Je n'ai pas beaucoup aimé la lecture de cette BD, sans avoir dû me forcer à la finir pour autant. Tout d'abord les ressemblances avec les grandes Histoires et le mix qui en est fait de la Bible, une sorte de République idéale avec son Socrate, l'espèce de Darwin caricature de scientifique... Tout est mélangé et ressorti au fur et à mesure, donnant plus l'impression d'une histoire racontée à un enfant pour qu'il s'endorme que d'un récit structuré. C'est un peu poussif et on ne voit pas toujours où ça va. Enfin, j'ai été dérangé par la violence gratuite de certaines scènes.
Le dessin est lui fort sympathique, souple, et dégage une certaine fraîcheur. Il rend les personnages attachants et bien hauts en couleur, ce que le scénario a du mal à faire, malgré le faible nombre de personnages.
J'ai l'impression que Sfar aurait pu faire mieux, et qu'il a été trop rapide.
Alichino (prononcez Alikino)... il paraît qu'il y a des tas de fans de ce manga, et c'est certes compréhensible.
En effet, le dessin est très esthétisant, extrêmement soigné, très fin, assez stylé. Il produit de belles illustrations, quoique visiblement l'auteur soit fan de Yoshitaka Amano sans parvenir à la cheville de ce dernier. Les visages ont toujours la même expression, les poses sont figées. Mais bon ne chipotons pas, certaines cases sont vraiment très jolies.
Mais bon... ce dessin n'est absolument pas adapté à la narration. On ne comprend rien de ce qu'il se passe (se passe-t-il quelque chose d'ailleurs ?), visiblement l'auteur se fait plaisir mais noie complètement son lecteur. Il n'y a quasiment que des gros plans sur des visages. On ne sait jamais où l'intrigue se passe, et parfois on ne sait même pas qui parle.
Quant à l'histoire, c'est bien simple, j'ai lu le premier tome en me faisant violence pour ne pas succomber à la lourdeur de mes paupières, et je n'ai fait que feuilleter le deuxième pour regarder les dessins.
Une nuit a passé et je suis totalement incapable de raconter ce qui se passait dedans. C'est complètement abscons, soporifique, incompréhensible et s'oublie aussitôt le livre refermé.
Bref 1/5 pour l'histoire, ramené à 2/5 pour les dessins qui sont tout de même plaisants, même si les visages sont trop inexpressifs à mon goût.
L'histoire pourrait être intéressante, car si la trame est largement déjà vue (deux jeunes qui montent à Paris pour réaliser leurs rêves), le thème (le milieu de la haute couture) l'est moins.
Malheureusement, cela ne suffit pas, et les dessins moyens (et très vieillis), le scénario sans surprise et surtout le personnage complètement apathique de Nancy m'ont laissé une assez mauvaise impression. Charlotte remonte un peu le niveau, car elle a de l'énergie, des rêves et pas mal d'imagination. Et puis les robes qu'elle invente sont bien sympas (mais difficilement mettables ;)).
Vieille de plus de 20 ans, cette série du défunt Roberto Raviola (dit Magnus) mêlait sexe et gore… les deux en plus petite quantité que ce que l’on m’avait assuré ce qui, je vous l’avoue, m’a un peu déçu… Ben oui, quitte à lire une BD de cul dégueu, autant qu’il y ait beaucoup de cul et que ce soit très très dégueu, non ? Non, c’est moi qui suis taré ? :8 Bon, bref. Or là donc, oui, il y a du cul, c’est vrai, mais comme la sexy Frieda ne baise qu’avec des cadavres, et notamment son affreux Nécron, c’est pas très émoustillant. Et il y a du sang aussi, mais l’horreur des actes de Nécron est très atténuée par le dessin en noir et blanc… Un crâne qui explose et une cervelle qui gicle en noir et blanc, c’est tout de suite moins spectaculaire et marrant qu’en couleur, je vous assure. Bon, cela dit, c'est vrai que toute la série n'est pas en noir et blanc...
Passée la déception, que reste-t-il ? Une BD que je qualifierais presque de "gentillette", malgré le cocktail nécrophilie/cannibalisme/sado-masochisme. Dans le fond, c’est juste une sorte de cartoon un peu pervers et sacrément bébête. Si le graphisme est assez sympatoche, il faut bien avouer que le scénar comme les dialogues sont assez tartes. A défaut d’en avoir les côtés jouissifs, "Nécron" a les défauts de ses deux sources d’inspiration, les films pornos et les mauvais films d’horreur : le semblant d’histoire n’est là que pour permettre aux protagonistes de passer d’une scène de cul à une scène de massacre et vice-versa. Cela dit, dans un bon jour, si on est prêt à pas faire la fine bouche, ça se lit sans ennui, parce que c’est vrai que ça ne se prend pas la tête, ça ne se prend pas au sérieux… Bref, comme en plus le dessin est réussi, cette BD oubliée et oubliable évite la note minimum.
Tout d'abord, je n'aime pas le dessin. Il est trop typé début des années 80, les décors sont peu fouillés et presque sans interêt alors que justement l'histoire devait révéler des endroits désaffectés et oubliés, les personnages sont moyennement dessinés (l'héroïne, par exemple, se révèle être une beurette et il faut vraiment qu'on vous le dise pour le savoir) et les expressions des visages sont rarement réussies.
Puis ensuite, l'histoire... Elle aussi, très typée années 80. Le début a l'air de vouloir jouer sur l'ambiance de ces lignes ferroviaires désaffectées, de cette vie au grand air et solitaire de l'héroïne, mais je n'ai franchement rien ressenti pas plus que je n'appréciais l'héroïne. Et ensuite, l'histoire légèrement aventureuse qui s'ensuit, impliquant loubards, petits mafieux, etc. ne m'a strictement pas intéressé.
Bref, une BD qui m'a vraiment très peu plu malgré l'originalité de son idée de départ.
Bon, déjà, je n'aime pas le dessin. Les personnages sont plutôt bien dessinés, même si les expressions des visages sont souvent totalement vides ou indéchiffrables. Par contre, le décor et le reste sont quasiment inexistants, ou alors dessinés à la règle et sans détails. En outre, la mise en page est souvent mauvaise, rendant la lecture parfois désagréable.
Puis ensuite vient le scénario. Bon... Je n'aime pas le monde de la Mode, mais ça, c'est un avis personnel. Mais concernant l'histoire racontée ici, je la trouve trop romantisée, trop manichéenne et surtout trop... superficielle. C'est une histoire qui ne m'a pas intéressé. En outre, le personnage de Nancy est irritant de passivité et, dirait-on, de... stupidité. Franchement, venant de Christin, je trouve le scénario mauvais.
La raison qui me fait ne pas mettre 1/5, c'est que les auteurs n'ont pas l'air de vouloir se moquer des lecteurs, qu'ils ont l'air d'avoir fait le travail avec le coeur, et que malgré son scénario romantique, il n'y a pas d'incohérence et de raccourcis détestables dans l'histoire.
J'ai beaucoup attendu de cet album, et honnêtement je suis très déçue...
Néanmoins, j'aime beaucoup les planches ou cases illustrées par Duprat, elles sont fraîches, colorées, amusantes et soignées, celles de Vanyda un peu moins (dixit plus bas, trop d'inégalités au fil de l'album), malgré un style agréable et de jolies couleurs. Donc, ce n'est pas le dessin qui m'a ici déçue mais bien l'histoire...
En effet, elle est tout bonnement inexistante! Les personnages sont ennuyeux et sans saveur, limite mous et désagréables. Mais où est le scénario? Je veux bien qu'il s'agisse d'une simple histoire urbaine, mais là c'est carrément ennuyeux. Bref, on ressort de la BD avec le sentiment de n'avoir rien lu, c'est franchement désagréable! :(
Je déconseille cette BD, à feuilleter seulement pour les illustrations... Si vous appréciez le trait de Vanyda, lisez plutôt L'Immeuble d'en face, nettement plus plaisant...
Qu'on soit clair, si vous n'avez jamais vu la série télé, vous aurez du mal à adhérer à cet album. Si vous en êtes fan, comme moi, vous aurez aussi du mal.
En fait, je pense que cette adaptation est une erreur, car le point fort de la série est le jeu des acteurs, notamment Yvan Le Bolloc'h et Bruno Solo, qui y sont excellents. Certains gags arrivent quand même à faire sourire, mais juste parce qu'on imagine les acteurs derrière...
Pourtant, je trouve le dessin de Croci tout à fait intéressant, mais à la lecture, il finit toujours par me saouler... Les planches sont clairement belles lorsqu'on les regarde dans leur ensemble, mais à la lecture, ça ne passe plus, le découpage est souvent mauvais, les cadrages pas vraiment meilleurs et même les positions des personnages sont souvent surfaites.
Bref, rattrapons-nous au scénario... Ah oui mais nan en fait. D'accord, c'est pas facile de faire un bon one shot vu que les contraintes sont nombreuses pour peu de pages, mais là, c'est complètement raté. L'intrigue ne prend pas, donc forcement, à l'heure des explications (dans le style grande révélation à la Scooby-Doo, on retire le masque et on explique). On s'en fout royalement...
Donc scénario vraiment mauvais, dessin intéressant mais finalement encore trop peu ambitieux et peut-être encore un peu jeune, malgré l'expérience que commence à acquérir cet auteur...
Voilà un bon exemple du suivi des séries par Soleil Production. Certes, la série n'était pas exceptionnelle, mais elle s'améliorait, et de toute façon, ils sont coutumiers du fait.
Sinon, sur la série, on peut regretter que le scénario se borne à raconter des faits de guerre, sans s'intéresser aux personnages eux-mêmes. Leur psychologie est très sommaire, voire inexistante.
Coté dessin, c'est pas folichon quand même, et on a parfois du mal à ne pas confondre certains personnages entre eux.
Rien d'incontournable, donc, d'autant plus que sans la fin...
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Les Potamoks
Je n'ai pas beaucoup aimé la lecture de cette BD, sans avoir dû me forcer à la finir pour autant. Tout d'abord les ressemblances avec les grandes Histoires et le mix qui en est fait de la Bible, une sorte de République idéale avec son Socrate, l'espèce de Darwin caricature de scientifique... Tout est mélangé et ressorti au fur et à mesure, donnant plus l'impression d'une histoire racontée à un enfant pour qu'il s'endorme que d'un récit structuré. C'est un peu poussif et on ne voit pas toujours où ça va. Enfin, j'ai été dérangé par la violence gratuite de certaines scènes. Le dessin est lui fort sympathique, souple, et dégage une certaine fraîcheur. Il rend les personnages attachants et bien hauts en couleur, ce que le scénario a du mal à faire, malgré le faible nombre de personnages. J'ai l'impression que Sfar aurait pu faire mieux, et qu'il a été trop rapide.
Alichino
Alichino (prononcez Alikino)... il paraît qu'il y a des tas de fans de ce manga, et c'est certes compréhensible. En effet, le dessin est très esthétisant, extrêmement soigné, très fin, assez stylé. Il produit de belles illustrations, quoique visiblement l'auteur soit fan de Yoshitaka Amano sans parvenir à la cheville de ce dernier. Les visages ont toujours la même expression, les poses sont figées. Mais bon ne chipotons pas, certaines cases sont vraiment très jolies. Mais bon... ce dessin n'est absolument pas adapté à la narration. On ne comprend rien de ce qu'il se passe (se passe-t-il quelque chose d'ailleurs ?), visiblement l'auteur se fait plaisir mais noie complètement son lecteur. Il n'y a quasiment que des gros plans sur des visages. On ne sait jamais où l'intrigue se passe, et parfois on ne sait même pas qui parle. Quant à l'histoire, c'est bien simple, j'ai lu le premier tome en me faisant violence pour ne pas succomber à la lourdeur de mes paupières, et je n'ai fait que feuilleter le deuxième pour regarder les dessins. Une nuit a passé et je suis totalement incapable de raconter ce qui se passait dedans. C'est complètement abscons, soporifique, incompréhensible et s'oublie aussitôt le livre refermé. Bref 1/5 pour l'histoire, ramené à 2/5 pour les dessins qui sont tout de même plaisants, même si les visages sont trop inexpressifs à mon goût.
Charlotte et Nancy
L'histoire pourrait être intéressante, car si la trame est largement déjà vue (deux jeunes qui montent à Paris pour réaliser leurs rêves), le thème (le milieu de la haute couture) l'est moins. Malheureusement, cela ne suffit pas, et les dessins moyens (et très vieillis), le scénario sans surprise et surtout le personnage complètement apathique de Nancy m'ont laissé une assez mauvaise impression. Charlotte remonte un peu le niveau, car elle a de l'énergie, des rêves et pas mal d'imagination. Et puis les robes qu'elle invente sont bien sympas (mais difficilement mettables ;)).
Nécron
Vieille de plus de 20 ans, cette série du défunt Roberto Raviola (dit Magnus) mêlait sexe et gore… les deux en plus petite quantité que ce que l’on m’avait assuré ce qui, je vous l’avoue, m’a un peu déçu… Ben oui, quitte à lire une BD de cul dégueu, autant qu’il y ait beaucoup de cul et que ce soit très très dégueu, non ? Non, c’est moi qui suis taré ? :8 Bon, bref. Or là donc, oui, il y a du cul, c’est vrai, mais comme la sexy Frieda ne baise qu’avec des cadavres, et notamment son affreux Nécron, c’est pas très émoustillant. Et il y a du sang aussi, mais l’horreur des actes de Nécron est très atténuée par le dessin en noir et blanc… Un crâne qui explose et une cervelle qui gicle en noir et blanc, c’est tout de suite moins spectaculaire et marrant qu’en couleur, je vous assure. Bon, cela dit, c'est vrai que toute la série n'est pas en noir et blanc... Passée la déception, que reste-t-il ? Une BD que je qualifierais presque de "gentillette", malgré le cocktail nécrophilie/cannibalisme/sado-masochisme. Dans le fond, c’est juste une sorte de cartoon un peu pervers et sacrément bébête. Si le graphisme est assez sympatoche, il faut bien avouer que le scénar comme les dialogues sont assez tartes. A défaut d’en avoir les côtés jouissifs, "Nécron" a les défauts de ses deux sources d’inspiration, les films pornos et les mauvais films d’horreur : le semblant d’histoire n’est là que pour permettre aux protagonistes de passer d’une scène de cul à une scène de massacre et vice-versa. Cela dit, dans un bon jour, si on est prêt à pas faire la fine bouche, ça se lit sans ennui, parce que c’est vrai que ça ne se prend pas la tête, ça ne se prend pas au sérieux… Bref, comme en plus le dessin est réussi, cette BD oubliée et oubliable évite la note minimum.
La Voyageuse de petite ceinture
Tout d'abord, je n'aime pas le dessin. Il est trop typé début des années 80, les décors sont peu fouillés et presque sans interêt alors que justement l'histoire devait révéler des endroits désaffectés et oubliés, les personnages sont moyennement dessinés (l'héroïne, par exemple, se révèle être une beurette et il faut vraiment qu'on vous le dise pour le savoir) et les expressions des visages sont rarement réussies. Puis ensuite, l'histoire... Elle aussi, très typée années 80. Le début a l'air de vouloir jouer sur l'ambiance de ces lignes ferroviaires désaffectées, de cette vie au grand air et solitaire de l'héroïne, mais je n'ai franchement rien ressenti pas plus que je n'appréciais l'héroïne. Et ensuite, l'histoire légèrement aventureuse qui s'ensuit, impliquant loubards, petits mafieux, etc. ne m'a strictement pas intéressé. Bref, une BD qui m'a vraiment très peu plu malgré l'originalité de son idée de départ.
Charlotte et Nancy
Bon, déjà, je n'aime pas le dessin. Les personnages sont plutôt bien dessinés, même si les expressions des visages sont souvent totalement vides ou indéchiffrables. Par contre, le décor et le reste sont quasiment inexistants, ou alors dessinés à la règle et sans détails. En outre, la mise en page est souvent mauvaise, rendant la lecture parfois désagréable. Puis ensuite vient le scénario. Bon... Je n'aime pas le monde de la Mode, mais ça, c'est un avis personnel. Mais concernant l'histoire racontée ici, je la trouve trop romantisée, trop manichéenne et surtout trop... superficielle. C'est une histoire qui ne m'a pas intéressé. En outre, le personnage de Nancy est irritant de passivité et, dirait-on, de... stupidité. Franchement, venant de Christin, je trouve le scénario mauvais. La raison qui me fait ne pas mettre 1/5, c'est que les auteurs n'ont pas l'air de vouloir se moquer des lecteurs, qu'ils ont l'air d'avoir fait le travail avec le coeur, et que malgré son scénario romantique, il n'y a pas d'incohérence et de raccourcis détestables dans l'histoire.
L'Année du Dragon / de la Chèvre
J'ai beaucoup attendu de cet album, et honnêtement je suis très déçue... Néanmoins, j'aime beaucoup les planches ou cases illustrées par Duprat, elles sont fraîches, colorées, amusantes et soignées, celles de Vanyda un peu moins (dixit plus bas, trop d'inégalités au fil de l'album), malgré un style agréable et de jolies couleurs. Donc, ce n'est pas le dessin qui m'a ici déçue mais bien l'histoire... En effet, elle est tout bonnement inexistante! Les personnages sont ennuyeux et sans saveur, limite mous et désagréables. Mais où est le scénario? Je veux bien qu'il s'agisse d'une simple histoire urbaine, mais là c'est carrément ennuyeux. Bref, on ressort de la BD avec le sentiment de n'avoir rien lu, c'est franchement désagréable! :( Je déconseille cette BD, à feuilleter seulement pour les illustrations... Si vous appréciez le trait de Vanyda, lisez plutôt L'Immeuble d'en face, nettement plus plaisant...
Caméra café
Qu'on soit clair, si vous n'avez jamais vu la série télé, vous aurez du mal à adhérer à cet album. Si vous en êtes fan, comme moi, vous aurez aussi du mal. En fait, je pense que cette adaptation est une erreur, car le point fort de la série est le jeu des acteurs, notamment Yvan Le Bolloc'h et Bruno Solo, qui y sont excellents. Certains gags arrivent quand même à faire sourire, mais juste parce qu'on imagine les acteurs derrière...
Lady Tara Cornwall
Pourtant, je trouve le dessin de Croci tout à fait intéressant, mais à la lecture, il finit toujours par me saouler... Les planches sont clairement belles lorsqu'on les regarde dans leur ensemble, mais à la lecture, ça ne passe plus, le découpage est souvent mauvais, les cadrages pas vraiment meilleurs et même les positions des personnages sont souvent surfaites. Bref, rattrapons-nous au scénario... Ah oui mais nan en fait. D'accord, c'est pas facile de faire un bon one shot vu que les contraintes sont nombreuses pour peu de pages, mais là, c'est complètement raté. L'intrigue ne prend pas, donc forcement, à l'heure des explications (dans le style grande révélation à la Scooby-Doo, on retire le masque et on explique). On s'en fout royalement... Donc scénario vraiment mauvais, dessin intéressant mais finalement encore trop peu ambitieux et peut-être encore un peu jeune, malgré l'expérience que commence à acquérir cet auteur...
Princesse Rouge
Voilà un bon exemple du suivi des séries par Soleil Production. Certes, la série n'était pas exceptionnelle, mais elle s'améliorait, et de toute façon, ils sont coutumiers du fait. Sinon, sur la série, on peut regretter que le scénario se borne à raconter des faits de guerre, sans s'intéresser aux personnages eux-mêmes. Leur psychologie est très sommaire, voire inexistante. Coté dessin, c'est pas folichon quand même, et on a parfois du mal à ne pas confondre certains personnages entre eux. Rien d'incontournable, donc, d'autant plus que sans la fin...