Le Rêve de Cécile

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Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)

Jusqu'à son avant dernière page, cet album est absolument sans texte. Von Gotha réussit ici un tour de force graphique. C'est presqu'Oubapien tout ça :)


BD muette BDSM Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Rêves

Lorsque Cécile fait des rêves érotiques, tous les fantasmes sont possibles. Au fil des pages, elle s'imagine soumise à des individus sadiques qui la fouettent, l'enchaînent et abusent de son corps sans le moindre ménagement Hommes, femmes et époques se mêlent sans souci de logique : son esprit endormi n'obéit qu'à ses sens. Un Von Gotha moins hard que d'habitude, intéressant pour son concept.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2003
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Rêve de Cécile © Dynamite 2003
Les notes
Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)
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05/08/2003 | Don Lope
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L'avatar du posteur Noirdésir

Bon, je n’ai pas trouvé trop de choses intéressantes dans cet album. Il est très vite lu, puisque quasi muet (deux dialogues dans la dernière page, et un pauvre « Non » prononcé quelques pages avant). Et parce que, surtout, il n’y a pas vraiment d’histoire, malgré quelques artifices, c’est avant tout une suite de scènes de sexe, dans des lieux et des époques divers, le tout étant vaguement lié par le fait que l’héroïne voit tout ça en rêve. Plusieurs époques donc, de la contemporaine dans laquelle vit Cécile, à l’ambiance western pour quelques scènes, le plus grand nombre se déroulant dans une sorte de XVIIIème siècle vaguement sadien. Ne cherchez pas « d’histoire en costume » dans ces saynètes « historiques », puisque de costume il n’y a quasiment pas, ou alors pas longtemps, les protagonistes étant généralement nus (Cécile gardant ses bas – pour masquer ses varices on imagine ?). Succession de scènes de cul donc, où l’on retrouve les obsessions habituelles de Von Gotha, adepte du SM. Cécile se voit donc saucissonnée, fouettée, ses multiples partenaires n’usant pas vraiment de douceur pour la prendre, dans toutes les positions et à plusieurs – sans que Cécile ne semble y trouver trop à redire. L’absence de scénario, la répétition morne des scènes SM (même si on ne sombre pas dans la torture et si c'est plus soft que dans d'autres de ses séries), l’absence de dialogues, tout éloigne de Sade dont Von Gotha semble vouloir s’inspirer. J’ajoute que les hommes ont tous des sexes énormes – qui visiblement ne débandent jamais, et surtout, je ne sais pourquoi, ils sont souvent outrancièrement rougeâtres, leur donnant un aspect presque comique m’ayant fait penser à un homard. Bon, sinon, le dessin de Von Gotha n'est pas exempt de défauts, même si les scènes de sexe, quoi qu’on en pense, sont assez bien retranscrites. Mais que la chair est froide ici ! A tout prendre, à propos d’une blonde qui rêve, même si dans un registre a priori beaucoup moins érotique, j’ai trouvé bien plus sensuelle Coraline dans Songes.

24/09/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai lu dans la foulée cette Bd (que je n'avais pas lue à l'époque dans Bédé Adult) pour établir une sorte de comparatif avec Gwendoline ; pas pour la partie graphique, car chacune a son style, mais pour voir jusqu'où Von Gotha pousse le côté pervers, bien que je connaissais quand même le style du bonhomme. Ben décidément, le SM c'est pas pour moi, je le savais mais il faut toujours que je vérifie. La perversion trouve un terrain propice pour cet auteur qui peut donner libre cours à ses fantasmes SM habituels ; son univers est très spécial et ne réside pas que dans le ligotage de fille comme chez John Willie, c'est un dessinateur talentueux qui explore le domaine du SM avec un dessin qui le place au niveau des meilleurs créateurs de la BD pour adultes. Malheureusement, je ne goûte absolument pas ses séances de soumissions, sévices, délires orgiaques et autres abus sexuels. Mais je reconnais que son talent graphique tout en finesse, souligné par des couleurs aux tons pastels comme c'est le cas ici, mérite un coup d'oeil. La bande est moins connue que Les Malheurs de Janice, mais elle est peut-être plus variée, et surtout trouve une originalité dans son absence de dialogues. Je préfère quand même quand l'auteur choisit une mise en page à cases larges, même si le procédé donne ici du rythme au récit qui est un vaste rêve..

23/10/2014 (modifier)
Par cac
Note: 3/5
L'avatar du posteur cac

Premier Von Gotha que je lis, je trouve ce rêve de Cécile pas mal du tout. Entièrement muet, c'est seulement à la dernière planche qu'on voit Cécile parler à son psychanalyste. Vu que nous sommes dans son rêve c'est en effet logique qu'il n'y ait pas de paroles. De même on passe d'une époque historique à une autre, d'une scène de sexe à une autre sans qu'il y ait de réel lien. Mais on reste dans un rêve. Tous les hommes se trimballent le sexe à l'air, tous équipés de bras d'enfant en guise de chibre et prêts à s'en servir sur la petite Cécile dont les fesses rougissent sous les coups de cravache. Cécile rêve aussi d'orgies et se fait arroser régulièrement et généreusement par ces messieurs. Le dessin est ma foi pas vilain. Bref si on ne s'attache pas au réalisme de la chose, le rêve de Cécile peut plaire.

05/02/2012 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Mpf. Ca commençait presque bien, et puis on retombe évidemment dans tous les fantasmes habituels à Von Gotha et on a donc droit à un concentré de soumission, cravachage, ligotage, partouzes à gogo, doubles pénétrations et autres joyeusetés. C'est un peu moins dégoûtant que dans ses autres albums à cause du prétexte du rêve et parce que l'album est muet, ce qui nous épargne les répugnants et fastidieux textes habituels.

11/02/2005 (modifier)
Par Don Lope
Note: 2/5

Von Gotha met un peu de vaseline dans son vin et propose ici une BD moins hard que d'habitude (chez lui hein, pas par rapport à la production habituelle). L'intérêt majeur réside bien entendu dans son concept puisque le rêve qui nous est conté est sans texte jusqu'à deux pages de la fin. Le dessin est malheureusement assez moyen, les cases sont vraiment trop petites et les couleurs ont tendance à baver un peu.

05/08/2003 (modifier)