Bien sûr, c'est beau. Très beau, même !
Mais là ou Vincent & Van Gogh m'avait touché par la folie ambiante qui illustrait les pages du recueil, je trouve qu'ici le côté un peu détaché de la narration de ce premier tome, sans réel liant, entache le plaisir de lecture.
En effet, même si l'on se plait à découvrir la vie de débauche et de luxure de Toulouse-Lautrec, sous le dessin à la fois fantaisiste et incroyablement maîtrisé de Gradimir Smudja, le manque évident de structure pêche. On décroche régulièrement, sans pour autant "subir" l'album - ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! Ce premier Opus n'est pas mauvais, mais méritait un traitement narratif plus précis.
Je passe très vite sur les couleurs de l'auteur qui sont tout simplement fabuleuses. C'est de l'Art avec un grand A, chaque case est un tableau, chaque page une invitation au voyage. Du plaisir pour nos yeux...
Les amateurs d'art de l'époque trouveront surement leur compte par les multiples références qui composent cet album. Les autres, eux, seront surement gênés comme moi par le côté un peu bordélique du scénario.
Cet album m'avait attiré par son dessin et sa couverture assez sympa. Pourtant, je ne suis pas particulièrement fan des productions de Ange, de manière générale...
Bon, rien de transcendant, finalement. Le dessin est certes racé et dynamique, mais manque un peu de constance, surtout (hélas) au niveau du visage de l'héroine, qu'il m'est arrivé de ne pas reconnaitre au premier coup d'oeil sur certaines cases. Toutefois, l'ensemble se tient très bien, et le découpage est de qualité. Vif, coloré, il ne manque qu'un peu d'expérience à l'auteur pour effectuer un travail vraiment nickel.
C'est au niveau du scénario que j'emettrais plus de réserves. L'histoire elle-même est assez séduisante, mais la narration est telle qu'on décroche régulièrement, hélas.
Dommage, car le clan secret qui vit dans les murs du Roi méritait d'être mieux traité... peut être en l'entourant encore plus de mystère, ce qui l'aurait rendu vraiment attrayant...
Bon, je lirai la suite... mais je ne suis pas retourné, pour le moment.
J'ai lu pas mal d'avis positifs, de-ci de-là, concernant cet album. Mon libraire lui-même m'a dit "J'ai beaucoup aimé".
Pourtant, un truc me tracassait depuis le début : je n'ai jamais lu ou entendu d'avis de quelqu'un ayant lu le petit bijou de Duprat, "Mon cousin dans la mort", album que je vous conseille vivement.
C'est donc avec une certaine appréhension que je me suis plongé dans ce One-Shot, qui pour moi depuis le début sentait le réchauffé, tendance copie conforme, mention plagiat. "Mon cousin dans la mort" - "Vincent, mon frère mort vivant" : appréhension légitime, pas vrai ?
Appréhension confirmée dès les premières pages. Tout d'abord, le dessin est très similaire à l'album de Duprat sans être pour autant aussi maitrisé. Il reste tout de même assez sympa... mais une fois de plus, quelle repompe ! Les personnages eux-même jouent les durs par leur regard parfois plein de haine, à l'instart de "Mon cousin dans la mort". Toutefois, là où la méchanceté ambiante était carrément déstabilisante dans l'opus qui me sert de référence ici, elle n'est qu'anecdotite dans ce One Shot, "pour faire pareil" sans raison valable. C'est pourquoi, finalement, les personnages ne prennent que parfois une attitude haineuse, sans raison apparante. Très bizarre.
Enfin, la narration elle aussi est similaire au petit livre de Duprat. Le scénario est bien sûr différent, en quelques points - c'est bien plus fantastique ici, on s'amuse même du petit diable (qui peut faire penser à celui de Lincoln, en moins inventif), mais on ne va tout de même pas bien loin. J'ai de plus l'impression que cet album est posé la le cul entre deux chaises : narration parfois très enfantine d'une part, sujet plutôt adulte parfois, je ne sais pas vraiment à qui s'adresse cet album, en fin de compte.
A l'époque de la création de la collection Lattitudes, de Soleil, j'étais plutôt enjoué : enfin un peu de nouveauté, non formatée comme le reste des débilité HF de l'éditeur ! Mais plus je lis d'albums de chez Lattitudes, plus je déchante...
Moui l'habitant de l'infini...
J'en avais entendu beaucoup de bien, et finalement, moi qui suis plutôt habitué à ce genre de mangas, je l'ai trouvé très très moyen.
Tout d'abord l'histoire qui ne tient pas debout.
Ensuite les dessins que je ne trouve pas exceptionnels.
Et pour finir, ben...je n'accroche pas voilà tout.
En fait je pense préférer les mangas plus réalistes (gekigas) ou alors complètement fantaisistes (Samurai Deeper Kyo par exemple), tandis que là c'est un mélange des deux, qui pour moi ne prend pas.
Je n'ai pas lu la nouvelle édition qui est certainement plus réussie, ce qui n'est pas trop dur.
Princesse Saphir... un manga que je voulais lire depuis longtemps, mais au final une déception !
J'adore les contes de fée, c'est pour cela que je pensais aimer Saphir et au final je crois que c'est pour cela que je ne l'aime pas. Parce que l'histoire est trop inspirée des contes de fée classiques, et l'ensemble manque singulièrement de nouveauté. A chaque page plane un air de déjà-vu (qui n'existe peut-être pas pour les japonais, moins nourris que nous aux contes de Grimm, Perrault ou Andersen).
Et puis la narration est assez vieillotte, et l'ensemble est mignon mais assez niais. Je n'ai jamais réussi à m'attacher aux personnages ni à m'intéresser aux péripéties de l'intrigue.
Pas de doute, je préfère les Tezuka destinés à un public adulte !
Autant j'ai fini par bien apprécier Edika et ses histoires délirantes, autant je n'y arrive pas avec Carali.
Le dessin y est semblable mais finalement nettement moins bon.
Et les histoires ont très globalement une même thématique : du délire, du cul, du "gentil" trash et de l'humour un peu provocant. Mais franchement, je n'ai trouvé aucun gag des crétins sont des abrutis drôle et je n'aime pas cette recherche de trash et de cul gratuit et provocant par son côté un peu gore. Le délire part trop loin et surtout trop facilement et il n'en reste plus rien de drôle pour moi.
Je ne suis surtout pas fan de mangas shojos dans le style de Ayashi No Ceres que j'assimile très vite aux séries du studio Clamp que je n'aime vraiment pas.
Pourtant, j'ai été plutôt agréablement surpris par le premier tome de cette série : l'action démarre vite et surtout fort. De découvrir dans les premières pages que la famille de l'héroïne veut à tout prix... la tuer dès le jour de ses 16 ans, c'est assez original pour une histoire que je prenais pour nunuche à priori. L'intrigue s'enchaîne bien dans ce premier tome, les personnages sont corrects (même si on retrouve le "beau ténébreux" super-typique des Shojos un peu merdiques) et ça se lit bien.
L'ennui, c'est que ça se dégrade très vite au fil des tomes. L'histoire de la nymphe céleste devient cliché et sans originalité. Les petites intrigues s'enchaînent sans être prenantes du tout et surtout bien souvent très déjà vues. Bref, l'intérêt du manga chute très rapidement pour devenir franchement banal et inintéressant.
RahXephon est clairement pour moi un succédané de Neon Genesis Evangelion. On y retrouve cette idée de "nouveaux mangas de robots" où les combats avec les méchas eux-mêmes sont laissés au second rang derrière une réflexion sur la psychologie des personnages et une pseudo-histoire symboliste où le mystique rencontre le surnaturel.
Le dessin de RahXephon est bon même si à nouveau on ressent franchement l'influence de Neon Genesis Evangelion alors que justement la maîtrise du dessinateur n'atteint pas celle de Sadamoto.
Quant au scénario, il accumule ce qui est très rapidement devenu des clichés quand on compare ce manga à Evangelion. Les méchas sont presque annexes tant ce sont plus les personnages, leurs pensées et leurs dialogues qui sont importants ici, mais le tout sent vraiment la guimauve intellectuelle, la recherche d'une esthétique un peu mythologique foireuse et d'un symbolisme parfois lourdingue. Tout ce qui faisait l'originalité de Neon Genesis Evangelion a été ici repris et amplifié mais sans que la sauce prenne et en faisant ressortir une bonne partie de ce qui faisait les défauts de la série imitée. C'est ennuyeux et pompeux.
Je n'ai pas accroché.
Une série qui débutait pas mal (les deux premiers albums) avec une tentative assez réussie de faire un héro d'un personnage dont l'histoire n'a pas gardé une image positive. Mais ensuite ça ce gâte, le scénario devient vraiment grossier, nombre de choses ou rebondissements sont parachutés comme dans un rêve. On a vraiment du mal à être pris par ces aventures assez invraisemblables. Peut-être que la série s'améliore sur la fin, je n'ai pas réussi à dépasser le tome 8.
L'Echangeur... Bon autant le dire tout de suite, je n'ai pas été vraiment emballée. Je me suis très rapidement doutée de... argh peux pas vous le dire sans dévoiler l'intrigue ! Disons que le scénario s'est révélé sans surprise pour moi et même si j'imagine bien que, comme pour les personnages, l'essentiel est ailleurs, disons que je n'ai pas été touchée par cette histoire. Par contre, c'est vrai que c'est assez fin, les personnages sont criant de vérité, et le dessin réussit bien à restituer leur caractère et leur humanité. Cependant, ce noir et blanc est assez banal, c'est juste des planches sans couleur, et je ne crois pas que j'aurai envie de relire ce one-shot, même si j'aime bien le message qu'il délivre.
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Le Cabaret des Muses (Le Bordel des Muses)
Bien sûr, c'est beau. Très beau, même ! Mais là ou Vincent & Van Gogh m'avait touché par la folie ambiante qui illustrait les pages du recueil, je trouve qu'ici le côté un peu détaché de la narration de ce premier tome, sans réel liant, entache le plaisir de lecture. En effet, même si l'on se plait à découvrir la vie de débauche et de luxure de Toulouse-Lautrec, sous le dessin à la fois fantaisiste et incroyablement maîtrisé de Gradimir Smudja, le manque évident de structure pêche. On décroche régulièrement, sans pour autant "subir" l'album - ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! Ce premier Opus n'est pas mauvais, mais méritait un traitement narratif plus précis. Je passe très vite sur les couleurs de l'auteur qui sont tout simplement fabuleuses. C'est de l'Art avec un grand A, chaque case est un tableau, chaque page une invitation au voyage. Du plaisir pour nos yeux... Les amateurs d'art de l'époque trouveront surement leur compte par les multiples références qui composent cet album. Les autres, eux, seront surement gênés comme moi par le côté un peu bordélique du scénario.
Belladone
Cet album m'avait attiré par son dessin et sa couverture assez sympa. Pourtant, je ne suis pas particulièrement fan des productions de Ange, de manière générale... Bon, rien de transcendant, finalement. Le dessin est certes racé et dynamique, mais manque un peu de constance, surtout (hélas) au niveau du visage de l'héroine, qu'il m'est arrivé de ne pas reconnaitre au premier coup d'oeil sur certaines cases. Toutefois, l'ensemble se tient très bien, et le découpage est de qualité. Vif, coloré, il ne manque qu'un peu d'expérience à l'auteur pour effectuer un travail vraiment nickel. C'est au niveau du scénario que j'emettrais plus de réserves. L'histoire elle-même est assez séduisante, mais la narration est telle qu'on décroche régulièrement, hélas. Dommage, car le clan secret qui vit dans les murs du Roi méritait d'être mieux traité... peut être en l'entourant encore plus de mystère, ce qui l'aurait rendu vraiment attrayant... Bon, je lirai la suite... mais je ne suis pas retourné, pour le moment.
Au Pays des Ombres (Vincent mon frère mort-vivant)
J'ai lu pas mal d'avis positifs, de-ci de-là, concernant cet album. Mon libraire lui-même m'a dit "J'ai beaucoup aimé". Pourtant, un truc me tracassait depuis le début : je n'ai jamais lu ou entendu d'avis de quelqu'un ayant lu le petit bijou de Duprat, "Mon cousin dans la mort", album que je vous conseille vivement. C'est donc avec une certaine appréhension que je me suis plongé dans ce One-Shot, qui pour moi depuis le début sentait le réchauffé, tendance copie conforme, mention plagiat. "Mon cousin dans la mort" - "Vincent, mon frère mort vivant" : appréhension légitime, pas vrai ? Appréhension confirmée dès les premières pages. Tout d'abord, le dessin est très similaire à l'album de Duprat sans être pour autant aussi maitrisé. Il reste tout de même assez sympa... mais une fois de plus, quelle repompe ! Les personnages eux-même jouent les durs par leur regard parfois plein de haine, à l'instart de "Mon cousin dans la mort". Toutefois, là où la méchanceté ambiante était carrément déstabilisante dans l'opus qui me sert de référence ici, elle n'est qu'anecdotite dans ce One Shot, "pour faire pareil" sans raison valable. C'est pourquoi, finalement, les personnages ne prennent que parfois une attitude haineuse, sans raison apparante. Très bizarre. Enfin, la narration elle aussi est similaire au petit livre de Duprat. Le scénario est bien sûr différent, en quelques points - c'est bien plus fantastique ici, on s'amuse même du petit diable (qui peut faire penser à celui de Lincoln, en moins inventif), mais on ne va tout de même pas bien loin. J'ai de plus l'impression que cet album est posé la le cul entre deux chaises : narration parfois très enfantine d'une part, sujet plutôt adulte parfois, je ne sais pas vraiment à qui s'adresse cet album, en fin de compte. A l'époque de la création de la collection Lattitudes, de Soleil, j'étais plutôt enjoué : enfin un peu de nouveauté, non formatée comme le reste des débilité HF de l'éditeur ! Mais plus je lis d'albums de chez Lattitudes, plus je déchante...
L'Habitant de l'infini
Moui l'habitant de l'infini... J'en avais entendu beaucoup de bien, et finalement, moi qui suis plutôt habitué à ce genre de mangas, je l'ai trouvé très très moyen. Tout d'abord l'histoire qui ne tient pas debout. Ensuite les dessins que je ne trouve pas exceptionnels. Et pour finir, ben...je n'accroche pas voilà tout. En fait je pense préférer les mangas plus réalistes (gekigas) ou alors complètement fantaisistes (Samurai Deeper Kyo par exemple), tandis que là c'est un mélange des deux, qui pour moi ne prend pas. Je n'ai pas lu la nouvelle édition qui est certainement plus réussie, ce qui n'est pas trop dur.
Princesse Saphir
Princesse Saphir... un manga que je voulais lire depuis longtemps, mais au final une déception ! J'adore les contes de fée, c'est pour cela que je pensais aimer Saphir et au final je crois que c'est pour cela que je ne l'aime pas. Parce que l'histoire est trop inspirée des contes de fée classiques, et l'ensemble manque singulièrement de nouveauté. A chaque page plane un air de déjà-vu (qui n'existe peut-être pas pour les japonais, moins nourris que nous aux contes de Grimm, Perrault ou Andersen). Et puis la narration est assez vieillotte, et l'ensemble est mignon mais assez niais. Je n'ai jamais réussi à m'attacher aux personnages ni à m'intéresser aux péripéties de l'intrigue. Pas de doute, je préfère les Tezuka destinés à un public adulte !
Les Crétins sont des abrutis
Autant j'ai fini par bien apprécier Edika et ses histoires délirantes, autant je n'y arrive pas avec Carali. Le dessin y est semblable mais finalement nettement moins bon. Et les histoires ont très globalement une même thématique : du délire, du cul, du "gentil" trash et de l'humour un peu provocant. Mais franchement, je n'ai trouvé aucun gag des crétins sont des abrutis drôle et je n'aime pas cette recherche de trash et de cul gratuit et provocant par son côté un peu gore. Le délire part trop loin et surtout trop facilement et il n'en reste plus rien de drôle pour moi.
Ayashi No Ceres
Je ne suis surtout pas fan de mangas shojos dans le style de Ayashi No Ceres que j'assimile très vite aux séries du studio Clamp que je n'aime vraiment pas. Pourtant, j'ai été plutôt agréablement surpris par le premier tome de cette série : l'action démarre vite et surtout fort. De découvrir dans les premières pages que la famille de l'héroïne veut à tout prix... la tuer dès le jour de ses 16 ans, c'est assez original pour une histoire que je prenais pour nunuche à priori. L'intrigue s'enchaîne bien dans ce premier tome, les personnages sont corrects (même si on retrouve le "beau ténébreux" super-typique des Shojos un peu merdiques) et ça se lit bien. L'ennui, c'est que ça se dégrade très vite au fil des tomes. L'histoire de la nymphe céleste devient cliché et sans originalité. Les petites intrigues s'enchaînent sans être prenantes du tout et surtout bien souvent très déjà vues. Bref, l'intérêt du manga chute très rapidement pour devenir franchement banal et inintéressant.
RahXephon
RahXephon est clairement pour moi un succédané de Neon Genesis Evangelion. On y retrouve cette idée de "nouveaux mangas de robots" où les combats avec les méchas eux-mêmes sont laissés au second rang derrière une réflexion sur la psychologie des personnages et une pseudo-histoire symboliste où le mystique rencontre le surnaturel. Le dessin de RahXephon est bon même si à nouveau on ressent franchement l'influence de Neon Genesis Evangelion alors que justement la maîtrise du dessinateur n'atteint pas celle de Sadamoto. Quant au scénario, il accumule ce qui est très rapidement devenu des clichés quand on compare ce manga à Evangelion. Les méchas sont presque annexes tant ce sont plus les personnages, leurs pensées et leurs dialogues qui sont importants ici, mais le tout sent vraiment la guimauve intellectuelle, la recherche d'une esthétique un peu mythologique foireuse et d'un symbolisme parfois lourdingue. Tout ce qui faisait l'originalité de Neon Genesis Evangelion a été ici repris et amplifié mais sans que la sauce prenne et en faisant ressortir une bonne partie de ce qui faisait les défauts de la série imitée. C'est ennuyeux et pompeux. Je n'ai pas accroché.
Jugurtha
Une série qui débutait pas mal (les deux premiers albums) avec une tentative assez réussie de faire un héro d'un personnage dont l'histoire n'a pas gardé une image positive. Mais ensuite ça ce gâte, le scénario devient vraiment grossier, nombre de choses ou rebondissements sont parachutés comme dans un rêve. On a vraiment du mal à être pris par ces aventures assez invraisemblables. Peut-être que la série s'améliore sur la fin, je n'ai pas réussi à dépasser le tome 8.
L'Echangeur
L'Echangeur... Bon autant le dire tout de suite, je n'ai pas été vraiment emballée. Je me suis très rapidement doutée de... argh peux pas vous le dire sans dévoiler l'intrigue ! Disons que le scénario s'est révélé sans surprise pour moi et même si j'imagine bien que, comme pour les personnages, l'essentiel est ailleurs, disons que je n'ai pas été touchée par cette histoire. Par contre, c'est vrai que c'est assez fin, les personnages sont criant de vérité, et le dessin réussit bien à restituer leur caractère et leur humanité. Cependant, ce noir et blanc est assez banal, c'est juste des planches sans couleur, et je ne crois pas que j'aurai envie de relire ce one-shot, même si j'aime bien le message qu'il délivre.