Certes, c'est exotique. Et le dessin, original, me plait bien.
Mais je suis passée complètement à côté du scénar : soit il est complètement creux, soit je n'y ai rien compris. Alors bon, reste l'ambiance, mais ce n'est pas suffisant pour faire une bonne BD à mes yeux.
Note approximative : 2.5/5
Globalement, l'impression générale que je ressens pour cette série est franchement moyenne. Quand j'y repense après lecture, je me dis aussitôt "mouairf, bof...". Mais pourtant, il y a dans cette série un je ne sais quoi de charme et d'originalité qui me donne envie d'être indulgent sur ma considération.
J'apprécie assez le dessin de Makyo. Ce que j'aime dans celui-ci, c'est que chaque case est assez esthétique prise indépendamment, que le dessin a une âme. Mais il est loin d'être exempt de défauts tant il est vrai que les personnages sont assez difficiles à reconnaitre d'une case à l'autre et que la mise en page est légèrement fouillis. Quand à cela s'ajoute une narration très peu fluide avec beaucoup de texte narratif inutile dans les 2 premiers tomes, ça n'arrange pas les choses.
Les 2 premiers tomes sont différents des deux derniers tant dans leur graphisme (plus épuré à partir du tome 3) que dans leur thématique.
Avec les tomes 1 et 2, nous sommes dans une histoire d'enfance campagnarde, mêlée de superstition, de haines et de rusticité. La narration m'a vraiment parue assez ratée car le texte narratif est totalement superflu et inutilement lyrique, le découpage de l'histoire ardu à suivre, et j'ai eu un mal fou à suivre qui faisait quoi, pourquoi et surtout où voulait en venir le récit.
Avec le tome 3, on plonge davantage dans le fantastique avec une intrigue largement plus ésotérique. On y gagne en clarté de la narration (mais pas en clarté du récit car une grosse part de flou et d'incompréhensible demeure) mais on y perd un peu en magie des sous-bois rustiques et des superstitions traditionnelles.
Quant au tome 4, il sert de conclusion à la série, mais une conclusion qui semble avoir été condensée dans ce seul tome comme s'il avait fallu en terminer rapidement. Le fantastique et le conte de fées y sont ici totalement mis en avant sur la fin de l'album, mais ce final se déroule à une telle vitesse comparée au reste de la série que la magie n'y est plus vraiment pour moi.
L'ensemble du scénario de la série me donne l'impression que Makyo ne savait pas vraiment où il voulait aller jusqu'à la fin du tome 2, puis qu'il vire brusquement vers une explication fantastique à partir du tome 3 mais cette explication ne me plait pas vraiment et surtout sonne un peu artificiellement à la fin du tome 4. Les toutes dernières planches du tome 4 sont jolies, notamment par leurs couleurs, mais ça ne suffit pas à redonner la magie qui manque à ce récit.
En résumé, une histoire qui peine à s'entamer dans les premiers tomes mais qui a un certain charme, charme qu'elle perd quand le récit se fixe un objectif de tout expliquer par le fantastique à la fin du tome 4.
Typiquement la série d'humour en une planche avec le gag sur la dernière case, le genre de série dont les planches semblent être sorties à la chaîne.
Le dessin me rappelle un peu celui de Séron. Il n'est pas mauvais mais n'a guère d'âme ni d'originalité.
Quant aux gags, ils sont soit déjà-vus (on retrouve la clique des gags franco-belges typiques) soit pas franchement drôles. Je dois avouer avoir même du mal à terminer un simple album (à l'instant, je viens de lâcher le tome 4 à la page 20 par exemple).
Très moyen.
Mouais, je suis assez d'accord avec ThePatrick.
C'est vrai que l'ambiance du récit est très onirique mais l'histoire est surtout incohérente.
Le plus révélateur, c'est qu'on ne sait plus très bien si on vogue en mer et si on est dans l'espace. (???)
En résumé, c'est à déconseiller sauf, peut-être, si vous êtes fans de cet auteur !
Marmelade Boy... Mouaifche...
Les dessins sont mignons, certes, mais vraiment trop stéréotypés et dénués de caractère. L'histoire commence de façon marrante, un peu osée, mais finalement la suite est très très convenue et ne dépasse guère le niveau moyen de la sitcom romantique de base. Et puis pour une qu'une histoire romantique prenne, il faut que les personnages aient un minimum de charisme, or là ils sont fades au possible.
Bref... c'est pas terrible terrible. Marmelade Boy est un produit lisse, trop lisse, et complètement dénué de personnalité.
Cela dit, ce n'est pas un manga bien dérangeant, ça se lit agréablement les soirs où on n'a qu'un seul neurone en stock, et c'est très reposant pour le cerveau vu qu'à peine lu c'est aussitôt oublié. Rien de désagréable, donc. Juste insignifiant.
Je suis plutôt adepte des séries issues du magazine Fluide Glacial, mais là, je dois avouer que je trouve celle-là franchement moyenne.
Déjà côté dessin, c'est pas folichon. Oh, Zépo ne dessine rien de moche mais le style de dessin en lui-même ne se veut pas vraiment beau et... bon, ça marche assez en fait sur ce plan là. Les planches ne sont pas vraiment esthétiques, la mise en page est un peu fouillis, la narration par l'image est assez moyenne. Bof, quoi...
Puis vient le scénario de ces histoires courtes. Il me semble largement inspiré de Timoléon, la bonne vieille série de Fred et Alexis. C'est à dire que nous avons là un savant sans scrupule qui emmène son assistant avec lui dans le temps pour des objectifs rarement bénévoles.
Tout le reste de l'histoire est ensuite basé sur l'humour mais un humour assez répétitif. On retrouve souvent le même thème de gag : le savant ou son assistant se trompe sur une date, sur le nom d'un évènement (exemples : le massacre de la Saint-Barthelemy confondu avec l'île paradisiaque, le trésor des templiers de Saint-Denis confondu avec le département du 9-3, etc...), ou alors les auteurs jouent sur la relation ambigüe de haine-respect entre l'assistant et son patron. L'ennui, c'est que franchement, tout ça ne me fait pas rire. En outre, les personnages eux-mêmes de Boniface et d'Escalope m'exaspèrent assez rapidement.
Bref, je n'apprécie guère cette série.
Immonen est le dessinateur du très réussi "Identité secrète" scénarisé par Busiek.
Avant cela il a réalisé tout seul son Superman "Fin de siècle" et force est de constater que si Stuart Immonen est un bon dessinateur, il est moins à l'aise en tant que scénariste.
Même si l'intrigue sort ici un peu des sentiers battus et du cliché "bastons sur les immeubles" le récit manque de rythme. Trop de longueurs plombent la narration et les passages d'une époque à l'autre souffrent d'une transition pas toujours maîtrisée.
Au niveau des dessins Stuart Immonen alterne les styles pour les deux différentes époques du récit, le Metropolis "contemporain" est réalisé de façon fort correcte dans un style comic plutôt classe et bien mis en couleurs, pour ce qui est des phases antérieures c'est une peinture floue aux tons pastels et l'effet est, là aussi réussi.
Les dessins n'atteignent toutefois pas la beauté ni la démesure de ceux de Identité secrète.
Un album un peu longuet à la fin plutôt décevante, une confrontation entre Superman et le personnage symbolisant le mal un peu trop vite expédiée en fin de compte. De plus Lex Luthor, fortement présent dans le récit, manque ici d'un peu de charisme.
Il y a mieux avec Superman...
Kid Congo est une BD qui à l'image d'un de ses personnages, s'est elle-même flinguée le pied.
Même si le postulat de base est plutôt intéressant, le tout est tellement mou que l'on a tendance à s'ennuyer pendant la lecture. Pour moi le sujet est traité de façon trop sage... dommage.
Le personnage principal "Kid Congo" est une pauvre caricature, le gentil Joseph servira d'objet de divertissements divers et variés tout au long de l'album, il le fera par amour pour sa "maîtresse".
Sa maîtresse est un personnage qui m'a paru très peu crédible (la somme de quelques clichés).
Bref leur parcours va bien sûr être jalonné de drames et leur enfoncement dans la misère sociale va aller crescendo. Quand cela titille un peu trop la corde sensible, ça commence à me lasser pour finir par me désintéresser...
Le point fort c'est le dessin, des traits "gras" et des couleurs bien choisies, même si le tout est un peu figé cela reste agréable à regarder.
Au final, une BD qui ne m'a ni touché, ni marqué et que logiquement je vais très vite oublier. Dispensable.
J'ai acheté cette BD sans trop réfléchir, uniquement parce que j'en avais entendu parler sur BDthèque. Mais en fait, je n'ai vraiment pas accroché.
Le côté parodie de film de zombies, avec la couverture à la façon affiche de cinéma, les extraits du film sous forme de photos, etc... j'ai trouvé ça assez sympa et original.
Le dessin, pour sa part, n'est pas mauvais mais bon, je ne peux guère en dire plus. Il ne me déplait pas, quoi.
Et même les personnages principaux, Karl Neard, sa soeur Maggie et le Belge, sont assez originaux et auraient pu m'attacher.
Mais non, ça ne marche pas pour moi. Peut-être qu'il me manque l'essentiel : la connaissance des films de zombies auxquels la Bd fait référence (je n'en ai vu aucun)... Mais en tous cas, je n'ai pas du tout réussi à entrer dans l'histoire (le fait d'avoir des histoires courtes ne m'a pas suffit pas pour m'accrocher à l'intrigue globale) et surtout je n'ai pas du tout ri. Je m'attendais à un bon délire, à quelque chose qui saurait faire rire même quelqu'un qui n'aime pas le thème des Zombies, mais ça n'a pas du tout marché pour moi.
J'ai lu cette BD sans passion, sans réel sourire, sans rien.
Bof pour moi, hélas...
Oui, l'idée de base était bonne. Cette intrigue basée en fait sur la manipulation et le fantastique aurait pu tout simplement palpitante. Mais, et je suis désolé d'être aussi dur, une fois ceci précisé, il ne reste pas grand chose...
Il m'a fallu en effet, m'y reprendre à plusieurs fois pour entrer dans l'histoire. C'est confus, c'est alambiqué au possible, jamais on ne nous permet d'entrer dans la finesse de l'intrigue de manière claire et intelligible. Le deuxième tome, parvient souvent à donner des réponses aux questions que l'on se pose, mais c'est décidément trop brouillon. Au final, quand j'ai refermé l'intégrale, je me suis retrouvé un peu désolé. Avec l'idée de base, il y avait matière à un scénar génial. Mais bon, une bonne idée ne suffit pas toujours à accoucher d'un chef d'oeuvre.
Pour conclure, le graphisme... Il ne m'a pas plu. Remarquez bien, que je n'ai pas dit qu'il était mauvais. Mais il m'a laissé de neige. Je le range dans la même catégorie que le scénar : brouillon, peu clair, peu séduisant.
Bref, une grosse déception.
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Jolie mer de Chine
Certes, c'est exotique. Et le dessin, original, me plait bien. Mais je suis passée complètement à côté du scénar : soit il est complètement creux, soit je n'y ai rien compris. Alors bon, reste l'ambiance, mais ce n'est pas suffisant pour faire une bonne BD à mes yeux.
Grimion gant de cuir
Note approximative : 2.5/5 Globalement, l'impression générale que je ressens pour cette série est franchement moyenne. Quand j'y repense après lecture, je me dis aussitôt "mouairf, bof...". Mais pourtant, il y a dans cette série un je ne sais quoi de charme et d'originalité qui me donne envie d'être indulgent sur ma considération. J'apprécie assez le dessin de Makyo. Ce que j'aime dans celui-ci, c'est que chaque case est assez esthétique prise indépendamment, que le dessin a une âme. Mais il est loin d'être exempt de défauts tant il est vrai que les personnages sont assez difficiles à reconnaitre d'une case à l'autre et que la mise en page est légèrement fouillis. Quand à cela s'ajoute une narration très peu fluide avec beaucoup de texte narratif inutile dans les 2 premiers tomes, ça n'arrange pas les choses. Les 2 premiers tomes sont différents des deux derniers tant dans leur graphisme (plus épuré à partir du tome 3) que dans leur thématique. Avec les tomes 1 et 2, nous sommes dans une histoire d'enfance campagnarde, mêlée de superstition, de haines et de rusticité. La narration m'a vraiment parue assez ratée car le texte narratif est totalement superflu et inutilement lyrique, le découpage de l'histoire ardu à suivre, et j'ai eu un mal fou à suivre qui faisait quoi, pourquoi et surtout où voulait en venir le récit. Avec le tome 3, on plonge davantage dans le fantastique avec une intrigue largement plus ésotérique. On y gagne en clarté de la narration (mais pas en clarté du récit car une grosse part de flou et d'incompréhensible demeure) mais on y perd un peu en magie des sous-bois rustiques et des superstitions traditionnelles. Quant au tome 4, il sert de conclusion à la série, mais une conclusion qui semble avoir été condensée dans ce seul tome comme s'il avait fallu en terminer rapidement. Le fantastique et le conte de fées y sont ici totalement mis en avant sur la fin de l'album, mais ce final se déroule à une telle vitesse comparée au reste de la série que la magie n'y est plus vraiment pour moi. L'ensemble du scénario de la série me donne l'impression que Makyo ne savait pas vraiment où il voulait aller jusqu'à la fin du tome 2, puis qu'il vire brusquement vers une explication fantastique à partir du tome 3 mais cette explication ne me plait pas vraiment et surtout sonne un peu artificiellement à la fin du tome 4. Les toutes dernières planches du tome 4 sont jolies, notamment par leurs couleurs, mais ça ne suffit pas à redonner la magie qui manque à ce récit. En résumé, une histoire qui peine à s'entamer dans les premiers tomes mais qui a un certain charme, charme qu'elle perd quand le récit se fixe un objectif de tout expliquer par le fantastique à la fin du tome 4.
Garage Isidore
Typiquement la série d'humour en une planche avec le gag sur la dernière case, le genre de série dont les planches semblent être sorties à la chaîne. Le dessin me rappelle un peu celui de Séron. Il n'est pas mauvais mais n'a guère d'âme ni d'originalité. Quant aux gags, ils sont soit déjà-vus (on retrouve la clique des gags franco-belges typiques) soit pas franchement drôles. Je dois avouer avoir même du mal à terminer un simple album (à l'instant, je viens de lâcher le tome 4 à la page 20 par exemple). Très moyen.
Les Abysses phénoménaux
Mouais, je suis assez d'accord avec ThePatrick. C'est vrai que l'ambiance du récit est très onirique mais l'histoire est surtout incohérente. Le plus révélateur, c'est qu'on ne sait plus très bien si on vogue en mer et si on est dans l'espace. (???) En résumé, c'est à déconseiller sauf, peut-être, si vous êtes fans de cet auteur !
Marmalade Boy
Marmelade Boy... Mouaifche... Les dessins sont mignons, certes, mais vraiment trop stéréotypés et dénués de caractère. L'histoire commence de façon marrante, un peu osée, mais finalement la suite est très très convenue et ne dépasse guère le niveau moyen de la sitcom romantique de base. Et puis pour une qu'une histoire romantique prenne, il faut que les personnages aient un minimum de charisme, or là ils sont fades au possible. Bref... c'est pas terrible terrible. Marmelade Boy est un produit lisse, trop lisse, et complètement dénué de personnalité. Cela dit, ce n'est pas un manga bien dérangeant, ça se lit agréablement les soirs où on n'a qu'un seul neurone en stock, et c'est très reposant pour le cerveau vu qu'à peine lu c'est aussitôt oublié. Rien de désagréable, donc. Juste insignifiant.
Les Chrononautes
Je suis plutôt adepte des séries issues du magazine Fluide Glacial, mais là, je dois avouer que je trouve celle-là franchement moyenne. Déjà côté dessin, c'est pas folichon. Oh, Zépo ne dessine rien de moche mais le style de dessin en lui-même ne se veut pas vraiment beau et... bon, ça marche assez en fait sur ce plan là. Les planches ne sont pas vraiment esthétiques, la mise en page est un peu fouillis, la narration par l'image est assez moyenne. Bof, quoi... Puis vient le scénario de ces histoires courtes. Il me semble largement inspiré de Timoléon, la bonne vieille série de Fred et Alexis. C'est à dire que nous avons là un savant sans scrupule qui emmène son assistant avec lui dans le temps pour des objectifs rarement bénévoles. Tout le reste de l'histoire est ensuite basé sur l'humour mais un humour assez répétitif. On retrouve souvent le même thème de gag : le savant ou son assistant se trompe sur une date, sur le nom d'un évènement (exemples : le massacre de la Saint-Barthelemy confondu avec l'île paradisiaque, le trésor des templiers de Saint-Denis confondu avec le département du 9-3, etc...), ou alors les auteurs jouent sur la relation ambigüe de haine-respect entre l'assistant et son patron. L'ennui, c'est que franchement, tout ça ne me fait pas rire. En outre, les personnages eux-mêmes de Boniface et d'Escalope m'exaspèrent assez rapidement. Bref, je n'apprécie guère cette série.
Superman - Fin de siècle
Immonen est le dessinateur du très réussi "Identité secrète" scénarisé par Busiek. Avant cela il a réalisé tout seul son Superman "Fin de siècle" et force est de constater que si Stuart Immonen est un bon dessinateur, il est moins à l'aise en tant que scénariste. Même si l'intrigue sort ici un peu des sentiers battus et du cliché "bastons sur les immeubles" le récit manque de rythme. Trop de longueurs plombent la narration et les passages d'une époque à l'autre souffrent d'une transition pas toujours maîtrisée. Au niveau des dessins Stuart Immonen alterne les styles pour les deux différentes époques du récit, le Metropolis "contemporain" est réalisé de façon fort correcte dans un style comic plutôt classe et bien mis en couleurs, pour ce qui est des phases antérieures c'est une peinture floue aux tons pastels et l'effet est, là aussi réussi. Les dessins n'atteignent toutefois pas la beauté ni la démesure de ceux de Identité secrète. Un album un peu longuet à la fin plutôt décevante, une confrontation entre Superman et le personnage symbolisant le mal un peu trop vite expédiée en fin de compte. De plus Lex Luthor, fortement présent dans le récit, manque ici d'un peu de charisme. Il y a mieux avec Superman...
Kid Congo
Kid Congo est une BD qui à l'image d'un de ses personnages, s'est elle-même flinguée le pied. Même si le postulat de base est plutôt intéressant, le tout est tellement mou que l'on a tendance à s'ennuyer pendant la lecture. Pour moi le sujet est traité de façon trop sage... dommage. Le personnage principal "Kid Congo" est une pauvre caricature, le gentil Joseph servira d'objet de divertissements divers et variés tout au long de l'album, il le fera par amour pour sa "maîtresse". Sa maîtresse est un personnage qui m'a paru très peu crédible (la somme de quelques clichés). Bref leur parcours va bien sûr être jalonné de drames et leur enfoncement dans la misère sociale va aller crescendo. Quand cela titille un peu trop la corde sensible, ça commence à me lasser pour finir par me désintéresser... Le point fort c'est le dessin, des traits "gras" et des couleurs bien choisies, même si le tout est un peu figé cela reste agréable à regarder. Au final, une BD qui ne m'a ni touché, ni marqué et que logiquement je vais très vite oublier. Dispensable.
Les zombies qui ont mangé le monde
J'ai acheté cette BD sans trop réfléchir, uniquement parce que j'en avais entendu parler sur BDthèque. Mais en fait, je n'ai vraiment pas accroché. Le côté parodie de film de zombies, avec la couverture à la façon affiche de cinéma, les extraits du film sous forme de photos, etc... j'ai trouvé ça assez sympa et original. Le dessin, pour sa part, n'est pas mauvais mais bon, je ne peux guère en dire plus. Il ne me déplait pas, quoi. Et même les personnages principaux, Karl Neard, sa soeur Maggie et le Belge, sont assez originaux et auraient pu m'attacher. Mais non, ça ne marche pas pour moi. Peut-être qu'il me manque l'essentiel : la connaissance des films de zombies auxquels la Bd fait référence (je n'en ai vu aucun)... Mais en tous cas, je n'ai pas du tout réussi à entrer dans l'histoire (le fait d'avoir des histoires courtes ne m'a pas suffit pas pour m'accrocher à l'intrigue globale) et surtout je n'ai pas du tout ri. Je m'attendais à un bon délire, à quelque chose qui saurait faire rire même quelqu'un qui n'aime pas le thème des Zombies, mais ça n'a pas du tout marché pour moi. J'ai lu cette BD sans passion, sans réel sourire, sans rien. Bof pour moi, hélas...
Le Traque Mémoire
Oui, l'idée de base était bonne. Cette intrigue basée en fait sur la manipulation et le fantastique aurait pu tout simplement palpitante. Mais, et je suis désolé d'être aussi dur, une fois ceci précisé, il ne reste pas grand chose... Il m'a fallu en effet, m'y reprendre à plusieurs fois pour entrer dans l'histoire. C'est confus, c'est alambiqué au possible, jamais on ne nous permet d'entrer dans la finesse de l'intrigue de manière claire et intelligible. Le deuxième tome, parvient souvent à donner des réponses aux questions que l'on se pose, mais c'est décidément trop brouillon. Au final, quand j'ai refermé l'intégrale, je me suis retrouvé un peu désolé. Avec l'idée de base, il y avait matière à un scénar génial. Mais bon, une bonne idée ne suffit pas toujours à accoucher d'un chef d'oeuvre. Pour conclure, le graphisme... Il ne m'a pas plu. Remarquez bien, que je n'ai pas dit qu'il était mauvais. Mais il m'a laissé de neige. Je le range dans la même catégorie que le scénar : brouillon, peu clair, peu séduisant. Bref, une grosse déception.