J'ai acheté cette BD en espérant lire un Superman original, puisqu'au lieu d'être centré sur le fameux héros en collant bleu et slip rouge, l'album met en vedette son ennemi juré Lex Luthor. Hélas ! L'histoire ne fait jamais que recycler une intrigue vieille des années 50 et qui a déjà été régulièrement réutilisée depuis (même si cette fois, la super-créature de Luthor n'est pas Bizarro) et on ne peut pas dire qu'elle présente Luthor sous un jour vraiment nouveau, puisque le côté "je ne suis pas un criminel, je suis un idéaliste qui pense que l'humanité doit se débarrasser de Superman pour évoluer vers un avenir meilleur" a déjà été exploré plusieurs fois lui aussi (entre autres, un peu dans Kingdom Come, beaucoup dans Superman - Red Son). Sa personnalité (jalousie envers Superman, besoin d'être aimé, incapacité à vivre une vraie vie de couple) emprunte également beaucoup au Lex de la série télé Smallville, donc au bout du compte on ne peut vraiment pas dire qu'on ait affaire à une relecture particulièrement originale de la rivalité Superman/Luthor.
Le scénario est parfois assez confus, la conclusion de l'histoire n'est pas tout à fait satisfaisante (tout ça pour ça ?), la nouvelle super-héroïne n'est qu'une figurante sans personnalité et au design sans originalité (et un peu repompé sur Swift de The Authority), le dessin est pas mal mais sans plus. Bref, une grosse déception !
Voilà typiquement le genre de BD qu'on trouve dans les solderies de nos jours. Cet album a une unique qualité : il m'a véritablement donné envie de revoir le film "Les Maîtres du Temps" et m'a rappelé à quel point ce film était bon et original. Pour le reste, c'est une "BD du film" plutôt ratée.
Cette BD est une simple mise sur papier des images du film, sans quasiment aucun autre ajout que les bulles de texte et un peu de narratif par-ci par-là.
Le scénario est celui du film, mot pour mot. Ce scénario est bon, oui, mais ressort franchement très médiocrement sous ce format BD. Les textes sont là, les dialogues sont réussis en eux-mêmes mais hélas pas toujours faciles à comprendre quand les images ne permettent pas de transmettre les informations requises.
Car le problème vient bien des images.
D'une part, malgré le talent de Moebius, le rendu de cette adaptation en BD est moche. Les images sont reprises telles quelles, figées, sans la signalétique BD permettant de leur donner vie et de raconter l'histoire. Les couleurs rendent très moches, d'autant plus que leur manque d'harmonie sur une planche entière est souvent affreux. Pour palier à certains manques de détails, le dessinateur s'est senti obligé de rajouter de l'encrage sur certains personnages, et c'est franchement moche. Et surtout, sans l'animation, le récit ne passe absolument pas, voire est presque incompréhensible si on n'a pas vu le film, d'où le besoin parfois d'ajouter un texte narratif dont l'intrusion est encore pire que l'absence.
Bref, regardez le film, ne lisez pas cette BD.
Bon, l'idée de départ est intéressante: "que peut-il bien se passer dans la tête de votre sexe"? Tout un programme...
Oui, mais voilà, Bacilieri semble dépourvu en l'espèce d'une grande imagination et l'idée, pourtant sympa, tombe immanquablement à plat, très mal exploitée.
Cette BD fait sourire 5 minutes, mais bon au demeurant, certaines n'y arrivent même pas (surtout dans ce genre là)...
Je n'avais lu que Super catho de F. Cestac et je voulais me faire une opinion un peu plus objective, vu que cette BD ne m'avait pas franchement emballé.
Bon là, très clairement je préfère mais c'est pas encore ça.
C'est encore rempli de clichés, avec parfois du féminisme à deux balles, que dis-je, c'est encore trop cher. C'est vrai que c'était un peu l'objectif de la BD, c'est à dire : les hommes sont tous des salauds et ce sont toujours les femmes qui sont trompés... Ben voyons.
Restent quand même de bons passages qui décollent un petit sourire car ça sent le vécu.
Encore une BD tendance "gothique" pour le ténébreux Pascal Croci qui donne ici sa version (et celle de sa dialoguiste et co-scénariste Françoise-Sylvie Pauly) du mythe de Dracula.
Plutôt qu'une énième adaptation du roman de Bram Stoker, les auteurs s'intéressent au personnage historique, le prince Vlad III Dracul de Valachie. Cela dit, le bouquin n'est pas pour autant une biographie, puisqu'il se contente de nous montrer le bestiau qu'au travers du récit très très très romancé des derniers jours de la vie de son épouse, la princesse Cneajna, et fait intervenir du fantastique avec ce personnage androgyne qui serait la créature qui a changé Dracula en vampire.
L'un des problèmes du bouquin (en dehors de ses dialogues soporifiques) c'est qu'il reste constamment le cul entre deux chaises, entre historique et fantastique, et échoue sur les deux tableaux. C'est trop romancé, maniéré et superficiel (car au fond on n'apprend à peu près rien de concret sur la vraie vie du voïvode roumain) pour faire un bon récit historique, et tout en jouant la carte du mystère en permanence ça n'ose pas verser carrément dans le surnaturel non plus (ainsi je ne me souviens même pas avoir lu le mot "vampire" une seule fois dans tout le bouquin).
Reste le dessin de Croci, toujours classe, à l'exception des yeux des personnages, souvent vides, et souvent atteints du "syndrôme Marty Feldman", et du coup ça fait un peu con.
Bref, un ouvrage décevant qui n'apporte rien de bien intéressant au personnage de Dracula.
Fluide Glacial a édité en 2005 une série qui avait déjà été publiée par Dargaud en 1985, une série dans le plus pur style de Hugot.
Ceux qui connaissent Hugot ne seront pas dépaysés. Le dessin et le type d'univers rappellent grandement L'Enfant Zoovage : un univers délirant, des intrigues loufoques, une Afrique des expéditions coloniales aux légendes exacerbées et des femmes ingénues et au physiques de bombes sexuelles (quoique cette série là soit un peu moins accès "cul" que les autres séries de Hugot, ce qui n'empêche pas d'avoir des seins et des fesses à l'air à la première occasion).
L'ennui, c'est que ce type d'univers à la Hugot, ce type de récits sans queue ni tête, ça ne me plait pas. Je n'accroche pas du tout. J'ai du mal à en lire une simple histoire courte dans son entier, alors un album complet, non.
Une nouvelle BD inspirée de la mode Harry Potter, soit, il y a sans doute pas mal de bonnes choses à tirer de l'univers de J.K Rowling. Cette BD là est destinée à un public jeunesse, soit. Mais alors le public doit être vraiment très ciblé car, en tant qu'adulte, j'ai trouvé ça franchement médiocre et je doute que mon avis aurait été très différent si j'avais eu 11 ans ou moins.
Le dessin n'est pas foncièrement mauvais. Il est dans la veine des dessins de la bande à Tcho! avec des couleurs un peu travaillées mais pas fameuses pour autant.
Mais ce sont surtout les gags que j'ai trouvés vraiment mauvais. A ce niveau là, ce n'est même plus du gag potache de base, c'est... c'est mauvais. Des gags déjà vus ou alors du pur tarte à la crème où la crème est remplacée par une dose de magie facile. Enfin non, en réalité, ces gags sont plutôt des gags vraiment enfantins, destinés peut-être à un public de 6-10 ans maximum. Les situations sont faciles, les péripéties sans imagination, les personnages complètement plats.
Bref, je ne suis peut-être plus un gamin à même d'apprécier, mais c'est malgré tout une série que je considère comme très décevante, surtout si elle est sensée charmer de jeunes lecteurs.
Ce qui frappe d'entrée dans cet album, c'est son dessin. "Brouillon", coulant, inconstant, il adhère bien au terme de "moche" selon mes critères.
C'est dommage, car Wolfgang Placard a tout de même un sens du cadrage et le mise en scène assez intéressant. Un intérêt présent aussi dans les thèmes abordés : le racisme, l'amour... Enfin, l'amour est à peine esquissé entre Victor et le fille de son patron.
On en saura sans doute plus dans les prochains albums, mais si le dessin vous rebute, ce n'est probablement pas la peine de continuer.
Note approximative : 2.5/5
Depuis le temps que j'avais repéré cette série par son sujet et surtout suite à son prix Goscinny, je n'ai fini par la trouver (et encore d'occasion) que ce week-end seulement. Heureux d'enfin pouvoir la lire, j'avais vraiment envie de l'aimer.
Et il faut avouer que l'histoire n'est pas trop mal, relativement originale et assez bien racontée.
Mais...
Je me suis senti oppressé et stressé à la lecture et suite à la lecture de cette BD. Le comportement adolescent des jeunes héros de l'histoire m'a irrité, j'avais envie de les frapper tellement ils me portaient sur les nerfs. Et de suivre Jérémie dans sa vie de looser complet m'a vraiment gavé. Je n'ai lu que des extraits du Manuel du puceau de Riad Sattouf, mais j'ai l'impression que c'est ce même puceau, à peine dégrossi, que représente Jérémie alors qu'il est sensé être devenu un jeune adulte. L'auteur semble nous présenter un petit monde rempli uniquement de femmes de têtes qui maîtrisent leur vie sexuelle (sur-abondante soit dit en passant), de cailles-ra sans cervelle qui servent d'épouvantails, et de loosers peureux et aussi matures que des ados devant un film de cul.
Ca ne m'a pas fait rire, ça m'a très peu intéressé, et avec toujours ce sentiment d'oppression que jai ressenti à suivre ce looser que l'auteur voudrait rendre attachant, ça ma gonflé.
Je n'ai clairement pas aimé cet album même s'il ne mérite pas la note minimale.
Côté dessin, le trait en lui-même n'est pas vraiment mauvais même si je n'accroche pas trop. Mais par contre, j'ai trouvé l'encrage excessif, comme pour un dessin qui colle mieux au noir et blanc qu'à la couleur. Les couleurs sont d'ailleurs très moyennes, ce qui n'arrange rien.
Côté scénario, j'ai trouvé ça artificiellement poétique, le genre de petit poème mélancolique d'adolescente en mal de romantisme dramatique. La narration m'a très vite décroché, de même qu'il m'a été impossible de m'accrocher au moindre personnage. L'histoire joue la carte du drame local et des secrets de famille avec au milieu une jeune fille qui rêve de liberté et de viiiiiivre. Non seulement ce sujet de base me déplait généralement mais en plus j'ai trouvé le tout véritablement mal raconté, voire franchement naïf.
C'est donc uniquement parce que l'intention initiale du récit est relativement louable et que le dessin est potable que je ne mets pas la note minimale, mais franchement j'ai passé un moment de lecture désagréable, tout simplement.
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Luthor (Superman - Lex Luthor)
J'ai acheté cette BD en espérant lire un Superman original, puisqu'au lieu d'être centré sur le fameux héros en collant bleu et slip rouge, l'album met en vedette son ennemi juré Lex Luthor. Hélas ! L'histoire ne fait jamais que recycler une intrigue vieille des années 50 et qui a déjà été régulièrement réutilisée depuis (même si cette fois, la super-créature de Luthor n'est pas Bizarro) et on ne peut pas dire qu'elle présente Luthor sous un jour vraiment nouveau, puisque le côté "je ne suis pas un criminel, je suis un idéaliste qui pense que l'humanité doit se débarrasser de Superman pour évoluer vers un avenir meilleur" a déjà été exploré plusieurs fois lui aussi (entre autres, un peu dans Kingdom Come, beaucoup dans Superman - Red Son). Sa personnalité (jalousie envers Superman, besoin d'être aimé, incapacité à vivre une vraie vie de couple) emprunte également beaucoup au Lex de la série télé Smallville, donc au bout du compte on ne peut vraiment pas dire qu'on ait affaire à une relecture particulièrement originale de la rivalité Superman/Luthor. Le scénario est parfois assez confus, la conclusion de l'histoire n'est pas tout à fait satisfaisante (tout ça pour ça ?), la nouvelle super-héroïne n'est qu'une figurante sans personnalité et au design sans originalité (et un peu repompé sur Swift de The Authority), le dessin est pas mal mais sans plus. Bref, une grosse déception !
Les Maîtres du temps
Voilà typiquement le genre de BD qu'on trouve dans les solderies de nos jours. Cet album a une unique qualité : il m'a véritablement donné envie de revoir le film "Les Maîtres du Temps" et m'a rappelé à quel point ce film était bon et original. Pour le reste, c'est une "BD du film" plutôt ratée. Cette BD est une simple mise sur papier des images du film, sans quasiment aucun autre ajout que les bulles de texte et un peu de narratif par-ci par-là. Le scénario est celui du film, mot pour mot. Ce scénario est bon, oui, mais ressort franchement très médiocrement sous ce format BD. Les textes sont là, les dialogues sont réussis en eux-mêmes mais hélas pas toujours faciles à comprendre quand les images ne permettent pas de transmettre les informations requises. Car le problème vient bien des images. D'une part, malgré le talent de Moebius, le rendu de cette adaptation en BD est moche. Les images sont reprises telles quelles, figées, sans la signalétique BD permettant de leur donner vie et de raconter l'histoire. Les couleurs rendent très moches, d'autant plus que leur manque d'harmonie sur une planche entière est souvent affreux. Pour palier à certains manques de détails, le dessinateur s'est senti obligé de rajouter de l'encrage sur certains personnages, et c'est franchement moche. Et surtout, sans l'animation, le récit ne passe absolument pas, voire est presque incompréhensible si on n'a pas vu le film, d'où le besoin parfois d'ajouter un texte narratif dont l'intrusion est encore pire que l'absence. Bref, regardez le film, ne lisez pas cette BD.
Le Bavard
Bon, l'idée de départ est intéressante: "que peut-il bien se passer dans la tête de votre sexe"? Tout un programme... Oui, mais voilà, Bacilieri semble dépourvu en l'espèce d'une grande imagination et l'idée, pourtant sympa, tombe immanquablement à plat, très mal exploitée. Cette BD fait sourire 5 minutes, mais bon au demeurant, certaines n'y arrivent même pas (surtout dans ce genre là)...
Le Démon de midi
Je n'avais lu que Super catho de F. Cestac et je voulais me faire une opinion un peu plus objective, vu que cette BD ne m'avait pas franchement emballé. Bon là, très clairement je préfère mais c'est pas encore ça. C'est encore rempli de clichés, avec parfois du féminisme à deux balles, que dis-je, c'est encore trop cher. C'est vrai que c'était un peu l'objectif de la BD, c'est à dire : les hommes sont tous des salauds et ce sont toujours les femmes qui sont trompés... Ben voyons. Restent quand même de bons passages qui décollent un petit sourire car ça sent le vécu.
Dracula, le prince valaque Vlad Tepes
Encore une BD tendance "gothique" pour le ténébreux Pascal Croci qui donne ici sa version (et celle de sa dialoguiste et co-scénariste Françoise-Sylvie Pauly) du mythe de Dracula. Plutôt qu'une énième adaptation du roman de Bram Stoker, les auteurs s'intéressent au personnage historique, le prince Vlad III Dracul de Valachie. Cela dit, le bouquin n'est pas pour autant une biographie, puisqu'il se contente de nous montrer le bestiau qu'au travers du récit très très très romancé des derniers jours de la vie de son épouse, la princesse Cneajna, et fait intervenir du fantastique avec ce personnage androgyne qui serait la créature qui a changé Dracula en vampire. L'un des problèmes du bouquin (en dehors de ses dialogues soporifiques) c'est qu'il reste constamment le cul entre deux chaises, entre historique et fantastique, et échoue sur les deux tableaux. C'est trop romancé, maniéré et superficiel (car au fond on n'apprend à peu près rien de concret sur la vraie vie du voïvode roumain) pour faire un bon récit historique, et tout en jouant la carte du mystère en permanence ça n'ose pas verser carrément dans le surnaturel non plus (ainsi je ne me souviens même pas avoir lu le mot "vampire" une seule fois dans tout le bouquin). Reste le dessin de Croci, toujours classe, à l'exception des yeux des personnages, souvent vides, et souvent atteints du "syndrôme Marty Feldman", et du coup ça fait un peu con. Bref, un ouvrage décevant qui n'apporte rien de bien intéressant au personnage de Dracula.
Les Expéditions du Professeur Armstrong
Fluide Glacial a édité en 2005 une série qui avait déjà été publiée par Dargaud en 1985, une série dans le plus pur style de Hugot. Ceux qui connaissent Hugot ne seront pas dépaysés. Le dessin et le type d'univers rappellent grandement L'Enfant Zoovage : un univers délirant, des intrigues loufoques, une Afrique des expéditions coloniales aux légendes exacerbées et des femmes ingénues et au physiques de bombes sexuelles (quoique cette série là soit un peu moins accès "cul" que les autres séries de Hugot, ce qui n'empêche pas d'avoir des seins et des fesses à l'air à la première occasion). L'ennui, c'est que ce type d'univers à la Hugot, ce type de récits sans queue ni tête, ça ne me plait pas. Je n'accroche pas du tout. J'ai du mal à en lire une simple histoire courte dans son entier, alors un album complet, non.
Harry & compagnie
Une nouvelle BD inspirée de la mode Harry Potter, soit, il y a sans doute pas mal de bonnes choses à tirer de l'univers de J.K Rowling. Cette BD là est destinée à un public jeunesse, soit. Mais alors le public doit être vraiment très ciblé car, en tant qu'adulte, j'ai trouvé ça franchement médiocre et je doute que mon avis aurait été très différent si j'avais eu 11 ans ou moins. Le dessin n'est pas foncièrement mauvais. Il est dans la veine des dessins de la bande à Tcho! avec des couleurs un peu travaillées mais pas fameuses pour autant. Mais ce sont surtout les gags que j'ai trouvés vraiment mauvais. A ce niveau là, ce n'est même plus du gag potache de base, c'est... c'est mauvais. Des gags déjà vus ou alors du pur tarte à la crème où la crème est remplacée par une dose de magie facile. Enfin non, en réalité, ces gags sont plutôt des gags vraiment enfantins, destinés peut-être à un public de 6-10 ans maximum. Les situations sont faciles, les péripéties sans imagination, les personnages complètement plats. Bref, je ne suis peut-être plus un gamin à même d'apprécier, mais c'est malgré tout une série que je considère comme très décevante, surtout si elle est sensée charmer de jeunes lecteurs.
Les Semi-aventures des Hommes-rats
Ce qui frappe d'entrée dans cet album, c'est son dessin. "Brouillon", coulant, inconstant, il adhère bien au terme de "moche" selon mes critères. C'est dommage, car Wolfgang Placard a tout de même un sens du cadrage et le mise en scène assez intéressant. Un intérêt présent aussi dans les thèmes abordés : le racisme, l'amour... Enfin, l'amour est à peine esquissé entre Victor et le fille de son patron. On en saura sans doute plus dans les prochains albums, mais si le dessin vous rebute, ce n'est probablement pas la peine de continuer.
Les pauvres aventures de Jérémie
Note approximative : 2.5/5 Depuis le temps que j'avais repéré cette série par son sujet et surtout suite à son prix Goscinny, je n'ai fini par la trouver (et encore d'occasion) que ce week-end seulement. Heureux d'enfin pouvoir la lire, j'avais vraiment envie de l'aimer. Et il faut avouer que l'histoire n'est pas trop mal, relativement originale et assez bien racontée. Mais... Je me suis senti oppressé et stressé à la lecture et suite à la lecture de cette BD. Le comportement adolescent des jeunes héros de l'histoire m'a irrité, j'avais envie de les frapper tellement ils me portaient sur les nerfs. Et de suivre Jérémie dans sa vie de looser complet m'a vraiment gavé. Je n'ai lu que des extraits du Manuel du puceau de Riad Sattouf, mais j'ai l'impression que c'est ce même puceau, à peine dégrossi, que représente Jérémie alors qu'il est sensé être devenu un jeune adulte. L'auteur semble nous présenter un petit monde rempli uniquement de femmes de têtes qui maîtrisent leur vie sexuelle (sur-abondante soit dit en passant), de cailles-ra sans cervelle qui servent d'épouvantails, et de loosers peureux et aussi matures que des ados devant un film de cul. Ca ne m'a pas fait rire, ça m'a très peu intéressé, et avec toujours ce sentiment d'oppression que jai ressenti à suivre ce looser que l'auteur voudrait rendre attachant, ça ma gonflé.
Ascension
Je n'ai clairement pas aimé cet album même s'il ne mérite pas la note minimale. Côté dessin, le trait en lui-même n'est pas vraiment mauvais même si je n'accroche pas trop. Mais par contre, j'ai trouvé l'encrage excessif, comme pour un dessin qui colle mieux au noir et blanc qu'à la couleur. Les couleurs sont d'ailleurs très moyennes, ce qui n'arrange rien. Côté scénario, j'ai trouvé ça artificiellement poétique, le genre de petit poème mélancolique d'adolescente en mal de romantisme dramatique. La narration m'a très vite décroché, de même qu'il m'a été impossible de m'accrocher au moindre personnage. L'histoire joue la carte du drame local et des secrets de famille avec au milieu une jeune fille qui rêve de liberté et de viiiiiivre. Non seulement ce sujet de base me déplait généralement mais en plus j'ai trouvé le tout véritablement mal raconté, voire franchement naïf. C'est donc uniquement parce que l'intention initiale du récit est relativement louable et que le dessin est potable que je ne mets pas la note minimale, mais franchement j'ai passé un moment de lecture désagréable, tout simplement.