Les Malheurs de Janice

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Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)

Bande dessinée pornographique et sado-masochiste. L'ombre du marquis de Sade plane autour des aventures de Janice. Strictement réservés aux adultes et encore pas à tous...


BDSM Donatien Alphonse François de Sade Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre

Dans le Londres du XVIIIe siècle, une jeune femme issue des quartiers pauvres tombe sous le joug d'un tyrannique aristocrate... (tome 1) Confrontée aux sévices de son tourmenteur, l'impitoyable vicomte Vauxhall, qui va jusqu'à vouloir attenter à sa vie, Janice parviendra à se débarasser de son geolier (tome 3) Cette fois, c'est décidé: Janice fuit l'Angleterre où elle a trop souffert. Mais qu'espère-t-elle trouver ailleurs dans le monde ? Traversant la France, voici qu'elle tombe sur le Marquis de Sade en personne ! Des pirates l'enlèvent et la mettent en cage (tome 4)

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1987
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Les Malheurs de Janice © I.P.M. (International Presse Magazine) 1987
Les notes
Note: 2.6/5
(2.6/5 pour 5 avis)
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23/06/2003 | Don Lope
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L'avatar du posteur Agecanonix

A la lecture de cette Bd d'une grande perversité dans Bédé X en 1987, j'ai constaté 2 choses: 1. je ne suis pas client des plaisirs SM, aussi ça ne m'excite pas du tout, et même ça me laisse indifférent. 2. le seul truc positif, c'est la partie graphique enjolivée par endroits par des couleurs donnant un aspect sépia du plus bel effet. Grâce à ce point, à des gros plans d'une grande audace, et au contexte de Londres au XVIIIème siècle, Von Gotha réussit à s'inscrire parmi les maîtres de l'érotisme raffiné. Sinon, c'est une Bd assez hard qui lorgne beaucoup vers Sade et le roman anglais Fanny Hill. La vie de soumission et d'esclave sexuelle de ces jeunes filles qui se plient aux caprices bestiaux de ces aristocrates dégénérés, n'a rien pour m'attirer; je préfère le bel érotisme pur, ou alors l'érotisme outré mais rigolo des bandes de Mancini-Trébor. Ce qu'on apprend (et ce que je savais un peu déja), c'est les déviances sexuelles et les fantasmes complètement déjantés des aristos et des riches qui en général, n'ont jamais pu avoir des plaisirs simples et beaux, il faut toujours qu'ils se vautrent dans une boue sexuelle des plus tordues. Lisez certaines Bd de Crépax ou Manara, c'est un peu pareil.

30/06/2013 (modifier)
Par McClure
Note: 1/5
L'avatar du posteur McClure

Ca vaut son unique étoile pour la qualité du dessin des corps de ces dames. Mais le bondage et le SM, très peu pour moi. Ou alors, pourquoi ne pas inverser de temps à autre, parce que là c'est juste malsain. J'ai bien du mal à concevoir que cela puisse faire réagir autrement que par le dégoût, et je suis loin d'être prude. J'aime même plutôt la chose. A la limite si on restait sur de la domination et un jeu plus cérébral, why not, mais on n'est pas loin là de la torture. Premier et dernier bouquin de cet auteur.

23/11/2012 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

Depuis le temps que j'entends parler sur ce site des fameux Malheurs de Janice, je m'attendais à une lecture assez exceptionnelle dans un sens ou dans l'autre. Mais au final, bof... Je ne suis définitivement pas amateur du tout de scènes sado-maso. Et pourtant cette série commence assez soft puisque, même si elle n'a guère le choix, l'héroïne de la série est plus ou moins consentante pour supporter les humiliations et coups de fouet que des aristos imbus d'eux-mêmes lui prodiguent avec sadisme. Mais même avec une femme consentante, l'humiliation et la douleur n'ont jamais été à même de m'émoustiller. Ensuite, au fil des tomes, cela tourne au manuel de torture sexuel et de soumission de la femme et là, personnellement, je décroche totalement. Le récit n'apporte rien d'original ni d'intéressant. Alors certes Von Gotha s'y entend pour dessiner des corps de femmes et des parties intimes féminines. Mais d'un autre côté, il est assez nul quand il s'agit de représenter un sexe masculin (un manche à balai avec une boule au bout ?). L'ensemble n'est visuellement pas suffisamment réussi pour me permettre d'apprécier uniquement l'aspect esthétique de ces albums.

16/11/2005 (modifier)
Par Kael
Note: 4/5

Oui, c'est tout à fait le genre de BD porno assez gênante parce que plus que "d'habitude" (je parle uniquement de BD bien sûr !) la nana se fait violer et violenter sauvagement tout au long des 4 tomes. Von Gotha et ses délirs SM réussissent avec brio à exciter le lecteur (moi en l'occurence) grace à des scènes osées illustrées avec un réel talent. Le dessin s'améliore d'album est album, sachant que c'est sublime dès le T1. Le 4e est une petite merveille graphique. Seul défaut de cette BD : le vocabulaire aristo plus ou moins d'époque employé à longueur de temps... C'est vite lourd. (et pis comme Don Lope, je signale que j'ai une vie sexuelle heureuse et équilibrée !)

29/08/2004 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5

Y a pas à dire, je sens que c'est une critique qui va être difficile à faire. Bon pour être clair, 80% de la population va penser que c'est une bande dessinée pour psychopathes: le viol et le fouet sont monnaies courantes tout au long de ces pages et, comble de tout, les esclaves telles Janice finissent par y prendre plaisir. Une fois établi ce postulat de base qui doit donc faire hurler de nombreuses gens (les femmes notamment), ce que je peux comprendre, je tiens à préciser que ça n'est qu'une BD et que j'ai une vie de couple très équilibrée. Von Gotha ne cache pas qu'il s'inspire des oeuvres du marquis de Sade (il le fait même apparaître dans le tome 4) et après tout ce dernier figure dans beaucoup de bibliothèques, caché derrière l'intégrale de la Pléiade (ou autres). Son scénario reprend les thèmes du marquis ("Les 120 journées de Sodome", "Justine ou les malheurs de la vertu", "La philosophie dans le boudoir" notamment): domination de l'homme et soumission de la femme, anti-cléricalisme flagrant, soif de pouvoir et dédain de la vie humaine pour son propre plaisir. Bref, Von Gotha c'est évidemment du cül et même du hard mais tout n'est pas sans réflexion. Ce serait cependant mentir que de dire que c'est son intérêt principal, soyons clair. Le dessin de Von Gotha est plus que correct dans les premiers tomes (quoique le tome 1 soit, volontairement, vraiment trop terne). Il atteint par contre une qualité certaine lors des tomes 3 et surtout 4 qui est un véritable bijou graphique (de même que ses carnets). Rarement un illustrateur aura à ce point marqué un genre par son talent. Après que l'on ne soit pas client de ce genre est quelque chose que je comprends tout à fait. Pour lecteurs avertis donc.

23/06/2003 (modifier)