Fade. Selon moi c'est le meilleur adjectif pour qualifier cet album. C'est un album qui suit le quotidien d'un couple qui en est à un moment crucial de sa vie. Même s'il y a des situations que j'ai connues, ça reste largement insipide, plat, inintéressant au possible. Difficile de se passionner pour ces personnages qui n'ont rien de particulier, qui brillent par leur banalité. Oh bien sûr, le chômage est un fléau, qui peut faire basculer quelqu'un du côté obscur, ou permettre à d'autres de rebondir et commencer une nouvelle vie... Mais là on n'accroche pas.
Reste le dessin, très proche du graphisme de Peyraud, qui allège quelque peu l'ennui qu'on ressent très vite à la lecture.
Je suis amateur du style de l’auteur, emprunt d’onirisme et de surréalisme. Le jeu de couleurs pastelles apporte une touche particulière et si caractéristique aux planches. C’est beau et très coloré. Malheureusement, les histoires contenues dans ce recueil sont fort hermétiques. Seule la première m’a séduite, la deuxième est trop courte (2 pages), la troisième est très particulière (tout en pleines pages) et la dernière est trop obscure. Mon principal grief à l’encontre de Mattotti est cette impression de talent gâché par des scénarii pas vraiment à la hauteur. Dommage car visuellement, c’est toujours aussi réussi !
A réserver aux inconditionnels de l’auteur.
Je suis amateur de l'humour d'Alexis et de Solé mais là, ça ne passe pas pour moi. Cette BD, recueil de gags parus dans Pilote, fait dans l'humour politique, humour qui se base sur des évènements et personnages célèbres en 1975. Je m'y connais juste un peu en matière de politique, et je connais assez bien l'histoire de France récente, mais il y a bien la moitié des anecdotes et personnages caricaturés dans cette BD que je ne connaissais pas ou alors tout juste de nom. Autant dire que j'ai manqué plus de la moitié des gags, j'en suis sûr.
Et comme l'humour de cette Bd n'est pas du tout "généraliste" mais qu'il faut vraiment savoir à quoi correspond chaque clin d'oeil politique pour pouvoir en rire, autant dire que j'ai vraiment peu ri. D'autant plus que je crois même qu'en connaissant chaque détail, j'aurais trouvé l'humour assez moyen de toute manière.
Satyre politique assez "private-joke" dans le sens où il faut vraiment être re-situé dans l'époque pour pouvoir trouver ça drôle, délire parodique en tous genres mais pas vraiment drôle. Je n'ai ri qu'une unique fois lors d'une apparition, en bordure d'un "Fort French" parodiant dans un décor western la situation sociale Française de 1975 avec moults manifestations et grèves syndicales, d'un Blueberry déguisé en bon franchouillard berêt-baguette qui déclame "Bloody Hell, quelle époque rude et farouche !" (visible dans la galerie d'ailleurs).
Très passable, à moins que vous ayiez une vraie connaissance de la vie politique en France en 1975 et que vous aimiez en rire.
Shrög c’est juste une série sf/fantasy de plus... Pas spécialement mauvaise, mais loin d’être indispensable, tout y est si conventionnel : le caractère du héros, grande gueule et coureur de jupon, le caractère des personnages secondaires itou, je vais pas m’étendre sur la fadeur du personnage de la jolie lunetteuse intello et archéologue avec ses airs de fausses Tomb Raider (mode short court moulant, nibard en avant)...
Niveau intrigue, les auteurs n’ont pas non plus inventés le fil à couper le beurre. Tout tourne autour d'un objet ancien (magique de surcroît), vestige d'une civilisation oubliée, et convoité par nos gentils héros mais aussi par des vilains avec des capes sombres sur la tête....Tiens donc, ça faisait combien de temps que je n'avais pas vu ça dans une histoire ? Une semaine, deux?... Vous l’aurez deviné, le manichéisme de l’ensemble est également relativement rédhibitoire.
Ce qui sauve cette bd : le fait que ça se laisse lire tout de même et que le dessin, très cartoon, ne souffre d’aucun défaut majeur et témoigne d’un vrai talent de dessinateur. Les persos sont mignons, le découpage ultra vivant et lui aussi impeccable. Sinon...ben ...bof... Une sensation de gâchis quand même... un tel dessin sur un très bon scénario pourrait faire un carton... Là, pour l’instant, c’est tellement standard...
Pour moi qui ne suis pas un amateur des « tragédies », je peux dire que là j’ai été servi.
Merci Kael !
L’histoire est trop affreuse pour être réelle comme le dit Don lope, et c’est à cause de ce scénario que je mets cette note ! C’est vraiment ce qui m’a déplu dans cette bd.
Les dessins sont très bien, un peu naïfs, ce qui accentue l’horreur de l’histoire.
Non, n’achetez pas ce bouquin, de toute façon vous n'aurez jamais envie de le relire.
Je me suis royalement ennuyé à la lecture des trois premiers opus. C’est bien simple, si on fait abstraction du scénar et des couleurs qui ne m’ont à aucun moment séduit, il ne reste plus grand-chose ! Ah si, le dessin qui est juste correct malgré un style trop proche du manga de type "Dragon ball".
Ce fameux collège invisible est clairement inspiré de Poudlard (presqu’un copié-collé). On y trouve un jeune apprenti un peu chétif, cheveux foncés et en bataille, portant des lunettes noires, mal aimé de ses camarades sauf d’une fille et d’un garçon . . . il s’agit de : Harry ? non, Guillaume ! Quitte à faire du plagiat, Ange aurait dû aller jusqu’au bout en choisissant un univers moins aseptisé et contemporain qu’un lycée ! De plus, la magie des élèves et des mages me font davantage penser à des super-pouvoirs limités à l’utilisation de boules de feu et sabre-lasers qu’à de la magie en soi. Bon, il est évident que cette bd est formatée pour plaire aux plus jeunes . . .
Bref, Guillaume n’a pas réussi à m’envoûter avec sa série . . . 'faudra qu’il revoit sa copie, le bougre !
Je n'accroche pas vraiment à cet humour Fluide Glacial, consistant à mettre des seins et des étrons à tous les coins de page. Certes, les apparitions des personnages de Gotlib dans les marges sont parfois sympathiques, mais c'est souvent lourd... Le dessin de Solé, par contre, est très souvent magnifique, très inspiré, et souvent ressemblant. L'idée générale des "gags" était de traduire les paroles originales des chansons, de les détourner en dessins, et d'y mettre un grain de sel gotlibien. Mais l'intérêt est très limité. A réserver aux fans du Fluide Glacial de la première heure...
Attention, il est très difficile de trouver une unité dans ces courts récits.
C'est plus une sorte de recueil des oeuvres de Menu dans différentes revues. On peut -à la rigueur- y voir un panorama de l'artiste dans sa création, y voir une certaine évolution (régression dans certains cas) dans son travail. La palette est très large, de l'imitation pure et simple de passages "classiques" (de Tintin, par exemple), à l'expérimentation typiquement oubapienne (comme cette double page remplie de cases que l'on peut lire aussi bien verticalement qu'horizontalement -voire en diagonale-), en passant par des courts récits avec des héros parfois récurrents sans véritable but ni fin.
Bref, c'est un peu bordélique, et on a parfois du mal à suivre.
Des fois, je me dis que je dois être un peu maso.
Surtout quand je referme une BD comme celle-ci.
Bon, ben c'est du Arleston, hein?
En gros c'est de l'aventure HF à grand spectacle, comme d'hab' sans grande finesse ni originalité. Alors forcément, on retrouve en vrac le grand méchant vraiment très, très méchant, le héros (en l'occuRrence héroïne) vraiment très, très fort, son faire valoir et acolyte vraiment très, très grotesque et, en prime, une petite bête mignonne vraiment très, très adorable (on se croirait chez Disney).
Vous me direz, il manque une composante traditionnelle de la BD arlestonienne: le personnage gros bourrin censément hilarant (au hasard, un troll).
Je vous répondrai que 1. ce dragon peut grandir 2. nous n'en sommes qu'au premier tome, alors rien n'est perdu.
J'ai également été surpris par le fait que pour une fois, Arleston n'a pas plagié un best seller de HF pour construire son scénar'. Soit il a fini sa bibliothèque, soit il a une crise de conscience, on va voir ce que cela va donner..
Le dessin est pas terrible, terrible. Moins bon que dans Lanfeust à mon goût, mais ça reste du solide, alors je ne me plains pas.
En bref, j'aurais bien aimé mettre 1,5 mais c'est pas possible. Alors comme il fait beau et que je suis de bonne humeur, je mets deux étoiles plutôt qu'une.
Je sais, tout cela est un peu acide mais je suis parfaitement confiant pour Soleil, il y aura toujours tout un tas de gens pour aimer ce genre de produit bien marketé (car ce n'est que cela).
"Lorette et Harpye", les sorcières de L'Epée de Cristal ont maintenant leur BD.
Sur les dessins, rien à redire, c’est du Crisse et moi, j’aime beaucoup.
Les couleurs de Anyk sont très bien.
En revanche, côté scénar (Goupil), c’est rigolo mais le problème, c’est que c’est 60 fois le même gag. Je sais bien que c’est le pêché mignon de tous les albums de gags, mais là, c’est très largement plus répétitif que la moyenne du genre (et pourtant, généralement je suis bon client des BDs à sketches).
Donc à acheter seulement pour les belles illustrations et pour compléter sa collec de L'Epée de Cristal.
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Breakfast after noon
Fade. Selon moi c'est le meilleur adjectif pour qualifier cet album. C'est un album qui suit le quotidien d'un couple qui en est à un moment crucial de sa vie. Même s'il y a des situations que j'ai connues, ça reste largement insipide, plat, inintéressant au possible. Difficile de se passionner pour ces personnages qui n'ont rien de particulier, qui brillent par leur banalité. Oh bien sûr, le chômage est un fléau, qui peut faire basculer quelqu'un du côté obscur, ou permettre à d'autres de rebondir et commencer une nouvelle vie... Mais là on n'accroche pas. Reste le dessin, très proche du graphisme de Peyraud, qui allège quelque peu l'ennui qu'on ressent très vite à la lecture.
Lettres d'un temps éloigné
Je suis amateur du style de l’auteur, emprunt d’onirisme et de surréalisme. Le jeu de couleurs pastelles apporte une touche particulière et si caractéristique aux planches. C’est beau et très coloré. Malheureusement, les histoires contenues dans ce recueil sont fort hermétiques. Seule la première m’a séduite, la deuxième est trop courte (2 pages), la troisième est très particulière (tout en pleines pages) et la dernière est trop obscure. Mon principal grief à l’encontre de Mattotti est cette impression de talent gâché par des scénarii pas vraiment à la hauteur. Dommage car visuellement, c’est toujours aussi réussi ! A réserver aux inconditionnels de l’auteur.
Morceaux choisis de... Vème
Je suis amateur de l'humour d'Alexis et de Solé mais là, ça ne passe pas pour moi. Cette BD, recueil de gags parus dans Pilote, fait dans l'humour politique, humour qui se base sur des évènements et personnages célèbres en 1975. Je m'y connais juste un peu en matière de politique, et je connais assez bien l'histoire de France récente, mais il y a bien la moitié des anecdotes et personnages caricaturés dans cette BD que je ne connaissais pas ou alors tout juste de nom. Autant dire que j'ai manqué plus de la moitié des gags, j'en suis sûr. Et comme l'humour de cette Bd n'est pas du tout "généraliste" mais qu'il faut vraiment savoir à quoi correspond chaque clin d'oeil politique pour pouvoir en rire, autant dire que j'ai vraiment peu ri. D'autant plus que je crois même qu'en connaissant chaque détail, j'aurais trouvé l'humour assez moyen de toute manière. Satyre politique assez "private-joke" dans le sens où il faut vraiment être re-situé dans l'époque pour pouvoir trouver ça drôle, délire parodique en tous genres mais pas vraiment drôle. Je n'ai ri qu'une unique fois lors d'une apparition, en bordure d'un "Fort French" parodiant dans un décor western la situation sociale Française de 1975 avec moults manifestations et grèves syndicales, d'un Blueberry déguisé en bon franchouillard berêt-baguette qui déclame "Bloody Hell, quelle époque rude et farouche !" (visible dans la galerie d'ailleurs). Très passable, à moins que vous ayiez une vraie connaissance de la vie politique en France en 1975 et que vous aimiez en rire.
Shrög
Shrög c’est juste une série sf/fantasy de plus... Pas spécialement mauvaise, mais loin d’être indispensable, tout y est si conventionnel : le caractère du héros, grande gueule et coureur de jupon, le caractère des personnages secondaires itou, je vais pas m’étendre sur la fadeur du personnage de la jolie lunetteuse intello et archéologue avec ses airs de fausses Tomb Raider (mode short court moulant, nibard en avant)... Niveau intrigue, les auteurs n’ont pas non plus inventés le fil à couper le beurre. Tout tourne autour d'un objet ancien (magique de surcroît), vestige d'une civilisation oubliée, et convoité par nos gentils héros mais aussi par des vilains avec des capes sombres sur la tête....Tiens donc, ça faisait combien de temps que je n'avais pas vu ça dans une histoire ? Une semaine, deux?... Vous l’aurez deviné, le manichéisme de l’ensemble est également relativement rédhibitoire. Ce qui sauve cette bd : le fait que ça se laisse lire tout de même et que le dessin, très cartoon, ne souffre d’aucun défaut majeur et témoigne d’un vrai talent de dessinateur. Les persos sont mignons, le découpage ultra vivant et lui aussi impeccable. Sinon...ben ...bof... Une sensation de gâchis quand même... un tel dessin sur un très bon scénario pourrait faire un carton... Là, pour l’instant, c’est tellement standard...
Colombe et la Horde
Pour moi qui ne suis pas un amateur des « tragédies », je peux dire que là j’ai été servi. Merci Kael ! L’histoire est trop affreuse pour être réelle comme le dit Don lope, et c’est à cause de ce scénario que je mets cette note ! C’est vraiment ce qui m’a déplu dans cette bd. Les dessins sont très bien, un peu naïfs, ce qui accentue l’horreur de l’histoire. Non, n’achetez pas ce bouquin, de toute façon vous n'aurez jamais envie de le relire.
Le Collège Invisible
Je me suis royalement ennuyé à la lecture des trois premiers opus. C’est bien simple, si on fait abstraction du scénar et des couleurs qui ne m’ont à aucun moment séduit, il ne reste plus grand-chose ! Ah si, le dessin qui est juste correct malgré un style trop proche du manga de type "Dragon ball". Ce fameux collège invisible est clairement inspiré de Poudlard (presqu’un copié-collé). On y trouve un jeune apprenti un peu chétif, cheveux foncés et en bataille, portant des lunettes noires, mal aimé de ses camarades sauf d’une fille et d’un garçon . . . il s’agit de : Harry ? non, Guillaume ! Quitte à faire du plagiat, Ange aurait dû aller jusqu’au bout en choisissant un univers moins aseptisé et contemporain qu’un lycée ! De plus, la magie des élèves et des mages me font davantage penser à des super-pouvoirs limités à l’utilisation de boules de feu et sabre-lasers qu’à de la magie en soi. Bon, il est évident que cette bd est formatée pour plaire aux plus jeunes . . . Bref, Guillaume n’a pas réussi à m’envoûter avec sa série . . . 'faudra qu’il revoit sa copie, le bougre !
Pop & Rock & Colegram
Je n'accroche pas vraiment à cet humour Fluide Glacial, consistant à mettre des seins et des étrons à tous les coins de page. Certes, les apparitions des personnages de Gotlib dans les marges sont parfois sympathiques, mais c'est souvent lourd... Le dessin de Solé, par contre, est très souvent magnifique, très inspiré, et souvent ressemblant. L'idée générale des "gags" était de traduire les paroles originales des chansons, de les détourner en dessins, et d'y mettre un grain de sel gotlibien. Mais l'intérêt est très limité. A réserver aux fans du Fluide Glacial de la première heure...
Gnognottes
Attention, il est très difficile de trouver une unité dans ces courts récits. C'est plus une sorte de recueil des oeuvres de Menu dans différentes revues. On peut -à la rigueur- y voir un panorama de l'artiste dans sa création, y voir une certaine évolution (régression dans certains cas) dans son travail. La palette est très large, de l'imitation pure et simple de passages "classiques" (de Tintin, par exemple), à l'expérimentation typiquement oubapienne (comme cette double page remplie de cases que l'on peut lire aussi bien verticalement qu'horizontalement -voire en diagonale-), en passant par des courts récits avec des héros parfois récurrents sans véritable but ni fin. Bref, c'est un peu bordélique, et on a parfois du mal à suivre.
Les Conquérants de Troy
Des fois, je me dis que je dois être un peu maso. Surtout quand je referme une BD comme celle-ci. Bon, ben c'est du Arleston, hein? En gros c'est de l'aventure HF à grand spectacle, comme d'hab' sans grande finesse ni originalité. Alors forcément, on retrouve en vrac le grand méchant vraiment très, très méchant, le héros (en l'occuRrence héroïne) vraiment très, très fort, son faire valoir et acolyte vraiment très, très grotesque et, en prime, une petite bête mignonne vraiment très, très adorable (on se croirait chez Disney). Vous me direz, il manque une composante traditionnelle de la BD arlestonienne: le personnage gros bourrin censément hilarant (au hasard, un troll). Je vous répondrai que 1. ce dragon peut grandir 2. nous n'en sommes qu'au premier tome, alors rien n'est perdu. J'ai également été surpris par le fait que pour une fois, Arleston n'a pas plagié un best seller de HF pour construire son scénar'. Soit il a fini sa bibliothèque, soit il a une crise de conscience, on va voir ce que cela va donner.. Le dessin est pas terrible, terrible. Moins bon que dans Lanfeust à mon goût, mais ça reste du solide, alors je ne me plains pas. En bref, j'aurais bien aimé mettre 1,5 mais c'est pas possible. Alors comme il fait beau et que je suis de bonne humeur, je mets deux étoiles plutôt qu'une. Je sais, tout cela est un peu acide mais je suis parfaitement confiant pour Soleil, il y aura toujours tout un tas de gens pour aimer ce genre de produit bien marketé (car ce n'est que cela).
Lorette et Harpye
"Lorette et Harpye", les sorcières de L'Epée de Cristal ont maintenant leur BD. Sur les dessins, rien à redire, c’est du Crisse et moi, j’aime beaucoup. Les couleurs de Anyk sont très bien. En revanche, côté scénar (Goupil), c’est rigolo mais le problème, c’est que c’est 60 fois le même gag. Je sais bien que c’est le pêché mignon de tous les albums de gags, mais là, c’est très largement plus répétitif que la moyenne du genre (et pourtant, généralement je suis bon client des BDs à sketches). Donc à acheter seulement pour les belles illustrations et pour compléter sa collec de L'Epée de Cristal.