Les derniers avis (20191 avis)

Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Ripple - Une prédilection pour Tina
Ripple - Une prédilection pour Tina

Beurk ! Non sérieux, j'arriverais vraiment pas à apprécier ce genre de BD. Ok, mon "beurk" peut paraître salaud si on pense qu'il s'adresse aux personnes moches mais là c'est franchement la laideur poussée à outrance non pas uniquement dans le personnage de Nina mais également dans la façon dont la BD est traitée graphiquement. Certains apprécient ce côté underground mais moi franchement j'aime pas : j'aime pas la couleur, j'aime pas le trait, j'aime pas les personnages. En fait, ça ne tient pas à la technique elle-même, ça tient nettement au fait que l'auteur insiste sciemment sur le côté laid de ses personnages et de leur monde. Et de même, l'histoire sans concession insiste lourdement sur le glauque de cette vie intime et sexuelle sans fard. Pas de fascination pour moi mais un pur rejet : beurk ! Je trouve ça sordide, je trouve ça glauque. Je ne mets pas la note minimale parce que d'une part le but de montrer la laideur sans concession est réussi, et d'autre part parce que le sujet est relativement original tant dans son scénario que dans son traitement. Mais franchement c'est une BD que j'ai ressentie comme malsaine et surtout que je n'ai pris aucun plaisir à lire.

05/04/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Spawn
Spawn

Hum... Il y a différentes choses que je n'aime pas dans Spawn. Pour commencer, le fait que malgré une trame d'histoire originale, c'est quand même rapidement bourrin la plupart du temps. L'autre chose, c'est que même quand ce n'est pas bourrin, c'est noir le reste du temps, avec des méchants qui sont bien salauds, des pervers, des histoires glauques, et par dessus le tout une violence autant morale que physique. Mais à côté de ça, force est d'admettre que le dessin est bien bon, que le design des personnages est réussi, et aussi que la plupart des histoires sont prenantes et assez bien foutues. C'est du comics d'action efficace et avec une touche d'originalité. Addendum ajouté le 25/05/2006 : Delcourt vient de sortir le premier tome d'une intégrale Spawn. Bel objet contenant les épisodes 1 à 8 et 11 à 13, cet album est assez bon marché puisqu'il ne coûte "que" 25 Euros pour 250 pages de comics. Il contient les premières aventures de Spawn, de sa résurrection jusqu'à sa première vengeance. Il contient également deux épisodes un peu hors-série, l'épisode 8 scénarisé par Alan Moore, et l'épisode 11 par Frank Miller. Cette intégrale m'a permis de relire la série et de me dire que finalement, mes goûts avaient changé et que j'aime quand même nettement moins maintenant : trop basique, trop bourrin, trop... gratuit dans ses scènes et ses intrigues. Même les épisodes de Moore et de Miller (même si le passage de Moore est ce que j'ai préféré dans cet album) manquent clairement de finesse et d'originalité. Ceci dit, ça se laisse lire, et puis je conseille quand même l'achat aux esprits adolescents bourrins qui apprécient ce type d'histoires de super-héros bourrins et noirs.

05/04/2005 (modifier)
Couverture de la série Bienvenue au Gamurakan
Bienvenue au Gamurakan

Je vais être bref, il se passe bien peu de chose dans ce manga. Je suis assez d'accord avec The Patrick, 300 pages vite lues et puis pouf c'est fini et on n'a que vaguement compris ce qui se passait. Le point fort de cet album est incontestablement son graphisme, les dessins de Fukuyama sont beaux, dynamiques et ils ne manquent pas de fantaisie. Hélas cela ne suffit pas à combler le vide ressenti à la lecture. Ce premier tome ne donne pas vraiment envie de lire la suite, même si par certains aspects on peut considérer que c'est une œuvre qui ne manque pas de qualités, le tout sonne bien trop creux pour donner envie de continuer.

04/04/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série David Boring
David Boring

Rah ! Pourquoi Thorn n'a-t-elle pas écrit son avis 2 jours plus tôt, avant que j'achète à un prix franchement cher cette BD que je n'ai vraiment pas appréciée ? Car 22 Euros prix éditeur pour s'ennuyer pendant plus d'une heure de lecture, ça fait cher l'addition ! Et maintenant que je lis l'avis de Thorn, je me rends compte qu'on a ressenti cette BD exactement de la même manière. Comme Thorn, je n'accroche pas au dessin. Je le trouve souvent moche, notamment concernant les personnages. Les corps des hommes et des femmes donnent l'impression que tout le monde qui entoure David Boring est moche et laid, de quoi avoir du mal à comprendre les obsessions sexuelles du héros pour telle ou telle femme. Quant à l'histoire, non seulement tout du long je l'ai trouvé aussi "pénible" et "ennuyeuse" que la traduction du mot "Boring", mais au final j'ai également un ressenti d'une histoire glauque et pessimiste. Franchement le genre d'histoire que je n'aime pas lire. Ca m'a fait un peu le même effet que quand j'ai lu Attends de Jason : les originalités narratives en moins, je suis resté sur une histoire que j'estime sinistre et dont l'intérêt global m'échappe totalement, une histoire que j'ai lue en faisant la gueule du début à la fin tant elle ne m'a inspiré ni sourire ni émotion. Je peux néanmoins sortir quelques petites qualités à cette BD. La narration admet quelques originalités par moments, rien de bien transcendant mais pas vraiment de déjà-vu. Le scénario est assez original également par moments car je m'attendais à une histoire simplement intimiste sur la vie privée de David Boring, mais à cela s'ajoute des histoires de meurtres, de fin du monde, d'enquêtes, de huis-clos à la 10 petits nègres, comme le fait remarquer Thorn ci-dessous... Bref, un scénario qui peut surprendre par moments. Mais à côté de ça, le héros n'est pas attachant du tout pour moi, il a un comportement à la fois distant et réfléchi tout en étant un "obsédé de la croupe" (ce sont ses mots) et un obsédé tout court prêt à faire des transferts amoureux sur une femme puis l'autre sans soucis. De même, le scénario aussi parait très distant : on nous annonce la fin du monde, tout le monde qui meurt empoisonné, et la minute suivante, le héros qui a l'air de s'en foutre complètement discute de sa vie sexuelle médiocre avec son oncle. Et c'est sans arrêt comme ça : - son meilleur ami meurt; il pense alors qu'il n'a pas envie de revoir sa mère - son amie lui apprend que la police cherche à le foutre en prison; il va alors chercher son rival amoureux pour retrouver sa petite amie qui l'a plaquée - des terroristes vont gazer la ville; il se dit que le cul de cette femme est bien gras et tombant comme il les aime - il se prend une balle en plein front; il peste alors parce que sa mère tente de le ramener près de lui Et le tout sans que le héros se départisse de son visage d'éternel gamin pessimiste et glauque. Boring... Et déprimant aussi... Et franchement cher pour une telle tranche d'ennui...

04/04/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série La Goule
La Goule

La Goule, c’est d’abord une couverture attirante malgré son côté sombre. C’est ensuite, l’espace du feuilletage, un graphisme très pictural, quelque part entre un Denis Deprez et un Loustal. Mais stop aux références, qu’avons nous réellement? Une histoire relativement mince et courte, racontée de manière très visuelle et expansive sur 88 planches. Avec une moyenne de 2-3 cases par planche, c’est lu en 15 minutes... Pas le temps de s’ennuyer... pas le temps non plus de s’extasier sur une histoire très courte qui se résume à deux trois scènes principales. J’avoue être plutôt séduit par l’aspect graphique de l’oeuvre, mais pas au point de pardonner une intrigue trop mince et trop creuse... Il y avait d’autres choses à dire sur la Goule et le personnage du tueur...

03/04/2005 (modifier)
Couverture de la série l'Incal
l'Incal

C'est vrai que sur les 2 premiers tomes, cette histoire d'incal qui tombe dans la vie de ces héros improbables que sont ce détective et son oiseau, est originale et accrocheuse. Y a un mystère qui nous tient. Mais après, personnellement, je n'arrive plus à suivre : notre cher détective perd son rôle de héros (du coup la BD perd beaucoup de sa saveur) et le scénario se déroule sans lui sur des thèmes mystico religieux SF auxquels je n'adhère plus du tout. D'ailleurs, j'ai arrêté ma lecture au cours du tome 4 tellement je m'ennuyais !

03/04/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série The Girl from Ipanema
The Girl from Ipanema

Je ne suis pas particulièrement fan de l’équipe constituée par Hermann et son fils Yves H. J’avais trouvé Liens de Sang inabouti mais intéressant, Manhattan Beach 1957 était honorable, mais j’ai du mal à accrocher ce "Girl from Ipanema". Déjà, la couverture de l’album est non seulement pas très accrocheuse, mais d’une inélégance rare pour un album d’Hermann. Elle est moche, trop sombre, et ne donne pas spécialement envie de se plonger dans l’album. Tout au plus peut on lui reconnaître un caractère intriguant par la nature pour le moins « triviale » de la position des personnages. Mais ce qui m’a le plus embêté dans cet album, c’est la très lourde présence des récitatifs. C’est pas un scénar que nous a pondu Yves H., c’est un roman, les planches sont régulièrement envahie par des paquets de textes à la troisième personne qui, loin de se contenter d’accompagner l’image ou même de jouer dans un système redondant façon « Jacobs », nous racontent carrément des éléments important de l’enquête policière, comme si des scènes entières étaient n’étaient pas arrivées sur la table du dessinateur et était restées sous la forme de texte continu écrit. Joliment écris, d’ailleurs... mais personnellement, en ouvrant le dernier album d’Hermann, j’avais envie de lire une bd, et non un demi-roman ou une demi-bd... Je ne vais pas jouer les puristes, on peut admettre qu’il y a dans cette bd, une tentative de créer un genre intermédiaire, mais perso, si je devais pondre un scénario pour un dessinateur aussi doué qu’Hermann, je serais plutôt du genre à tout miser sur l’image. Suffit de lire 3-4 planches d’un album comme « On a tué Wild Bill » ou les meilleurs Jeremiah pour se rendre compte à quel point le talent du père Hermann est tout entier dans l’image et que celui-ci n’a foncièrement aucun besoin de mots en plus pour appuyer son grand talent de metteur en scène, en lisant cet album, j’ai eu l’impression que ça, même son propre fils ne l’ a pas compris. Le résultat est un peu fadasse, les scènes racontées par le texte n’arrive pas à avoir le même impact que les scènes visuelles, après un long récitatif, on a l’impression d’avoir raté un épisode d’un feuilleton, et d’en avoir lu à la sauvette un résumé. Pourtant le texte est précis, il met en évidence tous les détails de l’enquête (qui, en matière de cohérence, se tient admirablement) mais cette abondance de détail noie le lecteur et ne permet pas vraiment à un personnage ou une émotion particulière de ressortir vraiment de l’album. J’ai dans l’idée que c’est le mélange de moyens qui fait clapoter la chose, il faut une cohérence stylistique pour qu’une histoire fonctionne, c’est fragile une histoire... une incohérence flagrante, trop d’invraisemblances peut la réduire en cendres... Imaginez un film à demi tourné dont on vous proposerai de lire la partie manquante sous forme de scénario, imaginez un tableau à demi-peint dont on vous décrirait la moitié de l’image, une symphonie dont on vous ferai entendre la moitié et dont on vous proposerait de lire le reste sur partition... Ca casse un peu la magie, non? En résumé, je pense qu’il est parfois nécessaire de savoir si on veut faire de la bd ou du roman... à trop hésiter entre les deux, on ne fait ni une bonne bd, ni un bon roman... Faut attendre la fin de l’album avec sa scène d’épilogue pour enfin avoir du « vrai » Hermann, une scène ironique et allusive qui peut très bien se passer du moindre mot de récitatif pour avoir son impact narratif et émotionnel.

03/04/2005 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Exit
Exit

Ayant apprécié les Fourmis, le roman, mais ayant été désappointé par son adpatation en BD, j'ai lu Exit avec un a priori mitigé. Alors ma lecture n'a pas commencé trop mal. Malgré une tentative visible de coller à l'actualité en début de premier tome, et notamment au phénomène Internet (collant tellement à l'actualité de 1999 que ça semble vraiment dépassé de nos jours), j'ai trouvé le début du scénario relativement potable. Bon, je trouvais peu crédible de voir l'héroïne plonger aussi vite dans des idées suicidaires affirmées mais l'idée de base de la série Exit, ce rassemblement de suicidaires décidés à se tuer entre eux, n'était pas une mauvaise idée et pouvait amener quelques réflexions intéressantes. L'ennui, c'est qu'au fil des 3 tomes, le scénario sombre de plus en plus dans le suspense facile, l'action artificielle et surtout une somme extravagante de facilités scénaristiques franchement ridicules. Tout est fait comme s'il ne fallait surtout pas que le lecteur se mette à réfléchir sur le scénario, comme s'il fallait qu'il se laisse obligatoirement porter par la suite de péripéties, mais celles-ci sont tellement invraisemblables dans leur coïncidences que c'en est très vite non seulement peu crédible mais surtout agaçant de voir à quel point le scénariste joue la facilité. Pas moyen de rentrer vraiment dans l'histoire tant ça paraît aberrant de voir un tueur surgir sans arrêt pile à l'endroit où se trouve l'héroïne, aberrant de voir cette héroïne entrer dans la combine de la société Exit comme si elle ne pouvait pas s'en empêcher, aberrant de voir que le scénario tourne à vitesse grand V en complot gigantesque où tout le monde devient un tueur qui tente aveuglément et stupidement d'éliminer l'héroïne ou bien seulement de la capturer quand justement ils ont la possibilité de l'éliminer. Au fur et à mesure de la lecture des tomes, j'ai de plus en plus décroché tant ces facilités scénaristiques devenaient grotesques et prévisibles, jusqu'au sommet du ridicule au début du tome 3 quand l'héroïne plonge dans la mer, qu'elle se fait poursuivre par un hors-bord et un ULM de combat, qu'un ballon surgi de nulle part vient la sauver avec à son bord un gamin de 17 ans (et 9 mois, précise-t-il) qui ne connaît rien à Exit mais a justement dans sa poche un détecteur de mouchards miniaturisés (!!?). En fin de lecture, j'ai eu une impression de foutage de gueule, de scénario ultra-facile jouant sur l'actualité et tentant de se laisser porter par une idée de base qui aurait pu ne pas être trop mauvaise. Une série qui se laisse tout juste lire pour peu qu'on ne s'en agace pas trop mais qui est très aisément dispensable.

02/04/2005 (modifier)
Par Thorn
Note: 2/5
Couverture de la série Jojo & Paco
Jojo & Paco

Mouais… voilà une BD vraiment pour jeunes (entendez par là : difficile à apprécier une fois 12 ans révolus), et qui est loin de m’avoir laissé des souvenirs impérissables depuis mon enfance. Je n’aimais pas les dessins, même si j’aurais du mal à expliquer pourquoi, et les petites histoires me semblaient en même temps peu crédibles et prévisibles. Trop souvent, Jojo et Paco organisent des bêtises invraisemblables et même pas amusantes, dont on voit déjà pourquoi elles vont mal tourner, et oh surprise, et bien oui, ça tourne mal. Et puis passer des heures à s’amuser à faire tourner en bourrique la grosse vache (un des personnages de la série), je ne vois pas ce que cela a de spécialement épanouissant comme passe temps.

01/04/2005 (modifier)
Par Redman
Note: 2/5
Couverture de la série Les cercles d'Akamoth
Les cercles d'Akamoth

Une série bof. Ben ouais j'ai eu du mal à lire ces 2 tomes, comprenez par là que j'ai pas arrêté d'interrompre ma lecture. C'est pas que c'est inintéressant mais c'est surtout assez plat et vraiment peu original, on retrouve plein de stéréotypes et la partie la plus intéressante est la moins dévoilée : le fantastique. Quelques apparitions d'ombres par-ci par-là, mais le scénario qui traîne et ne nous apprend rien dessus lasse sur la longueur. Les dessins ne sont pas très convaincants non plus, notamment au niveau des visages, HEUREUSEMENT dans le deuxième on sent qu'il y a un mieux, comme quoi y'a pas que des défauts... Bon, ben maintenant j'attends le 3, sans conviction :(

01/04/2005 (modifier)