Voilà une BD qui a vraiment vieilli !...
Alors certes, il y a l’intérêt historique, voir à quoi ressemblaient à l’époque les BD et le monde qu’elles décrivaient. Mais c’est dur de lire plus de deux pages d’affilée tellement les dessins sont fades et redondants avec le texte.
Et puis l’héroïne est incroyablement cruche, qui pourrait avoir envie de savoir ce qui va lui arriver ?
Je pourrais recopier mot pour mot l'avis de Ro : moi aussi, au départ c'est la couverture parodiant les magazines féminins qui a attiré mon intérêt, puis j'ai trouvé les 1ères pages pas trop mal, puis... puis au lieu de varier les gags sur les différents thèmes chers au magazines féminins, les régimes, comment trouver l'homme idéal, est-ce qu'il faut sucer le 1er soir, où se fringuer comme une pétasse pour pas cher, et tutti quanti, non, c'est tout un album exclusivement consacré aux gags sur les poils et l'épilation (les autres thèmes feront, je suppose, l'objet des prochains tomes, avec à chaque fois 1 tome entier par sujet...). Alors forcément, ça tourne vite en rond, c'est très répétitif, Valentine commence rapidement à nous brouter la touffe avec ses soucis pileux, et ça n'est plus drôle du tout au bout de quelques planches.
Je ne mets pas la note minimale puisqu'après tout, chacune de ces petites histoires, pour peu qu'on ne lise aucune des autres, peut faire sourire les indulgents, mais Valentine ne vole vraiment pas bien haut.
La couverture identique à celle d'un magazine féminin avait attiré mon attention et ma curiosité : la trouvant réussie, je m'étais dit que le contenu avait toutes les chances d'être marrant.
Le dessin est correct. Rien de bien transcendant pour ce style très typé "humour moderne", pas très éloigné du style de la Bande à Tcho! finalement. C'est fonctionnel, et si l'humour est bon, c'est un style qui marche bien.
Mais justement, concernant l'humour...
J'ai commencé la Bd en me disant que c'était pas mal. Les gags ne sont pas transcendants mais le personnage de Valentine n'est pas mauvais et les premières planches m'ont inspiré quelques sourires. Il doit être facile de s'identifier au personnage quand on est une jeune femme. Ca partait plutôt bien.
Mais voilà... J'ai commencé à être surpris de voir que c'était souvent le même gag qui revenait : "ah bon, la chute de ce gag, c'est encore une fois que Valentine est obsédée par ses poils ?", "ah bon, encore un gag sur les jambes un peu trop poilues (aux yeux de leur propriétaire) de Valentine ?". Moui... Au bout de quelques pages, j'ai commencé à moins sourire, et à être franchement surpris. J'ai alors zappé jusqu'au milieu de la Bd, puis la fin de la BD : toujours le même gag récurrent ! Toujours ! 46 pages de gags focalisés sur les jambes de Valentine et sa phobie des poils ! La même chute ou presque qui revient à chaque planche !
Alors même si les dialogues ne sont pas mauvais, si chaque planche prise indépendamment se lit bien et peut faire sourire ou rire, franchement, un album entier sur le même gag, ça ne me fait plus rire du tout.
Ou alors peut-être est-ce parce que je n'ai jamais eu cette obsession du poil et que je n'ai jamais envisagé de fréquenter une esthéticienne, et donc que je ne suis pas le public visé, mais je vois mal comment, même en étant concerné(e), on peut rigoler en lisant 46 fois le même gag...
Dans le cadre du cycle des 7 Vies de l'Epervier, cette série est à mes yeux à mi-chemin entre Ninon secrète et Masquerouge. On y retrouve le décor et nombre de personnages de la première de ces deux séries (dont Ninon elle-même), le tout mêlé à une intrigue à base de cagoulards au début puis d'échanges d'enfants en lien avec le tome 8 de Masquerouge. Mais autant, j'avais relativement apprécié Ninon secrète, autant ici, la sauce ne prend pas.
Le dessin est très académique, très austère. Il manque franchement de charme. Et même s'il est correct pour les personnages, les décors dessinés à la règle ne sont vraiment pas pour me plaire. En outre, au cours du deuxième tome, le style de dessin change tout à coup complètement, de même que le lettrage, pour devenir un petit peu moins académique mais franchement moins bon soudainement. C'est presque comme si le dessinateur (et surtout le lettreur) avait changé alors que ce n'est pas le cas, semble-t-il. Bizarre, mais raté à mon goût. Ca donne franchement l'impression que la série ne marchant pas, le dessinateur a décidé de moins se donner de peine sur le dessin pour produire les planches plus rapidement.
Quant à l'histoire, elle n'est guère prenante.
Comme toujours avec Cothias, on rentre bien dans la période historique, les détails et la chronologie des évènements historiques sont d'ailleurs expliqués en détail en début de chaque tome et au fil des albums. Historiquement, c'est donc assez intéressant.
Mais pour commencer, le personnage principal, Jean-Baptiste Donjon, n'est pas attachant du tout à mon goût. On suit ses aventures sans grand interêt, d'autant que l'intrigue réelle ne se dévoile pas avant le troisième tome. Et même alors, on suit toujours l'histoire sans s'y intéresser réellement, sans que cela ne marque les esprits. Tout m'y a semblé plat, sans âme.
Ca se laisse lire, mais c'est vraiment sans plus.
Ce manga peut paraître pas mal au début : l'histoire est attirante bien que les dessins ne soient pas de première qualité... Mais le problème arrive à la fin du volume 2 : on sent que l'auteur aurait pu arrêter là (alors qu'il reste 38 volumes!!!!) et la suite de l'histoire est tirée par les cheveux. Enfin, j'ai pu lire que jusqu'au 5 parce que c'est vraiment pas très passionnant voilà.
Je m'attendais à une oeuvre de tout premier plan et j'ai été dérouté pour ne pas dire déçu par l'univers de Chaland.
Je vais forcément relire les intégrales que j'ai achetées il y a peu, pour tenter de percevoir ce que je n'ai pas compris, parce qu'en lisant à droite et à gauche, les belles critiques que cet univers a générées, je ne comprends pas d'où vient le décalage que je ressens. D'autant plus, que dans le tome 1 de l'intégrale de Freddy Lombart, j'ai noté des ambiguïtés, des préjugés négatifs notamment vis à vis des africains, assez déplaisants. Mais je le répète, je suis vraiment prêt à revoir ma première impression, tant elle me semble exagérée (je devais pas être au mieux lors de ma lecture).
Le graphisme quant à lui est très maîtrisé. J'aime beaucoup comment Chaland récupérait la ligne claire pour servir son propos.
Je n'ai pas trop envie de détailler ce qui m'a chiffonné dans cette série. Ou plutôt, je me contenterai de préciser que c'est le type de bd, estampillé pré ado qui ne correspond à rien de ce que j'attends d'une bd. Les histoires de journaleux, casse cou, aux prises avec des espions, des gangsters de tout poil... c'est bon. Quand j'ai envie de ce type d'univers, je me dirige vers le sommet de la montagne ; je relis Les aventures de Tintin.
Finalement la seule curiosité qu'elle a représenté pour moi, ce sont les débuts de Marini qui a ensuite évolué vers la flamboyance qu'on lui connait.
Marrant comme l'avis de Ro reflète tout à fait mon opinion par rapport à Valentina...
Pour moi, c'est une BD qui m'a très rapidement saoûlé... Je n'accroche définitivement pas aux dessins, au style graphique ampoulé et chargé de Crépax. Bon, c'est vrai que ses héroïnes ont un côté lascif qui peut être sympa sur quelques images, mais à chaque apparition, non ! Et qu'est-ce que c'est que cette histoire ? C'est du foutraque puissance 69 millions... Peut-être y-a-til un côté esthétisant très en vogue actuellement dans le milieu bobo, mais décidément, ce n'est pas ma tasse de thé.
Je ne m'attendais pas à grand chose avec cette série : je commence à bien connaître le style Tezuka et ses quelques particularités ne m'ont guère surpris dans cette série là.
J'ai toujours du mal avec le dessin de Tezuka d'autant plus qu'il est ici très enfantin. Certains personnages sont d'ailleurs dessinés à la façon cartoon, tant et si bien que le seigneur Nylon, par exemple, me rappelle carrément Fone Bone avec la tête qu'on lui a faite.
Mais ici le scénario s'adresse résolument à des enfants à mes yeux. Hormis le coup du petit ange qui doit faire en sorte que Saphir redevienne une fille à part entière, tout le reste de l'histoire est franchement déjà vu pour moi. La princesse qui tombe amoureuse du prince du pays voisin mais qui ne peut lui avouer qui elle est réellement, la princesse qui se retrouve emprisonnée par le méchant rival de son père qui veut prendre le pouvoir, la princesse qui joue les justicières masquées ensuite pour défendre la veuve et l'orphelin... La narration est traitée sur un ton léger et naïf, ne se prenant pas au sérieux mais ne suffisant pas du tout à me captiver. En lisant le tome 1 de cette série, j'ai eu l'impression de relire une histoire dont je connaissais déjà tous les évènements, sans jamais ressentir particulièrement l'envie de connaître la suite et de savoir ce qui allait arriver à la pauvre Saphir. Même l'humour de Tezuka (parfois décalé comme dans Phenix) n'a pas suffi à me dérider et à trouver l'histoire autre chose que bof sans plus.
Le Jour du loup était une lecture bien sympathique, avec un aspect burlesque plaisant, et un rythme trépidant. Bienvenue au Gamurakan ne partage pas exactement ces qualités. On commence par comprendre avec beaucoup de difficulté ce qui se passe. On continue par oublier toute explication possible et se concentrer sur la répétition des méfaits de ces angelots, et ce sur un rythme relativement haletant... mais un peu à la manière des pires scènes des films d'action hollywoodiens : tout va très vite, les événements se succèdent et on tourne les pages à une vitesse hallucinante. En résumé, il y a beaucoup à voir (environ 300 pages), mais rien à lire. J'ai eu l'impression de lire une coquille complètement creuse, sans aucune substance, sans aucun contenu, et ça m'a vraiment gavé.
Alors oui, dessins et découpages sont bons, oui ce truc est assez barré, et peut-être même que l'idée est originale. Mais c'est vraiment pénible à lire, et qu'est-ce que ça me paraît creux ! 1,5.
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Bécassine
Voilà une BD qui a vraiment vieilli !... Alors certes, il y a l’intérêt historique, voir à quoi ressemblaient à l’époque les BD et le monde qu’elles décrivaient. Mais c’est dur de lire plus de deux pages d’affilée tellement les dessins sont fades et redondants avec le texte. Et puis l’héroïne est incroyablement cruche, qui pourrait avoir envie de savoir ce qui va lui arriver ?
Valentine
Je pourrais recopier mot pour mot l'avis de Ro : moi aussi, au départ c'est la couverture parodiant les magazines féminins qui a attiré mon intérêt, puis j'ai trouvé les 1ères pages pas trop mal, puis... puis au lieu de varier les gags sur les différents thèmes chers au magazines féminins, les régimes, comment trouver l'homme idéal, est-ce qu'il faut sucer le 1er soir, où se fringuer comme une pétasse pour pas cher, et tutti quanti, non, c'est tout un album exclusivement consacré aux gags sur les poils et l'épilation (les autres thèmes feront, je suppose, l'objet des prochains tomes, avec à chaque fois 1 tome entier par sujet...). Alors forcément, ça tourne vite en rond, c'est très répétitif, Valentine commence rapidement à nous brouter la touffe avec ses soucis pileux, et ça n'est plus drôle du tout au bout de quelques planches. Je ne mets pas la note minimale puisqu'après tout, chacune de ces petites histoires, pour peu qu'on ne lise aucune des autres, peut faire sourire les indulgents, mais Valentine ne vole vraiment pas bien haut.
Valentine
La couverture identique à celle d'un magazine féminin avait attiré mon attention et ma curiosité : la trouvant réussie, je m'étais dit que le contenu avait toutes les chances d'être marrant. Le dessin est correct. Rien de bien transcendant pour ce style très typé "humour moderne", pas très éloigné du style de la Bande à Tcho! finalement. C'est fonctionnel, et si l'humour est bon, c'est un style qui marche bien. Mais justement, concernant l'humour... J'ai commencé la Bd en me disant que c'était pas mal. Les gags ne sont pas transcendants mais le personnage de Valentine n'est pas mauvais et les premières planches m'ont inspiré quelques sourires. Il doit être facile de s'identifier au personnage quand on est une jeune femme. Ca partait plutôt bien. Mais voilà... J'ai commencé à être surpris de voir que c'était souvent le même gag qui revenait : "ah bon, la chute de ce gag, c'est encore une fois que Valentine est obsédée par ses poils ?", "ah bon, encore un gag sur les jambes un peu trop poilues (aux yeux de leur propriétaire) de Valentine ?". Moui... Au bout de quelques pages, j'ai commencé à moins sourire, et à être franchement surpris. J'ai alors zappé jusqu'au milieu de la Bd, puis la fin de la BD : toujours le même gag récurrent ! Toujours ! 46 pages de gags focalisés sur les jambes de Valentine et sa phobie des poils ! La même chute ou presque qui revient à chaque planche ! Alors même si les dialogues ne sont pas mauvais, si chaque planche prise indépendamment se lit bien et peut faire sourire ou rire, franchement, un album entier sur le même gag, ça ne me fait plus rire du tout. Ou alors peut-être est-ce parce que je n'ai jamais eu cette obsession du poil et que je n'ai jamais envisagé de fréquenter une esthéticienne, et donc que je ne suis pas le public visé, mais je vois mal comment, même en étant concerné(e), on peut rigoler en lisant 46 fois le même gag...
Le Masque de fer
Dans le cadre du cycle des 7 Vies de l'Epervier, cette série est à mes yeux à mi-chemin entre Ninon secrète et Masquerouge. On y retrouve le décor et nombre de personnages de la première de ces deux séries (dont Ninon elle-même), le tout mêlé à une intrigue à base de cagoulards au début puis d'échanges d'enfants en lien avec le tome 8 de Masquerouge. Mais autant, j'avais relativement apprécié Ninon secrète, autant ici, la sauce ne prend pas. Le dessin est très académique, très austère. Il manque franchement de charme. Et même s'il est correct pour les personnages, les décors dessinés à la règle ne sont vraiment pas pour me plaire. En outre, au cours du deuxième tome, le style de dessin change tout à coup complètement, de même que le lettrage, pour devenir un petit peu moins académique mais franchement moins bon soudainement. C'est presque comme si le dessinateur (et surtout le lettreur) avait changé alors que ce n'est pas le cas, semble-t-il. Bizarre, mais raté à mon goût. Ca donne franchement l'impression que la série ne marchant pas, le dessinateur a décidé de moins se donner de peine sur le dessin pour produire les planches plus rapidement. Quant à l'histoire, elle n'est guère prenante. Comme toujours avec Cothias, on rentre bien dans la période historique, les détails et la chronologie des évènements historiques sont d'ailleurs expliqués en détail en début de chaque tome et au fil des albums. Historiquement, c'est donc assez intéressant. Mais pour commencer, le personnage principal, Jean-Baptiste Donjon, n'est pas attachant du tout à mon goût. On suit ses aventures sans grand interêt, d'autant que l'intrigue réelle ne se dévoile pas avant le troisième tome. Et même alors, on suit toujours l'histoire sans s'y intéresser réellement, sans que cela ne marque les esprits. Tout m'y a semblé plat, sans âme. Ca se laisse lire, mais c'est vraiment sans plus.
3x3 Eyes
Ce manga peut paraître pas mal au début : l'histoire est attirante bien que les dessins ne soient pas de première qualité... Mais le problème arrive à la fin du volume 2 : on sent que l'auteur aurait pu arrêter là (alors qu'il reste 38 volumes!!!!) et la suite de l'histoire est tirée par les cheveux. Enfin, j'ai pu lire que jusqu'au 5 parce que c'est vraiment pas très passionnant voilà.
Chaland
Je m'attendais à une oeuvre de tout premier plan et j'ai été dérouté pour ne pas dire déçu par l'univers de Chaland. Je vais forcément relire les intégrales que j'ai achetées il y a peu, pour tenter de percevoir ce que je n'ai pas compris, parce qu'en lisant à droite et à gauche, les belles critiques que cet univers a générées, je ne comprends pas d'où vient le décalage que je ressens. D'autant plus, que dans le tome 1 de l'intégrale de Freddy Lombart, j'ai noté des ambiguïtés, des préjugés négatifs notamment vis à vis des africains, assez déplaisants. Mais je le répète, je suis vraiment prêt à revoir ma première impression, tant elle me semble exagérée (je devais pas être au mieux lors de ma lecture). Le graphisme quant à lui est très maîtrisé. J'aime beaucoup comment Chaland récupérait la ligne claire pour servir son propos.
Kokonino World (Olivier Varèse)
Je n'ai pas trop envie de détailler ce qui m'a chiffonné dans cette série. Ou plutôt, je me contenterai de préciser que c'est le type de bd, estampillé pré ado qui ne correspond à rien de ce que j'attends d'une bd. Les histoires de journaleux, casse cou, aux prises avec des espions, des gangsters de tout poil... c'est bon. Quand j'ai envie de ce type d'univers, je me dirige vers le sommet de la montagne ; je relis Les aventures de Tintin. Finalement la seule curiosité qu'elle a représenté pour moi, ce sont les débuts de Marini qui a ensuite évolué vers la flamboyance qu'on lui connait.
Valentina
Marrant comme l'avis de Ro reflète tout à fait mon opinion par rapport à Valentina... Pour moi, c'est une BD qui m'a très rapidement saoûlé... Je n'accroche définitivement pas aux dessins, au style graphique ampoulé et chargé de Crépax. Bon, c'est vrai que ses héroïnes ont un côté lascif qui peut être sympa sur quelques images, mais à chaque apparition, non ! Et qu'est-ce que c'est que cette histoire ? C'est du foutraque puissance 69 millions... Peut-être y-a-til un côté esthétisant très en vogue actuellement dans le milieu bobo, mais décidément, ce n'est pas ma tasse de thé.
Princesse Saphir
Je ne m'attendais pas à grand chose avec cette série : je commence à bien connaître le style Tezuka et ses quelques particularités ne m'ont guère surpris dans cette série là. J'ai toujours du mal avec le dessin de Tezuka d'autant plus qu'il est ici très enfantin. Certains personnages sont d'ailleurs dessinés à la façon cartoon, tant et si bien que le seigneur Nylon, par exemple, me rappelle carrément Fone Bone avec la tête qu'on lui a faite. Mais ici le scénario s'adresse résolument à des enfants à mes yeux. Hormis le coup du petit ange qui doit faire en sorte que Saphir redevienne une fille à part entière, tout le reste de l'histoire est franchement déjà vu pour moi. La princesse qui tombe amoureuse du prince du pays voisin mais qui ne peut lui avouer qui elle est réellement, la princesse qui se retrouve emprisonnée par le méchant rival de son père qui veut prendre le pouvoir, la princesse qui joue les justicières masquées ensuite pour défendre la veuve et l'orphelin... La narration est traitée sur un ton léger et naïf, ne se prenant pas au sérieux mais ne suffisant pas du tout à me captiver. En lisant le tome 1 de cette série, j'ai eu l'impression de relire une histoire dont je connaissais déjà tous les évènements, sans jamais ressentir particulièrement l'envie de connaître la suite et de savoir ce qui allait arriver à la pauvre Saphir. Même l'humour de Tezuka (parfois décalé comme dans Phenix) n'a pas suffi à me dérider et à trouver l'histoire autre chose que bof sans plus.
Bienvenue au Gamurakan
Le Jour du loup était une lecture bien sympathique, avec un aspect burlesque plaisant, et un rythme trépidant. Bienvenue au Gamurakan ne partage pas exactement ces qualités. On commence par comprendre avec beaucoup de difficulté ce qui se passe. On continue par oublier toute explication possible et se concentrer sur la répétition des méfaits de ces angelots, et ce sur un rythme relativement haletant... mais un peu à la manière des pires scènes des films d'action hollywoodiens : tout va très vite, les événements se succèdent et on tourne les pages à une vitesse hallucinante. En résumé, il y a beaucoup à voir (environ 300 pages), mais rien à lire. J'ai eu l'impression de lire une coquille complètement creuse, sans aucune substance, sans aucun contenu, et ça m'a vraiment gavé. Alors oui, dessins et découpages sont bons, oui ce truc est assez barré, et peut-être même que l'idée est originale. Mais c'est vraiment pénible à lire, et qu'est-ce que ça me paraît creux ! 1,5.