Bécassine

Note: 2/5
(2/5 pour 13 avis)

Bécassine est une jeune bretonne bon teint et naïve comme pas permis qui traversera toute l'histoire de France du début du XXème siècle et l'imaginaire de plusieurs générations de lecteurs.


1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale BDs adaptées en film Les Pionniers de la BD

De son vrai nom, Annaïk Labornez, notre petite bretonne vêtue de son costume traditionnel, prend le sobriquet de Bécassine dès la 3ème planche de l'album "L'enfance de Bécassine". Elle est né dans la métairie de ses parents à Clocher-les-Bécasses près de Quimper. Et, le jour de sa naissance, on vît dans le ciel un passage assez important d'oiseaux sauvages: des oies, des canards, des bécasses. D'où l'apparition du surnom et sobriquet de Bécassine. Après une enfance classique, en compagnie de sa famille, la naïve Annaïk, comme beaucoup de bretons d'alors, part travailler à Paris chez les aristos où elle devient alors la domestique de la marquise de Grand'Air. Mais notre héroïne ne se contente pas de la vie de "château" chez la marquise, et elle se déplace, au fil des albums, autant dans les régions françaises que vers d'autres pays pour vivre des aventures diverses et variées qui ont fait rêver de nombreux lecteurs et surtout qui restent aujourd'hui un témoignage intéressant de la vie et des moeurs du début du XXème siècle ...

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1913
Statut histoire Une histoire par tome 27 tomes parus

Couverture de la série Bécassine © Gautier-Languereau 1913
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 13 avis)
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20/10/2003 | Spooky
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Par sloane
Note: 1/5
L'avatar du posteur sloane

Je mets l'option d'achat car il me semble qu'il faut en posséder au moins un dans une bibliothèque, disons que c'est historique. Il est évident que cet achat doit être une réédition car les prix pratiqués sont rédhibitoires. Alors, au final, et bien cela a beaucoup vieilli et je doute fort que les aventures de notre bretonne nationale fassent rire ou sourire les nouvelles générations. Voilà des histoires qu'il faut prendre au énième degré et surtout replacer dans le contexte d'une époque. Les différents récits sont très convenus, le bon sens paysan sauvant et balayant tout sur son passage. La doyenne a fait son temps, à présent Kenavo !

12/01/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

On peut considérer Bécassine comme la doyenne des personnages de BD français, puisque née en février 1905, soit 3 ans avant les Pieds Nickelés, encore que le terme de BD n'est pas vraiment approprié, Bécassine étant ce qu'on appelait à l'époque une "histoire en images" ou "histoire illustrée". De plus, ses auteurs ne se souciaient guère d'une forme de narration classique et d'une mise en page telles qu'on les verra dans de véritables Bd plus tard ; il faut dire que le langage BD était quasiment inconnu en France (il faudra attendre 1925 avec Zig et Puce), et qu'aux Etats-Unis, il en était à ses tout débuts. Cependant, cette brave petite Bretonne en costume traditionnel est un des premiers personnages dessinés récurrents dans une série d'histoires en images, et peut donc s'assimiler à une forme de bande dessinée. Je n'ai jamais trop apprécié, voire pas du tout ce genre de bande, j'en ai connue enfant car ma mère possédait des numéros de la Semaine de Suzette que ses parents lui avaient offerts, et que j'ai récupéré depuis, ils sont en triste état car ils ont trainé dans un grenier, mais je les garde car ils ont une valeur historique et documentaire. La Semaine de Suzette était un journal destiné aux jeunes filles de la bonne société des années 20, et de leurs mamans, il est devenu célèbre grâce à Bécassine. J'ai ainsi su que ladite Bécassine s'appelait en réalité Annaïk Labornez, née au village (fictif) de Clocher-les-Bécasses dans le Finistère, et qu'elle avait quitté sa Bretagne natale pour venir à Paris (lieu d' exode de nombreux Bretons à cette époque) travailler comme servante chez la marquise de Grand-Air et son insupportable gamine Loulotte. Ces aventures comiques autour de cette brave paysanne bretonne naïve mais dévouée et pleine de bon sens, enchanteront les jeunes filles mais ça va aussi être un prétexte pour se moquer des provinciaux, car ces récits étaient écrits par des Parisiens qui pensaient naïvement que Bécassine incarnait l'idée étroite (et fausse) qu'ils se faisaient sur les provinciaux à Paris au début du siècle ; d'où le malentendu, l'incompréhension et les idées reçues ancrées encore aujourd'hui bien profond de certains Parisiens ; pour eux, le provincial était un crétin peu dégourdi. Cette image fit beaucoup de mal et on ne peut pas s'étonner que les Parisiens en vacances dans nos Régions soient encore moqués vertement et même détestés. Ce qui était intéressant surtout dans Bécassine, c'est la bonne description de la bourgeoisie des années 1905-1940, à travers évidemment le regard de notre petite Bretonne qui s'émancipera au fil des années, avec toujours comme de coutume le texte placé sous l'image. On verra aussi quelques progrès de la technique et le déclin de l'aristocratie. Vues aujourd'hui, ces aventures paraissent très démodées en se référant à un contexte social qui a totalement disparu, et en utilisant tous les clichés négatifs véhiculés sur les provinciaux et en particulier les Bretons (qui sont peut-être les Français détestant le plus les Parisiens), car ces histoires ont donné sous le couvert de l'humour une image peu flatteuse pour leur province, certains s'en sont même indignés car pour eux, Bécassine était le symbole d'une Bretagne ridiculisée. J'ai appris plus tard que les auteurs n'avaient pas eu de mauvaises intentions, mais ils ont été certes maladroits et ignorants. J'ai eu l'occasion de lire en biblio des récits de Bécassine lorsque Jean Trubert (connu pour Le Chevalier Printemps) l'a reprise en 1959 dans une version modernisée, avec bulles dans l'image, mais pour moi, le résultat fut le même, ça ne m'intéressait pas. Aussi, je laisse cette oeuvre faisant partie certes du patrimoine BD, aux mains des collectionneurs.

20/04/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Voilà typiquement le genre de bande dessinée qui ne doit plus intéresser que les historiens ou les sociologues ! Car elle est assez révélatrice d’une époque et de ses valeurs. Epoque qui s’éloigne fortement de nous. En tout cas de moi… Sorte de Bretonne moyenne incarnant pas mal de clichés, Bécassine est le genre d’album d’un autre temps, qu’on lit lorsque l’on tombe dessus chez ses grands parents (qui eux-mêmes la tenaient de…). Enfin j’exagère un peu, mais pas tant que ça. C’est en tout cas un peu comme ça que j’ai eu l’occasion d’en feuilleter un exemplaire. Feuilleter seulement, car je suis resté totalement hermétique aux aventures de cette bretonne voyageuse, pas forcément aussi « simple » que l’image qui nous en est restée. Un révélateur des lecteurs de l’époque, à qui on donnait à se moquer. Une sorte de conservatoire des classes sociales, quelque chose de rassurant sûrement… Au passage, c’est amusant de voir comment le nom et le personnage (en tout cas son image) de Bécassine sont entrés dans l’imaginaire collectif, comment presque tout le monde peut la citer, alors même que de moins en moins de personnes l’ont réellement lue ! Malgré les efforts de quelques chanteuses à texte comme Chantal Goya… Bécassine, ou la survivance du signe à la chose signifiée… Il y a quelques années on (les propriétaires des droits financiers j’imagine) a essayé de relancer le « mythe », en le réactualisant, au travers d’un dessin animé long métrage et d’albums dérivés, ce qui ne m’avait pas vraiment convaincu…

05/02/2014 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

J'ai lu quelques albums pour savoir comment était Bécassine, une héroïne que je connais depuis plusieurs années, mais dont je n'avais jamais lu un album. Maintenant que c'est fait je dois avouer que c'est plus lisible que je pensais. Je m'attendais à m'ennuyer au point où je ne réussirais pas à lire les textes, mais heureusement je n'ai eu aucune difficulté à lire les textes sous les cases. J'ai même trouvé que le dessin a un certain charme. Sauf que les scénarios ne m'ont pas du tout intéressé. Bécassine est sympathique, mais ses aventures sont totalement dépassées et le seul intérêt que j'ai trouvé c'est de voir comment était une certaine bd du début du 20ème siècle.

04/12/2013 (modifier)
Par Ned C.
Note: 1/5

Beh oui, j’ai ce truc-là dans ma collection (rien que pour sa singularité, sa valeur sentimentale et parce qu’elle ajoute de la valeur à ma collection), ainsi que 4 ou 5 autres titres de la même série. Enfant, j’étais tombé dessus dans le grenier. Ma mère (qui les tenait de sa mère) voyant que j’appréciais me les offrit quelques années plus tard (lorsque mes instincts pyromanes semblaient derrière moi). Mon opinion ou vague souvenir d’enfant ne serait certainement pas réaliste ou objectif, alors j’ai rebouquiné vite fait l’ouvrage ancestral et Boudiouh, que c’est laid !!! Bécassine, les origines (sobrement nommé « L’enfance de Bécassine ») relate comme son nom l’indique l’enfance de Bécassine. Avec sa grosse tête ronde (à peu près ronde), elle va d’histoires courtes en historiettes découvrir une passion de la musique profondément enfouie en elle, les joyeusetés de la bourgeoisie, se faire arracher une dent à l’ancienne méthode ou bien perdre son parapluie ; palpitant n’est-il pas ?? Les dessins et les couleurs font mal aux yeux (même de qualité délavée) et le texte narratif façon « machine à écrire » au bas de chaque case (remplaçant notre bonne vieille phylactère) est assez pénible à lire. Je comprends cependant l’attachement qu’ont les anciens fans de Bécassine à cette série et je le respecte. Veuillez pardonnez par avance mon humour gras. Je ne saurais en recommander l’achat car Bécassine doit maintenant être hors de prix. Dans le style, je préfère Tintin, nettement plus viril et Hard-Core ou bien réécouter le tube mondial de Chantal G.

13/06/2013 (modifier)
Par zébu
Note: 1/5

Aprés la lecture d'une paire d'album que j'ai trouvé chez ma grand-mère. Typiquement le genre de série qui a mal vieilli avec des dialogues et une ambiance d'un autre temps, des histoires elles aussi d'une époque révolue à l'intéret plus que relatif ; quant à l'humour employé, disons-le carrément il m'a laissé de marbre. Du coup la lecture en devient vite ennuyeuse et fastidieuse ; il n'y a rien à faire la mayonnaise ne prend pas et ne prendra sûrement jamais ; c'est pas mon délire, pas ma génération, bref pour moi complètement inutile, dépassé. Niveau dessins (pour le peu que j'en ai vu), ils restent d'une assez bonne qualité mais complètement figés, statiques et accompagnés d'une mise en page assez spéciale. Bref une série d'un autre âge qui désormais ne parle plus qu'à nos grand-parents.

01/08/2012 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Je n'y arrive pas non plus... J'ai déjà beaucoup de mal avec les bd à papa. C'est clair que les bd à grand-papa, cela ne pouvait être mieux. Je n'essayerai plus, c'est promis ! Il faut dire que née trois ans avant les Pieds nickelés et 24 ans avant Tintin, Bécassine, coiffe, sabots et parapluie rouge sous le bras, est la doyenne des héros de bande dessinée. Elle vient de fêter ses 110 ans d'existence ! Je crois me reconnaître totalement dans l'avis de Guillaume M. Ce n'est pas ma génération de lecture. La bd a beaucoup évolué notamment au cours de ces 15 dernières années où elle est devenue plus adulte. Elle a beaucoup gagné en maturité. Quand je lis "Bécassine", tout me rebute. C'est poussiéreux à souhait. C'est totalement dépassé. Plaisir de lecture : zéro ! J'aime pourtant la Bretagne mais là n'est pas la question. Alors pourquoi, me suis-je acharné à lire quelque chose d'aussi ancien ? J'ai sans doute voulu dépasser l'idée d'un conflit de génération. Tout le monde reconnaît par exemple une vieille Bd pionnière comme Little Nemo. J'ai moi-même apprécié durant toute mon enfance les gags contenus dans Pim Pam Poum. J'ai voulu retrouver une saveur d'enfance. Je n'y parviens pas. C'est comme cela : je dois l'accepter et tourner la page. J'aurais voulu mettre un 4 étoiles et indiquer que ce sont de telles bd qui ont contribué à la popularisation de la bande dessinée. Tout le monde aurait été content de voir que ce sont dans les vieux pots qu'on fait la meilleure confiture. Je n'y crois plus. Cependant, on trouve toujours des petits jeunes voulant faire plaisir à leurs ainés et qui apprécieront cette héroïne totalement démodée. Oui, cela existe aussi !

27/07/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Guillaume.M

Ma grand-mère ne jure que par « Bécassine » et Bicot : « Tu sais Guillaume, moi de mon temps, on n’avait pas toute cette variété... Je ne comprends rien à tous ces monstres et navettes spatiales d’aujourd’hui. Quand j’étais petite, je lisais « Bécassine » et Bicot. C’est tellement bien... » Notez bien que je ne me moque pas. Pas même un peu. Je relate simplement ses dires. Vous pouvez d’ailleurs être sûrs que dans quelques années, je dirai à mes petits-enfants : « Moi de mon temps on n’avait pas des têtes de morts partout et du heavy trash compost métal trance... Non ! Moi je lisais de la qualité ! Astérix, Tintin, Spirou, ... ça c’était de la bande dessinée... » Cela enseigne une chose : la bande dessinée a énormément évoluée en 80 ans. Les mœurs, styles et moyens se sont métamorphosés. Ce qui était génial hier ne paraît pas forcément l’être aujourd’hui. Pour ma grand-mère, « Bécassine » c’est le top du top. Elle a bercé son enfance et lui a fait connaître le neuvième art. Elle est son Astérix en quelque sorte. Je ne note pas cette série ainsi dans le but de critiquer ou pénaliser. « Bécassine » est un monstre de la bande dessinée. C’est l’une des premières séries grand public qui a marqué nos grands-parents. Au même titre que Tintin, Astérix ou Spirou, elle est un pilier de la bande dessinée moderne même si nombre d’entre nous n’ont même jamais lu un seul album. Il n’empêche que chacun de vous peut me décrire Bécassine et me chanter le refrain de Chantal Goya, si admirablement repris par l’ami Spooky. Ma note, tout comme Ro est représentative de mon plaisir à la lecture en tant qu’homme des années 80 lisant « Bécassine » en 2009. Je me suis ennuyé mortellement et la petite bretonne m’a laissé de marbre. Cela a été difficile de finir les albums. J’ai juste éprouvé une drôle de sensation à l’ouverture de l’album d’époque que ma grand-mère tenait dans ses mains il y a plus de 60 ans... J’ai été ému par l’histoire, par le mythe mais à aucun moment par l’histoire contée. Cette série a (évidemment) énormément vieilli et la sauce ne prend plus. Faut-il acheter « Bécassine » ? Oui pour le mythe et la valeur de sa collection (je garderai toute ma vie jalousement dans ma bibliothèque les albums hérités de ma grand-mère) mais non si vous comptez lire les albums.

22/07/2009 (modifier)

Non, non. Ce n'est pas une blague... Je m'appelle réellement Annaïk ! Bien évidement, Bécassine a bercé mon enfance. Mon grand'père et mon arrière-grand'mère (tous deux bons bretons) me racontaient ses aventures. Alors Bécassine c'est mon côté nostalgique. J'ai toujours aimé son côté coeur sur la main et sa grande naïveté qui, loin de lui donner un air stupide la font plutôt voir la réalité de la vie d'un regard frais lorsqu'elle se met au service des "aristos" qui ne sont pas si hautains et "intouchables" que cela. Et puis, la vie passe, les ans et le siècle se déroule avec ses guerres et là il ne faut pas oublier que Bécassine, en bonne citoyenne, va servir la France, mener le combat avec les Alliés et Bécassine, naïve petite Bretonne, va devenir porte-flambeau des valeurs françaises. Quelle promotion... Alors la petite Bécassine a une longue histoire derrière elle. Elle en a fait et vu beaucoup. Il est vrai que la lecture est plutôt ardue. Le texte, écrit sous des dessins vieillots, est assez petit (et encore plus lorsqu'on est myope comme une taupe comme c'est mon cas !) mais c'est un aperçu de notre France paysanne du début du siècle et en tant qu'historienne je ne peux qu'aimer. Et mon coeur chauvin chante "ma bro" en voyant Bécassine porter haut les couleurs de la France et de la Bretagne. Désolée pour les Bretons qui ont honte de Bécassine. Oui, j'ai tous les albums. Obligée... Je les ai lus et relus. Mes enfants aussi, surtout mes filles quant même, car Bécassine appartient plus à la littérature féminine, et je rêve d'avoir un jour peut-être le premier album, celui où la naissance d'Annaïk Labornez est racontée en édition originale !...On peut toujours rêver. PS: j'apprécie l'annotation quant à l'orthographe et la syntaxe. Merci à Bdthèque

15/03/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5

Début 1905... un nouvel hebdo doit paraître bientôt : "La Semaine de Suzette". Problème : rien de prévu pour la dernière page. Le neveu de l'éditeur trace alors en quelques lignes l'histoire d'une petite campagnarde qui arrive à Paris et commet une énorme bourde pour ses débuts. Appel est alors fait à un jeune dessinateur sur place. En quelques traits il va imaginer et croquer une des héroïnes les plus connues de la BD française : Bécassine. Bécassine ?... En réalité Annaïck Labornez, née à Clocher-les-Bécasses. Cette brave petite bretonne, naïve, dévouée, le coeur sur la main, est une servante. Et avec ses gros sabots, elle va traverser avec succès quasi tout le siècle ! Elle débute ce qui sera sa très longue carrière dans "La Semaine de Suzette" n° 1 du 2 Février 1905. Comme pour certains films, certains romans, Bécassine va se "faire toute seule". Aucune publicité. Mais ce qui devait rester une histoire anecdotique va prendre une réelle ampleur. Le magazine est surtout destiné aux jeunes lectrices et à leurs mamans. Bécassine est aussitôt adoptée, réellement réclamée à cors et à cris à l'éditeur qui va alors réaliser les ventes de sa vie ! Je l'aime vraiment bien, Bécassine. Avec un siècle de retard j'ai retrouvé dans ses albums une véritable fresque, une description des classes sociales de l'époque. En ce "temps là", on s'esbaudissait dans les milieux parisiens des bourdes de cette "rurale". Et pourtant, à la lecture de ces histoires simples, on peut facilement se rendre compte -à l'heure actuelle- que cette "manuelle" était quasi la seule à faire preuve de bon sens. Bécassine ?... Elle n'a pourtant été voulue que comme une oeuvre divertissante, sans prétention aucune sauf celle de vouloir donner du bonheur de lecture. Et je crois qu'elle y a réussi...

17/12/2006 (modifier)