Super catho

Note: 2/5
(2/5 pour 14 avis)

Souvenirs d'enfance dans une famille "super catho".


1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Bretagne La BD au féminin Spiritualité et religion

C'est la rentrée, et Sébastien préfère rester caché derrière le muret que partir affronter les copains. Faut dire que sa vie a pas mal changé ces temps-ci. Il nous raconte le "avant", les messes tous les dimanches, les bandes de copains de l'"école des frères" et de "celle des curés", le pélerinage estival à Lourdes... bref, une vie tout à fait normale aux yeux de ce jeune breton des années 50. Et puis voilà, son père a commencé à avoir des problèmes avec la religion, quand ils ont voulu moderniser l'église, retirer les statues de saints, et traiter la dame du village d'à côté, celle qui voit Marie, d'illuminée...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 10 Janvier 2004
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Super catho © Dargaud 2004
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 14 avis)
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18/01/2004 | Thorn
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Par Pasukare
Note: 2/5
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Le titre et le style graphique de cette BD me faisaient espérer quelque chose d'humoristique mettant un peu à mal quelque caricature intégriste catholique mais une fois tournée la dernière page, il faut bien avouer que je n'ai absolument pas trouvé ce que je cherchais... "Super Catho" c'est juste l'histoire d'un gamin des années 50, élevé dans une famille et un village très pratiquants, éduqué dans une école tenue par des prêtres et embringué bien malgré lui dans une histoire de fanatiques fin-du-mondistes. C'est peut-être en partie auto-biographique, ou pas, en tous les cas c'est loin d'être passionnant. Peut-être que les soixantenaires qui ont vécu une enfance plus ou moins similaire se trouveront quelques points communs avec notre jeune héros et du coup quelques atomes crochus avec la BD. Personnellement, c'est un gros bof...

08/11/2012 (modifier)
Par Jérem
Note: 1/5

Allergique aux dessins de Cestac, j’ouvre l’album avec pas mal de méfiance. Ma méfiance s’est progressivement transformée en ennui. Je n’ai jamais réussi à entrer dans cette satire sur les catholiques intégristes, d’autant que les gags sur les délires religieux de cette communauté ne m’ont jamais fait sourire. La BD accumule les clichés sans parvenir à prendre la hauteur nécessaire. Un album vain que je déconseille.

19/04/2012 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 2/5
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Florence Cestac et René Pétillon se sont associés sur cette BD pour y évoquer leur enfance bretonne. Cela aurait pu être très sympa, hélas c’est tout juste anodin voire sans intérêt… Je ne sais pas comment s’est passée la rencontre des deux auteurs, mais on se dit en lisant cette histoire que l’alchimie n’a pas eu vraiment lieu. J’avais découvert Cestac beaucoup plus drôle dans « Le Démon de midi », ici les gags tombent à plat, au mieux on sourit… Quant à Pétillon, on l’a connu également bien plus facétieux et incisif dans d’autres histoires ou avec ses crobards du Canard enchaîné. La vérité, c’est que chacun aurait peut-être dû faire son truc dans son coin… En effet, une autobiographie à quatre mains, je trouve déjà ça plutôt risqué au départ ! Ici, la lecture est juste pénible (trop de clichés et aucune anecdote vraiment truculente), on s’attendrit à peine et on a surtout hâte que ça se termine…

07/11/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Décidément, Cestac a le chic pour décliner les sujets avec tous les poncifs du genre même quand elle n'est pas au scénario !!! "Super Catho" se lit bien mais n'est que l'addition des clichés propres aux éducations catholiques de la moitié du XX siècle. Il s'agit visiblement d'une autobiographie romancée par Petillon. La BD ressemble à un témoignage d'un jeune garçon subissant une éducation très religieuse. Il n'y a rien de bien croustillant à se mettre sous la dent. Il ne faut pas faire de généralité de cette histoire car cette jeunesse et ce contexte ne sont pas la panacée des jeunes bretons dans l'après guerre, bien au contraire... Il y avait comme encore aujourd'hui les deux clans cathos et laïcs. Le dessin type gros nez ne me plaisait pas avant, ne m'a pas plu pendant cette lecture et ne me plaira jamais. Je me répète mais le constat est clair. Sans passer un mauvais moment, j'aurai facilement pu me passer de cette BD.

05/06/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

C'est l'une des rares BD dessinées par Florence Cestac qui soient une vraie histoire complète et pas une suite de gags plus ou moins lourds ; je préfère nettement cela. Je n'aime toujours pas son dessin. Il fallait que je guette la couleur des cheveux pour repérer le personnage principal tellement ils se ressemblent tous. Mais comme la narration graphique est bonne et que le scénario est intéressant, ça passait. Je croyais que cet album était une satire sur les catholiques comme Cestac a pu en illustrer sur d'autres thématiques. Mais l'histoire de Pétillon raconte vraiment quelque chose. Il s'agit de véritables (à première vue) souvenirs de jeunesse d'un garçon breton dans les années 50 dont les parents sont très croyants, tellement croyants qu'ils vont pousser l'extrémisme à rejoindre une église catholique dissidente de celle du Vatican. Intéressant et parfois amusant, j'ai bien aimé la façon dont c'est raconté.

31/01/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Je dois bien avouer que j’ai passé un bon moment en compagnie des souvenirs de jeunesse de René Pétillon, des souvenirs qui se rapportent plus particulièrement à la période mystique de son père. Je me suis retrouvé à une époque où la religion catholique exerçait d’une manière très marquée son influence sur la société. Ecole catholique, mouvement de jeunesse, église, tous les moments de la journée étaient influencés par la religion. Alors, pour peu que vos parents fussent des pratiquants convaincus (ce qui était alors encore fréquent), je crois aisément que certains de vos souvenirs de jeunesse ressemblent à ceux de Pétillon. Mais lorsque le père de celui-ci sombre dans le mysticisme le plus profond, convaincu de l’apparition de la Vierge à l’une de ses voisines, et de la fin du monde prévue pour le jour de Noël, on plonge dans le délire total. L’auteur ayant l’art de mettre le doigt sur les absurdités de la situation (malgré la fin du monde programmée, le père de René Pétillon commande une nouvelle voiture, par exemple), le livre se révèle très drôle. Bien sûr, on n’évite pas certaines situations bateau, mais le talent d’écriture de Pétillon et le dessin très expressif de Cestac compensent largement ces quelques facilités. Au sujet de cette dernière, tous ceux qui connaissent l’artiste ne seront pas surpris par son style. Pour les autres, sachez que Florence Cestac est une adepte du gros nez. Son dessin, hérité du franco-belge, est très expressif mais sa tendance à l’exagération pourra en irriter certains (gros nez, grands pieds, bouches carnassières, …). Personnellement, à faible dose (je ne m’enfilerais pas trois albums de l’artiste d’affilée), ce style m’amuse encore bien. Je voudrais encore souligner la page de garde illustrée d’images pieuses. Lire les textes présents sur ces bouts de cartons est la meilleure introduction possible à cet album, tant ceux-ci sont parfois superbement ridicules.

06/08/2009 (modifier)
Par Bedelisse
Note: 2/5

Bon, cela ne doit pas être mon style de livre à bulles. Cela se lit comme un vieux film français que l’on aurait déjà vu 50 fois à TF1 un dimanche soir. En résumé sans intérêt et sans surprises. Bon on sent bien que l’auteur a voulu nous retranscrire ce qu’il avait vécu plus jeune, entre l’église, l’école, les copains et des parents à donf cathos. De plus le dessin n'est pas extraordinaire, c’est plutôt brouillon. Le père du gamin est impossible à reconnaître ! En bref, j’ai pas trop aimé.

13/07/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Pas mal. Bien aimé... Dans les années 50, une famille de catho vit sa vie de catho dans une Bretagne catho. Problème : le père de famille est entré en conflit avec le clergé. Il ne supporte plus ces prêtres qui contestent les miracles. En quête spirituelle, il va découvrir un mouvement venu de Belgique, prôné par un pape autoproclamé -Benoît XVIII- qui prévoit la fin du monde pour le 25 décembre. Toute la famille va se préparer pour ce grand moment... Pétillon a décidé de puiser dans ses souvenirs pour imaginer un scénario plus vrai que nature. Et certains passages m'ont fait bien marrer... car j'ai connu une famille de ce genre. Au dessin : Florence Cestac, qui a gardé elle aussi des souvenirs de son enfance catho. Je ne me suis pas décroché la mâchoire, c'est vrai, mais le "microcosme" catholique est quand même bien observé... et son comportement bien rendu "sur papier".

20/02/2007 (modifier)
Par Shimrod
Note: 1/5

Mon dieu ! Ayant décidé d'alterner les styles, je suis tombé récemment sur cette triste b.d… Je pensai en l’ouvrant pouvoir au minimum rigoler un bon coup sur le dos des bon pères de famille catho à défaut de pouvoir me faire plaisir sur l’esthétique. Que nenni ! Je n’ai même pas souri une seule fois… Au mieux, je pense que cela doit se rapprocher du film « les choristes » avec une petite touche de nostalgie. C’est décevant. Mais probablement aussi car je m’attendais à de l’humour.

21/05/2006 (modifier)
Par Pacman
Note: 3/5

Je trouve les précédents aviseurs bien sévères avec les auteurs. Si, effectivement, la bd est bourrée de clichés, je ne trouve pas pour autant qu'elle soit mordante à l'égard des "cathos". Je pense qu'au delà de l'ironie du ton, il faut un peu suivre l'itinéraire du père de Sébastien, pour comprendre ce qui peut mener un homme intelligent mais un peu borné à gober tous les boniments des sectes ou autres embobineurs. Issu d'une famille très pratiquante, j'ai longtemps été immergé dans cette ambiance, et je pense que même si elle s'en moque, cette bd n'est pas si éloignée de la réalité de certaines communautés chrétiennes. Coté dessin, là, je dois dire que c'est pas vraiment ma tasse de thé...

21/03/2006 (modifier)