qui finissent par un sauvetage toujours plus absurde) s'enchainent pour former une trame délirante et stupide. Werber a eu de bonnes idées dans ses premiers livres mais il faut savoir s'arrêter à temps...

10/03/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

J'ai lu cette série dans sa version intégrale petit format, le rendu est assez bon, mais le dessin doit être nettement mieux mis en valeur dans son format normal. C'est assez joli et bien équilibré, il n'y a pas de surcharges ni de vides, les couleurs sont agréables et reposantes. Tout le problème vient du scénario qui ne manque pas d'imagination mais qui est très mal traité. Il est truffé de raccourcis et de facilités scénaristiques hallucinantes, toutes les deux pages on y a droit. Amandine se tire de toutes les mauvaises situations avec une facilité et une rapidité déconcertantes. J'ai beaucoup apprécié le chat, Kafka, - car il est au moins aussi intelligent que l'écrivain ! Si ce n'est plus ! - il est très bien dessiné et ses expressions sont souvent drôles, mais avec lui on tombe dans un grand n'importe quoi. On ne sait plus si c'est du polar ou du burlesque. Mes deux étoiles sont pour ledit chat Kafka et pour l'intrigue qui bien que mal menée, nous tient suffisamment pour lire toute la série jusqu'à la fin. Je ne dirais rien sur la chute qui est… du même acabit que le reste…

24/02/2009 (modifier)