Les derniers avis (19250 avis)

Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Le Parfum de l'Invisible
Le Parfum de l'Invisible

J'ai sur cette BD un peu le même avis que sur "Le Déclic", du même auteur. A nouveau, cette série montre à quel point Manara dessine bien les femmes et leurs corps. Et une fois de plus, l'idée de départ du scénario se rapproche d'un fantasme récurrent chez les hommes (et peut-être aussi les femmes) : profiter d'être invisible pour assouvir ses pulsions de voyeurs et plus si affinités. Mais à nouveau les personnages de cette BD sont mièvres et ridicules. Tout est exagéré pour favoriser un érotisme facile (les filles se déshabillent comme ça pour le plaisir, l'héroïne pense aussitôt au sexe pour résoudre une situation, etc.). Bref, à nouveau une BD érotique qui m'énerve par la bêtise de son scénario et surtout de ses personnages. Franchement dispensable.

12/03/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Made in Taïwan
Made in Taïwan

Une BD pas déplaisante mais pas passionnante, qui a les qualités mais aussi les défauts des sympathiques documentaires touristiques comme on peut en voir certains après-midi sur La Cinquième, c’est-à-dire que c’est bien foutu, documenté, c’est dépaysant, qu’on découvre un pays lointain et méconnu, qu’on apprend des trucs, mais qu’en même temps, c’est pas non plus quelque chose de palpitant dans lequel on va se plonger avec passion (dommage que Golo n’ait pas la drôlerie du Trondheim de Carnets de bord pour raconter ses péripéties et anecdotes de voyage), ça reste un peu superficiel et ça sent le produit approuvé par l’Office du Tourisme local : à lire cette BD, on croirait que tout est beau et sympa à Taïwan (par exemple le problème de la pauvreté est évacué en 2 planches, à la fin : « Taïwan c’est l’anti-Tiers Monde, ici la pauvreté est imperceptible, ici tout est possible pour ceux qui sont prêts à bosser dur » ; et malgré le titre de l’album, Golo ne parle pas du tout des conditions de travail dans les usines d’où proviennent tous les produits « Made in Taïwan »)… Bref, si vous êtes curieux de connaître un peu Taïwan, c’est une façon assez sympa de découvrir un peu cette île, mais sinon, c’est une lecture sur laquelle vous pouvez faire l’impasse sans regret.

11/03/2004 (modifier)
Par Altaïr
Note: 2/5
Couverture de la série A la recherche de la Licorne
A la recherche de la Licorne

Une grosse impression de gâchis à la lecture de cette BD... La dessinatrice est talentueuse, l'histoire aurait pu être intéressante... mais à la fin on a une BD à la narration vieillote et au découpage assez moyen, où les personnages ne sont pas développés, et où il se passe trop de choses. On dirait un résumé, ou une histoire en avance rapide. Du gâchis, vraiment.

11/03/2004 (modifier)
Par Thorn
Note: 2/5
Couverture de la série Léo & Léa
Léo & Léa

Cette série est actuellement en prépublication dens les pages de "Je Bouquine", où j'ai pu la lire. J'aime beaucoup le style très particulier des dessins, mais j'ai été bien déçue par l'histoire. Un peu de vie quotidienne de pré-ados au collège, un peu de leurs délires revendicatifs, le tout n'est finalement ni très drôle, ni très passionant. L'histoire tourne à une guéguerre entre leurs amis et un groupe de filles du collège, sans grande surprise : ils tendent un piège à l'une d'entre elles, elle tombe dedans, ah ah ah. Ah non, parfois ils se font punir. Bon, c'est la vie... Quant aux deux jumeaux, ils ne sont pas spécialement sympathiques : Léo est très mou, et Léa assez cruelle finalement. En fait, je préfère de loin Alicia, la "méchante" de service, et si je lis la suite, ce sera pour voir si elle arrive un jour à prendre sa revanche. ;) Enfin... quand je pense qu'avant, dans les premières pages de "Je Bouquine", y avait des strips de Trondheim. :(

11/03/2004 (modifier)
Par Don Lope
Note: 2/5
Couverture de la série Volunteer
Volunteer

"Volunteer" est une BD super classique mais ça n'est pas ce qui m'embête. Si un thème est recyclé avec brio, ça ne me gène pas le moins du monde qu'il soit aussi frais que le cadavre de Bela Lugosi. Mais là, on sombre fréquemment dans l'ennui, n'en sortant que lors de trop rares scènes d'action, assez efficaces pour les amoureux des émissions animalières sur le déchiquetage des gnous au Kalahari. L'ensemble dure en plus sur 60 pages, manière d'enfoncer le clou. Le dessin, ben, je l'ai déjà oublié alors que j'ai lu la BD il y a à peine une semaine. Sans vouloir m'apesantir et déjuger ArzaK, au goût souvent assez sûr, on est à mon sens bien loin de "Rapaces", y compris au niveau scénaristique : là où Dufaux m'envoute, Sevestre m'endord. Un premier tome surestimé à mon avis.

10/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Amours Volatiles
Amours Volatiles

J'avais été attiré par la couverture de l'album et le fait que de manière générale, j'aime bien les BDs de Ptiluc. Mais je dois avouer ne pas avoir été réceptif à cet album là. Le dessin déjà n'est pas exceptionnel (je préfère quand Ptiluc dessine ses rats). En outre, je trouve la colorisation terne et mièvre, presque un boulot d'amateur loin des belles planches grises en aquarelles de Pacush Blues ou de La geste de Gilles de Chin et du dragon de Mons. Ensuite l'histoire aurait pu être pas mal. Enfin disons qu'elle commençait bien. Une discussion entre un jars et une jeune fille, ça peut toujours être intéressant. Mais Ptiluc tombe dans ses travers que personnellement je n'aime pas trop : trop de réflexion, de prise de tête, de lamentation sur la vie et son absurdité, et surtout aucun rythme dans la narration et l'histoire. C'est bien simple : je n'ai pas du tout été intéressé par l'histoire dès les premières pages passées. Ah, et puis le côté humour m'est complètement passé à côté. Dommage... Heureusement, Ptiluc a fait mieux depuis.

10/03/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Kaput & Zösky
Kaput & Zösky

Et vlan, 3e déception de suite après lecture de 3 albums de Trondheim (la prochaine fois, je m'attaque à "Carnet de Bord" qui m'a l'air engageant et va sans doute me réconcicilier avec cet auteur dont pourtant j'admire l'humour et l'imagination). Mais donc pour revenir à "Kaput et Zösky", déjà, je ne dois pas être le bon public. D'habitude, quand Trondheim fait de la BD jeunesse, ça ressemble plus à des petits contes avec beaucoup d'humour et une réflexion intéressante à même d'ouvrir les yeux des enfants et de faire réfléchir les grands. Mais là, j'ai trouvé que tant au niveau de l'humour que de la réflexion, ce n'était pas du tout à la hauteur. Les gags et situations ne font pas vraiment honneur à l'imagination de Trondheim, il y a pas mal de déjà-vu, ne serait-ce que dans l'idée de base de 2 personnages bêtes et méchants désireux de conquérir ou détruire les mondes qu'ils visitent. Je n'ai pas ri et à peine souri à la lecture de ces aventures sans grande finesse à mes yeux. Et quant au côté intelligence et reflexion, il n'y a vraiment pas grand chose là-dedans. En résumé, je pense que cette BD peut plaire à certains jeunes mais moi, peut-être trop adulte, ou peut-être pas assez, je n'ai pas vraiment apprécié.

10/03/2004 (modifier)
Couverture de la série Space Cake
Space Cake

J'ai vraiment été déçue par cet album. Fan des Léturgie à l'humour parfois bien gras et souvent bien gore, je trouve là-dedans une resucée de pauvres gags, pour la plupart déjà lus dans l'album de Dav, "Flibustor". Rien de neuf sous le soleil du côté des Léturgie, relisez "Polstar" ou "Spoon et White" en attendant leur prochain album, en espérant que ce ne soit pas "Space Cake 2".

10/03/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Banana fight
Banana fight

Sans être franchement atroce, le 1er tome de "Banana Fight" ne laisse malheureusement pas présager grand’chose de très bon pour la suite, les bases posées ici étant plutôt faiblardes. La faute revenant principalement, à mon avis, à un scénariste velléitaire, qui voudrait bien faire "décalé" et "déjanté" parce que c’est tendance, mais n’ose jamais aller au bout de son propos. Ainsi, pour ne pas faire du western classique, il a voulu teinter son univers d’une touche de fantasy, mais ça reste super léger : hormis la présence d’un gros ogre bleu et de gros fauves en guise de montures, ça reste finalement bien du western tout bête avec ses cowboys, ses Indiens (même si pour faire rigolo, ils sont ici appelés "coboïs" et "zindians"), ses desperados, sa mine d’or oubliée, ses propriétaires véreux… Le décalage ne va donc vraiment pas très loin. Quant au "déjantage"… Grosso modo, ça a consisté à greffer sur une banale histoire de bandits cherchant à faire main basse sur un trésor une intrigue parallèle tout aussi bateau, mais à caractère fantastique ; à écrire des dialogues qui se veulent marrants et insolents mais ne font jamais sourire ; à choisir pour héros un gamin censé être tellement mauvais que le Diable en veut pour héritier (c’est ça l’intrigue parallèle), mais jusqu’à présent le scénariste n’ose visiblement pas en faire une immonde petite ordure et se contente de nous gratifier d’un énième personnage de sale gosse à la Bart Simpson. A part ça, les personnages sont "génériques" au possible : le bandit, le fourbe, le simplet, la fille, le monstre... Aucune épaisseur, aucune originalité... Histoire de ne pas brosser un tableau 100% négatif, je dirai que j’ai déjà lu pire, que le dessin assez cartoonesque est assez chouette, et qu’on peut toujours rêver que le deuxième tome passera à la vitesse supérieure. Mais dans l’immédiat, inutile de vous précipiter sur "Banana Fight".

10/03/2004 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Cardiogramme
Cardiogramme

J’étais plein de bonne volonté quand j’ai entamé la lecture de ce petit album tristounet, œuvre d’une jeune, jolie et sympathique illustratrice belge, et j’avais vraiment envie de l’aimer (l’album, pas l’illustratrice)… Hélas, il faut croire que, niveau sensibilité, je me rapproche réellement plus de l’enclume que de la fourmi, car j’avoue n’avoir finalement pas accroché… Pourtant, a priori, en ce moment cette histoire de petit animal triste, au cœur blessé, qui attend dans une solitude sans cesse plus grande et douloureuse des nouvelles d’un être aimé mais perdu, avait de quoi me toucher, mais… non, vraiment, malgré mes points communs avec ce nounours mélancolique, je n’ai été ému ni par les textes (qui pourtant ne manquent pas de poésie), ni par les dessins (dont le style naïf ne manquera pas d’inspirer à bon nombre de lecteurs des commentaires de type « ma p’tite cousine de 6 ans et demi en fait autant »). Bref, voilà, Anne Herbauts a beau être sympa et souriante, sa BD m’a déçu.

10/03/2004 (modifier)