Les derniers avis (20383 avis)

Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série Orbital
Orbital

Dans la série “Pourquoi tant d’amour ?”, j’avoue que l’enthousiasme débordant suscité par le 1er tome de cette nouvelle série me laisse perplexe. En effet, j’ai du mal à voir là-dedans autre chose qu’une maladroite repompe des plus mauvais Star Wars, bien dessinée certes mais médiocrement écrite et mise en scène. Pourtant, je ne partais pas dans l’optique de “casser la BD que tout le monde a aimée” ; après tous ces avis favorables sur BDT, je pensais vraiment lire un truc sympa, je n’avais aucun a priori négatif. Même si la BD n’avait été que pas mal, je n’aurais pas été particulièrement déçu. Mais là sincèrement je n’ai pas accroché du tout, du tout ! Soit, donc, une histoire bavarde, qui accumule les scènes d’exposition sans faire progresser une intrigue elle-même bâtie sur un enjeu dramatique assez peu passionnant de prime abord (même si on se doute que ça va amener vers quelque chose de moins trivial dans le tome 2) : un désaccord entre humains et aliens sur des droits d’exploitation de minerai qui conduit à l’envoi de deux diplomates également guerriers pour résoudre le conflit, un point de départ qui personnellement me rappelle le soporifique prologue de La Menace Fantôme. Le dessin joue d’ailleurs le même rôle envahissant que les effets numériques dans les prequels de Star Wars : une accumulation de décors futuristes, vaisseaux, droïdes, aliens divers et variés, qui servent de poudre aux yeux tandis que se déroule une trame faiblarde, aux dialogues relativement plats. On avait vraiment besoin d’une intro de 7 pages, qui ne raconte rien d’autre ou presque, pour apprendre que les parents du héros étaient morts dans un attentat ? On avait vraiment besoin d’une planche entière consacrée à cette action fascinante : un droïde apporte des plateaux-repas aux convives ? Non, pas vraiment, c’était juste l’occasion de dessiner de nouveaux uniformes, bâtiments, robots, explosions, etc. On est dans de la Lucasserie pur jus, là ! Je pourrais aussi m’étendre sur les problèmes de crédibilité de cet univers et de cette histoire, où deux jeunes recrues sont envoyées sur une mission importante à peine sortis de leur toute première séance d’entraînement (avortée, de surcroît), où l’on nous vante les mérites de cette espèce d’ONU interplanétaire pacifiste où seuls les humains seraient les méchants belliqueux, mais où les diplomates sont néanmoins formés à être de super-guerriers juste au cas où, parce que quand même, les Jedi dans Star Wars c'est trop la classe. Alors, évidemment c’est un premier album, donc les maladresses sont excusables ; de là à les balayer d’un revers de la main et à coller 4/5, il y a un pas que je ne franchirai pas. A la lecture de cet album, tout comme lorsque j’ai découvert l’Episode I de Star Wars, à chaque nouvelle scène, j’espérais que ça décolle enfin, j’espérais être entraîné dans une aventure épique, et tout ce que j’avais en tournant la page, c’étaient de nouveaux effets spéciaux. Alors oui, Orbital est beau, mais Orbital est chiant et mal écrit, et à mes yeux, même dans une BD l’écriture reste plus importante que l’image. Bref, pour le moment c’est pour moi la déception de l’année… On verra ce que donne la suite l’an prochain.

20/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série La Guerre des Mondes
La Guerre des Mondes

Cette BD, c'est via le lien Internet donné ci-dessous par Cassidy que je l'ai lue et je ne suis pas mécontent de ne pas avoir payé pour lire cela. Non pas que ce soit très mauvais mais ce n'est clairement pas à la hauteur de la jolie couverture façon livre classique. J'étais heureux de retrouver une adaptation aussi fidèle du livre de H.G. Wells que j'avais lu il y a trop longtemps pour m'en souvenir parfaitement. Hélas, autant j'ai apprécié l'adaptation récente en film par Spielberg, autant ici je n'ai absolument pas ressenti l'angoisse et l'intensité du récit que le film et une partie du livre avaient su m'insuffler. Est-ce que cela vient de la narration trop rapide, du fait que ce soit tout simplement très moyennement raconté, je ne sais pas. Quoiqu'il en soit, le dessin, lui, n'est clairement pas bon. Presque totalement amateur par moment, j'ai mal à croire qu'un tel dessin aie pu être choisi pour une BD dont j'avais déjà entendu parler ailleurs donc qui n'est pas passée inaperçue. Seul le traitement informatique des couleurs est maîtrisé techniquement et encore leur choix n'est pas toujours très heureux. Bref, lecture inutile sauf si vous voulez vous rappeler en une vingtaine de minutes le contenu du livre de Wells sans son intensité.

20/05/2006 (modifier)
Par Janis
Note: 2/5
Couverture de la série Monster
Monster

Je ne lis quasiment pas de manga mais une amie m’a prêtée l’intégrale de Monster en me disant que si je n’aimais pas cela, je n’aimerais jamais les mangas. Hélas, je crains que ce ne soit le cas pour moi alors. Déjà, n’étant pas habituée, j’ai eu un mal fou à lire en sens oriental et surtout à avaler autant d’albums les uns à la suite des autres. Et puis ça me sidère le prix auquel revient une telle intégrale quand on l’achète pour de bon. Bon d’accord, ce n’est pas en parlant de mes lacunes en matière de lecture de manga et en parlant du prix - que beaucoup semblent avoir très bien accepté – que je vais pouvoir vous expliquer pourquoi je n’ai pas trop aimé cette série. Déjà, il faut savoir que je n’aime pas les livres policiers et les thrillers au cinéma. Alors il était difficile que je suis facilement captivé par le sujet de base, assez violent, de Monster. C’est une enquête policière. Et voir une telle enquête étirée en longueurs sur autant de tomes, je trouve ça vraiment trop. Très vite, j’étais complètement perdue avec tous les personnages et tous les lieux, même si l’auteur reste assez compréhensible, heureusement. Bon, mais là encore, ce sont mes goûts personnels qui ont fait que je n’ai pas aimé. Par contre, si je voulais parler d’un vrai défaut objectif de cette bande dessinée, c’est l’aspect invraisemblable de l’intrigue elle-même. Tout au long des tomes, on plonge de plus en plus dans le mystère, on se demande comment ça se fait que le méchant soit aussi fort, qu’il soit aussi puissant psychologiquement parlant et puisse même convaincre quelqu’un de se tuer ou de tuer tout le monde autour de lui. Et à la fin, on découvre que… rien n’explique cela. C’est pour moi du suspens complètement artificiel, une facilité du scénario destinée à rendre les choses plus haletantes parce qu’on cherche à comprendre le pourquoi du comment, mais en fait il n’y a pas d’explication. Très grosse déception pour moi à la fin de la série, alors que j’espérais vraiment comprendre. Impression véritable de m’être faite arnaquer tout au long de cette lecture qui m’a pris plusieurs jours pour avaler tous ces tomes. A réserver aux vrais amateurs du genre et des mangas policiers.

20/05/2006 (modifier)
Par Janis
Note: 2/5
Couverture de la série Maus
Maus

Je me fais engueuler par mes amies amatrices de BD à chaque fois que je leur dis que moi je n’aime pas Maus. Tout le monde a l’air de l’aimer - quoique pas tout le monde sur bdthèque.com on dirait - mais moi je me suis vraiment ennuyée à la lecture. Déjà je n’aime pas le dessin du tout. Franchement, pas beau, il m’empêche de me plonger dans l’histoire. Mais ensuite, c’est surtout l’histoire qui m’ennuie. Je veux bien louer l’aspect biographie réelle et documentaire poignant sur l’enfer des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Mais je n’ai quasiment vu dans cette bande dessinée que l’aspect documentaire justement. Et ce documentaire, aussi vrai soit-il, ne m’a pas intéressée. Sa lecture m’a rendue morose, sans que jamais j’ai pu ressentir l’émotion que mes amies ont l’air d’avoir ressentie ou disent l’avoir fait. Ennui, très peu d’intérêt, en l’envie pressante de lire autre chose à la place. Alors moi je fais partie de ceux sur bdthèque.com qui ne conseille pas cette bande dessinée.

20/05/2006 (modifier)
Par Janis
Note: 2/5
Couverture de la série Pilules bleues
Pilules bleues

Tout le monde me parle de Pilules Bleues, de Frederik Peeters qui est un auteur formidable. J’ai lu cette BD et c’est vrai que le dessin est original et bon, c’est vrai que l’histoire est sensible et m’a appris pas mal de choses sur la vie au quotidien quand on a le SIDA. Mais je ne dois pas être suffisamment sensible, ou alors c’est un sujet qui ne m’intéresse tout simplement pas. Et ce n’est pas parce que la bande dessinée parle d’un sujet rarement évoqué et dont il est de bon ton de parler ou dire qu’on en a lu quelque chose que je vais me forcer à ressentir ce que je n’ai pas ressenti à cette lecture. Je me suis ennuyée. Même s’il n’en reste pas moins qu’objectivement, cette bande dessinée n’est pas mauvaise et bien racontée.

20/05/2006 (modifier)
Par Janis
Note: 2/5
Couverture de la série Sambre
Sambre

Je passe en revue les bandes dessinées immanquables de bdthèque.com et je vois que la série Sambre trône en haut de classement. Je me dois de donner mon avis sur cette série car je ne l’ai personnellement pas vraiment appréciée. Le dessin est plutôt joli et j’aime la couleur rouge qui forme la matière première de ces planches. Mais l’histoire elle-même m’a laissée de glace. Trop de tragédie. Je n’aime pas ces histoires où on dirait que l’auteur veut nous montrer que tout va mal et tout peut aller encore plus mal. Je n’aime pas les drames et c’en est un, du début à la fin, et pire encore dans la suite à partir du cinquième album. Je n’aime pas me complaire dans la tristesse comme semble vouloir m’y pousser cette bande dessinée.

20/05/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série La Guerre des Mondes
La Guerre des Mondes

Ce pauvre vieil Howard Philip Wells n’a pas de bol avec les adaptations de son bouquin le plus célèbre. Après Orson Welles qui s’en sert pour jouer à Jean-Yves Lafesse et Spielberg qui en fait un prétexte pour jouer au réalisateur-sérieux-qui-réfléchit-sur-les-problèmes-du-monde-actuel-ah-la-la-le-11-septembre-quel-malheur, voilà que deux auteurs britannique utilisent son roman comme une vulgaire prequel à leur série "Scarlet Traces", sortie quelques années plus tôt (et disponible en France chez le même éditeur). Bien que plus fidèle au roman de John Ronald Ruel Wells que la version de Spielberg, cette adaptation un peu bâclée n’en est pas plus réussie pour autant. C’est même par excès de fidélité que pèchent les auteurs : vouloir caser TOUT le roman en 60 planches de BD petit format n’était pas une très bonne idée, il aurait mieux valu faire des choix, faire l’impasse sur certaines scènes pour pouvoir en développer d’autres. Là, tout passe trop vite, sans qu’aucune tension dramatique n’ait le temps de s’installer. Certes l’intrigue du bouquin d’origine se déroule sur à peine 3 semaines, mais là, tout semble réglé en 3 jours tant chaque passage est survolé. Du coup, difficile de se sentir impliqué dans cette intrigue où les passages les plus dramatiques sont expédiés en une demi-planche. Le scénariste n'est pas le seul à blamer pour ce ratage. Alors que, dans une BD, on peut se permettre de montrer les scènes les plus spectaculaires et cataclysmiques sans s'inquiéter pour son budget d'effets spéciaux, Matt Brook (le vrai nom de D'Israeli) se montre très "petit bras", montrant une explosion par-ci et 3 morts par-là, sans jamais parvenir à donner au lecteur l'impression qu'il assiste à une catastrophe d'envergure, à une invasion apocalyptique. Sous son crayon timoré, cette terrible guerre des mondes semble à peine plus destructrice qu'une échauffourée entre supporters de foute dans les gradins d'un stade un soir de finale, et encore. Au bout du compte, je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un gros navet mais ce n'est clairement pas une bonne BD. A noter que, pour ceux qui lisent l’anglais et ne sont pas rebutés par la lecture de BD sur écran d’ordinateur, tout l’album est disponible gratos et légalement ici.

20/05/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 2/5
Couverture de la série La Mission infernale
La Mission infernale

Je n'ai lu que le 1er tome et je partage clairement plus l'avis de Ro que celui de pierig. Moi aussi j'ai été attiré par le dessin simple et rigolo, mais malheureusement, comme le texte est assez nul, j'ai été déçu. Lire cet album, "c'est comme voir un bon vieux film de guerre américain des années 50" nous dit la 4ème de couverture, rédigée par quelqu'un visiblement très, très fier du contenu du bouquin (je ne vous reproduis pas tout le texte, mais bon). Eh bien désolé mais non, ça ne vaut PAS un bon vieux film de guerre, ou une vrai bonne parodie du genre (comme Route vers l'Enfer ou Voyage au bout de la Lune). Que le scénario soit sans intérêt ne serait pas si grave s'il était prétexte à de bons gags, mais là, non. C'est de l'humour hyper simplet qui pourrait à la limite faire passer l'album pour une BD pour enfants s'il n'y avait, par ailleurs, des fusillades meurtrières plusieurs fois au long de l'histoire, et si les enfants s'intéressaient aux parodies de films de guerre, ce que je ne crois pas. Bon, bref, en un mot comme en cent, ce n'est pas drôle. On ne rit pas, on ne sourit pas, toutes les tentatives d'humour tombent à plat, rien n'est drôle, ni les dialogues ni les situations. Bref, reste le dessin, sympathique, mais c'est peu !

20/05/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Anamorphose
Anamorphose

Froideval recycle ici la trame de base de ses scénarios (les démons en moins) avec pour cette fois un bon vieux décor space-opéra bien typique. Le dessin de Francard est très bien maîtrisé techniquement, tant au niveau du trait que de la colorisation informatique (et cela même si les couleurs ne sont pas toujours très harmonieuses). Dommage que son style manque franchement d'âme et soit très typé Action Comics modernes. En tout cas, c'est plaisant à regarder et à lire. Par contre, le scénario est complètement bateau. L'aspect adolescent du public visé saute aux yeux quand on voit l'amoncellement de dialogues jeunes et minables, les femmes à poil, l'action facile, les personnages superficiels, etc. Quant à l'intrigue elle-même, elle est d'une banalité affligeante. Froideval recycle son introduction de Chroniques de la lune noire avec l'héroïne qui se fait capturer par une bande de pirates avant de très vite s'intégrer à la bande pour en prendre quasiment la tête et de combattre avec eux les armées des gentilles forces de l'ordre. A cela, il ajoute une amnésie facile qui permet d'avoir une héroïne canon dôtée de toutes les compétences martiales imaginables et d'accréditations extraordinaires auprès des ordinateurs de tout l'univers. Se pourrait-il qu'elle soit la fille du Diable et la soeur d'Haazel Thorn ? Ah non, je confonds deux séries là. Parmi les défauts, je remarque d'ailleurs toujours les défauts de mise en page des dialogues de Froideval qui ne peut vraiment pas s'empêcher sur certaines grandes cases d'aligner des colonnes de dialogues entre personnages avec des questions complètement à gauche de la case et leurs réponses complètement à droite tant et si bien qu'on lit toutes les questions d'un coup avant de découvrir ensuite toutes les réponses emmêlées ensuite sans aucune logique de dialogue. De la BD pop-corn dont la bassesse des dialogues et la banalité des péripéties lassera le lecteur post-adolescent. Je comprends que la série ait été abandonnée.

19/05/2006 (modifier)
Par Raypoin
Note: 2/5
Couverture de la série Les Formidables Aventures sans Lapinot
Les Formidables Aventures sans Lapinot

Avis sur le tome 2 "Ordinateur mon ami" uniquement Etant un fan des aventures DE Lapinot, je me disais que cette série ne pouvait qu'être top. Erreur! Je n'ai pas du tout retrouvé l'esprit fin de Trondheim, ni les dialogues savoureux des Lapinot. Les situations décrites ne prêtent pas à rire et sont très répétitives. Pour tempérer mon avis, je dirais que c'est une série qui s'adresse avant tout aux fans d'informatique et aux gamers professionnels et que je n'en suis pas un. Il n'y a donc pas d'impression de "vécu" qui, j'imagine, peut plaire à certains.

19/05/2006 (modifier)