En 1992 paraissait Harlem, recueil des croquis et planches de Crumb. Cornélius réédite ces dessins, augmentés par ceux de son voyage en Bulgarie.
L'ensemble se veut un témoignage de son époque, à la fois truculent, bienveillant, féroce, dénonciateur et drôle. Je n'étais pas là en 1964-65, lorsque la revue Help a publié ces dessins, mais une chose est sûre, en 2005, aucun de ces objectifs n'a subsisté. Bien souvent les scènes décrites sont banales, l'originalité venant de l'accent des Noirs de Harlem, et du côté pathétiquement drôle de certaines scènes.
Quant à la partie consacrée à la Bulgarie, à part nous montrer que tout est verrouillé, surveillé, et que la population était relativement heureuse malgré sa grande pauvreté, Crumb ne peut pas faire grand-chose. Sur le plan graphique, on remarque déjà ce trait rond, généreux, qui fera dans les années suivantes sa marque de fabrique.
A noter que les dialogues et commentaires sont en anglais, et que Cornélius a joint à l'album un fascicule (détaché ! quel intérêt ?) avec toutes les traductions.
A réserver aux inconditionnels.
J'ai bien aimé les BDs de Lécroart que j'ai lues jusqu'à présent et je suis souvent admiratif devant la réussite de ses idées et travaux sur le support de la BD. Mais sur cette Patte de Mouche, je dois dire bof...
L'idée, c'est qu'il faut plier certaines pages et qu'alors les dialogues entre Pervenche et Victor passent de l'amour parfait à des engueulades froides et mesquines.
Mais d'une part, cette idée de plier une page pour découvrir une nouvelle version d'une image ou d'un texte, ce n'est pas vraiment nouveau et totalement original : on m'avait fait faire ça en classe en CM1 par exemple.
Ensuite, ça me fait mal de plier pour de bon les pages d'une BD même d'une aussi petite BD, et ce d'autant plus qu'il faut vraiment la plier sèchement si on veut lire les nouveaux dialogues dans de bonnes conditions.
Et pour finir l'ennui, c'est qu'outre la tentative Oubapienne assez réussie, l'histoire de base est absolument sans intérêt et l'histoire "nouvelle" créée après pliage ne s'intègre pas du tout dans le récit.
Bref, cet album n'est rien d'autre qu'une curiosité.
Mouais...
Un dessin assez brouillon et des gags qui jouent sur le côté pathétique du pauvre gars qui se fait couillonner. Ben perso, je n'accroche vraiment pas.
Ceci dit, c'est pas un mauvais album, c'est juste que c'est pas mon style, ni de graphismes ni d'humour.
Je ne suis fan ni du dessin de Carali ni de son humour.
Je ne sais pas trop quoi dire sur le dessin : il suffit de connaître Carali ou de regarder la galerie de cette BD. Pour une Bd d'humour pas prise de tête, on aime ou on aime pas. Moi je le trouve plutôt bof car autant il colle assez bien au côté "couillon" de ces contes, autant il ne m'est pas particulièrement agréable à lire et à voir.
Quant à l'humour, ce sont de vrais contes façon Grimm ou Mille et Une Nuits qui sont adaptés en BDs à la façon rigolarde et légèrement underground de Carali et du magazine Psikopat. Les personnages y sont soit de gros couillons, soit de méchants profiteurs, et chaque conte contient une morale sur les gens et leurs comportements. Ca se laisse lire mais je dois avouer n'avoir guère souri à cette lecture et surtout avoir eu du mal avec le traitement narratif, les dialogues et les personnages.
Carali et le Psikopat, c'est tout un style de BDs et moi c'est pas trop mon genre.
Ben moi Akira ce fut une déception. Amoureux de mangas un peu recherché ici je dois le dire je n’ai pas trouvé mon compte. Je l’ai lu d’un coup mais c’était pour dire je l’ai lu car ensuite on sent sévèrement de l’histoire rallongée et moi là je dis non. Les premiers tomes sont intéressants mais à partir du tiers cela part en cacahuète suffisamment pour rendre la lecture très pénible. Alors il faut tenter la lecture car, soi-disant, c’est un must, mais avis mitigé de ma part donc mise en garde…
Le titre accrocheur et un rapide coup d’oeil ont attisé ma curiosité. Le début est vraiment excellent, en particulier lors des propos échangés entre Hatchi et le passant. Dès la deuxième page, les évènements s’enchaînent pour aboutir effectivement à ce qu’on peut appeler une spirale . . . infernale ! Mais bien vite, le soufflé retombe. On se trouve devant une succession d’évènements subis par les protagonistes qui suscite peu d'intérêt. Cela ne me gênerait pas si le côté onirique du récit avait été plus présent. Ici, il parait trop artificiel et ne m’a à aucun moment porté. Voici donc un album au contenu dense pour un patte de mouche qui laissait entrevoir du très bon mais qui, finalement, déçoit.
Une histoire vraie racontée de manière réaliste... Bof...
Côté dessin, c'est du Servais typique : réaliste, pas mauvais mais un peu vieillot à mes yeux. J'aime moyennement son style mais c'est une question de goût.
Côté histoire, c'est, comme dans la majorité des récits de Servais, un décor campagnard et traditionnel avec des personnages rustiques. Les deux tomes de cette BD se lisent assez vite, le premier relatant à grande vitesse le passé de Robert, de sa naissance dans un campement de nomades rustauds et éleveurs de chiens jusqu'à son mariage avec une veuve de notaire dominatrice et volage. On termine le premier tome sur un Robert d'une cinquantaine d'années, en prison, accusé d'avoir tué sa femme sans qu'on sache s'il l'a vraiment fait et si oui pourquoi.
Le second tome le fait rencontrer et vivre un moment avec un homme catholique mais un peu simplet décidé à "sauver cet innocent". On ne comprend pas trop ce qu'ils font ensemble ces deux là, Robert est toujours aussi muet et difficile à comprendre, et son "bienfaiteur" parait naïf et parfois même ridicule. Et puis on arrive rapidement à la fin du récit où, après une brusque accélération du récit et de sa violence, on découvre ce qu'il s'est réellement passé avec la femme de Robert, mais on ne comprend pas vraiment les raisons de ces faits et surtout pourquoi Robert a réagi ainsi au moment où on l'a accusé et pourquoi il a réagi à outrance sur la fin de ce second album.
Un récit qui ne m'a pas captivé du tout, qui m'a laissé sur une note d'incompréhension et de désinterêt pour l'histoire et pour ses personnages.
Alors Peter Pan moi je n’ai vraiment pas accroché. Et je peux vous dire que c’était une déception. Alors peut – être que c’est pour cela que la note est un peu dure.
L’histoire semble intéressante, mais l’auteur se complait avec des personnages n’ayant pas ou peu de charisme et de personnalité. Alors à partir de là effectivement même si le dessin est très joli, même si les couleurs sont belles, même si il y plein de chose je n’y arrive pas.
Je ne vais pas fignoler dans la critique qui me paraît bête et méchante, surtout que beaucoup de gens ont aimés cette série. J’averti juste, avant l’achat, de lire un ou deux tomes pour éviter toutes surprises désagréables dont j’ai fait l’expérience et pourtant qu’est ce que j’aime les contes et l’héroic fantaisy…
A l’image de la collection "Patte de Mouche", la collection "Comix" réunit une multitude de styles et d’histoires différentes, de sorte que chacun devrait y trouver son compte. Cette diversité de styles graphique et narratif est sans doute aussi ce qui suscite l’intérêt pour ce genre de collection.
"A toute allure !" est pourtant ma deuxième déception (consécutive en plus) occasionnée par la collection Comix. Le dessin est assez sympa mais l’histoire pêche par son côté trop prévisible. Tout comme avec les Gotozis, le ton est très gentillet, presque enfantin.
Dans sa conception et les enchaînements, cette course automobile n’est pas sans faire penser aux "fous du volant". En effet, elle réunit des participants des plus hétéroclites (un prêtre, un mafieux, un colonel, une mamie, un coureur pro, un personnage lambda) qui s’en donnent à coeur joie pour éliminer la concurrence. Heureusement la morale est sauve . . . mais trop convenue ! La présence d’un petit clin d’oeil à une fable de La Fontaine et la fin moralisatrice font peut-être de cet album un conte contemporain ?
Encore une fois, seuls les plus jeunes devraient y trouver leur compte.
Agréablement surpris par la collection "Comix" du Cycliste, l’occasion m’a été donné de découvrir d’autres albums de cette collection des plus intéressantes. Avec les Gotozis, mon enthousiasme retombe un peu. On se trouve devant une histoire peu passionnante qui voit les gotozis essayer de percer le secret des ampoules électriques. Cet album n’est pas sans rappeler les "minipouces", dessin animé des années 80. Le ton reste donc fort gentillet, ce qui devrait plaire aux plus jeunes, d’où mon classement en "jeunesse". Le dessin, très cartoon, est par contre plus accrocheur.
Bref, voici ma première petite déception des albums de la collection "Comix".
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En 1992 paraissait Harlem, recueil des croquis et planches de Crumb. Cornélius réédite ces dessins, augmentés par ceux de son voyage en Bulgarie. L'ensemble se veut un témoignage de son époque, à la fois truculent, bienveillant, féroce, dénonciateur et drôle. Je n'étais pas là en 1964-65, lorsque la revue Help a publié ces dessins, mais une chose est sûre, en 2005, aucun de ces objectifs n'a subsisté. Bien souvent les scènes décrites sont banales, l'originalité venant de l'accent des Noirs de Harlem, et du côté pathétiquement drôle de certaines scènes. Quant à la partie consacrée à la Bulgarie, à part nous montrer que tout est verrouillé, surveillé, et que la population était relativement heureuse malgré sa grande pauvreté, Crumb ne peut pas faire grand-chose. Sur le plan graphique, on remarque déjà ce trait rond, généreux, qui fera dans les années suivantes sa marque de fabrique. A noter que les dialogues et commentaires sont en anglais, et que Cornélius a joint à l'album un fascicule (détaché ! quel intérêt ?) avec toutes les traductions. A réserver aux inconditionnels.
Pervenche & Victor
J'ai bien aimé les BDs de Lécroart que j'ai lues jusqu'à présent et je suis souvent admiratif devant la réussite de ses idées et travaux sur le support de la BD. Mais sur cette Patte de Mouche, je dois dire bof... L'idée, c'est qu'il faut plier certaines pages et qu'alors les dialogues entre Pervenche et Victor passent de l'amour parfait à des engueulades froides et mesquines. Mais d'une part, cette idée de plier une page pour découvrir une nouvelle version d'une image ou d'un texte, ce n'est pas vraiment nouveau et totalement original : on m'avait fait faire ça en classe en CM1 par exemple. Ensuite, ça me fait mal de plier pour de bon les pages d'une BD même d'une aussi petite BD, et ce d'autant plus qu'il faut vraiment la plier sèchement si on veut lire les nouveaux dialogues dans de bonnes conditions. Et pour finir l'ennui, c'est qu'outre la tentative Oubapienne assez réussie, l'histoire de base est absolument sans intérêt et l'histoire "nouvelle" créée après pliage ne s'intègre pas du tout dans le récit. Bref, cet album n'est rien d'autre qu'une curiosité.
Les Contes d'un conteur
Mouais... Un dessin assez brouillon et des gags qui jouent sur le côté pathétique du pauvre gars qui se fait couillonner. Ben perso, je n'accroche vraiment pas. Ceci dit, c'est pas un mauvais album, c'est juste que c'est pas mon style, ni de graphismes ni d'humour.
Les Contes d'un conteur
Je ne suis fan ni du dessin de Carali ni de son humour. Je ne sais pas trop quoi dire sur le dessin : il suffit de connaître Carali ou de regarder la galerie de cette BD. Pour une Bd d'humour pas prise de tête, on aime ou on aime pas. Moi je le trouve plutôt bof car autant il colle assez bien au côté "couillon" de ces contes, autant il ne m'est pas particulièrement agréable à lire et à voir. Quant à l'humour, ce sont de vrais contes façon Grimm ou Mille et Une Nuits qui sont adaptés en BDs à la façon rigolarde et légèrement underground de Carali et du magazine Psikopat. Les personnages y sont soit de gros couillons, soit de méchants profiteurs, et chaque conte contient une morale sur les gens et leurs comportements. Ca se laisse lire mais je dois avouer n'avoir guère souri à cette lecture et surtout avoir eu du mal avec le traitement narratif, les dialogues et les personnages. Carali et le Psikopat, c'est tout un style de BDs et moi c'est pas trop mon genre.
Akira
Ben moi Akira ce fut une déception. Amoureux de mangas un peu recherché ici je dois le dire je n’ai pas trouvé mon compte. Je l’ai lu d’un coup mais c’était pour dire je l’ai lu car ensuite on sent sévèrement de l’histoire rallongée et moi là je dis non. Les premiers tomes sont intéressants mais à partir du tiers cela part en cacahuète suffisamment pour rendre la lecture très pénible. Alors il faut tenter la lecture car, soi-disant, c’est un must, mais avis mitigé de ma part donc mise en garde…
La Spirale infernale
Le titre accrocheur et un rapide coup d’oeil ont attisé ma curiosité. Le début est vraiment excellent, en particulier lors des propos échangés entre Hatchi et le passant. Dès la deuxième page, les évènements s’enchaînent pour aboutir effectivement à ce qu’on peut appeler une spirale . . . infernale ! Mais bien vite, le soufflé retombe. On se trouve devant une succession d’évènements subis par les protagonistes qui suscite peu d'intérêt. Cela ne me gênerait pas si le côté onirique du récit avait été plus présent. Ici, il parait trop artificiel et ne m’a à aucun moment porté. Voici donc un album au contenu dense pour un patte de mouche qui laissait entrevoir du très bon mais qui, finalement, déçoit.
La Hache et le fusil
Une histoire vraie racontée de manière réaliste... Bof... Côté dessin, c'est du Servais typique : réaliste, pas mauvais mais un peu vieillot à mes yeux. J'aime moyennement son style mais c'est une question de goût. Côté histoire, c'est, comme dans la majorité des récits de Servais, un décor campagnard et traditionnel avec des personnages rustiques. Les deux tomes de cette BD se lisent assez vite, le premier relatant à grande vitesse le passé de Robert, de sa naissance dans un campement de nomades rustauds et éleveurs de chiens jusqu'à son mariage avec une veuve de notaire dominatrice et volage. On termine le premier tome sur un Robert d'une cinquantaine d'années, en prison, accusé d'avoir tué sa femme sans qu'on sache s'il l'a vraiment fait et si oui pourquoi. Le second tome le fait rencontrer et vivre un moment avec un homme catholique mais un peu simplet décidé à "sauver cet innocent". On ne comprend pas trop ce qu'ils font ensemble ces deux là, Robert est toujours aussi muet et difficile à comprendre, et son "bienfaiteur" parait naïf et parfois même ridicule. Et puis on arrive rapidement à la fin du récit où, après une brusque accélération du récit et de sa violence, on découvre ce qu'il s'est réellement passé avec la femme de Robert, mais on ne comprend pas vraiment les raisons de ces faits et surtout pourquoi Robert a réagi ainsi au moment où on l'a accusé et pourquoi il a réagi à outrance sur la fin de ce second album. Un récit qui ne m'a pas captivé du tout, qui m'a laissé sur une note d'incompréhension et de désinterêt pour l'histoire et pour ses personnages.
Peter Pan
Alors Peter Pan moi je n’ai vraiment pas accroché. Et je peux vous dire que c’était une déception. Alors peut – être que c’est pour cela que la note est un peu dure. L’histoire semble intéressante, mais l’auteur se complait avec des personnages n’ayant pas ou peu de charisme et de personnalité. Alors à partir de là effectivement même si le dessin est très joli, même si les couleurs sont belles, même si il y plein de chose je n’y arrive pas. Je ne vais pas fignoler dans la critique qui me paraît bête et méchante, surtout que beaucoup de gens ont aimés cette série. J’averti juste, avant l’achat, de lire un ou deux tomes pour éviter toutes surprises désagréables dont j’ai fait l’expérience et pourtant qu’est ce que j’aime les contes et l’héroic fantaisy…
A toute allure !
A l’image de la collection "Patte de Mouche", la collection "Comix" réunit une multitude de styles et d’histoires différentes, de sorte que chacun devrait y trouver son compte. Cette diversité de styles graphique et narratif est sans doute aussi ce qui suscite l’intérêt pour ce genre de collection. "A toute allure !" est pourtant ma deuxième déception (consécutive en plus) occasionnée par la collection Comix. Le dessin est assez sympa mais l’histoire pêche par son côté trop prévisible. Tout comme avec les Gotozis, le ton est très gentillet, presque enfantin. Dans sa conception et les enchaînements, cette course automobile n’est pas sans faire penser aux "fous du volant". En effet, elle réunit des participants des plus hétéroclites (un prêtre, un mafieux, un colonel, une mamie, un coureur pro, un personnage lambda) qui s’en donnent à coeur joie pour éliminer la concurrence. Heureusement la morale est sauve . . . mais trop convenue ! La présence d’un petit clin d’oeil à une fable de La Fontaine et la fin moralisatrice font peut-être de cet album un conte contemporain ? Encore une fois, seuls les plus jeunes devraient y trouver leur compte.
Les Gotozis
Agréablement surpris par la collection "Comix" du Cycliste, l’occasion m’a été donné de découvrir d’autres albums de cette collection des plus intéressantes. Avec les Gotozis, mon enthousiasme retombe un peu. On se trouve devant une histoire peu passionnante qui voit les gotozis essayer de percer le secret des ampoules électriques. Cet album n’est pas sans rappeler les "minipouces", dessin animé des années 80. Le ton reste donc fort gentillet, ce qui devrait plaire aux plus jeunes, d’où mon classement en "jeunesse". Le dessin, très cartoon, est par contre plus accrocheur. Bref, voici ma première petite déception des albums de la collection "Comix".