"Kid Lucky", C’est les aventures de Lucky Luke quand il était petit. Même principe que pour Le Petit Spirou, à la grande différence que ce ne sont pas des gags en une page mais une histoire par tome.
Les scénarii de Léturgie sont plutôt moyens, pas très originaux. Les fans de Lucky Luke apprécieront peut être de découvrir quelques détails sur l’enfance de leur héros, sa rencontre avec Jolly Jumper et les Dalton, … Je trouve le personnage de Old Timer assez sympa.
Côté dessin, Morris et Pearce, c’est du même niveau qu’un Lucky Luke classique, c'est-à-dire pas mal du tout.
Les couleurs du Studio Leonardo, c’est les mêmes que pour la série originale. Quoique un peu fade sur certaines cases.
Je ne conseille pas l’achat, il y a déjà assez à faire avec la série mère où l’on trouve largement mieux. Je note 2, je serai monté à 2,5 si c’était possible mais je ne peux pas me résoudre à mettre 3.
Ça sent l’œuvre de jeunesse, les effets sont beaucoup trop appuyés par endroits, souvent inutilement, c'est souvent décoratif, ça sent trop le "truc fait pour séduire" : bref ce n'est pas le chef d’œuvre comme certains l'ont annoncé ; ça a cela dit un mérite : mettre en lumière le bourrage "religieux" de crâne que certains petits américains ont reçu depuis leur enfance !
Je n'ai jamais trop aimé les BDs de Veyron mais j'étais curieux de voir ce dont il était capable en matière de recueil de gags en 2 pages sur un sujet tel que les jeunes enfants et surtout dans une publication Futuropolis.
Pour commencer, c'est le dessin typique de Veyron, on aime ou on aime pas, et je ne l'aime pas trop personnellement. On reconnait tout à fait sa patte et ses enfants ont d'ailleurs des "bouilles" assez adultes qui rappellent fortement les personnages plus âgés des autres BDs de Veyron. D'une certaine manière, je pense que c'est voulu puisque ces "enfants" ont des discours particulièrement adultes tout au long de la BD, ne manquant pas de rappeler que les enfants d'aujourd'hui seront les adultes de demain.
L'album se présente sous la forme d'une suite de double pages portant chacune sur une caractéristique des enfants : ils sont sales, ils sont timides, ils sont râleurs, ils font pipi au lit, ils sucent leur pouce, etc... Mais loin d'une suite de gags façon tarte à la crême ou Guide du bébé qui fait gouzi-gouzi, chacune de ces caractéristiques infantiles sont présentées de manière adulte, psychologique, mettant en scène les enfants ou les bébés comme de mini-adultes discutant et philosophant sur leur sort et leur situation sociale. L'idée de ce décalage entre le thème des innocents bambins et ces mêmes enfants au discours mature et parfois futile parfois prise de tête comme de vrais adultes aurait pu être marrant mais... mais là, ça ne me fait pas rire. Ca ressemble trop à ce que je n'aime pas trop chez Veyron, ces discussions sociales, ces blablas philosophico-bourgeois, ces études freudiennes de l'homme (ici au stade enfantin), ces dénonciations d'une bourgeoisie risible, etc... L'aspect décalé de ce traitement de l'enfance n'est pas traité de manière à me faire rire, pas plus que la dénonciation des tares des enfants, ces futurs adultes, vue comme une "vengeance contre ces sales gosses qui rendent invivables la vie des adultes".
Un peu trop de blablas, quelques bonnes idées, mais ces dernières ne sont pas suffisamment drôles pour moi.
Lire cette BD c'est un peu comme trop manger de gateau au chocolat (quand on aime le chocolat). Au bout de quelques part, ça écoeure.
Je m'explique: comme, je pense, un très grand nombre de personnes, j'adore les dialogues d'Audiard et je ne compte plus le nombre de fois où j'ai vu les Tontons Flingueurs. Alors quand on m'a prêté cette BD, qui cible ostensiblement ce créneau, j'avais un a priori assez positif.
Et, de fait, au début, je n'ai pas été déçu. Les premiers dialogues sont assez truculents, fidèles à l'esprit du maître, mêlant gouaille et argot improbable. Mais très, très vite l'accumulation, l'obstination des auteurs à placer une réplique voulue fine et pleine d'esprit dans chaque bulle, ça dégoûte complètement.
L'histoire ne devient qu'un prétexte à cet exercice d'imitation d'Audiard, par ailleurs pas très réussi, qui provoque lassitude et ennui. Le scénario est presque inexistant (règlements de compte et fusillades à longueur d'albums) et bizarrement très violent (surabondance de sang et de cervelles qui giclent, pour le coup en totale contradiction avec les films de référence).
Le dessin est conventionnel mais franchement pas innovant et souffre parfois de certaines approximations (notamment dans les traits des personnages).
Cette BD n'est rien d'autre qu'une opération marketing qui, au final, ne présente que peu d'intérêt.
Pfff... En lisant cet album, à chaque planche, on imagine nettement le scénariste Lacore interviewer Laurent Jalabert, lui demander comment se passe un Tour de France typique, quelles anecdotes il peut en tirer, et à chaque fois, voir si on peut en faire jaillir un gag. Cette BD suinte une odeur d'oeuvre commerciale, sans aucune âme personnelle et emplie d'humour forcé. On assiste au cours de la lecture au pénible travail de recherche d'une quarantaine de gags en tentant d'être un minimum drôle mais l'essentiel étant de faire sortir la BD au moment du vrai Tour de France, de bien préciser sur la couverture que c'est Laurent Jalabert qui est au "co-scénario" et ainsi de profiter des opportunités de vente.
A côté de ça, le dessin est ultra-classique mais correct. L'album est d'une qualité physique acceptable. Les gags, même s'ils ne sont pas drôles, sont assez variés et apprennent 2-3 choses sur la vie intime du Tour de France.
Mais franchement, des BDs à but commercial aussi avoué et au résultat aussi moyen, je m'en passe franchement.
C'est la première fois que je lis un album de cette collection. La plupart des titres de Troisième Vague sont souvent de facture très classiques. Dans le cas de Rafales, on retrouve ce classisisme mais ce qui a titillé ma curiosité c'est une phrase qui est un peu le moteur de la série : "L'homme est une erreur de la nature".
Le scénario de Desberg est divisé en deux parties. Dans la première, sur un fond d'anti-mondialisation, le scénariste place les bases du récit. Le problème c'est que j'ai eu parfois l'impression de me trouver dans un album de Largo Winch, ce qui, entre nous, n'est vraiment pas ma tasse de thé. Malheureusement, la deuxième partie n'est pas beaucoup plus attrayante. Excepté qu'on y apprend un peu plus sur cette fille plutôt atypique : India Allen.
Au niveau du dessin, celui de Vallès est très réussi. Bien-sûr, c'est vrai que ces personnages figés et peu expressifs peuvent agacer certains lecteurs mais l'auteur compense par des visages tout en finesse ainsi que des paysages brûlant de réalisme.
En résumé, je me suis un peu ennuyé en lisant cet album et il est donc évident que je n'en conseille pas l'achat sauf si vous êtes amateur des séries de cette collection.
L'idée de départ (la guerre de Gaules puis la conquète de la bretagne vues à travers une des victimes) semble bonne ; mais c'est la seule chose qui soit bonne dans cette série. Un scénario vraiment facile dans ses détails et rebondissements, souvent peu vraisemblable, et qui recourt sans vergogne au raccolage. Mitton semble un bon dessinateur mais qui manque de finesse. Les personnages ne se différencient pas autrement que par la couleur des cheveux. Dommage, cette BD aurait pu être une réussite, dans le genre de Murena, mais, apparement en cèdant à la facilité, ses auteurs n'en ont fait qu'une trop longue série qui sera vite oubliée.
J'avais lu quelque part (dans BoDoi, je crois) une revue assez élogieuse sur Concrete, qui, il est vrai, paraissait présenter une vision assez novatrice du thème du Monstre et/ou de l'aliénation, et développer une facette intéressante du genre super-héros.
Après la lecture, je dois dire que j'ai été assez déçu.
Le dessin (en dehors de la couverture et de quelques illustrations pleine-page) ne sort vraiment pas de l'ordinaire et paraît même un peu bâclé par moments (les visages humains sont souvent approximatifs et peu expressifs). Il est par ailleurs servi par une colorisation vraiment fade et peu inventive.
Quant à l'histoire, même si le postulat de départ reste excellent, son développement est vraiment pauvre et m'a laissé un sentiment de gâchis. L'auteur va de poncif en poncif et son intrigue est très loin d'être passionnante. J'ai suivi ça de loin, sans me sentir aucunement touché (encore moins ému) par la condition du héros.
Je ne vais pas courir après la suite.
Bien sûr, il y a le superbe dessin de Rosinski, mais cela pèche du côté du scénario. On dirait que Dufaux s'est contenté de reprendre différentes idées qui ont eu du succès pour les assembler. Mais cela ne suffit pas à faire un bon scénario ; cela laisse juste une grande impression de déjà vu.
Rosinski et Van Hamme auraient du en rester à Thorgal. Cette histoire emprunte beaucoup pour nous conter une énième fable douteuse d'un être élu et d'une religion. Seul le dessin de Rosinski sauve cette BD de l'indifférence.
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Kid Lucky
"Kid Lucky", C’est les aventures de Lucky Luke quand il était petit. Même principe que pour Le Petit Spirou, à la grande différence que ce ne sont pas des gags en une page mais une histoire par tome. Les scénarii de Léturgie sont plutôt moyens, pas très originaux. Les fans de Lucky Luke apprécieront peut être de découvrir quelques détails sur l’enfance de leur héros, sa rencontre avec Jolly Jumper et les Dalton, … Je trouve le personnage de Old Timer assez sympa. Côté dessin, Morris et Pearce, c’est du même niveau qu’un Lucky Luke classique, c'est-à-dire pas mal du tout. Les couleurs du Studio Leonardo, c’est les mêmes que pour la série originale. Quoique un peu fade sur certaines cases. Je ne conseille pas l’achat, il y a déjà assez à faire avec la série mère où l’on trouve largement mieux. Je note 2, je serai monté à 2,5 si c’était possible mais je ne peux pas me résoudre à mettre 3.
Blankets - Manteau de neige
Ça sent l’œuvre de jeunesse, les effets sont beaucoup trop appuyés par endroits, souvent inutilement, c'est souvent décoratif, ça sent trop le "truc fait pour séduire" : bref ce n'est pas le chef d’œuvre comme certains l'ont annoncé ; ça a cela dit un mérite : mettre en lumière le bourrage "religieux" de crâne que certains petits américains ont reçu depuis leur enfance !
Bêtes, sales et mal élevés
Je n'ai jamais trop aimé les BDs de Veyron mais j'étais curieux de voir ce dont il était capable en matière de recueil de gags en 2 pages sur un sujet tel que les jeunes enfants et surtout dans une publication Futuropolis. Pour commencer, c'est le dessin typique de Veyron, on aime ou on aime pas, et je ne l'aime pas trop personnellement. On reconnait tout à fait sa patte et ses enfants ont d'ailleurs des "bouilles" assez adultes qui rappellent fortement les personnages plus âgés des autres BDs de Veyron. D'une certaine manière, je pense que c'est voulu puisque ces "enfants" ont des discours particulièrement adultes tout au long de la BD, ne manquant pas de rappeler que les enfants d'aujourd'hui seront les adultes de demain. L'album se présente sous la forme d'une suite de double pages portant chacune sur une caractéristique des enfants : ils sont sales, ils sont timides, ils sont râleurs, ils font pipi au lit, ils sucent leur pouce, etc... Mais loin d'une suite de gags façon tarte à la crême ou Guide du bébé qui fait gouzi-gouzi, chacune de ces caractéristiques infantiles sont présentées de manière adulte, psychologique, mettant en scène les enfants ou les bébés comme de mini-adultes discutant et philosophant sur leur sort et leur situation sociale. L'idée de ce décalage entre le thème des innocents bambins et ces mêmes enfants au discours mature et parfois futile parfois prise de tête comme de vrais adultes aurait pu être marrant mais... mais là, ça ne me fait pas rire. Ca ressemble trop à ce que je n'aime pas trop chez Veyron, ces discussions sociales, ces blablas philosophico-bourgeois, ces études freudiennes de l'homme (ici au stade enfantin), ces dénonciations d'une bourgeoisie risible, etc... L'aspect décalé de ce traitement de l'enfance n'est pas traité de manière à me faire rire, pas plus que la dénonciation des tares des enfants, ces futurs adultes, vue comme une "vengeance contre ces sales gosses qui rendent invivables la vie des adultes". Un peu trop de blablas, quelques bonnes idées, mais ces dernières ne sont pas suffisamment drôles pour moi.
Les Teigneux
Lire cette BD c'est un peu comme trop manger de gateau au chocolat (quand on aime le chocolat). Au bout de quelques part, ça écoeure. Je m'explique: comme, je pense, un très grand nombre de personnes, j'adore les dialogues d'Audiard et je ne compte plus le nombre de fois où j'ai vu les Tontons Flingueurs. Alors quand on m'a prêté cette BD, qui cible ostensiblement ce créneau, j'avais un a priori assez positif. Et, de fait, au début, je n'ai pas été déçu. Les premiers dialogues sont assez truculents, fidèles à l'esprit du maître, mêlant gouaille et argot improbable. Mais très, très vite l'accumulation, l'obstination des auteurs à placer une réplique voulue fine et pleine d'esprit dans chaque bulle, ça dégoûte complètement. L'histoire ne devient qu'un prétexte à cet exercice d'imitation d'Audiard, par ailleurs pas très réussi, qui provoque lassitude et ennui. Le scénario est presque inexistant (règlements de compte et fusillades à longueur d'albums) et bizarrement très violent (surabondance de sang et de cervelles qui giclent, pour le coup en totale contradiction avec les films de référence). Le dessin est conventionnel mais franchement pas innovant et souffre parfois de certaines approximations (notamment dans les traits des personnages). Cette BD n'est rien d'autre qu'une opération marketing qui, au final, ne présente que peu d'intérêt.
Le Tour de France
Pfff... En lisant cet album, à chaque planche, on imagine nettement le scénariste Lacore interviewer Laurent Jalabert, lui demander comment se passe un Tour de France typique, quelles anecdotes il peut en tirer, et à chaque fois, voir si on peut en faire jaillir un gag. Cette BD suinte une odeur d'oeuvre commerciale, sans aucune âme personnelle et emplie d'humour forcé. On assiste au cours de la lecture au pénible travail de recherche d'une quarantaine de gags en tentant d'être un minimum drôle mais l'essentiel étant de faire sortir la BD au moment du vrai Tour de France, de bien préciser sur la couverture que c'est Laurent Jalabert qui est au "co-scénario" et ainsi de profiter des opportunités de vente. A côté de ça, le dessin est ultra-classique mais correct. L'album est d'une qualité physique acceptable. Les gags, même s'ils ne sont pas drôles, sont assez variés et apprennent 2-3 choses sur la vie intime du Tour de France. Mais franchement, des BDs à but commercial aussi avoué et au résultat aussi moyen, je m'en passe franchement.
Rafales
C'est la première fois que je lis un album de cette collection. La plupart des titres de Troisième Vague sont souvent de facture très classiques. Dans le cas de Rafales, on retrouve ce classisisme mais ce qui a titillé ma curiosité c'est une phrase qui est un peu le moteur de la série : "L'homme est une erreur de la nature". Le scénario de Desberg est divisé en deux parties. Dans la première, sur un fond d'anti-mondialisation, le scénariste place les bases du récit. Le problème c'est que j'ai eu parfois l'impression de me trouver dans un album de Largo Winch, ce qui, entre nous, n'est vraiment pas ma tasse de thé. Malheureusement, la deuxième partie n'est pas beaucoup plus attrayante. Excepté qu'on y apprend un peu plus sur cette fille plutôt atypique : India Allen. Au niveau du dessin, celui de Vallès est très réussi. Bien-sûr, c'est vrai que ces personnages figés et peu expressifs peuvent agacer certains lecteurs mais l'auteur compense par des visages tout en finesse ainsi que des paysages brûlant de réalisme. En résumé, je me suis un peu ennuyé en lisant cet album et il est donc évident que je n'en conseille pas l'achat sauf si vous êtes amateur des séries de cette collection.
Vae Victis
L'idée de départ (la guerre de Gaules puis la conquète de la bretagne vues à travers une des victimes) semble bonne ; mais c'est la seule chose qui soit bonne dans cette série. Un scénario vraiment facile dans ses détails et rebondissements, souvent peu vraisemblable, et qui recourt sans vergogne au raccolage. Mitton semble un bon dessinateur mais qui manque de finesse. Les personnages ne se différencient pas autrement que par la couleur des cheveux. Dommage, cette BD aurait pu être une réussite, dans le genre de Murena, mais, apparement en cèdant à la facilité, ses auteurs n'en ont fait qu'une trop longue série qui sera vite oubliée.
Concrete
J'avais lu quelque part (dans BoDoi, je crois) une revue assez élogieuse sur Concrete, qui, il est vrai, paraissait présenter une vision assez novatrice du thème du Monstre et/ou de l'aliénation, et développer une facette intéressante du genre super-héros. Après la lecture, je dois dire que j'ai été assez déçu. Le dessin (en dehors de la couverture et de quelques illustrations pleine-page) ne sort vraiment pas de l'ordinaire et paraît même un peu bâclé par moments (les visages humains sont souvent approximatifs et peu expressifs). Il est par ailleurs servi par une colorisation vraiment fade et peu inventive. Quant à l'histoire, même si le postulat de départ reste excellent, son développement est vraiment pauvre et m'a laissé un sentiment de gâchis. L'auteur va de poncif en poncif et son intrigue est très loin d'être passionnante. J'ai suivi ça de loin, sans me sentir aucunement touché (encore moins ému) par la condition du héros. Je ne vais pas courir après la suite.
Complainte des landes perdues
Bien sûr, il y a le superbe dessin de Rosinski, mais cela pèche du côté du scénario. On dirait que Dufaux s'est contenté de reprendre différentes idées qui ont eu du succès pour les assembler. Mais cela ne suffit pas à faire un bon scénario ; cela laisse juste une grande impression de déjà vu.
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Rosinski et Van Hamme auraient du en rester à Thorgal. Cette histoire emprunte beaucoup pour nous conter une énième fable douteuse d'un être élu et d'une religion. Seul le dessin de Rosinski sauve cette BD de l'indifférence.