Je ne suis surtout pas fan de mangas shojos dans le style de Ayashi No Ceres que j'assimile très vite aux séries du studio Clamp que je n'aime vraiment pas.
Pourtant, j'ai été plutôt agréablement surpris par le premier tome de cette série : l'action démarre vite et surtout fort. De découvrir dans les premières pages que la famille de l'héroïne veut à tout prix... la tuer dès le jour de ses 16 ans, c'est assez original pour une histoire que je prenais pour nunuche à priori. L'intrigue s'enchaîne bien dans ce premier tome, les personnages sont corrects (même si on retrouve le "beau ténébreux" super-typique des Shojos un peu merdiques) et ça se lit bien.
L'ennui, c'est que ça se dégrade très vite au fil des tomes. L'histoire de la nymphe céleste devient cliché et sans originalité. Les petites intrigues s'enchaînent sans être prenantes du tout et surtout bien souvent très déjà vues. Bref, l'intérêt du manga chute très rapidement pour devenir franchement banal et inintéressant.
RahXephon est clairement pour moi un succédané de Neon Genesis Evangelion. On y retrouve cette idée de "nouveaux mangas de robots" où les combats avec les méchas eux-mêmes sont laissés au second rang derrière une réflexion sur la psychologie des personnages et une pseudo-histoire symboliste où le mystique rencontre le surnaturel.
Le dessin de RahXephon est bon même si à nouveau on ressent franchement l'influence de Neon Genesis Evangelion alors que justement la maîtrise du dessinateur n'atteint pas celle de Sadamoto.
Quant au scénario, il accumule ce qui est très rapidement devenu des clichés quand on compare ce manga à Evangelion. Les méchas sont presque annexes tant ce sont plus les personnages, leurs pensées et leurs dialogues qui sont importants ici, mais le tout sent vraiment la guimauve intellectuelle, la recherche d'une esthétique un peu mythologique foireuse et d'un symbolisme parfois lourdingue. Tout ce qui faisait l'originalité de Neon Genesis Evangelion a été ici repris et amplifié mais sans que la sauce prenne et en faisant ressortir une bonne partie de ce qui faisait les défauts de la série imitée. C'est ennuyeux et pompeux.
Je n'ai pas accroché.
Une série qui débutait pas mal (les deux premiers albums) avec une tentative assez réussie de faire un héro d'un personnage dont l'histoire n'a pas gardé une image positive. Mais ensuite ça ce gâte, le scénario devient vraiment grossier, nombre de choses ou rebondissements sont parachutés comme dans un rêve. On a vraiment du mal à être pris par ces aventures assez invraisemblables. Peut-être que la série s'améliore sur la fin, je n'ai pas réussi à dépasser le tome 8.
L'Echangeur... Bon autant le dire tout de suite, je n'ai pas été vraiment emballée. Je me suis très rapidement doutée de... argh peux pas vous le dire sans dévoiler l'intrigue ! Disons que le scénario s'est révélé sans surprise pour moi et même si j'imagine bien que, comme pour les personnages, l'essentiel est ailleurs, disons que je n'ai pas été touchée par cette histoire. Par contre, c'est vrai que c'est assez fin, les personnages sont criant de vérité, et le dessin réussit bien à restituer leur caractère et leur humanité. Cependant, ce noir et blanc est assez banal, c'est juste des planches sans couleur, et je ne crois pas que j'aurai envie de relire ce one-shot, même si j'aime bien le message qu'il délivre.
On aurait pu s'attendre à mieux. Diego est un chien roublard, auquel il arrive de parler, de parler VRAIMENT, quand il y a un mauvais coup à faire. Mais ce don, Coyote ne l'utilise pas toujours à bon escient. Ses histoires sont assez plates, il ne se passe pas grand-chose : Diego se fait adopter, sort du refuge, flaire un mauvais coup, fait en sorte d'être libéré, et revient à son refuge. Ce n'est pas franchement mauvais, même si Cartier, pour le coup, ne soigne pas trop son trait. c'est juste pas terrible.
Si l'histoire est assez soignée, intéressante et peut sembler réaliste (bravo à Conrad), il y a malheureusement des choses qui le sont beaucoup moins (réalistes) (ex. le héros parait vraiment peu affligé par les décès successifs de ses amis et collaborateurs; bien qu'on cherche sans cesse à le tuer, il ne prend aucune précaution pour éviter les tueurs de sang...). Quant au dessin, il est assez bon dans l'ensemble avec un + pour les architectures et un bémol pour la tête du héros et surtout de sa compagne.
Alors franchement là, je m'attendais à mieux. Mais non, la version française de High School Kimengumi aurait pu être excellente, mais malheureusement le traducteur, au lieu de la traduire (c'est son boulot, non ?), a cru bon de l'adapter en français. Du coup, on se retrouve, rien que dans le 1er volume, avec les noms français de l'anime, des jeux de mots à la française ("nippon ni mauvais", je cite) ou des références à Zinedine Zidane, Hélène Et Les Garçons ou encore Pokemon (euh la série date de 1983 quand même, faut pas déconner). Au lieu de garder les références japonaises et d'utiliser un système de lexique comme dans certaines séries, Akinori Matsumoto (le traducteur) a préféré céder à la facilité. C'est bien dommage...
Pour un manga édité en 1994 ou 95 cela serait passé, mais en 2000, non. Je pense que les lecteurs de mangas ont évolué et attendent plus qu'une simple adaptation. Tonkam m'avait habitué à mieux.
Je n'ai pas du tout aime le 1er tome... J'ai eu l'impression qu'il manquait des pages = Le scénario passe du coq à l'âne sans qu'on sache trop comment... Ca s'améliore dans les 2 tomes suivants mais j'ai guère plus aimé...
Le dessin est pas mal mais ca casse pas trois pattes au canard non plus...
Ma note s'approche de la moyenne... moyenne. Car les qualités que j'ai pu trouver dans cette BD (deux premiers albums, qui forment un cycle) sont presque exactement contrebalancées par ses défauts. Au niveau graphique : les dessins sont quand même un peu ratés par moments, les personnages sont mal proportionnés... Seuls les personnages de loups me semblent faire l'objet d'un effort particulier. Sur le plan narratif, il est à noter qu'il y a quelques bonnes idées (le détournement de contes, l'âme partagée de certains personnages), que certains personnages sont loin d'être inintéressants. Mais comme c'est ennuyeux la plupart du temps !! On a vraiment du mal à s'accrocher, et le premier tome est particulièrement confus...
A voir si le second cycle confirme cette balance...
Cette BD ne m'a pas franchement laissé de souvenir impérissable. Les aventures de ces deux escrocs à la petite semaine dans un contexte de SF sont effectivement parfois drôles mais l'humour peut être souvent assez lourd et le découpage en petites histoires ne permet pas vraiment de s'extraire de construire les personnages ni leur background. Certaines histoires sont quand même franchement marrantes (j'ai souvenir notamment des deux héros à la recherche d'une prostituée ayant une marque distinctive sur l'aine dans un bordel galactique géant).
Le dessin est correct mais pas vraiment extraordinaire, il est à la hauteur du sujet, quoi.
A lire, si on en a l'occasion, et puis probablement à oublier.
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Ayashi No Ceres
Je ne suis surtout pas fan de mangas shojos dans le style de Ayashi No Ceres que j'assimile très vite aux séries du studio Clamp que je n'aime vraiment pas. Pourtant, j'ai été plutôt agréablement surpris par le premier tome de cette série : l'action démarre vite et surtout fort. De découvrir dans les premières pages que la famille de l'héroïne veut à tout prix... la tuer dès le jour de ses 16 ans, c'est assez original pour une histoire que je prenais pour nunuche à priori. L'intrigue s'enchaîne bien dans ce premier tome, les personnages sont corrects (même si on retrouve le "beau ténébreux" super-typique des Shojos un peu merdiques) et ça se lit bien. L'ennui, c'est que ça se dégrade très vite au fil des tomes. L'histoire de la nymphe céleste devient cliché et sans originalité. Les petites intrigues s'enchaînent sans être prenantes du tout et surtout bien souvent très déjà vues. Bref, l'intérêt du manga chute très rapidement pour devenir franchement banal et inintéressant.
RahXephon
RahXephon est clairement pour moi un succédané de Neon Genesis Evangelion. On y retrouve cette idée de "nouveaux mangas de robots" où les combats avec les méchas eux-mêmes sont laissés au second rang derrière une réflexion sur la psychologie des personnages et une pseudo-histoire symboliste où le mystique rencontre le surnaturel. Le dessin de RahXephon est bon même si à nouveau on ressent franchement l'influence de Neon Genesis Evangelion alors que justement la maîtrise du dessinateur n'atteint pas celle de Sadamoto. Quant au scénario, il accumule ce qui est très rapidement devenu des clichés quand on compare ce manga à Evangelion. Les méchas sont presque annexes tant ce sont plus les personnages, leurs pensées et leurs dialogues qui sont importants ici, mais le tout sent vraiment la guimauve intellectuelle, la recherche d'une esthétique un peu mythologique foireuse et d'un symbolisme parfois lourdingue. Tout ce qui faisait l'originalité de Neon Genesis Evangelion a été ici repris et amplifié mais sans que la sauce prenne et en faisant ressortir une bonne partie de ce qui faisait les défauts de la série imitée. C'est ennuyeux et pompeux. Je n'ai pas accroché.
Jugurtha
Une série qui débutait pas mal (les deux premiers albums) avec une tentative assez réussie de faire un héro d'un personnage dont l'histoire n'a pas gardé une image positive. Mais ensuite ça ce gâte, le scénario devient vraiment grossier, nombre de choses ou rebondissements sont parachutés comme dans un rêve. On a vraiment du mal à être pris par ces aventures assez invraisemblables. Peut-être que la série s'améliore sur la fin, je n'ai pas réussi à dépasser le tome 8.
L'Echangeur
L'Echangeur... Bon autant le dire tout de suite, je n'ai pas été vraiment emballée. Je me suis très rapidement doutée de... argh peux pas vous le dire sans dévoiler l'intrigue ! Disons que le scénario s'est révélé sans surprise pour moi et même si j'imagine bien que, comme pour les personnages, l'essentiel est ailleurs, disons que je n'ai pas été touchée par cette histoire. Par contre, c'est vrai que c'est assez fin, les personnages sont criant de vérité, et le dessin réussit bien à restituer leur caractère et leur humanité. Cependant, ce noir et blanc est assez banal, c'est juste des planches sans couleur, et je ne crois pas que j'aurai envie de relire ce one-shot, même si j'aime bien le message qu'il délivre.
Diego de la S.P.A.
On aurait pu s'attendre à mieux. Diego est un chien roublard, auquel il arrive de parler, de parler VRAIMENT, quand il y a un mauvais coup à faire. Mais ce don, Coyote ne l'utilise pas toujours à bon escient. Ses histoires sont assez plates, il ne se passe pas grand-chose : Diego se fait adopter, sort du refuge, flaire un mauvais coup, fait en sorte d'être libéré, et revient à son refuge. Ce n'est pas franchement mauvais, même si Cartier, pour le coup, ne soigne pas trop son trait. c'est juste pas terrible.
Le Triangle Secret
Si l'histoire est assez soignée, intéressante et peut sembler réaliste (bravo à Conrad), il y a malheureusement des choses qui le sont beaucoup moins (réalistes) (ex. le héros parait vraiment peu affligé par les décès successifs de ses amis et collaborateurs; bien qu'on cherche sans cesse à le tuer, il ne prend aucune précaution pour éviter les tueurs de sang...). Quant au dessin, il est assez bon dans l'ensemble avec un + pour les architectures et un bémol pour la tête du héros et surtout de sa compagne.
Kimengumi - Le Collège fou fou fou
Alors franchement là, je m'attendais à mieux. Mais non, la version française de High School Kimengumi aurait pu être excellente, mais malheureusement le traducteur, au lieu de la traduire (c'est son boulot, non ?), a cru bon de l'adapter en français. Du coup, on se retrouve, rien que dans le 1er volume, avec les noms français de l'anime, des jeux de mots à la française ("nippon ni mauvais", je cite) ou des références à Zinedine Zidane, Hélène Et Les Garçons ou encore Pokemon (euh la série date de 1983 quand même, faut pas déconner). Au lieu de garder les références japonaises et d'utiliser un système de lexique comme dans certaines séries, Akinori Matsumoto (le traducteur) a préféré céder à la facilité. C'est bien dommage... Pour un manga édité en 1994 ou 95 cela serait passé, mais en 2000, non. Je pense que les lecteurs de mangas ont évolué et attendent plus qu'une simple adaptation. Tonkam m'avait habitué à mieux.
Vanity Benz
Je n'ai pas du tout aime le 1er tome... J'ai eu l'impression qu'il manquait des pages = Le scénario passe du coq à l'âne sans qu'on sache trop comment... Ca s'améliore dans les 2 tomes suivants mais j'ai guère plus aimé... Le dessin est pas mal mais ca casse pas trois pattes au canard non plus...
Règlement de contes
Ma note s'approche de la moyenne... moyenne. Car les qualités que j'ai pu trouver dans cette BD (deux premiers albums, qui forment un cycle) sont presque exactement contrebalancées par ses défauts. Au niveau graphique : les dessins sont quand même un peu ratés par moments, les personnages sont mal proportionnés... Seuls les personnages de loups me semblent faire l'objet d'un effort particulier. Sur le plan narratif, il est à noter qu'il y a quelques bonnes idées (le détournement de contes, l'âme partagée de certains personnages), que certains personnages sont loin d'être inintéressants. Mais comme c'est ennuyeux la plupart du temps !! On a vraiment du mal à s'accrocher, et le premier tome est particulièrement confus... A voir si le second cycle confirme cette balance...
Burton & Cyb
Cette BD ne m'a pas franchement laissé de souvenir impérissable. Les aventures de ces deux escrocs à la petite semaine dans un contexte de SF sont effectivement parfois drôles mais l'humour peut être souvent assez lourd et le découpage en petites histoires ne permet pas vraiment de s'extraire de construire les personnages ni leur background. Certaines histoires sont quand même franchement marrantes (j'ai souvenir notamment des deux héros à la recherche d'une prostituée ayant une marque distinctive sur l'aine dans un bordel galactique géant). Le dessin est correct mais pas vraiment extraordinaire, il est à la hauteur du sujet, quoi. A lire, si on en a l'occasion, et puis probablement à oublier.