Je savais à peu près à quoi m’attendre en lisant cette série dont les deux tomes forment une histoire complète. C’est sans doute la raison pour laquelle ma note n’est pas aussi assassine que celle des autres (quoique ?). J’ai aussi des circonstances atténuantes, à savoir que je suis amateur de westerns et que Yann et Lamy sont deux auteurs que j’apprécie.
Yann a pêché par excès en voulant faire de Colt Walker un récit reprenant tous les codes du western spaghetti à la Clint où le "gentil" ne semble pas être un grand sentimental. Une fois rentré dans l’histoire, le premier opus n’est pas si mal. Toutefois, le suivant, publié bien après, déçoit. On sent que Yann a dû forcer pour boucler ce cycle et cela devient un peu n’importe quoi. Concernant le dessin, j’ai trouvé Lamy plus inspiré dans "Trio Grande" ou encore "Wayne Redlake".
Alléché par le titre (y a de quoi, non ? :) ), j’ai été plutôt déçu par le contenu de ce récit qui narre les aléas de la vie d’un écrivain qui a du mal à vendre son roman (et au vu du titre de son nanar, on comprend pourquoi !). Le dessin n’est pas désagréable mais ce n’est pas trop ma tasse de thé non plus. Ca me fait penser à du dessin de presse. Bref, la collection Comix recèle de bien meilleurs albums !
Voici un des tous premiers albums de Cosey. Il est intéressant de remarquer que le style graphique est plus proche de celui d’un Derib dans "Go West" que du style actuel de l’auteur. Normal après tout puisque Derib l’a suivi à ses débuts. Le dessin n’est pas désagréable mais on sent que ça date un peu. Le scénario est, quant à lui, assez étrange avec des figures connues ressurgissant du passé pour venir escorter Clarence, une shampouineuse devenue Princesse d’un état lointain. Le récit se focalise essentiellement sur le périple de Clarence vers son nouveau pays. Evidemment, son parcours est parsemé d’embûches et de vilains. Les motivations de l’ascension fulgurante de Clarence au titre de princesse sont connues en toute fin et se révèlent être bien décevante. Bref, pas inoubliable . . .
La couverture de la réédition de cette série est jolie et la BD de belle qualité physiquement parlant, j'espérais donc lire une bonne BD quand j'ai emprunté cette série. Je trouvais en effet louable de consacrer une BD à un évènement historique complexe et fort comme la Bataille des Ardennes. C'est en effet une Bataille dont j'ai beaucoup entendu parler mais dont je ne savais pas exactement les détails. Et le travail de l'auteur, Vassaux, est d'autant plus louable qu'il s'est fortement documenté et a recueilli les témoignages de très nombreux participants de l'époque ou proches de cet évènement.
Mais franchement, j'ai été déçu par le contenu de cette BD.
Déjà le dessin est largement moins bon sur les planches que sur la couverture. Vu de loin, ça ressemble vaguement au style d'un Buck Danny ou d'une autre série réaliste sur la guerre. Mais à la lecture, dès le début, on se rend compte que le dessin présente énormément de ratés et de mochetés. Sans vouloir être vexant, ce n'est vraiment pas beau. C'est même parfois rebutant tant ça manque de maîtrise.
Et ensuite, autant le début de l'histoire commence par une explication de l'offensive Allemande telle qu'Hitler l'a présentée à son état-major, cartes géographiques à l'appui, autant déjà cette explication est assez confuse et autant le récit ensuite devient totalement incompréhensible. L'auteur a choisi une narration chronologique où tout se passe en même temps : on saute d'un lieu à un autre case après case, s'attardant à chaque fois sur un évènement ou une anecdote précise durant au maximum trois cases par anecdote et le plus souvent une seule. Passé une vingtaine de pages du tome 1, j'ai été complètement paumé, ne comprenant plus rien du tout à ce qu'il se passait, où cela se passait, qui étaient ces personnages sur chaque case, ce qu'ils faisaient, qui avait l'avantage stratégique, qui était en fuite ou en pleine offensive. C'est une accumulation de faits chronologiques, d'anecdotes, de témoignages mis en image, et de représentations d'évènements simultanés à des endroits différents sur tout le front des Ardennes, et... on n'y comprend rien !
Alors, j'ai réussi à retirer quelques informations, quelques choses éparses que j'ai pu ici apprendre sur cette bataille décisive, mais de l'avoir mis en BD avec une telle narration est un véritable échec à mes yeux.
Dommage, de bons dessinateurs, mais des scénarios vraiment réduits au minimum. Le genre éculé du super héro avec ses faire-valoir qui se sort de toutes les situations.
A ne recommander qu'aux enfants.
Le dessin est plutôt bon, mais peu plaisant, les personnages ont tendance à tous avoir les mêmes traits. Peut-être est-il trop clair et trop plat ? Malgré l'effort louable pour créer une autre planète (qui ressemble tout de même pas mal à la Terre), je n'ai pas été captivé par cette aventure, et, chose rare, j'ai failli ne pas aller au bout. L'idée de fond du scénario est intéressante, mais le reste tout à fait décevant. Parfois ça ressemble un peu à "Hélène et les garçons" en BD ; trop propre, trop clair, trop limpide.
Mouiche . . . bof, bof, pas terrible, hein :(
Le seul point positif que je trouverai à ce patte de mouche est qu’il pourrait plaire aux détracteurs de cette collection car il y a beaucoup à lire, mais c’est à peu près tout malheureusement ! Le dessin fait très "amateur" (pour rester poli) et l’histoire, très primaire, ne vole pas beaucoup plus haut. La narration est décevante, voire énervante car on a l’impression de se trouver devant un moulin à paroles qui débite une histoire sur un ton généralement employé par les enfants . . . un peu dans le style : "bidule marchait dans la rue et puis il a glissé sur une peau de banane au moment ou . . .". Bref, je vais pas m’éterniser plus longtemps, il y a clairement mieux dans la collection, tant au niveau graphique que narratif !
Un beau dessin tout en contraste d'ombre et de lumière qui confère une ambiance sombre et parfait accord avec les évènements et les esprits. Une mise en page originale. Mais un scénario et des personnages caricaturaux, très américains dans leur style (ce n'est pas sans rappeler W.Bush contre l'axe du mal). Des libertés semblent avoir été prises avec l'histoire dont la pertinence est douteuse.
Cette nouvelle série partait sur une bonne idée, celle de faire vivre les aventures d’un prévôt dans un des quartiers historiques de la ville Istanbul. Cité dans laquelle cohabitent les chrétiens et les musulmans.
Malheureusement, je n’ai pas cru du tout aux péripéties du héros à cause de nombreuses invraisemblances qui parsèment cette histoire.
Par exemple, lors de l’arrivée de vaisseau de guerre à Istanbul, celui-ci vire au dernier moment et s’arrête !
L’enchaînement des séquences est haché, on passe d’une scène d’action à une autre sans que je sache exactement ce qui s’est passé entre-deux.
Les paroles me sont apparues quelconques.
La mise en couleurs n’arrive pas à créer une ambiance particulière à cette bd bien que les tons soient assez agréables.
Les personnages sont assez attachants quoiqu’un peu trop caricaturés à mon goût.
Après la parution de « Novikov » dont le premier tome m’a fasciné, « Galata » me paraît pour l’instant la série la plus faible de la jeune collection « Dédales ». Malgré une idée de base originale, les nombreux défauts qui parsèment cette bd m’ont eu vite fait d’oublier cette nouvelle série.
Note approximative : 2.5/5
Ce n'est pas mon genre de BD, un peu trop à la limite du glauque pour moi.
Déjà je n'apprécie pas le dessin de François Ayroles dans cet album. Trop sombre, trop imprécis, je ne saurais dire mais il me fait une impression globale que je n'aime pas par goût personnel.
Quant au scénario, il faut admettre qu'il comporte pas mal d'originalité ne serait-ce que dans ses deux personnages de Pierre et Paul. Il y a une petite touche des récits de Tim Burton dans ce scénario mais avec la touche de magie et de rêve en moins. Là, malgré un petit grain léger de folie, l'histoire d'Enfer Portatif reste réaliste et sombre. Alors les dialogues ne sont pas mauvais, les différentes parties de récit de l'album assez originales et relativement intéressantes les unes et les autres, mais j'ai lu cette BD sans jamais vraiment m'y plonger ni prendre vraiment de plaisir. C'est le genre d'histoire qui me laisse de marbre tout en me rebutant légèrement par la façon dont elle frôle le glauque avec ses personnages misérables et souvent tristes. En outre, il faut admettre que le récit ne mène pas à grand chose : la fin est légèrement en queue de poisson sans qu'on aie vu la finalité des évènements qui ont été présentés durant l'album.
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Colt Walker
Je savais à peu près à quoi m’attendre en lisant cette série dont les deux tomes forment une histoire complète. C’est sans doute la raison pour laquelle ma note n’est pas aussi assassine que celle des autres (quoique ?). J’ai aussi des circonstances atténuantes, à savoir que je suis amateur de westerns et que Yann et Lamy sont deux auteurs que j’apprécie. Yann a pêché par excès en voulant faire de Colt Walker un récit reprenant tous les codes du western spaghetti à la Clint où le "gentil" ne semble pas être un grand sentimental. Une fois rentré dans l’histoire, le premier opus n’est pas si mal. Toutefois, le suivant, publié bien après, déçoit. On sent que Yann a dû forcer pour boucler ce cycle et cela devient un peu n’importe quoi. Concernant le dessin, j’ai trouvé Lamy plus inspiré dans "Trio Grande" ou encore "Wayne Redlake".
Mes voisins sont formidables
Alléché par le titre (y a de quoi, non ? :) ), j’ai été plutôt déçu par le contenu de ce récit qui narre les aléas de la vie d’un écrivain qui a du mal à vendre son roman (et au vu du titre de son nanar, on comprend pourquoi !). Le dessin n’est pas désagréable mais ce n’est pas trop ma tasse de thé non plus. Ca me fait penser à du dessin de presse. Bref, la collection Comix recèle de bien meilleurs albums !
Une aventure de Clarence - Un Shampooing pour la couronne
Voici un des tous premiers albums de Cosey. Il est intéressant de remarquer que le style graphique est plus proche de celui d’un Derib dans "Go West" que du style actuel de l’auteur. Normal après tout puisque Derib l’a suivi à ses débuts. Le dessin n’est pas désagréable mais on sent que ça date un peu. Le scénario est, quant à lui, assez étrange avec des figures connues ressurgissant du passé pour venir escorter Clarence, une shampouineuse devenue Princesse d’un état lointain. Le récit se focalise essentiellement sur le périple de Clarence vers son nouveau pays. Evidemment, son parcours est parsemé d’embûches et de vilains. Les motivations de l’ascension fulgurante de Clarence au titre de princesse sont connues en toute fin et se révèlent être bien décevante. Bref, pas inoubliable . . .
Nuts ! - La bataille des Ardennes
La couverture de la réédition de cette série est jolie et la BD de belle qualité physiquement parlant, j'espérais donc lire une bonne BD quand j'ai emprunté cette série. Je trouvais en effet louable de consacrer une BD à un évènement historique complexe et fort comme la Bataille des Ardennes. C'est en effet une Bataille dont j'ai beaucoup entendu parler mais dont je ne savais pas exactement les détails. Et le travail de l'auteur, Vassaux, est d'autant plus louable qu'il s'est fortement documenté et a recueilli les témoignages de très nombreux participants de l'époque ou proches de cet évènement. Mais franchement, j'ai été déçu par le contenu de cette BD. Déjà le dessin est largement moins bon sur les planches que sur la couverture. Vu de loin, ça ressemble vaguement au style d'un Buck Danny ou d'une autre série réaliste sur la guerre. Mais à la lecture, dès le début, on se rend compte que le dessin présente énormément de ratés et de mochetés. Sans vouloir être vexant, ce n'est vraiment pas beau. C'est même parfois rebutant tant ça manque de maîtrise. Et ensuite, autant le début de l'histoire commence par une explication de l'offensive Allemande telle qu'Hitler l'a présentée à son état-major, cartes géographiques à l'appui, autant déjà cette explication est assez confuse et autant le récit ensuite devient totalement incompréhensible. L'auteur a choisi une narration chronologique où tout se passe en même temps : on saute d'un lieu à un autre case après case, s'attardant à chaque fois sur un évènement ou une anecdote précise durant au maximum trois cases par anecdote et le plus souvent une seule. Passé une vingtaine de pages du tome 1, j'ai été complètement paumé, ne comprenant plus rien du tout à ce qu'il se passait, où cela se passait, qui étaient ces personnages sur chaque case, ce qu'ils faisaient, qui avait l'avantage stratégique, qui était en fuite ou en pleine offensive. C'est une accumulation de faits chronologiques, d'anecdotes, de témoignages mis en image, et de représentations d'évènements simultanés à des endroits différents sur tout le front des Ardennes, et... on n'y comprend rien ! Alors, j'ai réussi à retirer quelques informations, quelques choses éparses que j'ai pu ici apprendre sur cette bataille décisive, mais de l'avoir mis en BD avec une telle narration est un véritable échec à mes yeux.
Bernard Prince
Dommage, de bons dessinateurs, mais des scénarios vraiment réduits au minimum. Le genre éculé du super héro avec ses faire-valoir qui se sort de toutes les situations. A ne recommander qu'aux enfants.
Aldébaran
Le dessin est plutôt bon, mais peu plaisant, les personnages ont tendance à tous avoir les mêmes traits. Peut-être est-il trop clair et trop plat ? Malgré l'effort louable pour créer une autre planète (qui ressemble tout de même pas mal à la Terre), je n'ai pas été captivé par cette aventure, et, chose rare, j'ai failli ne pas aller au bout. L'idée de fond du scénario est intéressante, mais le reste tout à fait décevant. Parfois ça ressemble un peu à "Hélène et les garçons" en BD ; trop propre, trop clair, trop limpide.
La Lune, la bouche d'égout et la flaque d'eau
Mouiche . . . bof, bof, pas terrible, hein :( Le seul point positif que je trouverai à ce patte de mouche est qu’il pourrait plaire aux détracteurs de cette collection car il y a beaucoup à lire, mais c’est à peu près tout malheureusement ! Le dessin fait très "amateur" (pour rester poli) et l’histoire, très primaire, ne vole pas beaucoup plus haut. La narration est décevante, voire énervante car on a l’impression de se trouver devant un moulin à paroles qui débite une histoire sur un ton généralement employé par les enfants . . . un peu dans le style : "bidule marchait dans la rue et puis il a glissé sur une peau de banane au moment ou . . .". Bref, je vais pas m’éterniser plus longtemps, il y a clairement mieux dans la collection, tant au niveau graphique que narratif !
300
Un beau dessin tout en contraste d'ombre et de lumière qui confère une ambiance sombre et parfait accord avec les évènements et les esprits. Une mise en page originale. Mais un scénario et des personnages caricaturaux, très américains dans leur style (ce n'est pas sans rappeler W.Bush contre l'axe du mal). Des libertés semblent avoir été prises avec l'histoire dont la pertinence est douteuse.
Galata
Cette nouvelle série partait sur une bonne idée, celle de faire vivre les aventures d’un prévôt dans un des quartiers historiques de la ville Istanbul. Cité dans laquelle cohabitent les chrétiens et les musulmans. Malheureusement, je n’ai pas cru du tout aux péripéties du héros à cause de nombreuses invraisemblances qui parsèment cette histoire. Par exemple, lors de l’arrivée de vaisseau de guerre à Istanbul, celui-ci vire au dernier moment et s’arrête ! L’enchaînement des séquences est haché, on passe d’une scène d’action à une autre sans que je sache exactement ce qui s’est passé entre-deux. Les paroles me sont apparues quelconques. La mise en couleurs n’arrive pas à créer une ambiance particulière à cette bd bien que les tons soient assez agréables. Les personnages sont assez attachants quoiqu’un peu trop caricaturés à mon goût. Après la parution de « Novikov » dont le premier tome m’a fasciné, « Galata » me paraît pour l’instant la série la plus faible de la jeune collection « Dédales ». Malgré une idée de base originale, les nombreux défauts qui parsèment cette bd m’ont eu vite fait d’oublier cette nouvelle série.
Enfer portatif
Note approximative : 2.5/5 Ce n'est pas mon genre de BD, un peu trop à la limite du glauque pour moi. Déjà je n'apprécie pas le dessin de François Ayroles dans cet album. Trop sombre, trop imprécis, je ne saurais dire mais il me fait une impression globale que je n'aime pas par goût personnel. Quant au scénario, il faut admettre qu'il comporte pas mal d'originalité ne serait-ce que dans ses deux personnages de Pierre et Paul. Il y a une petite touche des récits de Tim Burton dans ce scénario mais avec la touche de magie et de rêve en moins. Là, malgré un petit grain léger de folie, l'histoire d'Enfer Portatif reste réaliste et sombre. Alors les dialogues ne sont pas mauvais, les différentes parties de récit de l'album assez originales et relativement intéressantes les unes et les autres, mais j'ai lu cette BD sans jamais vraiment m'y plonger ni prendre vraiment de plaisir. C'est le genre d'histoire qui me laisse de marbre tout en me rebutant légèrement par la façon dont elle frôle le glauque avec ses personnages misérables et souvent tristes. En outre, il faut admettre que le récit ne mène pas à grand chose : la fin est légèrement en queue de poisson sans qu'on aie vu la finalité des évènements qui ont été présentés durant l'album.