Je n'ai lu que le tome 1
Franchement, je ne suis pas emballé par cette bd...
Après avoir lu 2 planches, qui m’avaient fait un peu sourire, je me retrouve chez un ami qui a le premier album.
Franchement le dessin n'est pas ce que je préfère, mais il est bien maîtrisé.
Par contre pour les gags ça ne vole pas bien haut (enfin quand on sait que le scénariste est aussi l'auteur de Les Blondes). Je ne me souviens pas avoir ri une fois.
Finalement c'est quand même une bd qui s’oublie bien vite.
Pas indispensable.
Je m’attendais à quelque chose de truculent. Cela n’a pas été le cas. J’ai plutôt assisté, sans réel intérêt d’ailleurs, à une sorte de cours d’histoire dessiné. La « mise en bouche » de ce qui amènera la naissance d’Henri fait 13 pages. Un peu longue quand même car quasi un quart des pages du tome 1. C’est bien d’expliquer le pourquoi du comment des choses mais fallait-il que ce soit si longuet ?…
Pour le reste, ben, c’est la vie de Henri, des problèmes familiaux de Navarre et autres noblesses françaises ; ce dans un style qui se veut dramatique mais qui, en lui-même, n’apporte aucun émoi. Ce « nostre Henric » ?… une histoire de l’Histoire ; ni plus belle ni plus laide qu’une autre. Plutôt un constat : « c’était ça, Henri et son temps ». Mais sans plus.
Le dessin ?… pas mal. La description du début de cette seconde moitié du 16ème siècle est plutôt bien réussie. Wachs a un style réaliste certain, agréable, « jouant » de ses personnages comme dans un théâtre sur papier. C’est bien fait, la recherche de documentation est là qui habille personnages et décors MAIS : comme pour le texte, il s’agit d’une sorte de constat de l’époque.
Pas attachant du tout, la série reflète la vie de ce grand roi. Mais assez platement. Une sorte de « film d’images », joli certes, mais pas du tout attachant. Mais ce n’est que mon avis.
Quel horrible album !… mais je l’aime bien.
Ce « Prince Loyal » est un véritable « copier-coller » des aventures de Robin des Bois. Tout ce qui se trouve dans l’histoire de Robin –tant dans le roman que dans les divers films réalisés- est ici repris… un peu dans le désordre. Même « notre » Renaud de Montfleury a les traits d’Errol Flynn… c’est vous dire !… Le scénariste (et dessinateur) ne s’embarrasse d’aucune éventuelle vérité historique. Rien n’indique où se passe l’histoire, quand, dans quel pays, quelle région. Il se contente de littéralement plagier « Robin » pour un faire ce « Prince Loyal ».
Le dessin ?… Roubinet, l’air de rien, a quand même une belle « patte ». Ses personnages sont bien typés ; les décors –eux- ne formant qu’un strict minimum : un mur ici, un banc là, une lointaine tourelle ailleurs, quelques arbres esquissés.
La mise en page ?… longuette, à sa façon : une moyenne de 5 strips par page avec, ci et là, quelques grandes cases qui donnent un peu de relief à l’ensemble.
La colorisation ?… gag !… la page de gauche en noir et blanc ; celle de droite en tons basiques où vert, orange et brun prédominent.
Très bon gag : je ne sais comment l’histoire se termine. J’ai vérifié cet album broché sous toutes les coutures. Il se termine par une page 32 où un brave chevalier prévient sa belle Gislaine qu’il la sauvera du château au cours de la nuit. Rien de tout cela pourtant. Et j’ai pourtant vérifié : aucune page ne manque, la reliure est d’origine, rien n’est déchiré ou manquant. Voir le tome 2 ?.. Je ne le possède pas.
In fine : pour d’aucun, cet album serait une véritable honte, un gros caca même. Personnellement, il s’agit plutôt d’une réelle curiosité, faite à un temps où l’on pouvait encore imprimer n’importe quoi n’importe comment ; tout en faisant fi des lois de l’époque (mais ces dernières ne protégeaient que « l’esprit de la jeunesse » et rien d’autre).
Prince Loyal ?… il est venu, n’est pas connu, a fait son petit tour et est reparti dans les limbes de la BD. Mais il reste, je suppose, encore quelques exemplaires et certains ont dû –tout comme moi- se marrer à sa lecture.
Prince Loyal ?… un véritable condensé d’imagerie populaire de l’après-guerre, où le lectorat ne se cassait pas la tête avec des scénarios tarabiscotés mais ne demandait simplement qu’à prendre du plaisir à la lecture d’une bonne histoire.
Pour ne pas qu’il soit définitivement oublié…Amen.
Moi qui suis un passionné d’Histoire, j’avoue que cette petite série m’a laissé un peu de marbre. J’ai eu affaire à une sorte de livre d’histoire où les 11 premières pages du tome 1expliquent le pourquoi de cette nuit d’Août 1572. Assez lourd car le textuel et les imbroglios de la vie politique de cette période forment un mélange assez rébarbatif.
Désolé mais, personnellement, le scénario et ses découpages forment une suite de petites histoires qui, même si elles sont bien dessinées, sont assez rébarbatives à suivre. Il faut vraiment connaître ou être mordu de cette fin du 16ème siècle pour tout bien comprendre… et encore. Difficile de s’y retrouver dans les faits, les personnages, les situations, les alliances, les guerres dont cette période fut le théâtre.
Le dessin ?… un bon trait réaliste, oui, mais quasi tous les personnages ont l’air de grands échalas efflanqués et au teint cireux. Costumes, décors et arrière-plans sont heureusement jolis et agréables à regarder ; résultant de nombreuses recherches historiques. Mais sans plus.
Tout ça pour ?… une série qui m’a déconcerté, parfois même rebuté, et pour laquelle je n’ai pas ressenti un réel plaisir de lecture malgré ses qualités. Manque de « fluidité » dans le concept ?…de personnages sans charisme ?… je ne sais. Mais c’est ainsi. Albums lus (difficilement) et classés. Pour longtemps
J’ai eu vraiment du mal à suivre cette histoire jusqu’au bout. « Œil de Perdrix » est la première création de Jacques Martin (Alix) qui signe ici sous le nom de Marleb. Cette histoire est parue dans l’hebdo « Bravo » en 1947 mais l’ensemble –attirant à l’époque- a vraiment pris un fameux coup de vieux.
Tous les poncifs sont pourtant réunis : les indiens, un calumet volé qui renferme le plan d’un trésor, des mauvais, de braves soldats, des poursuites dans des décors « exotiques » MAIS : ce qui pouvait être exaltant et « comique » pour la jeunesse de l’époque se révèle très poussif et je ne me suis pris d’aucune réelle attirance pour le héros et ses aventures.
Le dessin ?… rien à voir avec le « style Martin ». Chaque personnage est doté de grands yeux et, même si gestuelle et mimiques font se débattre les personnages dans moult situations qui se veulent comiques, le tout ne m’a tiré qu’un véritable ennui.
Reste un album témoignage des débuts d’un des maîtres de la B.D. Mais vraiment sans plus.
A noter qu’il existe une deuxième histoire parue dans « Bravo » : Le signe du naja. Mais elle n’a jamais été éditée en album.
Je réécris mon avis maintenant que la série est terminée… et ma note s’effondre. Quel dommage.
J’avais adoré les deux premiers tomes pour leur ambiance fantastique et onirique. Le 3eme tome avait surpris tout le monde et fait basculer l’intrigue dans la pure science-fiction. Soit, pourquoi pas… mais les 4eme et 5eme tomes s’enlisent dans une histoire abracadabrante au possible, et la pureté des 1er tome se retrouve transformé en « grand n’importe quoi ». C’est bien simple, j’ai complètement décroché en milieu de tome 5, et je me suis forcé à finir les dernières pages…
Bon, Florence Magnin fait ce qu’elle veut, c’est son histoire après tout. Mais je trouve quand même que son 1er scénario manque de maturité (la belle lapalissade que voilà). C’est d’autant plus dommage que son dessin est toujours aussi magnifique. Quel plaisir pour les yeux, vraiment.
Mais voilà, je préfère quand ce dernier illustre les scénarios de Rodolphe (L'Autre Monde, Mary la Noire). Je suis désolé d’être aussi dur, mais pour moi il n’y a pas photo. Malgré tout ca, je lirai sans doute la prochaine BD de Magnin, parce que j’adore son dessin, et parce que je suis certain que son 2eme scénario sera mille fois meilleur que ce premier brouillon.
J’suis pas convaincu.
Le dessin est bon, mais c’est, pour moi, très loin des performances de Marini sur "L’Etoile du Désert" ou Rapaces.
Le scénario n'est pas trop mal mais rien ne me donne réellement envie de lire la suite.
Et comme beaucoup, j’ai été choqué par le langage. Je ne trouve pas spécialement étrange que les personnages passent leur temps à s’insulter mais ça dénote une certaine pauvreté dans les dialogues. De plus, on se mange du "putain de ci" et "putain de ça" à tour de bras, or je pense qu’au temps des Romains, le terme putain ne désignait rien d’autre… qu’une prostituée.
Je ne suis pas spécialement pour un langage plus châtié mais au moins pour quelque chose de plus antique et donc plus authentique.
Mouais... ça se lit...
Plusieurs fois même, juste que souvent il faut relire pour tenter de trouver le gag (sans garantie).
Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de l'éditeur quand il a signé ça... A-t-il pensé au dessin en ignorant le scénario ? A-t-il misé sur la célébrité de l'auteur ?
Je suis désolé d'être brusque mais entre les passages où j'avoue ne pas avoir trouvé le gag et ceux où le gag est visible dès le départ et dont le traitement traine en longueur (pour juste au final donner un léger sourire).....
On va dire que le but de cet album a été de laisser une série d'anecdotes anodines pas forcément drôles.... juste une suite d'histoires sans intérêt.
Sans doute fascinée par les conversations lourdes d'intérêt qu'il peut y avoir à l'attente des enfants à la sortie de l'école, Adeline Blondieau a eu l'idée d'en faire une série.
Et là, je sens qu'il ne me reste que 3 lecteurs... Tous fans de Johnny Hallyday certainement, puisque la belle fut sa fiancée officielle pendant quelques années. Ah, l'un d'entre vous ne le savait pas, et vient de fermer sa fenêtre. Pour les 2 qui restent, voici mon avis.
"L'Heure de la sortie" se présente comme une suite de "gags" se passant cependant dans une histoire continue, avec comme fil rouge l'évolution d'Adeline (la brune aux cheveux bouclés sur la couverture) et son fils Aïtor. Oui, apparemment c'est son vrai prénom. Bref, on a droit à des séquences immortelles, des décisions qui changeront à jamais la face du monde et un scénario qui place cette série sur le même piédestal que La Bible...
Pour toi et toi seul, dernier lecteur qui as su me suivre*, je te le dis, Adeline n'a aucun talent comique, ses "gags" n'en sont pas, je n'ai même pas compris certaines situations ou paroles. Je ne pense pas que le fait de ne pas être (encore) parent me place dans une situation d'incompréhension par rapport à cette histoire. Je pense qu'il s'agit avant tout d'un problème structurel. Ca tombe complètement à plat.
Le dessin à la fois enfantin et stylisé de Bernard Swysen n'est pas désagréable, et il semble s'agir plus d'une récréation (sans faux jeu de mots) pour lui. Il permet à la série d'éviter de justesse la pire note.
Bref, je pense que cela n'aurait jamais dû être accepté par un éditeur à ce stade d'écriture.
*[NDLC] En fait, on est encore deux.
En fait, je n’ai pas bien saisi, ce qui faisait de cette histoire une œuvre si adulée. Je ne suis pas vraiment rentré dans l’histoire.
Les seules choses qui m’ont intrigué, comme l’expansion du château, la fumée rose que l’on étouffe avec une épingle, n’ont jamais eu des réponses. Il y a plein d’idées marrantes mais qui ne servent pas vraiment l’intrigue et les monologues poétiques, politiques ou physiques interminables finissent de nous perdre. J’en suis ressorti déçu et comme Erik, j’ai trouvé la perte de l’innocence de la fillette bien trop rapide.
Resteront pour moi quelques trouvailles et surtout une révolution dans le trait de Griffo. Rien a voir avec ce qu’il a fait auparavant (Samba Bugatti, Beatifica Blues).
C’est bien maigre.
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Les Cancres
Je n'ai lu que le tome 1 Franchement, je ne suis pas emballé par cette bd... Après avoir lu 2 planches, qui m’avaient fait un peu sourire, je me retrouve chez un ami qui a le premier album. Franchement le dessin n'est pas ce que je préfère, mais il est bien maîtrisé. Par contre pour les gags ça ne vole pas bien haut (enfin quand on sait que le scénariste est aussi l'auteur de Les Blondes). Je ne me souviens pas avoir ri une fois. Finalement c'est quand même une bd qui s’oublie bien vite. Pas indispensable.
Les Tentations de Navarre
Je m’attendais à quelque chose de truculent. Cela n’a pas été le cas. J’ai plutôt assisté, sans réel intérêt d’ailleurs, à une sorte de cours d’histoire dessiné. La « mise en bouche » de ce qui amènera la naissance d’Henri fait 13 pages. Un peu longue quand même car quasi un quart des pages du tome 1. C’est bien d’expliquer le pourquoi du comment des choses mais fallait-il que ce soit si longuet ?… Pour le reste, ben, c’est la vie de Henri, des problèmes familiaux de Navarre et autres noblesses françaises ; ce dans un style qui se veut dramatique mais qui, en lui-même, n’apporte aucun émoi. Ce « nostre Henric » ?… une histoire de l’Histoire ; ni plus belle ni plus laide qu’une autre. Plutôt un constat : « c’était ça, Henri et son temps ». Mais sans plus. Le dessin ?… pas mal. La description du début de cette seconde moitié du 16ème siècle est plutôt bien réussie. Wachs a un style réaliste certain, agréable, « jouant » de ses personnages comme dans un théâtre sur papier. C’est bien fait, la recherche de documentation est là qui habille personnages et décors MAIS : comme pour le texte, il s’agit d’une sorte de constat de l’époque. Pas attachant du tout, la série reflète la vie de ce grand roi. Mais assez platement. Une sorte de « film d’images », joli certes, mais pas du tout attachant. Mais ce n’est que mon avis.
Prince Loyal
Quel horrible album !… mais je l’aime bien. Ce « Prince Loyal » est un véritable « copier-coller » des aventures de Robin des Bois. Tout ce qui se trouve dans l’histoire de Robin –tant dans le roman que dans les divers films réalisés- est ici repris… un peu dans le désordre. Même « notre » Renaud de Montfleury a les traits d’Errol Flynn… c’est vous dire !… Le scénariste (et dessinateur) ne s’embarrasse d’aucune éventuelle vérité historique. Rien n’indique où se passe l’histoire, quand, dans quel pays, quelle région. Il se contente de littéralement plagier « Robin » pour un faire ce « Prince Loyal ». Le dessin ?… Roubinet, l’air de rien, a quand même une belle « patte ». Ses personnages sont bien typés ; les décors –eux- ne formant qu’un strict minimum : un mur ici, un banc là, une lointaine tourelle ailleurs, quelques arbres esquissés. La mise en page ?… longuette, à sa façon : une moyenne de 5 strips par page avec, ci et là, quelques grandes cases qui donnent un peu de relief à l’ensemble. La colorisation ?… gag !… la page de gauche en noir et blanc ; celle de droite en tons basiques où vert, orange et brun prédominent. Très bon gag : je ne sais comment l’histoire se termine. J’ai vérifié cet album broché sous toutes les coutures. Il se termine par une page 32 où un brave chevalier prévient sa belle Gislaine qu’il la sauvera du château au cours de la nuit. Rien de tout cela pourtant. Et j’ai pourtant vérifié : aucune page ne manque, la reliure est d’origine, rien n’est déchiré ou manquant. Voir le tome 2 ?.. Je ne le possède pas. In fine : pour d’aucun, cet album serait une véritable honte, un gros caca même. Personnellement, il s’agit plutôt d’une réelle curiosité, faite à un temps où l’on pouvait encore imprimer n’importe quoi n’importe comment ; tout en faisant fi des lois de l’époque (mais ces dernières ne protégeaient que « l’esprit de la jeunesse » et rien d’autre). Prince Loyal ?… il est venu, n’est pas connu, a fait son petit tour et est reparti dans les limbes de la BD. Mais il reste, je suppose, encore quelques exemplaires et certains ont dû –tout comme moi- se marrer à sa lecture. Prince Loyal ?… un véritable condensé d’imagerie populaire de l’après-guerre, où le lectorat ne se cassait pas la tête avec des scénarios tarabiscotés mais ne demandait simplement qu’à prendre du plaisir à la lecture d’une bonne histoire. Pour ne pas qu’il soit définitivement oublié…Amen.
Le Chevalier, la Mort et le Diable
Moi qui suis un passionné d’Histoire, j’avoue que cette petite série m’a laissé un peu de marbre. J’ai eu affaire à une sorte de livre d’histoire où les 11 premières pages du tome 1expliquent le pourquoi de cette nuit d’Août 1572. Assez lourd car le textuel et les imbroglios de la vie politique de cette période forment un mélange assez rébarbatif. Désolé mais, personnellement, le scénario et ses découpages forment une suite de petites histoires qui, même si elles sont bien dessinées, sont assez rébarbatives à suivre. Il faut vraiment connaître ou être mordu de cette fin du 16ème siècle pour tout bien comprendre… et encore. Difficile de s’y retrouver dans les faits, les personnages, les situations, les alliances, les guerres dont cette période fut le théâtre. Le dessin ?… un bon trait réaliste, oui, mais quasi tous les personnages ont l’air de grands échalas efflanqués et au teint cireux. Costumes, décors et arrière-plans sont heureusement jolis et agréables à regarder ; résultant de nombreuses recherches historiques. Mais sans plus. Tout ça pour ?… une série qui m’a déconcerté, parfois même rebuté, et pour laquelle je n’ai pas ressenti un réel plaisir de lecture malgré ses qualités. Manque de « fluidité » dans le concept ?…de personnages sans charisme ?… je ne sais. Mais c’est ainsi. Albums lus (difficilement) et classés. Pour longtemps
Oeil de Perdrix
J’ai eu vraiment du mal à suivre cette histoire jusqu’au bout. « Œil de Perdrix » est la première création de Jacques Martin (Alix) qui signe ici sous le nom de Marleb. Cette histoire est parue dans l’hebdo « Bravo » en 1947 mais l’ensemble –attirant à l’époque- a vraiment pris un fameux coup de vieux. Tous les poncifs sont pourtant réunis : les indiens, un calumet volé qui renferme le plan d’un trésor, des mauvais, de braves soldats, des poursuites dans des décors « exotiques » MAIS : ce qui pouvait être exaltant et « comique » pour la jeunesse de l’époque se révèle très poussif et je ne me suis pris d’aucune réelle attirance pour le héros et ses aventures. Le dessin ?… rien à voir avec le « style Martin ». Chaque personnage est doté de grands yeux et, même si gestuelle et mimiques font se débattre les personnages dans moult situations qui se veulent comiques, le tout ne m’a tiré qu’un véritable ennui. Reste un album témoignage des débuts d’un des maîtres de la B.D. Mais vraiment sans plus. A noter qu’il existe une deuxième histoire parue dans « Bravo » : Le signe du naja. Mais elle n’a jamais été éditée en album.
L'héritage d'Emilie
Je réécris mon avis maintenant que la série est terminée… et ma note s’effondre. Quel dommage. J’avais adoré les deux premiers tomes pour leur ambiance fantastique et onirique. Le 3eme tome avait surpris tout le monde et fait basculer l’intrigue dans la pure science-fiction. Soit, pourquoi pas… mais les 4eme et 5eme tomes s’enlisent dans une histoire abracadabrante au possible, et la pureté des 1er tome se retrouve transformé en « grand n’importe quoi ». C’est bien simple, j’ai complètement décroché en milieu de tome 5, et je me suis forcé à finir les dernières pages… Bon, Florence Magnin fait ce qu’elle veut, c’est son histoire après tout. Mais je trouve quand même que son 1er scénario manque de maturité (la belle lapalissade que voilà). C’est d’autant plus dommage que son dessin est toujours aussi magnifique. Quel plaisir pour les yeux, vraiment. Mais voilà, je préfère quand ce dernier illustre les scénarios de Rodolphe (L'Autre Monde, Mary la Noire). Je suis désolé d’être aussi dur, mais pour moi il n’y a pas photo. Malgré tout ca, je lirai sans doute la prochaine BD de Magnin, parce que j’adore son dessin, et parce que je suis certain que son 2eme scénario sera mille fois meilleur que ce premier brouillon.
Les Aigles de Rome
J’suis pas convaincu. Le dessin est bon, mais c’est, pour moi, très loin des performances de Marini sur "L’Etoile du Désert" ou Rapaces. Le scénario n'est pas trop mal mais rien ne me donne réellement envie de lire la suite. Et comme beaucoup, j’ai été choqué par le langage. Je ne trouve pas spécialement étrange que les personnages passent leur temps à s’insulter mais ça dénote une certaine pauvreté dans les dialogues. De plus, on se mange du "putain de ci" et "putain de ça" à tour de bras, or je pense qu’au temps des Romains, le terme putain ne désignait rien d’autre… qu’une prostituée. Je ne suis pas spécialement pour un langage plus châtié mais au moins pour quelque chose de plus antique et donc plus authentique.
L'heure de la sortie
Mouais... ça se lit... Plusieurs fois même, juste que souvent il faut relire pour tenter de trouver le gag (sans garantie). Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de l'éditeur quand il a signé ça... A-t-il pensé au dessin en ignorant le scénario ? A-t-il misé sur la célébrité de l'auteur ? Je suis désolé d'être brusque mais entre les passages où j'avoue ne pas avoir trouvé le gag et ceux où le gag est visible dès le départ et dont le traitement traine en longueur (pour juste au final donner un léger sourire)..... On va dire que le but de cet album a été de laisser une série d'anecdotes anodines pas forcément drôles.... juste une suite d'histoires sans intérêt.
L'heure de la sortie
Sans doute fascinée par les conversations lourdes d'intérêt qu'il peut y avoir à l'attente des enfants à la sortie de l'école, Adeline Blondieau a eu l'idée d'en faire une série. Et là, je sens qu'il ne me reste que 3 lecteurs... Tous fans de Johnny Hallyday certainement, puisque la belle fut sa fiancée officielle pendant quelques années. Ah, l'un d'entre vous ne le savait pas, et vient de fermer sa fenêtre. Pour les 2 qui restent, voici mon avis. "L'Heure de la sortie" se présente comme une suite de "gags" se passant cependant dans une histoire continue, avec comme fil rouge l'évolution d'Adeline (la brune aux cheveux bouclés sur la couverture) et son fils Aïtor. Oui, apparemment c'est son vrai prénom. Bref, on a droit à des séquences immortelles, des décisions qui changeront à jamais la face du monde et un scénario qui place cette série sur le même piédestal que La Bible... Pour toi et toi seul, dernier lecteur qui as su me suivre*, je te le dis, Adeline n'a aucun talent comique, ses "gags" n'en sont pas, je n'ai même pas compris certaines situations ou paroles. Je ne pense pas que le fait de ne pas être (encore) parent me place dans une situation d'incompréhension par rapport à cette histoire. Je pense qu'il s'agit avant tout d'un problème structurel. Ca tombe complètement à plat. Le dessin à la fois enfantin et stylisé de Bernard Swysen n'est pas désagréable, et il semble s'agir plus d'une récréation (sans faux jeu de mots) pour lui. Il permet à la série d'éviter de justesse la pire note. Bref, je pense que cela n'aurait jamais dû être accepté par un éditeur à ce stade d'écriture. *[NDLC] En fait, on est encore deux.
Monsieur Noir
En fait, je n’ai pas bien saisi, ce qui faisait de cette histoire une œuvre si adulée. Je ne suis pas vraiment rentré dans l’histoire. Les seules choses qui m’ont intrigué, comme l’expansion du château, la fumée rose que l’on étouffe avec une épingle, n’ont jamais eu des réponses. Il y a plein d’idées marrantes mais qui ne servent pas vraiment l’intrigue et les monologues poétiques, politiques ou physiques interminables finissent de nous perdre. J’en suis ressorti déçu et comme Erik, j’ai trouvé la perte de l’innocence de la fillette bien trop rapide. Resteront pour moi quelques trouvailles et surtout une révolution dans le trait de Griffo. Rien a voir avec ce qu’il a fait auparavant (Samba Bugatti, Beatifica Blues). C’est bien maigre.