Nagarya

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Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Une femme et trois hommes seuls sur une île.


Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre

Fuyant un monde à l'agonie, une femme et trois hommes trouvent refuge sur une terre paradisiaque. Oubliant les jalousies du passé, ils vivent une sexualité très libre, où une femme doit satisfaire aux désirs de trois amants. Entre épopée, science-fiction, imagination, fantasme et érotisme, voici un Eden peuplé de sauvages et de sauvageonnes à la sensualité très développée.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1991
Statut histoire Série terminée 2 tomes parus

Couverture de la série Nagarya © Dynamite 1991
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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11/02/2005 | Don Lope
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L'avatar du posteur Agecanonix

Le nom de Riverstone (ou quelque soit l'un de ses nombreux pseudos) résonne aux oreilles de l'amateur de BD érotique, car on sait qu'avec lui, on aura un résultat graphique exceptionnel. C'est le cas dans cette Bd que j'ai réussi à trouver à Angoulême dans les bacs à 5 euros d'un des bouquinistes belges, eh oui, j'ai cru rêver , car trouver un album de ce calibre à cet endroit, c'est très rare. Comme toujours, la partie graphique est absolument renversante, Riverstone excelle dans un dessin hyperréaliste peaufiné et soigné à la peinture à l'huile, transcendant un sujet inspiré d'un thème biblique où une nouvelle Eve évolue dans une jungle idéalisée auprès de 3 hommes et découvre une peuplade sauvage ; tout le monde y est nu bien sûr, c'est un retour à la nature primitive de l'homme, mais étrangement, ça copule beaucoup moins qu'on n'aurait cru, même les hommes ont des sexes à peu près normaux et pas ultra membrés comme c'est le cas dans les autres Bd de Riverstone comme Judith et Holopherne ou Thamara & Juda... Les femmes y sont toujours sculpturales, avec des poitrines fières et puissantes, contrastant avec des visages d'ingénues ou de jeunes vierges. La dimension fantastique et le surréalisme se mêlent, mais ça ne donne qu'un résultat décevant au niveau du scénario, c'est le gros point faible de cette bande qui aurait pu être fabuleuse ; Riverstone ne sait pas construire une histoire linéaire, il se perd en dialogues inintelligibles, qui n'ont vraiment aucun sens, et totalement décalés par rapport aux images. De fait, l'histoire perd 60% de son potentiel, même l'épisode des sauvageonnes est mal exploité, et les 3 hommes accompagnant l'héroïne Anny Wellington, sont très en retrait, ressemblant à des crétins incolores et loin des mâles dominateurs vus dans les autres Bd de l'auteur. Bref, l'oeil se régale mais l'esprit n'est pas satisfait.

28/01/2017 (modifier)
Par Don Lope
Note: 3/5

Riverstone est toujours étincelant aux pinceaux, certaines cases sont absolument sublimes. Je regrette toutefois que certains visages de femmes soient si caricaturaux, tout en rondeur. Mais bon, pour être clair le vrai point négatif c’est le scénar SF à la limite du compréhensible, à mi-chemin entre « La planète des singes » et un melting-pot mythologique, tellement obscur que ça en gâcherait les dessins. De quoi confirmer l’adage Don Lopesque, mieux vaut pas de scénar du tout qu’une pseudo histoire en paravent.

11/02/2005 (modifier)