Dommage, de bons dessinateurs, mais des scénarios vraiment réduits au minimum. Le genre éculé du super héro avec ses faire-valoir qui se sort de toutes les situations.
A ne recommander qu'aux enfants.
Le dessin est plutôt bon, mais peu plaisant, les personnages ont tendance à tous avoir les mêmes traits. Peut-être est-il trop clair et trop plat ? Malgré l'effort louable pour créer une autre planète (qui ressemble tout de même pas mal à la Terre), je n'ai pas été captivé par cette aventure, et, chose rare, j'ai failli ne pas aller au bout. L'idée de fond du scénario est intéressante, mais le reste tout à fait décevant. Parfois ça ressemble un peu à "Hélène et les garçons" en BD ; trop propre, trop clair, trop limpide.
Mouiche . . . bof, bof, pas terrible, hein :(
Le seul point positif que je trouverai à ce patte de mouche est qu’il pourrait plaire aux détracteurs de cette collection car il y a beaucoup à lire, mais c’est à peu près tout malheureusement ! Le dessin fait très "amateur" (pour rester poli) et l’histoire, très primaire, ne vole pas beaucoup plus haut. La narration est décevante, voire énervante car on a l’impression de se trouver devant un moulin à paroles qui débite une histoire sur un ton généralement employé par les enfants . . . un peu dans le style : "bidule marchait dans la rue et puis il a glissé sur une peau de banane au moment ou . . .". Bref, je vais pas m’éterniser plus longtemps, il y a clairement mieux dans la collection, tant au niveau graphique que narratif !
Un beau dessin tout en contraste d'ombre et de lumière qui confère une ambiance sombre et parfait accord avec les évènements et les esprits. Une mise en page originale. Mais un scénario et des personnages caricaturaux, très américains dans leur style (ce n'est pas sans rappeler W.Bush contre l'axe du mal). Des libertés semblent avoir été prises avec l'histoire dont la pertinence est douteuse.
Cette nouvelle série partait sur une bonne idée, celle de faire vivre les aventures d’un prévôt dans un des quartiers historiques de la ville Istanbul. Cité dans laquelle cohabitent les chrétiens et les musulmans.
Malheureusement, je n’ai pas cru du tout aux péripéties du héros à cause de nombreuses invraisemblances qui parsèment cette histoire.
Par exemple, lors de l’arrivée de vaisseau de guerre à Istanbul, celui-ci vire au dernier moment et s’arrête !
L’enchaînement des séquences est haché, on passe d’une scène d’action à une autre sans que je sache exactement ce qui s’est passé entre-deux.
Les paroles me sont apparues quelconques.
La mise en couleurs n’arrive pas à créer une ambiance particulière à cette bd bien que les tons soient assez agréables.
Les personnages sont assez attachants quoiqu’un peu trop caricaturés à mon goût.
Après la parution de « Novikov » dont le premier tome m’a fasciné, « Galata » me paraît pour l’instant la série la plus faible de la jeune collection « Dédales ». Malgré une idée de base originale, les nombreux défauts qui parsèment cette bd m’ont eu vite fait d’oublier cette nouvelle série.
Note approximative : 2.5/5
Ce n'est pas mon genre de BD, un peu trop à la limite du glauque pour moi.
Déjà je n'apprécie pas le dessin de François Ayroles dans cet album. Trop sombre, trop imprécis, je ne saurais dire mais il me fait une impression globale que je n'aime pas par goût personnel.
Quant au scénario, il faut admettre qu'il comporte pas mal d'originalité ne serait-ce que dans ses deux personnages de Pierre et Paul. Il y a une petite touche des récits de Tim Burton dans ce scénario mais avec la touche de magie et de rêve en moins. Là, malgré un petit grain léger de folie, l'histoire d'Enfer Portatif reste réaliste et sombre. Alors les dialogues ne sont pas mauvais, les différentes parties de récit de l'album assez originales et relativement intéressantes les unes et les autres, mais j'ai lu cette BD sans jamais vraiment m'y plonger ni prendre vraiment de plaisir. C'est le genre d'histoire qui me laisse de marbre tout en me rebutant légèrement par la façon dont elle frôle le glauque avec ses personnages misérables et souvent tristes. En outre, il faut admettre que le récit ne mène pas à grand chose : la fin est légèrement en queue de poisson sans qu'on aie vu la finalité des évènements qui ont été présentés durant l'album.
Franchement, vu le peu d'amour que je porte aux autres mangas du studio Clamp, je m'attendais à détester cette série qu'on me disait être la plus typée dans ce style très spécial que nous offre Clamp en matière d'histoires et de dessins. Mais finalement, je pense que ça aurait pu être pire.
Déjà côté dessin, on retrouve bien sûr le dessin Clamp avec ses personnages androgynes et ses décors grandiloquents. Il n'est pas encore aussi maîtrisé que dans les oeuvres plus récentes et certaines armures par exemples sont assez ridicules. Mais comme l'histoire se pose comme une légende mythologique avec des dieux antiques et des décors grandioses, ça passe assez bien pour une fois. Et puis, pour une fois, il n'y a pas trop de plumes ou de fleurs qui virevoltent dans le décor.
Quant à l'histoire, comme elle se pose comme une représentation d'une légende indienne et mythologique, je trouve son côté grandiloquent acceptable, de même que les nombreuses naïvetés, facilités scénaristiques et autres "personnages beaux, mystérieux, très puissants mais tellement cools". En outre, malgré quelques passages à la narration et la mise en page très confuses dans les premiers tomes (notamment certains débuts de chapitres où les ellipses et les coupures dans la mise en page sont telles que je mets bien 5-6 pages à comprendre ce qu'il se passe et qui sont ces gens que les héros ont rencontrés), l'histoire se lit assez bien.
Le problème, c'est que c'est d'un ennui... L'intrigue est totalement cliché : une prophétie, des gentils héros mais un peu mystérieux, un méchant tyran et ses sbires, un enfant élu, etc... Les personnages ne sont pas attachants car ils sont sans aucune personnalité. Et l'intrigue, compte-tenu de la prophétie initiale qui raconte en gros comment tout va se passer, n'est absolument pas captivante. J'ai eu un mal fou à me forcer à trouver l'envie de lire les chapitres les uns après les autres. Ca m'a franchement gonflé, en fait...
Alors bon, c'est une série plus potable que je le craignais, mais franchement, elle est très très moyenne.
J’apprécie pourtant beaucoup le dessin de Duffour qui a un style bien à lui mais j’ai l’impression que la "Sipirale infernale", qui m’avait déjà fort déçu, ne fait que continuer avec "Gare centrale" . . . En gros, cet album raconte une journée d’un gars commun (comme vous et moi) se trouvant dans un lieu commun (une gare) où il fait des rencontres anodines en cherchant vainement un train. Le récit de Trondheim, bien que kafkaïen, ne m’a pas touché . . . c’est long, poussif et ennuyeux. Bref, complètement inintéressant et pas passionnant pour un sou !
Mouiche, j’ai pas vraiment accroché à cet humour débile et un peu gore. Voir une petite fille se faire exploser sur la barre d’une balançoire, ça ne me fait pas rire . . . Le dessin est quant à lui correct mais les couleurs sont trop vives (ça flash trop). Bref, rien de bien transcendant.
A refermer vite fait et à oublier.
Note approximative : 2.5/5
Déjà, avec une telle couverture, c'est absolument le genre de manga que je fuis, voire que mon cerveau zappe inconsciemment quand je vois ça en magasin. Mais comme j'avais l'occasion de l'emprunter, je me suis dit : "il faut absolument que je lise cette horreur en guimauve toute rose !" ;).
Contrairement à Altaïr, je ne suis pas trop fan du dessin. Il n'est pas strictement identique au fil des histoires courtes de cet album, et... C'est assez difficile à exprimer car globalement le dessin a souvent le style générique et banal d'un manga basique, mais il a aussi quelques touches d'originalité par moments, originalité que je n'aime pas quand il s'agit de faire des visages aux yeux de hibou et à la bouche de poulpe similaires à celui de la couverture justement, mais originalité qui ne me déplait pas quand la dessinatrice donne un style bien à elle à certains profils de ces mêmes personnages. Ses filles ont en effet souvent un menton et un visage volontaires qui tranchent avec la guimauve de la couverture et de la narration.
Ensuite, j'ai apprécié de manière différente chacune des 6 histoires courtes de cet album.
Le Cocon : histoire titre de cet album, elle m'a intéressé par son thème original du "cocooning" et par le personnage de Shiori que je trouve originale et pleine de personnalité. Par contre, se basant sur ce thème et malgré quelques apparitions de sujets de discussion et de reflexion intéressants au fil de la conversation, j'ai trouvé la narration et la discussion entre Shiori et l'autre fille franchement nunuche. Je suis donc resté sur l'idée d'une histoire qui part d'une base intelligente mais se déroule et se finit comme une histoire à l'eau de rose.
Les amoureux du ciel : Beurk ! Une histoire franchement cucul-la-praline, avec un amour difficile, une fille complexe et réservée, un beau jeune homme mystérieux, et une fin aussi mélodramatique que mystifiante car tendant légèrement vers le fantastique. Je n'ai pas aimé du tout.
La robe : Encore une histoire mélodramatique à l'eau de rose, un deuil affreux-affreux-affreux pour une pauvre jeune fille, et une fin façon "il reste encore de l'espoir" vraiment nunuche une fois de plus. Beuarf !
Transparente comme de l'eau : un sujet de base pas inintéressant sur une "mannequin des mains" qui s'interroge sur sa relation avec autrui puisqu'elle prête son corps (ses mains) à d'autres mannequins et que d'une certaine manière elle n'existe donc pas en tant qu'individu. Pas mal mais le sujet est traité de manière assez superficielle et toujours un peu nunuche.
Une battante : L'histoire d'une jeune fille bosseuse et volontaire qui se tue au travail et est dégoutée de voir des gamines mignonnes réussir leur vie ou croirent qu'elles la réussissent en ne foutant rien et en se basant juste sur leur beauté et leur jeunesse. Une histoire assez intéressante avec un personnage principal assez attachant, mais une narration que j'ai trouvé lourde à suivre et des dialogues un peu confus.
Kaze-zôshi : Un conte mélodramatique façon tragédie amoureuse sur fond assez bidon de décor Japonais Médiéval. Vraiment pas aimé du tout, d'autant que la narration est affreusement fouillis.
Quelques idées pas toujours bien traitées à mon goût, deux-trois histoires pas trop mal mais trois autres histoires que je n'ai vraiment pas aimées, des dialogues et intrigues souvent nunuches et trop souvent une narration et une mise en page que j'ai trouvées vraiment confuses.
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Bernard Prince
Dommage, de bons dessinateurs, mais des scénarios vraiment réduits au minimum. Le genre éculé du super héro avec ses faire-valoir qui se sort de toutes les situations. A ne recommander qu'aux enfants.
Aldébaran
Le dessin est plutôt bon, mais peu plaisant, les personnages ont tendance à tous avoir les mêmes traits. Peut-être est-il trop clair et trop plat ? Malgré l'effort louable pour créer une autre planète (qui ressemble tout de même pas mal à la Terre), je n'ai pas été captivé par cette aventure, et, chose rare, j'ai failli ne pas aller au bout. L'idée de fond du scénario est intéressante, mais le reste tout à fait décevant. Parfois ça ressemble un peu à "Hélène et les garçons" en BD ; trop propre, trop clair, trop limpide.
La Lune, la bouche d'égout et la flaque d'eau
Mouiche . . . bof, bof, pas terrible, hein :( Le seul point positif que je trouverai à ce patte de mouche est qu’il pourrait plaire aux détracteurs de cette collection car il y a beaucoup à lire, mais c’est à peu près tout malheureusement ! Le dessin fait très "amateur" (pour rester poli) et l’histoire, très primaire, ne vole pas beaucoup plus haut. La narration est décevante, voire énervante car on a l’impression de se trouver devant un moulin à paroles qui débite une histoire sur un ton généralement employé par les enfants . . . un peu dans le style : "bidule marchait dans la rue et puis il a glissé sur une peau de banane au moment ou . . .". Bref, je vais pas m’éterniser plus longtemps, il y a clairement mieux dans la collection, tant au niveau graphique que narratif !
300
Un beau dessin tout en contraste d'ombre et de lumière qui confère une ambiance sombre et parfait accord avec les évènements et les esprits. Une mise en page originale. Mais un scénario et des personnages caricaturaux, très américains dans leur style (ce n'est pas sans rappeler W.Bush contre l'axe du mal). Des libertés semblent avoir été prises avec l'histoire dont la pertinence est douteuse.
Galata
Cette nouvelle série partait sur une bonne idée, celle de faire vivre les aventures d’un prévôt dans un des quartiers historiques de la ville Istanbul. Cité dans laquelle cohabitent les chrétiens et les musulmans. Malheureusement, je n’ai pas cru du tout aux péripéties du héros à cause de nombreuses invraisemblances qui parsèment cette histoire. Par exemple, lors de l’arrivée de vaisseau de guerre à Istanbul, celui-ci vire au dernier moment et s’arrête ! L’enchaînement des séquences est haché, on passe d’une scène d’action à une autre sans que je sache exactement ce qui s’est passé entre-deux. Les paroles me sont apparues quelconques. La mise en couleurs n’arrive pas à créer une ambiance particulière à cette bd bien que les tons soient assez agréables. Les personnages sont assez attachants quoiqu’un peu trop caricaturés à mon goût. Après la parution de « Novikov » dont le premier tome m’a fasciné, « Galata » me paraît pour l’instant la série la plus faible de la jeune collection « Dédales ». Malgré une idée de base originale, les nombreux défauts qui parsèment cette bd m’ont eu vite fait d’oublier cette nouvelle série.
Enfer portatif
Note approximative : 2.5/5 Ce n'est pas mon genre de BD, un peu trop à la limite du glauque pour moi. Déjà je n'apprécie pas le dessin de François Ayroles dans cet album. Trop sombre, trop imprécis, je ne saurais dire mais il me fait une impression globale que je n'aime pas par goût personnel. Quant au scénario, il faut admettre qu'il comporte pas mal d'originalité ne serait-ce que dans ses deux personnages de Pierre et Paul. Il y a une petite touche des récits de Tim Burton dans ce scénario mais avec la touche de magie et de rêve en moins. Là, malgré un petit grain léger de folie, l'histoire d'Enfer Portatif reste réaliste et sombre. Alors les dialogues ne sont pas mauvais, les différentes parties de récit de l'album assez originales et relativement intéressantes les unes et les autres, mais j'ai lu cette BD sans jamais vraiment m'y plonger ni prendre vraiment de plaisir. C'est le genre d'histoire qui me laisse de marbre tout en me rebutant légèrement par la façon dont elle frôle le glauque avec ses personnages misérables et souvent tristes. En outre, il faut admettre que le récit ne mène pas à grand chose : la fin est légèrement en queue de poisson sans qu'on aie vu la finalité des évènements qui ont été présentés durant l'album.
Rg Veda
Franchement, vu le peu d'amour que je porte aux autres mangas du studio Clamp, je m'attendais à détester cette série qu'on me disait être la plus typée dans ce style très spécial que nous offre Clamp en matière d'histoires et de dessins. Mais finalement, je pense que ça aurait pu être pire. Déjà côté dessin, on retrouve bien sûr le dessin Clamp avec ses personnages androgynes et ses décors grandiloquents. Il n'est pas encore aussi maîtrisé que dans les oeuvres plus récentes et certaines armures par exemples sont assez ridicules. Mais comme l'histoire se pose comme une légende mythologique avec des dieux antiques et des décors grandioses, ça passe assez bien pour une fois. Et puis, pour une fois, il n'y a pas trop de plumes ou de fleurs qui virevoltent dans le décor. Quant à l'histoire, comme elle se pose comme une représentation d'une légende indienne et mythologique, je trouve son côté grandiloquent acceptable, de même que les nombreuses naïvetés, facilités scénaristiques et autres "personnages beaux, mystérieux, très puissants mais tellement cools". En outre, malgré quelques passages à la narration et la mise en page très confuses dans les premiers tomes (notamment certains débuts de chapitres où les ellipses et les coupures dans la mise en page sont telles que je mets bien 5-6 pages à comprendre ce qu'il se passe et qui sont ces gens que les héros ont rencontrés), l'histoire se lit assez bien. Le problème, c'est que c'est d'un ennui... L'intrigue est totalement cliché : une prophétie, des gentils héros mais un peu mystérieux, un méchant tyran et ses sbires, un enfant élu, etc... Les personnages ne sont pas attachants car ils sont sans aucune personnalité. Et l'intrigue, compte-tenu de la prophétie initiale qui raconte en gros comment tout va se passer, n'est absolument pas captivante. J'ai eu un mal fou à me forcer à trouver l'envie de lire les chapitres les uns après les autres. Ca m'a franchement gonflé, en fait... Alors bon, c'est une série plus potable que je le craignais, mais franchement, elle est très très moyenne.
Gare centrale
J’apprécie pourtant beaucoup le dessin de Duffour qui a un style bien à lui mais j’ai l’impression que la "Sipirale infernale", qui m’avait déjà fort déçu, ne fait que continuer avec "Gare centrale" . . . En gros, cet album raconte une journée d’un gars commun (comme vous et moi) se trouvant dans un lieu commun (une gare) où il fait des rencontres anodines en cherchant vainement un train. Le récit de Trondheim, bien que kafkaïen, ne m’a pas touché . . . c’est long, poussif et ennuyeux. Bref, complètement inintéressant et pas passionnant pour un sou !
Bouyoul
Mouiche, j’ai pas vraiment accroché à cet humour débile et un peu gore. Voir une petite fille se faire exploser sur la barre d’une balançoire, ça ne me fait pas rire . . . Le dessin est quant à lui correct mais les couleurs sont trop vives (ça flash trop). Bref, rien de bien transcendant. A refermer vite fait et à oublier.
Le Cocon
Note approximative : 2.5/5 Déjà, avec une telle couverture, c'est absolument le genre de manga que je fuis, voire que mon cerveau zappe inconsciemment quand je vois ça en magasin. Mais comme j'avais l'occasion de l'emprunter, je me suis dit : "il faut absolument que je lise cette horreur en guimauve toute rose !" ;). Contrairement à Altaïr, je ne suis pas trop fan du dessin. Il n'est pas strictement identique au fil des histoires courtes de cet album, et... C'est assez difficile à exprimer car globalement le dessin a souvent le style générique et banal d'un manga basique, mais il a aussi quelques touches d'originalité par moments, originalité que je n'aime pas quand il s'agit de faire des visages aux yeux de hibou et à la bouche de poulpe similaires à celui de la couverture justement, mais originalité qui ne me déplait pas quand la dessinatrice donne un style bien à elle à certains profils de ces mêmes personnages. Ses filles ont en effet souvent un menton et un visage volontaires qui tranchent avec la guimauve de la couverture et de la narration. Ensuite, j'ai apprécié de manière différente chacune des 6 histoires courtes de cet album. Le Cocon : histoire titre de cet album, elle m'a intéressé par son thème original du "cocooning" et par le personnage de Shiori que je trouve originale et pleine de personnalité. Par contre, se basant sur ce thème et malgré quelques apparitions de sujets de discussion et de reflexion intéressants au fil de la conversation, j'ai trouvé la narration et la discussion entre Shiori et l'autre fille franchement nunuche. Je suis donc resté sur l'idée d'une histoire qui part d'une base intelligente mais se déroule et se finit comme une histoire à l'eau de rose. Les amoureux du ciel : Beurk ! Une histoire franchement cucul-la-praline, avec un amour difficile, une fille complexe et réservée, un beau jeune homme mystérieux, et une fin aussi mélodramatique que mystifiante car tendant légèrement vers le fantastique. Je n'ai pas aimé du tout. La robe : Encore une histoire mélodramatique à l'eau de rose, un deuil affreux-affreux-affreux pour une pauvre jeune fille, et une fin façon "il reste encore de l'espoir" vraiment nunuche une fois de plus. Beuarf ! Transparente comme de l'eau : un sujet de base pas inintéressant sur une "mannequin des mains" qui s'interroge sur sa relation avec autrui puisqu'elle prête son corps (ses mains) à d'autres mannequins et que d'une certaine manière elle n'existe donc pas en tant qu'individu. Pas mal mais le sujet est traité de manière assez superficielle et toujours un peu nunuche. Une battante : L'histoire d'une jeune fille bosseuse et volontaire qui se tue au travail et est dégoutée de voir des gamines mignonnes réussir leur vie ou croirent qu'elles la réussissent en ne foutant rien et en se basant juste sur leur beauté et leur jeunesse. Une histoire assez intéressante avec un personnage principal assez attachant, mais une narration que j'ai trouvé lourde à suivre et des dialogues un peu confus. Kaze-zôshi : Un conte mélodramatique façon tragédie amoureuse sur fond assez bidon de décor Japonais Médiéval. Vraiment pas aimé du tout, d'autant que la narration est affreusement fouillis. Quelques idées pas toujours bien traitées à mon goût, deux-trois histoires pas trop mal mais trois autres histoires que je n'ai vraiment pas aimées, des dialogues et intrigues souvent nunuches et trop souvent une narration et une mise en page que j'ai trouvées vraiment confuses.