Comme première Bd postée sur Bdthèque, j'ai choisi de ne pas m'attaquer à un monument, et de taper sur une cible facile : l'animateur Arthur (je sais c'est mesquin). Ici, niveau gag on ne fait pas dans la finesse, et cela fait tout de même sourire. Au menu, blagues souvent misogynes, quiproquos faciles etc. On apprécie quand même de voir, que même étant jeune, Arthur avait déjà un goût très prononcé pour le narcissisme.
Bref c'est médiocre, le dessin est crade et les couleurs hors d’âge. Mais le plaisir de lire cette Bd est quand même réel, donc 2/5, pour un titre très "Bof".
Je crois que je viens de tomber sur ma première Bd Gonzo. Ici, pas de scénario, uniquement du cul, du cul et du cul. Ca pourrait être intéressant, voire même émoustillant si seulement les charmantes demoiselles n'étaient pas sévèrement... membrées.
Leur objectif : se trimballer en petite culotte toute la journée dans un appart, copuler joyeusement entre elles, et passer à la télévision et gagner un grand tournoi de performances sexuelles (ça c'est dans le volume 2), point barre.
Sinon, le graphisme est intéressant, puisqu'il se rapproche du style "Pin Up des années 50". Toutes les filles sont magnifiques même si elles se ressemblent toutes et si l'on oublie un détail gros comme un bras d'enfant. (Désolé)...
Bref, un ouvrage marrant et tout à fait dispensable. A noter qu'un seul volume a été traduit en français, et qu'il existe encore deux autres volumes non traduits.
Bon, dans ma lancée, je vais poster des avis sur le peu de mangas que j'ai lu. Et "Dragon Ball" ne m'a pas convaincu.
Pour résumer rapidement, c'est une suite de combats gentils-méchants où le méchant a toujours l'avantage au début, mais c'est le gentil qui finit par gagner, et parfois en utilisant un Kamehameha... Puis arrive un autre méchant qui combat le gentil, le méchant a l'avantage au début, mais il finit par perdre, à cause d'un Kamehameha du gentil. Puis, etc...
Voilà, c'est passionnant, hein?
Même si les premiers tomes ont un peu d'humour et sont plutôt plaisants, ça se gâte par la suite. Les dessins ne sont pas mal faits, ça rattrape le scénario. Mais bon, pour moi, c'est pas du grand art...
A éviter sauf pour les fanas de ce dessinateur... Elle ne manquera pas dans votre culture BDthèque...
De plus son histoire n'est pas facilement suivable...
Le dessin, par contre, est vraiment bien fait avec une recherche des textures et des détails... Le dessin est d'ailleurs pour moi le seul intérêt de cette BD, car il amène plus notre imagination à s'envoler, que l'histoire qui malheureusement tend à bloquer cette envolée par la compréhension de l'histoire...
La note de 2/5 représente cela... 2 pour le dessin, rien pour le scénario... Je la déconseille, sauf pour les fans de ce dessinateur...
J'ai commencé cette série alors qu'elle en était au numéro 5, sur les conseils de mon libraire. J'avoue avoir dévoré ces 5 tomes, tellement je trouvais la série amusante. Les scènes gores ou de sexe ne me dérangeaient pas: je considérais cette série comme une bonne série Z, au rythme bien soutenu. Bref, un bon divertissement quand on rentre crevé du boulot.
Malheureusement, à partir du tome 9 ou 10 (je ne sais plus), les choses se sont gâtées: le rythme s'est ralenti au point que je ne sais même plus si on peut encore dire que l'histoire avance: les survivants commencent à s'interroger sur le pourquoi du comment de leur vie, mais avec moults dessins tirés d'autres tomes ou même du même tome, les scènes d'action deviennent inexistantes,... Un tome comme ça, ça passe. Au deuxième, on commence à se poser des questions. Mais au troisième, ça devient vraiment barbant (pour rester poli). Arrivé au tome 12, sachant qu'il restait encore 3 tomes et que le nombre de survivants était si réduit, je me suis dit qu'il valait mieux arrêter les frais: la série ne redémarrerait plus comme à ses débuts et allait stagner ainsi jusqu'à la fin...
Au final, cette série comporte 9 tomes très prenants, puis 6 tomes pouvant presque passer pour un feuilleton à l'eau de rose.
Une série qui aurait mieux fait de se terminer en 10 tomes avec un rythme constant !
Bon. Alertée par les nombreux avis très positifs qui précèdent le mien, je me suis dit que j’allais me régaler, moi aussi.
Je pense être quelqu’un de sensible, même s’il est vrai que rarement une BD est parvenue à m’émouvoir avec la même force que peut le faire, par exemple, une chanson ou un spectacle de patinage artistique.
Mais quand même.
C’est rare que j’éclate de rire là où je suis sensée avoir le coeur serré. Hé bien avec Betty blues, ça m’est arrivé. Si si.
La faute en incombe, selon moi, à une invraisemblable accumulation de clichés, et ce, aussi bien au niveau de l’histoire, que des personnages, caricaturaux, et des dialogues qui cherchent à faire genre, le summum étant atteint, concernant ces derniers, lorsque l’un des personnages lâche, l’air pénétré et sourcils froncés : “Pour lui l’herbe devait être plus verte ailleurs.”
Non, sérieux, comment on peut écrire des trucs pareils ? :) Tout m’a semblé avoir un goût de déjà lu ou vu.
Et puis, pour que Rice m’émeuve, que son chagrin me touche, encore faudrait-il que le dessin me plaise, ce qui est loin d’être le cas ; je ne l'ai pas du tout trouvé attendrissant, du coup.
Voilà, cet album n’est tout simplement pas pour moi.
C'est vrai, les petites annonces en Bd, ça pue l'arnaque à 100m. Tout le monde sent bien la bonne Bd à offrir, avec un titre racoleur comme Les Blondes, Caméra café, Les Aventures de Bigard etc. Les éditions Bamboo s'en sont d'ailleurs spécialisés dans ce genre qui se trouve souvent être le cauchemar des bédéphiles, avec les commerciaux, les fonctionnaires, les rugbymen etc.
Dans le cas présent, comme Ro, je trouve les dessins tout simplement moches, dans le genre "gros truc crade au marqueur", les couleurs sont baveuses et criardes, un vrai massacre. Néanmoins, les gags, même si pour la plupart sont réchauffés, font légèrement sourire pour la plupart, et quelques-uns m'ont même amusé, mais vraiment pas autant que les vrais petites annonces..
Bon voilà, ça se lit en 1/4 d'heure et ça s'oublie bien vite, à feuilleter chez le dentiste ou à la Fnac, mais pas plus.
En lisant cette BD, j'ai eu l'impression de lire une mauvaise BD Italienne de série B action/SF. Le dessin lui-même me faisait penser à certaines de ces BDs, mais aussi le héros ersatz à mi-chemin entre Terminator et Ranxerox, une action brutale et premier degré et une très grosse dose de machisme.
Valdman était issu du monde du cinéma où il faisait des roughs (je dis était car il est décédé en 2005). Son dessin est relativement maîtrisé mais étrangement je n'y accroche pas du tout. Je trouve son encrage trop fin, ses personnages trop outrés, ses décors manquant de substance. Bizarrement, ce dessin me rappelle celui d'un autre dessinateur de story-board, De Dieuleveult qui a commis L'Affaire du siècle avec Beinex. Comme quoi, les méthodes de dessins de storyboard, au niveau des cadrages, des décors et des personnages ont un style assez reconnaissable.
Au niveau du scénario, j'ai trouvé les 3/4 de l'album mauvais, voire détestables par moment.
Le héros, grosse brute façon Schwarzenneger, est 100% sûr de lui et avance en tuant tout le monde sur son passage avec des réflexions en permanence comme "je te tue en sacrifice pour le bien de l'humanité, tu me remercieras même en enfer" ou "Spartakus 1 - Terroristes 0 : je vaincrai !". C'est de la violence au premier degré et seul le ridicule de certaines situations et dialogues peut prêter à sourire.
Les femmes dans ce récit sont toutes soit des putes, soit des furies hystériques, soit des méchantes vicieuses mais complètement connes. Et bien sûr, elles sont toutes à moitié nues.
Je l'avoue, c'est cette violence et ce machisme qui m'ont fait penser à une BD de série B Italienne.
La narration est très passable, avec beaucoup de ratés et de passages confus. Certains passages du scénario sont complètement nuls, voire pitoyables, comme le moment où la méchante appuie par mégarde sur le bouton qui libère Spartakus, oups.
Le récit est basique, sans interêt...
Jusqu'à la fin du premier tome qui ouvre tout de même de nouveaux horizons et apporte un peu d'interêt et de profondeur à ce récit jusqu'à présent complètement plat. C'est un rebondissement bien SF, pas particulièrement original dans ce domaine mais qui suffit heureusement à ne pas jeter cette BD à la poubelle directement.
Ceci dit, on peut très bien se passer de cette lecture. Il y a tellement de meilleures BD à lire...
J'imagine que mon avis (très subjectif) peut paraître un peu radical mais ces 2 tomes m'ont paru longs et je me suis un peu forcé à les finir... Le fait qu'ils soient écrits en vieux français m'a tout d'abord attiré pour mieux m'agacer par la suite. Peut-être suis-je ici un peu trop dure avec Kraehn, que j'aime beaucoup par ailleurs, mais je mentirais en disant avoir aimé ces BD : Faute d'intérêt, c'est l'ennui qui est au rendez-vous du Ruistre... :(
Le personnage malsain et détestable du début suit une évolution intéressante malgré tout, ce qui vaut peut-être le détour mais ma foi c'est bien là pour moi le seul point positif à relever !
Depuis le succès de Quartier lointain, les éditeurs français se battent pour publier les fonds de tiroir de Taniguchi, promu grand artiste et philosophe zen principalement parce que c'est un des rares japonais qui ne dessine ni de ninjas, ni de robots géants, ni de lycéennes à gros seins. Voici donc "Le Gourmet solitaire", sorte de version "guide Michelin" de L'Homme qui marche, sauf qu'au moins le guide Michelin vous donne les noms et les adresses des restaurants vantés dans ses pages.
Comme le dit okilebo, l'intrigue est grosso modo la même dans chacun des 18 chapitres : notre brave nouille japonaise se promène, a soudain un petit creux, décide d'aller bouffer, se gave comme une oie en nous dispensant son indispensable sagesse gastronomique absconse, assaisonne le tout de petits commentaires nostalgico-mélancoliques sur tout et sur rien, et voilà, fin de l'épisode. Sur le même principe, on attend avec impatience "L'Homme qui va aux cabinets", "L'Homme qui a une crise de foie" et "Le Gourmet s'est chopé le ver solitaire", indispensables chefs-d'oeuvres méconnus de Maître Taniguchi...
Non sérieusement, que dire ? C'est une BD sans intrigue, sur un type qui a faim et qui bouffe. De temps en temps, il y a un semblant de petit bout d'histoire pour épaissir un peu ce personnage de goinfre apathique, un souvenir de voyage à Paris par-ci, une dispute avec un commerçant par-là, mais ça ne va jamais bien loin et le gros du bouquin est consacré à la description de mets asiatiques et à l'art et la manière de les consommer bien comme il faut. Vous me direz, tant qu'il fait ça, il nous parle pas de caca collé aux poils de cul des chats, mais quand même. Ca fait 18 chapitres, ça pourraît n'en faire que 3 ou en faire 250... Si le but est de mettre le lecteur en appétit à son tour, il faut admettre que c'est réussi : presque tout à l'air délicieux, et on finit rarement un chapitre sans se dire "je me taperais bien le même truc que vient de s'enfiler cette grosse nouille, là". Seulement, bah, comme au bout du compte on n'a pas tous les moyens de s'offrir un séjour gastronomique au Japon pour y débusquer les établissements qui ont inspiré ce livre, c'est plus frustrant que jouissif.
Bref, c'est pas un livre totalement désagréable, juste gentiment ennuyeux et mollasson, et dans le même genre, ça ne vaut pas un livre de recettes ou un guide touristique...
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Arthur et les pirates
Comme première Bd postée sur Bdthèque, j'ai choisi de ne pas m'attaquer à un monument, et de taper sur une cible facile : l'animateur Arthur (je sais c'est mesquin). Ici, niveau gag on ne fait pas dans la finesse, et cela fait tout de même sourire. Au menu, blagues souvent misogynes, quiproquos faciles etc. On apprécie quand même de voir, que même étant jeune, Arthur avait déjà un goût très prononcé pour le narcissisme. Bref c'est médiocre, le dessin est crade et les couleurs hors d’âge. Mais le plaisir de lire cette Bd est quand même réel, donc 2/5, pour un titre très "Bof".
Casa HowHard
Je crois que je viens de tomber sur ma première Bd Gonzo. Ici, pas de scénario, uniquement du cul, du cul et du cul. Ca pourrait être intéressant, voire même émoustillant si seulement les charmantes demoiselles n'étaient pas sévèrement... membrées. Leur objectif : se trimballer en petite culotte toute la journée dans un appart, copuler joyeusement entre elles, et passer à la télévision et gagner un grand tournoi de performances sexuelles (ça c'est dans le volume 2), point barre. Sinon, le graphisme est intéressant, puisqu'il se rapproche du style "Pin Up des années 50". Toutes les filles sont magnifiques même si elles se ressemblent toutes et si l'on oublie un détail gros comme un bras d'enfant. (Désolé)... Bref, un ouvrage marrant et tout à fait dispensable. A noter qu'un seul volume a été traduit en français, et qu'il existe encore deux autres volumes non traduits.
Dragon Ball
Bon, dans ma lancée, je vais poster des avis sur le peu de mangas que j'ai lu. Et "Dragon Ball" ne m'a pas convaincu. Pour résumer rapidement, c'est une suite de combats gentils-méchants où le méchant a toujours l'avantage au début, mais c'est le gentil qui finit par gagner, et parfois en utilisant un Kamehameha... Puis arrive un autre méchant qui combat le gentil, le méchant a l'avantage au début, mais il finit par perdre, à cause d'un Kamehameha du gentil. Puis, etc... Voilà, c'est passionnant, hein? Même si les premiers tomes ont un peu d'humour et sont plutôt plaisants, ça se gâte par la suite. Les dessins ne sont pas mal faits, ça rattrape le scénario. Mais bon, pour moi, c'est pas du grand art...
Chances
A éviter sauf pour les fanas de ce dessinateur... Elle ne manquera pas dans votre culture BDthèque... De plus son histoire n'est pas facilement suivable... Le dessin, par contre, est vraiment bien fait avec une recherche des textures et des détails... Le dessin est d'ailleurs pour moi le seul intérêt de cette BD, car il amène plus notre imagination à s'envoler, que l'histoire qui malheureusement tend à bloquer cette envolée par la compréhension de l'histoire... La note de 2/5 représente cela... 2 pour le dessin, rien pour le scénario... Je la déconseille, sauf pour les fans de ce dessinateur...
Battle Royale
J'ai commencé cette série alors qu'elle en était au numéro 5, sur les conseils de mon libraire. J'avoue avoir dévoré ces 5 tomes, tellement je trouvais la série amusante. Les scènes gores ou de sexe ne me dérangeaient pas: je considérais cette série comme une bonne série Z, au rythme bien soutenu. Bref, un bon divertissement quand on rentre crevé du boulot. Malheureusement, à partir du tome 9 ou 10 (je ne sais plus), les choses se sont gâtées: le rythme s'est ralenti au point que je ne sais même plus si on peut encore dire que l'histoire avance: les survivants commencent à s'interroger sur le pourquoi du comment de leur vie, mais avec moults dessins tirés d'autres tomes ou même du même tome, les scènes d'action deviennent inexistantes,... Un tome comme ça, ça passe. Au deuxième, on commence à se poser des questions. Mais au troisième, ça devient vraiment barbant (pour rester poli). Arrivé au tome 12, sachant qu'il restait encore 3 tomes et que le nombre de survivants était si réduit, je me suis dit qu'il valait mieux arrêter les frais: la série ne redémarrerait plus comme à ses débuts et allait stagner ainsi jusqu'à la fin... Au final, cette série comporte 9 tomes très prenants, puis 6 tomes pouvant presque passer pour un feuilleton à l'eau de rose. Une série qui aurait mieux fait de se terminer en 10 tomes avec un rythme constant !
Betty Blues
Bon. Alertée par les nombreux avis très positifs qui précèdent le mien, je me suis dit que j’allais me régaler, moi aussi. Je pense être quelqu’un de sensible, même s’il est vrai que rarement une BD est parvenue à m’émouvoir avec la même force que peut le faire, par exemple, une chanson ou un spectacle de patinage artistique. Mais quand même. C’est rare que j’éclate de rire là où je suis sensée avoir le coeur serré. Hé bien avec Betty blues, ça m’est arrivé. Si si. La faute en incombe, selon moi, à une invraisemblable accumulation de clichés, et ce, aussi bien au niveau de l’histoire, que des personnages, caricaturaux, et des dialogues qui cherchent à faire genre, le summum étant atteint, concernant ces derniers, lorsque l’un des personnages lâche, l’air pénétré et sourcils froncés : “Pour lui l’herbe devait être plus verte ailleurs.” Non, sérieux, comment on peut écrire des trucs pareils ? :) Tout m’a semblé avoir un goût de déjà lu ou vu. Et puis, pour que Rice m’émeuve, que son chagrin me touche, encore faudrait-il que le dessin me plaise, ce qui est loin d’être le cas ; je ne l'ai pas du tout trouvé attendrissant, du coup. Voilà, cet album n’est tout simplement pas pour moi.
Les Annonces en BD
C'est vrai, les petites annonces en Bd, ça pue l'arnaque à 100m. Tout le monde sent bien la bonne Bd à offrir, avec un titre racoleur comme Les Blondes, Caméra café, Les Aventures de Bigard etc. Les éditions Bamboo s'en sont d'ailleurs spécialisés dans ce genre qui se trouve souvent être le cauchemar des bédéphiles, avec les commerciaux, les fonctionnaires, les rugbymen etc. Dans le cas présent, comme Ro, je trouve les dessins tout simplement moches, dans le genre "gros truc crade au marqueur", les couleurs sont baveuses et criardes, un vrai massacre. Néanmoins, les gags, même si pour la plupart sont réchauffés, font légèrement sourire pour la plupart, et quelques-uns m'ont même amusé, mais vraiment pas autant que les vrais petites annonces.. Bon voilà, ça se lit en 1/4 d'heure et ça s'oublie bien vite, à feuilleter chez le dentiste ou à la Fnac, mais pas plus.
Spartakus
En lisant cette BD, j'ai eu l'impression de lire une mauvaise BD Italienne de série B action/SF. Le dessin lui-même me faisait penser à certaines de ces BDs, mais aussi le héros ersatz à mi-chemin entre Terminator et Ranxerox, une action brutale et premier degré et une très grosse dose de machisme. Valdman était issu du monde du cinéma où il faisait des roughs (je dis était car il est décédé en 2005). Son dessin est relativement maîtrisé mais étrangement je n'y accroche pas du tout. Je trouve son encrage trop fin, ses personnages trop outrés, ses décors manquant de substance. Bizarrement, ce dessin me rappelle celui d'un autre dessinateur de story-board, De Dieuleveult qui a commis L'Affaire du siècle avec Beinex. Comme quoi, les méthodes de dessins de storyboard, au niveau des cadrages, des décors et des personnages ont un style assez reconnaissable. Au niveau du scénario, j'ai trouvé les 3/4 de l'album mauvais, voire détestables par moment. Le héros, grosse brute façon Schwarzenneger, est 100% sûr de lui et avance en tuant tout le monde sur son passage avec des réflexions en permanence comme "je te tue en sacrifice pour le bien de l'humanité, tu me remercieras même en enfer" ou "Spartakus 1 - Terroristes 0 : je vaincrai !". C'est de la violence au premier degré et seul le ridicule de certaines situations et dialogues peut prêter à sourire. Les femmes dans ce récit sont toutes soit des putes, soit des furies hystériques, soit des méchantes vicieuses mais complètement connes. Et bien sûr, elles sont toutes à moitié nues. Je l'avoue, c'est cette violence et ce machisme qui m'ont fait penser à une BD de série B Italienne. La narration est très passable, avec beaucoup de ratés et de passages confus. Certains passages du scénario sont complètement nuls, voire pitoyables, comme le moment où la méchante appuie par mégarde sur le bouton qui libère Spartakus, oups. Le récit est basique, sans interêt... Jusqu'à la fin du premier tome qui ouvre tout de même de nouveaux horizons et apporte un peu d'interêt et de profondeur à ce récit jusqu'à présent complètement plat. C'est un rebondissement bien SF, pas particulièrement original dans ce domaine mais qui suffit heureusement à ne pas jeter cette BD à la poubelle directement. Ceci dit, on peut très bien se passer de cette lecture. Il y a tellement de meilleures BD à lire...
Le Ruistre
J'imagine que mon avis (très subjectif) peut paraître un peu radical mais ces 2 tomes m'ont paru longs et je me suis un peu forcé à les finir... Le fait qu'ils soient écrits en vieux français m'a tout d'abord attiré pour mieux m'agacer par la suite. Peut-être suis-je ici un peu trop dure avec Kraehn, que j'aime beaucoup par ailleurs, mais je mentirais en disant avoir aimé ces BD : Faute d'intérêt, c'est l'ennui qui est au rendez-vous du Ruistre... :( Le personnage malsain et détestable du début suit une évolution intéressante malgré tout, ce qui vaut peut-être le détour mais ma foi c'est bien là pour moi le seul point positif à relever !
Le Gourmet solitaire
Depuis le succès de Quartier lointain, les éditeurs français se battent pour publier les fonds de tiroir de Taniguchi, promu grand artiste et philosophe zen principalement parce que c'est un des rares japonais qui ne dessine ni de ninjas, ni de robots géants, ni de lycéennes à gros seins. Voici donc "Le Gourmet solitaire", sorte de version "guide Michelin" de L'Homme qui marche, sauf qu'au moins le guide Michelin vous donne les noms et les adresses des restaurants vantés dans ses pages. Comme le dit okilebo, l'intrigue est grosso modo la même dans chacun des 18 chapitres : notre brave nouille japonaise se promène, a soudain un petit creux, décide d'aller bouffer, se gave comme une oie en nous dispensant son indispensable sagesse gastronomique absconse, assaisonne le tout de petits commentaires nostalgico-mélancoliques sur tout et sur rien, et voilà, fin de l'épisode. Sur le même principe, on attend avec impatience "L'Homme qui va aux cabinets", "L'Homme qui a une crise de foie" et "Le Gourmet s'est chopé le ver solitaire", indispensables chefs-d'oeuvres méconnus de Maître Taniguchi... Non sérieusement, que dire ? C'est une BD sans intrigue, sur un type qui a faim et qui bouffe. De temps en temps, il y a un semblant de petit bout d'histoire pour épaissir un peu ce personnage de goinfre apathique, un souvenir de voyage à Paris par-ci, une dispute avec un commerçant par-là, mais ça ne va jamais bien loin et le gros du bouquin est consacré à la description de mets asiatiques et à l'art et la manière de les consommer bien comme il faut. Vous me direz, tant qu'il fait ça, il nous parle pas de caca collé aux poils de cul des chats, mais quand même. Ca fait 18 chapitres, ça pourraît n'en faire que 3 ou en faire 250... Si le but est de mettre le lecteur en appétit à son tour, il faut admettre que c'est réussi : presque tout à l'air délicieux, et on finit rarement un chapitre sans se dire "je me taperais bien le même truc que vient de s'enfiler cette grosse nouille, là". Seulement, bah, comme au bout du compte on n'a pas tous les moyens de s'offrir un séjour gastronomique au Japon pour y débusquer les établissements qui ont inspiré ce livre, c'est plus frustrant que jouissif. Bref, c'est pas un livre totalement désagréable, juste gentiment ennuyeux et mollasson, et dans le même genre, ça ne vaut pas un livre de recettes ou un guide touristique...