J’apprécie pourtant beaucoup le dessin de Duffour qui a un style bien à lui mais j’ai l’impression que la "Sipirale infernale", qui m’avait déjà fort déçu, ne fait que continuer avec "Gare centrale" . . . En gros, cet album raconte une journée d’un gars commun (comme vous et moi) se trouvant dans un lieu commun (une gare) où il fait des rencontres anodines en cherchant vainement un train. Le récit de Trondheim, bien que kafkaïen, ne m’a pas touché . . . c’est long, poussif et ennuyeux. Bref, complètement inintéressant et pas passionnant pour un sou !
Mouiche, j’ai pas vraiment accroché à cet humour débile et un peu gore. Voir une petite fille se faire exploser sur la barre d’une balançoire, ça ne me fait pas rire . . . Le dessin est quant à lui correct mais les couleurs sont trop vives (ça flash trop). Bref, rien de bien transcendant.
A refermer vite fait et à oublier.
Note approximative : 2.5/5
Déjà, avec une telle couverture, c'est absolument le genre de manga que je fuis, voire que mon cerveau zappe inconsciemment quand je vois ça en magasin. Mais comme j'avais l'occasion de l'emprunter, je me suis dit : "il faut absolument que je lise cette horreur en guimauve toute rose !" ;).
Contrairement à Altaïr, je ne suis pas trop fan du dessin. Il n'est pas strictement identique au fil des histoires courtes de cet album, et... C'est assez difficile à exprimer car globalement le dessin a souvent le style générique et banal d'un manga basique, mais il a aussi quelques touches d'originalité par moments, originalité que je n'aime pas quand il s'agit de faire des visages aux yeux de hibou et à la bouche de poulpe similaires à celui de la couverture justement, mais originalité qui ne me déplait pas quand la dessinatrice donne un style bien à elle à certains profils de ces mêmes personnages. Ses filles ont en effet souvent un menton et un visage volontaires qui tranchent avec la guimauve de la couverture et de la narration.
Ensuite, j'ai apprécié de manière différente chacune des 6 histoires courtes de cet album.
Le Cocon : histoire titre de cet album, elle m'a intéressé par son thème original du "cocooning" et par le personnage de Shiori que je trouve originale et pleine de personnalité. Par contre, se basant sur ce thème et malgré quelques apparitions de sujets de discussion et de reflexion intéressants au fil de la conversation, j'ai trouvé la narration et la discussion entre Shiori et l'autre fille franchement nunuche. Je suis donc resté sur l'idée d'une histoire qui part d'une base intelligente mais se déroule et se finit comme une histoire à l'eau de rose.
Les amoureux du ciel : Beurk ! Une histoire franchement cucul-la-praline, avec un amour difficile, une fille complexe et réservée, un beau jeune homme mystérieux, et une fin aussi mélodramatique que mystifiante car tendant légèrement vers le fantastique. Je n'ai pas aimé du tout.
La robe : Encore une histoire mélodramatique à l'eau de rose, un deuil affreux-affreux-affreux pour une pauvre jeune fille, et une fin façon "il reste encore de l'espoir" vraiment nunuche une fois de plus. Beuarf !
Transparente comme de l'eau : un sujet de base pas inintéressant sur une "mannequin des mains" qui s'interroge sur sa relation avec autrui puisqu'elle prête son corps (ses mains) à d'autres mannequins et que d'une certaine manière elle n'existe donc pas en tant qu'individu. Pas mal mais le sujet est traité de manière assez superficielle et toujours un peu nunuche.
Une battante : L'histoire d'une jeune fille bosseuse et volontaire qui se tue au travail et est dégoutée de voir des gamines mignonnes réussir leur vie ou croirent qu'elles la réussissent en ne foutant rien et en se basant juste sur leur beauté et leur jeunesse. Une histoire assez intéressante avec un personnage principal assez attachant, mais une narration que j'ai trouvé lourde à suivre et des dialogues un peu confus.
Kaze-zôshi : Un conte mélodramatique façon tragédie amoureuse sur fond assez bidon de décor Japonais Médiéval. Vraiment pas aimé du tout, d'autant que la narration est affreusement fouillis.
Quelques idées pas toujours bien traitées à mon goût, deux-trois histoires pas trop mal mais trois autres histoires que je n'ai vraiment pas aimées, des dialogues et intrigues souvent nunuches et trop souvent une narration et une mise en page que j'ai trouvées vraiment confuses.
Vanitas vanitatum...
Vaine, cette BD semble l'être. Sauf peut-être dans l'idée de départ, qui nous propose de plonger dans Galata, quartier chrétien d'Istanbul, où règnent insécurité et violence. L'arrivée d'un intrépide prévôt est donc justifiée. Mais ce prévôt est plus qu'intrépide ; il court, il vole, il se balade en chemise, ne pense qu'à sa vengeance... Lorsque le poète est assassiné, il est persuadé que c'est lui la cible originelle, et que comme des Valaques se sont échappés du bateau, ce sont forcément eux les coupables. Arrivé à Galata, on lui dit qu'il y a une forte communauté valaque. Ils sont forcément tous complices. Lorsqu'il rattrape les présumés assassins, il en tue un, et dit "oups ! je l'ai tué !" -après avoir tout fait pour- mais ne se formalise pas. Bref, on n'y croit pas une seconde. D'autant plus qu'un coup de théâtre intervenant en fin d'album risque de donner une furieuse envie de lâcher celui-ci.
Côté dessin, Palumbo fait partie de cette génération de dessinateurs italiens fortement inspirés par Candy et Albator, qui essaye de recycler les bonnes idées et les designs dans ses oeuvres. Le résultat, croisement entre Les Cités d'Or et le Miyazaki des débuts, n'est pas désagréable mais manque de régularité. Quant au travail sur les couleurs, il est vraiment bizarre, puisqu'une partie du dessin est "gommé" par des aplats souvent mal choisis, chromatiquement parlant. J'ai même trouvé à une ou deux reprises, des raccords faits sur Photoshop pour combler un vide... Un manque de respect évident pour le travail du dessinateur...
Un ratage assez consternant qui fait regretter la bonne idée de départ...
Que dire après cette lecture ? Bof...Bof...
Le dessin n'est pas laid, mais dans certaines scènes, il fait un peu fouillis. On ne sait pas trop qui dit quoi, car les bulles sont mal disposées. Certains dialogues sonnent creux... La plupart des nouvelles sont inintéressantes (à part 2).
Je me suis vraiment ennuyé pendant cette lecture et j'ai même failli arrêter en plein milieu.
Certains trouvent les aubergines fades. C'est le cas de ce manga.
Je ne connais "L'école Abracadabra" que par le journal de Mickey. Dessin assez sympa, rigolo, restant dans la veine classique pour ce genre de BD mais globalement mieux réalisé que les autres.
Dans le journal de Mickey, c'était assez drôle. Mais cela remonte à loin, et j'étais bien jeune en ce temps-là. En plus, je préférais Robert le Robot, dont les gags avaient pour la plupart une meilleure chute.
Je ne m'imagine vraiment pas en train de lire un album entier de "L'école Abracadabra"...
Histoires qui n'en sont pas, ces portraits ressemblent plus à des instantanés. On suit ces personnages le temps de quelques pages, on découvre leurs préoccupations du moment, quelques traits de leur caractère, et on les quitte. Le portrait restera définitivement inachevé, mais titillant la curiosité du lecteur - éveillant sa frustration aussi... - et restant ainsi vivant dans son esprit.
L'abondance de bavardages est impressionnante. Les personnages parlent, la plupart du temps pour ne rien dire. On en regretterait presque la sobriété de L'homme qui marche ! Pourtant, toute cette agitation est superficielle : la fin des histoires vient souvent les mettre en perspective, en montrant au lecteur qu'il y avait autre chose à voir, et la relecture s’impose d'elle-même, naturelle. On y trouve également de la poésie, de la tendresse et de l'humour... parfois. Mais ce qui frappe c'est surtout le regard, le sens de l'observation de l'auteur, qui apparaît étonnamment juste.
Le dessin de Takahama, toujours aussi superbe et mis en valeur par ces pages noires, est malheureusement quelque peu gâché par l'impression : la définition étant insuffisante, on voit tous les points de trame. Les dégradés en particulier, n’apparaissent pas lisses et l'oeil bute dessus.
Peu attirant au premier abord, Kinderbook est cependant atypique et certainement personnel. Son ton particulier et le condensé d’émotions et de situations qu’il propose en font une lecture déroutante, peu aisée, mais qui donne envie d’y revenir. 2 étoiles en première lecture, tout de même.
Des batailles navales, des combats au sabre, une histoire de pirates sur le coup très agréable à lire. On passe un bon moment. Je rejoins complètement ArzaK sur le graphisme. Cela dit une fois la lecture terminée, c’est plutôt la déception qui l’emporte. Peut être ai-je été déçu d’apprendre qu’il s’agissait d’un One Shot alors que j’aurais aimé une suite.
Petit déception en lisant ce manga. Je m'attendais à quelque chose de bien plus fort, de plus percuttant, et finalement c'est souvent trop mou, sans le moindre punch.
Au départ, je ne suis pas vraiment un bon client pour les histoires catastrophes, mais là je crois que c'est vraiment trop simple : On enchaine les évênements (séïsme, tsunami et éruption volcanique) avec une gravité maximum et jamais vu, et zou on met un petit gars au centre de tout ça, sachant que ce petit gars à l'âme d'un héros etc etc... Pfiou...
Par dessus tout ça, on ajoute un coup de lutte entre les USA et la Chine pour plus ou moins mettre la main sur ce Japon en ruine, et zou, le tour est joué, mais trop mal joué selon moi.
Bref, je m'arrête là, je ne veux pas connaitre la suite.
(et une nouvelle fois merci Tonkam pour la piètre qualité de la série. Certaines bulles ne sont pas entières, le papier est degueulasse, l'impression vraiment moyenne... comme d'hab' )
Je suis vraiment embêté pour noter ce genre de production. Je dirais donc que même si le travail de recherche artistique est évident, je n'ai pas du tout accroché à ce recueil d'"essais", sauf peut être pour un ou deux d'entre eux. Les autres sont vraiment trop hermétiques pour moi...
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Gare centrale
J’apprécie pourtant beaucoup le dessin de Duffour qui a un style bien à lui mais j’ai l’impression que la "Sipirale infernale", qui m’avait déjà fort déçu, ne fait que continuer avec "Gare centrale" . . . En gros, cet album raconte une journée d’un gars commun (comme vous et moi) se trouvant dans un lieu commun (une gare) où il fait des rencontres anodines en cherchant vainement un train. Le récit de Trondheim, bien que kafkaïen, ne m’a pas touché . . . c’est long, poussif et ennuyeux. Bref, complètement inintéressant et pas passionnant pour un sou !
Bouyoul
Mouiche, j’ai pas vraiment accroché à cet humour débile et un peu gore. Voir une petite fille se faire exploser sur la barre d’une balançoire, ça ne me fait pas rire . . . Le dessin est quant à lui correct mais les couleurs sont trop vives (ça flash trop). Bref, rien de bien transcendant. A refermer vite fait et à oublier.
Le Cocon
Note approximative : 2.5/5 Déjà, avec une telle couverture, c'est absolument le genre de manga que je fuis, voire que mon cerveau zappe inconsciemment quand je vois ça en magasin. Mais comme j'avais l'occasion de l'emprunter, je me suis dit : "il faut absolument que je lise cette horreur en guimauve toute rose !" ;). Contrairement à Altaïr, je ne suis pas trop fan du dessin. Il n'est pas strictement identique au fil des histoires courtes de cet album, et... C'est assez difficile à exprimer car globalement le dessin a souvent le style générique et banal d'un manga basique, mais il a aussi quelques touches d'originalité par moments, originalité que je n'aime pas quand il s'agit de faire des visages aux yeux de hibou et à la bouche de poulpe similaires à celui de la couverture justement, mais originalité qui ne me déplait pas quand la dessinatrice donne un style bien à elle à certains profils de ces mêmes personnages. Ses filles ont en effet souvent un menton et un visage volontaires qui tranchent avec la guimauve de la couverture et de la narration. Ensuite, j'ai apprécié de manière différente chacune des 6 histoires courtes de cet album. Le Cocon : histoire titre de cet album, elle m'a intéressé par son thème original du "cocooning" et par le personnage de Shiori que je trouve originale et pleine de personnalité. Par contre, se basant sur ce thème et malgré quelques apparitions de sujets de discussion et de reflexion intéressants au fil de la conversation, j'ai trouvé la narration et la discussion entre Shiori et l'autre fille franchement nunuche. Je suis donc resté sur l'idée d'une histoire qui part d'une base intelligente mais se déroule et se finit comme une histoire à l'eau de rose. Les amoureux du ciel : Beurk ! Une histoire franchement cucul-la-praline, avec un amour difficile, une fille complexe et réservée, un beau jeune homme mystérieux, et une fin aussi mélodramatique que mystifiante car tendant légèrement vers le fantastique. Je n'ai pas aimé du tout. La robe : Encore une histoire mélodramatique à l'eau de rose, un deuil affreux-affreux-affreux pour une pauvre jeune fille, et une fin façon "il reste encore de l'espoir" vraiment nunuche une fois de plus. Beuarf ! Transparente comme de l'eau : un sujet de base pas inintéressant sur une "mannequin des mains" qui s'interroge sur sa relation avec autrui puisqu'elle prête son corps (ses mains) à d'autres mannequins et que d'une certaine manière elle n'existe donc pas en tant qu'individu. Pas mal mais le sujet est traité de manière assez superficielle et toujours un peu nunuche. Une battante : L'histoire d'une jeune fille bosseuse et volontaire qui se tue au travail et est dégoutée de voir des gamines mignonnes réussir leur vie ou croirent qu'elles la réussissent en ne foutant rien et en se basant juste sur leur beauté et leur jeunesse. Une histoire assez intéressante avec un personnage principal assez attachant, mais une narration que j'ai trouvé lourde à suivre et des dialogues un peu confus. Kaze-zôshi : Un conte mélodramatique façon tragédie amoureuse sur fond assez bidon de décor Japonais Médiéval. Vraiment pas aimé du tout, d'autant que la narration est affreusement fouillis. Quelques idées pas toujours bien traitées à mon goût, deux-trois histoires pas trop mal mais trois autres histoires que je n'ai vraiment pas aimées, des dialogues et intrigues souvent nunuches et trop souvent une narration et une mise en page que j'ai trouvées vraiment confuses.
Galata
Vanitas vanitatum... Vaine, cette BD semble l'être. Sauf peut-être dans l'idée de départ, qui nous propose de plonger dans Galata, quartier chrétien d'Istanbul, où règnent insécurité et violence. L'arrivée d'un intrépide prévôt est donc justifiée. Mais ce prévôt est plus qu'intrépide ; il court, il vole, il se balade en chemise, ne pense qu'à sa vengeance... Lorsque le poète est assassiné, il est persuadé que c'est lui la cible originelle, et que comme des Valaques se sont échappés du bateau, ce sont forcément eux les coupables. Arrivé à Galata, on lui dit qu'il y a une forte communauté valaque. Ils sont forcément tous complices. Lorsqu'il rattrape les présumés assassins, il en tue un, et dit "oups ! je l'ai tué !" -après avoir tout fait pour- mais ne se formalise pas. Bref, on n'y croit pas une seconde. D'autant plus qu'un coup de théâtre intervenant en fin d'album risque de donner une furieuse envie de lâcher celui-ci. Côté dessin, Palumbo fait partie de cette génération de dessinateurs italiens fortement inspirés par Candy et Albator, qui essaye de recycler les bonnes idées et les designs dans ses oeuvres. Le résultat, croisement entre Les Cités d'Or et le Miyazaki des débuts, n'est pas désagréable mais manque de régularité. Quant au travail sur les couleurs, il est vraiment bizarre, puisqu'une partie du dessin est "gommé" par des aplats souvent mal choisis, chromatiquement parlant. J'ai même trouvé à une ou deux reprises, des raccords faits sur Photoshop pour combler un vide... Un manque de respect évident pour le travail du dessinateur... Un ratage assez consternant qui fait regretter la bonne idée de départ...
Un été andalou... et autres aubergines
Que dire après cette lecture ? Bof...Bof... Le dessin n'est pas laid, mais dans certaines scènes, il fait un peu fouillis. On ne sait pas trop qui dit quoi, car les bulles sont mal disposées. Certains dialogues sonnent creux... La plupart des nouvelles sont inintéressantes (à part 2). Je me suis vraiment ennuyé pendant cette lecture et j'ai même failli arrêter en plein milieu. Certains trouvent les aubergines fades. C'est le cas de ce manga.
L'Ecole Abracadabra
Je ne connais "L'école Abracadabra" que par le journal de Mickey. Dessin assez sympa, rigolo, restant dans la veine classique pour ce genre de BD mais globalement mieux réalisé que les autres. Dans le journal de Mickey, c'était assez drôle. Mais cela remonte à loin, et j'étais bien jeune en ce temps-là. En plus, je préférais Robert le Robot, dont les gags avaient pour la plupart une meilleure chute. Je ne m'imagine vraiment pas en train de lire un album entier de "L'école Abracadabra"...
Kinderbook
Histoires qui n'en sont pas, ces portraits ressemblent plus à des instantanés. On suit ces personnages le temps de quelques pages, on découvre leurs préoccupations du moment, quelques traits de leur caractère, et on les quitte. Le portrait restera définitivement inachevé, mais titillant la curiosité du lecteur - éveillant sa frustration aussi... - et restant ainsi vivant dans son esprit. L'abondance de bavardages est impressionnante. Les personnages parlent, la plupart du temps pour ne rien dire. On en regretterait presque la sobriété de L'homme qui marche ! Pourtant, toute cette agitation est superficielle : la fin des histoires vient souvent les mettre en perspective, en montrant au lecteur qu'il y avait autre chose à voir, et la relecture s’impose d'elle-même, naturelle. On y trouve également de la poésie, de la tendresse et de l'humour... parfois. Mais ce qui frappe c'est surtout le regard, le sens de l'observation de l'auteur, qui apparaît étonnamment juste. Le dessin de Takahama, toujours aussi superbe et mis en valeur par ces pages noires, est malheureusement quelque peu gâché par l'impression : la définition étant insuffisante, on voit tous les points de trame. Les dégradés en particulier, n’apparaissent pas lisses et l'oeil bute dessus. Peu attirant au premier abord, Kinderbook est cependant atypique et certainement personnel. Son ton particulier et le condensé d’émotions et de situations qu’il propose en font une lecture déroutante, peu aisée, mais qui donne envie d’y revenir. 2 étoiles en première lecture, tout de même.
L'Oeil du diable
Des batailles navales, des combats au sabre, une histoire de pirates sur le coup très agréable à lire. On passe un bon moment. Je rejoins complètement ArzaK sur le graphisme. Cela dit une fois la lecture terminée, c’est plutôt la déception qui l’emporte. Peut être ai-je été déçu d’apprendre qu’il s’agissait d’un One Shot alors que j’aurais aimé une suite.
Spirit of the Sun
Petit déception en lisant ce manga. Je m'attendais à quelque chose de bien plus fort, de plus percuttant, et finalement c'est souvent trop mou, sans le moindre punch. Au départ, je ne suis pas vraiment un bon client pour les histoires catastrophes, mais là je crois que c'est vraiment trop simple : On enchaine les évênements (séïsme, tsunami et éruption volcanique) avec une gravité maximum et jamais vu, et zou on met un petit gars au centre de tout ça, sachant que ce petit gars à l'âme d'un héros etc etc... Pfiou... Par dessus tout ça, on ajoute un coup de lutte entre les USA et la Chine pour plus ou moins mettre la main sur ce Japon en ruine, et zou, le tour est joué, mais trop mal joué selon moi. Bref, je m'arrête là, je ne veux pas connaitre la suite. (et une nouvelle fois merci Tonkam pour la piètre qualité de la série. Certaines bulles ne sont pas entières, le papier est degueulasse, l'impression vraiment moyenne... comme d'hab' )
Kinderbook
Je suis vraiment embêté pour noter ce genre de production. Je dirais donc que même si le travail de recherche artistique est évident, je n'ai pas du tout accroché à ce recueil d'"essais", sauf peut être pour un ou deux d'entre eux. Les autres sont vraiment trop hermétiques pour moi...