Les derniers avis (20383 avis)

Par fonch001
Note: 2/5
Couverture de la série Jenni
Jenni

Cette manhua n'apporte rien de nouveau. Un format de manga, un dessin des personnages un poil plus européen qu'un manga et en fond ... Soit le vide sidéral, soit une photo... Pas glop. Sans être moche (je trouve les visages bien réussis), c'est vide et fade. Le sens de lecture français est parfois étrange, généralement les bulles se lisent ainsi (dans le sens français): 1 2 3 4 5 6 Mais sur certaines pages, il faut lire ainsi : 1 4 2 5 3 6 Sauf que rien ne mets cela en évidence, il faut donc constamment se demander comment lire. Ce qui rend au final la lecture un peu pénible. Bon j'ai pas encore parlé de l'histoire... Heu quelle histoire au fait? Non parce que j'ai eu beau chercher, je n'en ai pas trouvé (pourtant j'aime bien les Shojô). Voilà c'est une fille qui va l'école, se fait quelques potes, tombe amoureuse et puis voilà c'est fini (mais ça dure + de 200 pages quand même). Bon il y a aucun suspens, on sait qui aime l'héroïne au bout de 2 pages, il ne se passe absolument rien entre eux, il n'y a aucun rebondissement, aucun ressort et le comble : les personnages ne sont pas spécialement attachants... Ha j'oubliais, si vous ne parlez pas du tout anglais, vous ne comprendrez pas grand chose par moment car il y a parfois plusieurs pages de suite en anglais non doublé... Même pour passer le temps, ça le fait pas.

19/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Les Ados - Laura et Ludo
Les Ados - Laura et Ludo

Ah, c'est formidable : je suis parent de deux adolescents, un garçon boutonneux et une fille égocentrique, et je m'y reconnais parfaitement ! Qu'est-ce que j'ai ri : c'est tout à fait ça ! Oh, et j'ai d'autres amis parents d'ados eux aussi, qu'est-ce qu'ils vont rire quand je vais leur offrir cette bande dessinée ! Heu... Non, en fait, c'est pas du tout ça. Peut-être est-ce parce que je ne suis pas le coeur de cible de cet album mais ce qui est certain, c'est que je n'ai pas ri du tout à sa lecture. La caricature de l'adolescent de base est facile voire classique en humour (Antony Kavanagh et Elie Semoun ont déjà donné par exemple) et parfois elle est vraiment drôle. Mais ici, non. Le sourire est plus que rare à la lecture de ces gags bateaux et clichés. Cela se laisse lire, on peut profiter de ces quelques sourires et reconnaitre certaines scènes vécues, mais cela ne suffit pas à conseiller une lecture et surtout pas un achat. Quant au dessin, je n'aime pas le dessin de Florence Cestac à la base, mais je trouve en outre que dans cet album les couleurs sont particulièrement moches, ce qui n'arrange rien.

19/05/2006 (modifier)
Par ArzaK
Note: 2/5
Couverture de la série L'Enragé
L'Enragé

J’ai le même problème que Coacho vis-à-vis de cette série. J’aimais le tome 1, j’attendais beaucoup du tome 2 et je suis franchement déçu. Tout ce qui était digne d’intérêt dans le tome 1 est complètement éludé dans le tome 2. On tombe presque dans le ridicule et le démago avec la mobilisation générale de la fin… De plus, le personnage semble plus subir les évènements que de les vivre. On le sent spectateur. Et on a la sensation que tout se réduit finalement à une sale intrigue dans le milieu putride de la boxe… alors que le tome 1 laissait entrevoir une intrigue psychologique forte et profonde. Je vais paraître méchant avec ma note, mais c’est vraiment parce que j’aime bien Baru (qui aime bien châtie bien), il y’a bien des instants où ça fait mouche. Mais l’ensemble ne tient pas la route…

19/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série L'Epinard de Yukiko
L'Epinard de Yukiko

Tout au long de ma lecture, je n'ai pu m'empêcher de penser aux critiques les plus acides sur Boilet et plus précisément sur cette BD : récit nombriliste (c'est le cas de le dire), scènes voyeuristes, un peu de cul pour appater le lecteur, histoire intime de Boilet dont le lecteur se fout complètement... Et sincèrement, j'ai pensé la même chose. Je n'ai ressenti aucun interêt à ma lecture. L'histoire d'amour racontée là est... putride. "Je ne t'aime pas, mais je veux bien coucher avec toi, me laisser tripoter, mais on parle d'un autre mec que je préfèrerais, et de toute manière je te quitte dès que je le revois." En outre, c'est raconté de manière ennuyeuse. La lecture est rapide pourtant : presque 150 pages lues en à peine plus de 10 minutes car ce sont plus de successions de prises de vues, de photos retouchées pour les faire passer pour des dessins. Mais cela reste pour moi de la photo décalquée, rien de plus, avec donc des personnages figés et souvent moches. Seuls certains décors et certaines poses de personnages sont assez jolis. Alors après cette lecture assez ennuyeuse mais qui reste fluide, je m'attendais à trouver un peu de sentiment et un peu d'interêt en fin d'album, quelque chose qui expliquerait pourquoi j'avais tant entendu parler de cette BD et de Boilet. Ce fut donc avec encore plus de déception que j'ai lu ce qui sert de conclusion à ce récit inexistant... Tout ça pour... pour quoi au juste ?

17/05/2006 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
Couverture de la série CD Corps Diplomatique
CD Corps Diplomatique

Une série qui aurait pu être très bien. Malheureusement je crois que je suis passé totalement à côté. Léocadie est une jeune femme qui découvre un beau matin un cadavre devant sa porte. Il s'ensuit une enquête de police qui ne donne rien. Enfin officiellement, puisque le jeune inspecteur continue de venir interroger encore et encore la jeune femme et il fait marcher des relations pour obtenir de plus amples informations. On assiste ensuite à des rencontres et des conversations entre de nouveaux personnages (les méchants ??) qui exercent aussi des pressions sur une amie de Léo. Bref c'est un peu confus, j'ai pas toujours compris qui est qui et dans quel but ces gens agissent. Je n'ai surtout pas eu l'impression d'être accroché par une intrigue passionnante. Dans le tome 2 on découvre encore des nouveaux personnages qui sont très bien renseignés sur qui est qui, qui fait quoi, et surtout dans quel but. En tout cas, ils sont mieux renseignés que moi c'est sûr... Vous l'aurez compris, j'ai été bien perdu dans ma lecture de ces 2 albums. Je ne sais pas du tout pourquoi. Pourtant il n'y a pas de difficulté à la lecture, on ne confond pas les personnages, pas besoin de revenir en arrière pour savoir qui avait dit un truc. Pourtant le dessin est pas mal aussi. C'est presque à regret que je mets une mauvaise note à cette série, et j'attends de lire d'autre avis qui viendront peut-être confirmer que je suis simplement passé à côté de cette BD.

16/05/2006 (modifier)
Par Alix
Note: 2/5
Couverture de la série Quimby the Mouse
Quimby the Mouse

Ouais, franchement pas terrible, et à des années lumières de Jimmy Corrigan, du même auteur. Contrairement à cette dernière, Quimby the Mouse n’est pas une histoire complète, mais une collection de petits strips mettant en scène… une souris. Chris Ware innove, et la plupart des histoires flirtent avec l’OuBaPo : des 10aines de cases minuscules, des pages à tourner dans tous les sens, des flèches indiquant le sens de lecture… Original, mais un peu pénible, tourner une BD grand format dans tous les sens est un peu casse-pieds, et certaines cases sont vraiment trop petites et indéchiffrables. Comme en plus les histoires sont pour la plupart banales et pas touchantes pour un sou, je dois avouer que je ne retiens pas grand-chose de positif de ma lecture. Certaines histoires m’ont vaguement fait sourire, mais dans l’ensemble je me suis diablement ennuyé.

16/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Jojo & Paco
Jojo & Paco

Ce n'est qu'à l'âge adulte que j'ai découvert Jojo & Paco que ma femme a emprunté pour le lire à ma fille de 3 ans et demi : c'est dire si c'est une série pour vraiment jeunes enfants. Curieux, j'ai tout de même lu quelques albums même si ce n'est pas d'une lecture très plaisante pour un adulte car c'est vraiment trop naïf. C'est à mi-chemin entre les contes naïfs à la Petzi et les bêtises de Pim Pam Poum. La série originale, avant d'être rééditée chez Delcourt, s'appelait d'ailleurs "les aventures friponnes de Jojo et Paco". Le dessin n'est pas terrible mais gaiement coloré. les décors sont assez variés ce qui est plaisant. Mais à côté de ça, les intrigues manquent vraiment d'intérêt : je trouve qu'elles ne font ni rêver, ni voyager, ni rire, même avec des yeux d'enfant. Chaque double planche se termine sur ce qui est sensé être un gag qui me fait en général plus pitié qu'envie. Bref, en tant que BD pour jeunes enfants, je conseillerais plutôt Toto l'ornithorynque ou encore Octave.

15/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Jenni
Jenni

On ne peut pas qualifier cette BD de shojo car c'est une BD chinoise et non pas un manga, mais c'est à coup sûr une histoire à l'eau de rose en tout cas. Cela commence un peu à la manière d'un épisode de Candy Candy avec une jeune fille qui entre dans un collège anglais strict et traditionnaliste où elle va rencontrer de beaux garçons tout en attisant la haine de certaines rivales jalouses. Mais cela tourne à toute vitesse à la guimauve naïve. Le dessin est dans un style purement manga, purement shojo. Les décors, le plus souvent vides, ajoutent encore davantage à l'aspect fleur bleue quand ils s'emplissent de fleurs, d'étincelles ou de plumes à la façon des mangas les plus irritants du studio Clamp. Techniquement, c'est bien dessiné, mais ce style est trop caricatural dans son genre où tout est beau tout est mignon. En outre, tous les personnages sont dessinés avec le type occidental, ce qui est bien ennuyeux quand on découvre au fur et à mesure de la lecture qu'en fait untel, untel et untel sont en réalité chinois ou du moins asiatiques comme l'héroïne, ce qui explique pourquoi presque tout un collège anglais parle chinois. Quant à l'histoire, elle reste ultra-classique et tout aussi caricaturale tout du long. En principe tirée de la biographie réelle de l'auteur Jennifer Li, elle est racontée en accentuant totalement l'aspect romantisme et les moments "youpi tralala". Sans jamais décoller dans son rythme, elle nous entraine dans les petits bonheurs de l'héroïne : - "oui, grâce à toi nous avons tous réussi à travailler ensemble pour préparer notre interrogation orale" - "oui, grâce à toi on a tous de bonnes choses à boire pour l'équipe de basket" - "oui, c'est à toi que nous allons offrir le plus de roses pour la fête de la Princesse des Roses" L'ennui, par rapport à une histoire fleur bleue réussie, c'est qu'on ne s'attache pas assez à cette héroïne dont on ne comprend même pas comment elle fait pour tout réussir et pour plaire à tout le monde. Alors on ne ressent rien quand on la voit s'interroger entre ses deux amours, deux beaux jeunes hommes amis dans la vie, un musicien un peu rebelle et un basketteur de talent. On n'a pas envie de sourire avec elle quand on la voit sauter de joie parce qu'elle a encore réussi à contrer une adversité aussi dangereuse que d'affronter un lapinot famélique. Bref, il est vrai que, à la base, je ne suis guère friand de shojo et de romantisme à l'eau de rose, mais je crains que cette histoire ci n'aie pas grand chose pour plaire même aux amateurs du genre.

15/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Nosferatu
Nosferatu

Joli album que cette réédition datant de 2001 aux éditions Albin Michel : couverture noire de belle qualité au dessin gravé en relief, pages en noir et blanc colorisées d'un gris argenté brillant. Un album qui vaut son prix et qui ravira les collectionneurs. L'ennui, c'est que le contenu n'a pas de quoi vraiment séduire celui qui n'est pas déjà sous le charme. Au niveau du dessin, nous sommes loin du Druillet de Lone Sloane et de Salammbô : le trait est beaucoup plus lâché, moins travaillé, les décors sont bien plus abstraits. Ce n'est pas moche car Druillet a un trait maîtrisé donnant des planches déliées mais pleines de substance. Mais contrairement à d'autres oeuvres de cet auteur, Nosferatu ne bénéficie pas d'un dessin qui se suffit à lui-même et vaut pour lui seul l'achat ou la lecture de l'album. Au niveau du récit maintenant, c'est assez ambigu. Nous sommes dans un décor post-apocalyptique où la nature de vampire du héros est presque un pretexte. Il s'agit simplement de lui donner quelques pouvoirs surnaturels et notamment la capacité de voler au-dessus de ce monde ravagé et de s'interroger ainsi sur sa nature, sur ce qu'il doit faire, etc... Les dialogues sont étranges. Ils mêlent citations poétiques de Baudelaire, diatribes lyriques, argot et paroles enfantines (poil à la tétine). Ils ne sont donc pas dénués d'humour, de même que le personnage de Nosferatu qui est parfois sciemment clownesque. Nous sommes donc à mi-chemin entre la tragédie post-apocalyptique noire et le conte cynique et humoristique. Difficile de se faire une idée précise de l'objectif de ce récit. Ce qu'il en reste surtout, c'est que les dialogues sont un peu lourdingues, que l'intrigue est plutôt ennuyeuse et que la conclusion de l'album ne mène pas à grand chose sans pour autant qu'on ait bien compris l'interêt de tout le récit.

15/05/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Arthur et les pirates
Arthur et les pirates

Eh oui, on le dit peu, mais avant d'être révéré comme un formidable artiste pour Où le regard ne porte pas..., Olivier Pont a signé sur commande "Arthur et les pirates", adaptation de l'émission de radio éponyme. Alors qui sait si les auteurs de ces BDs que nous aimons tous ne seront pas les stars de demain, hein ? Bref, comme le dit watchoom, on ne peut pas dire que les gags soient ni très fins ni très drôles. En plus, c'est un peu de la "private joke" pour les fans de l'émission alors forcément, 10 ou 12 ans après, ça risque de ne plus amuser grand'monde. Reste que je ne trouve pas le dessin si pourri que ça : à défaut d'être super beau, ça ne sent pas le truc bâclé par un type qui fait juste ça pour bouffer. Si on compare à des produits équivalents d'aujourd'hui, c'est quand même moins moche qu'un truc comme Joséphine ange gardien, je trouve. Bref, voilà, on va dire que c'est une curiosité pour les fans d'Où le regard ne porte pas..., mais pas vraiment le truc à rechercher avec ferveur chez les bouquinistes pour les autres.

14/05/2006 (modifier)