Gomorrhe

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Note: 2.67/5
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Trois jeunes savants recherchent l'Atlantide perdue, dans le rift africain Une longue marche les enfonce dans un sol inhospitalier. Ils s'attendent à franchir les limites de "la terre Pellucidar" quand soudain ils aperçoivent une cité au sortir d'un nuage.


Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre L'Atlantide

Trois jeunes savants recherchent l'Atlantide perdue, dans le rift africain Une longue marche les enfonce dans un sol inhospitalier. Ils s'attendent à franchir les limites de "la terre Pellucidar" quand soudain ils aperçoivent une cité au sortir d'un nuage. Peuplée de superbes créatures très dévêtues, cette cité est gouvernée par le tyrannique Bouffit, qui prend en otage les pauvres (et belles. Et dévêtues !) jeunes filles et règne par la terreur. Les trois jeunes (et beaux. Et musclés. Et à présent dévêtus) savants sont retenus prisonniers, et vont chercher à s'évader.

Scénario
Dessin
Editeur
CAP
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1989
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Gomorrhe © CAP 1989
Les notes
Note: 2.67/5
(2.67/5 pour 3 avis)
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11/02/2005 | ThePatrick
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L'avatar du posteur Agecanonix

C'est la première grande Bd érotique d'un auteur qui se cache sous de nombreux pseudonymes, ici Peter, parfois Riverstone ou Caumandre ou encore Pierre. J'ai lu cette bande dans Sexbulles vers 1983, à l'époque, c'était agréable à regarder pour l'érotisme déja ravageur des corps ultrasexués de ses héroïnes, mais ce monde oublié où se mêlent amour, vice et cruauté perverse suscite avec le recul une sorte de dégoût, il y a quelque chose de dérangeant ici avec des images assez rebutantes. Peter y déploie des fantasmes étranges et on se dit que ce type doit être bizarre quelque part pour imaginer des trucs aussi insolites. Ses couleurs sont curieuses, certaines de ses filles sont colorées en brun ou en jaune ; certaines de leurs poses sont anatomiquement irréalisables, à moins d'être une contorsionniste vedette, et les sexes masculins sont déja démesurés, annonçant ses oeuvres ultérieures comme "Trop plein d'écume", Nagarya ou Judith et Holopherne qui utiliseront un trait hyperréaliste, non adopté ici. Une Bd déroutante, étrange qu'il est préférable de lire en emprunt (quoique les biblio n'ont peut-être pas toutes ce genre d'oeuvre).

26/06/2013 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

C'est vrai qu'il y a de quoi s'exclaffer au long de cette BD où les femmes et les hommes sont nus en permanence, où les discussions se font comme si de rien n'était alors que les femmes sont dans des positions plus que lascives ou en train de se faire prendre vigoureusement, où elles affichent leur dos cambrés et leur parties intimes à l'air de manière presque contre-nature tant leurs poses sont au delà du suggestif. On sent le second degré en permanence tant le scénario est outré et les situations incongrues. Mais d'une part, je n'aime guère le dessin, de par ses couleurs mais aussi de par la façon dont sont représentées les parties intimes masculines et féminines. D'autre part, je n'ai guère rigolé à la lecture de cet humour particulier. Et pour finir, il y a vraiment plein de passages vraiment dégueulasses où le sang menstruel et la cyprine coulent à flot dans des "Gluap !", "Floap !", "Iouuuuf !", "Slict !", "Srac !" et autres bruits sciemment ridicules mais ne changeant en rien le côté immonde de certaines scènes. Beurk. Bref, côté érotisme, cette BD ne fonctionne pas pour moi, et côté humour, ça ne m'a pas fait rire, moi.

15/02/2005 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

"Gomorrhe" semble être un des premiers albums de Riverstone. Si son coup de crayon laisse déjà rêveur, la mise en couleur par contre, a très nettement évolué depuis. On remarquera d'ailleurs qu'elle change très souvent dans cet album. Mauvaise, façon feutres pour gosses au début, on aura aussi droit a des passages avec de superbes aplats roses, violets, jaunes ou verts très années 70/80, et les dix dernières pages, sans relever de la peinture comme "Thamara & Juda" par exemple, sont déjà superbes. Une chose à noter (rigoureusement immanquable quand vous lisez l'album), c'est le ridicule absolu des poses des filles. Elles peuvent être assises, en train de tomber, de parler, de se remettre d'un choc, elles auront TOUJOURS une pose d'une lascivité aussi fascinante qu'improbable. Impressionnant ! :) L'histoire n'est bien sûr qu'un prétexte à voir se tortiller les nanas dans tous les sens, et ce qu'on en devine est quand même assez ridicule (à l'image de cette fille vue de derrière et qui urine au-dessus de champignons suggestivement phalliques. Jean-Michel Lemaire a donc de la concurrence ! ;)). Le vocabulaire choisi n'est pas vraiment là pour faire sérieux non plus : "les explorateurs s'enfoncent dans le sol inhospitalier", "Pendant ce temps, tout en déculant le pal de sa victime...", "Je ne puis rien vous dire de tout cela! C'est trop dur !", et autres cruels mandrins et codes morses in vagina. Et pourtant les dialogues sont longs ! Très longs ! Trop longs ! Un lecteur moyen a bien du mal à se les enfourner, et -- criant grâce ! -- finira sans doute par effeuiller rapidement l'album. Bref, tout ça ressemble à un gros délire visuellement superbe, gentiment émoustillant et plus ou moins complètement barré. Les scènes de torture du début (qui disparaissent vite) sont d'ailleurs à la fois rigolotes et dégoûtantes... On n'aura par contre sans doute jamais la fin, puisque l'album s'achève très brusquement par une chute (ah ah) avec cette pensée du héros : Aaaarg, Morgane ! C'est elle ! Quel bonheur ! Nous allons mourir ensemble ! ... Ouch !, suivie du commentaire scénaristiquement magistral : Rod est comblé d'avoir retrouvé Morgane ! Le destin de la révolte lui importe peu. Ah ah ah ! J'adore ce truc, c'est complètement barje ! :D

11/02/2005 (modifier)