Les derniers avis (20191 avis)

Par Ems
Note: 2/5
Couverture de la série Dans la prison
Dans la prison

Quelle déception !!! Ce manga décrit avec minutie la vie dans une prison japonaise. Le sens du détail est extrême, on est même plus dans l'inventaire que le documentaire... Il y a des bonnes choses noyées dans la masse, en particulier le dessin. Il est impressionnant de réalisme. Certaines pages sont si détaillées que je n'arrive pas à imaginer le temps qu'a mis l'auteur pour les produire. Destiné à un lectorat du pays du soleil levant, ce one shot perd de sa valeur en France où le lecteur est peu concerné par cette vie carcérale différente ainsi que la culture bien trop éloignée de la notre. C'est à découvrir pour les curieux, mais le prix en rebutera quand même un grand nombre.

10/07/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5
Couverture de la série Ghost World
Ghost World

Clowes a les défauts de ses qualités sur cette BD. Son dessin bichromique typique des comics indépendants est maîtrisé mais il devient lassant au fil des lectures. Le scénario s'appuie sur deux adolescentes vivant de façon superficielle ce passage de la vie tant redouté. Tout se tient sur la forte amitié mise à mal par des conflits d'intérêts les amenant à une opposition directe. Jamais concerné par l'histoire, j'ai quand même été au bout du récit sans difficulté grâce aux talents de narrateur de Clowes qui sait retenir l'attention avec rien ou du moins très peu. Clowes a fait bien mieux à côté, "Ghost World" est clairement dispensable.

10/07/2010 (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
Couverture de la série Syndrome 1866
Syndrome 1866

Mouaif, ce Syndrome 1866 n'est pas ce qui m'a été donné de lire de meilleur ces derniers temps, je suis relativement mitigée, j'ai un peu du mal à sortir un avis pour le coup. Tout est moyen. Le dessin est relativement neutre et sans personnalité. Disons qu'il sert de support à l'histoire mais ne casse vraiment pas des briques. L'histoire quant à elle pourrait rendre la série intéressante malgré tout, mais il me faudra encore quelques tomes pour être éventuellement convaincue. J'ai bêtement été attirée par l'étiquette "13ème rue" collée sur la couverture (et le résumé que j'avais lu quelques jours avant sur le site manga-news quand même), mais ça ne vole, pour l'instant, pas plus haut qu'une bête série policière télévisée même si quelques ingrédients (le côté déjanté et détaché des réalités du jeune héros, les liens avec les Yakuzas de la lycéenne proxénète par exemple) me laissent quelqu'espoir de voir les choses décoler par la suite. Un début de série timoré, mais à qui je laisse encore une chance de me convaincre. Pas mal sans plus, mais à suivre, des fois que... Après lecture de 2 tomes 3/4, je ne suis finalement pas convaincue... non que l'histoire ne soit pas intéressante, mais le dessin est plutôt quelconque et la manière de raconter légèrement soporifique... tant pis !

04/04/2010 (MAJ le 09/07/2010) (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
Couverture de la série Cécile
Cécile

Encore une histoire d'attirance qui ne se concrétisera point. Un chassé-croisé amoureux de plus basé sur une mauvaise interprétation des sentiments. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il y a quelques fois une telle discordance entre les êtres. A croire que les choses ne se font pas toujours comme on le souhaite. La réalité au quotidien peut être bien amère. C'est le genre de choses qui m'agace et donc, une lecture sur ce thème ne m'apportera pas grand chose de positif. J'aime les histoires d'amour romantique qui se terminent autour d'un bon feu de bois au rythme d'une salsa brésilienne. J'aime la passion torride des chaudes nuits d'été caniculaires. J'aime quand cela bouge un peu dans un tourment de sentiments adéquats. Ici, on est aux antipodes de tout cela. En plus, il n'y a pas la moindre once de sexe à l'image d'un graphisme pourtant dénudé. Bienvenue dans la déprime la plus totale !

09/07/2010 (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
Couverture de la série Quand souffle le vent des îles
Quand souffle le vent des îles

Dommage, vraiment dommage. Cette histoire démarrait vraiment pas mal, mais le classicisme du scénario associé à une mièvre histoire d’amour gâche vraiment tout. L’histoire ne parvient à aucun moment à surprendre le lecteur (sauf peut-être un truc tout à la fin, mais c'est vraiment peu), on dirait une série de l’été sur TF1… J’aurais mille fois préféré une explication du domaine du fantastique comme dans « Les Gardiens des Enfers » que ce truc cousu de fil blanc avec tout qui tombe à point nommé pour tenir dans les 48 pages réglementaires, avec un douanier aux intuitions hors du commun, qui fait gagner les gentils et se termine sur une touche faussement poétique (d'un autre côté, ça sauve un peu les meubles, mais le mal était fait). Le dessin est heureusement plus que correct, je ne suis pas franchement fan des teintes photoshopesques utilisées ici mais le trait est assuré, la mer déchaînée sous des trombes d’eau est une vraie réussite graphique, la mise en page, sans être audacieuse, est plutôt bien faite. A réserver aux inconditionnels des récits bretons pas trop exigeants sur l’originalité du scénario.

09/07/2010 (modifier)
Par Thaugor
Note: 2/5
Couverture de la série Les Corsaires d'Alcibiade
Les Corsaires d'Alcibiade

Attiré par un titre alléchant et une couverture bien dessinée, je me suis dit, tiens pourquoi pas une petite histoire de corsaires, pirates et cie. Déjà, après quelques pages, je m'aperçois que l'époque ciblée est en fait le 19e siècle dans un univers de type steampunk. Bon, pourquoi pas, même si ce n'était pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Ensuite, l'histoire part sur une idée intéressante de sorte de confrérie secrète et mystérieuse qui recrute de nouveaux membres en enlevant une élite ciblée et particulière. Ils parcourent le monde à l'aide d'un bateau digne de Jules Verne et un peu d'une version d'époque des gadgets à la « James Bond ». Ce qui donne un aspect assez sympathique. Par contre, après le premier tome, je trouve le scénario de chaque tome qui suit confus. Les enchaînements scénaristiques ne sont pas très biens faits, ça manque de clarté et d'explications et il m'a souvent fallu relire plusieurs fois certaines pages pour bien comprendre. De plus, le dessin n'aide vraiment pas à la lisibilité : certains personnages se ressemblants étrangement, c'est difficile de savoir qui est qui, et ça n'aide vraiment pas. Ce qui est dommage, c'est que certaines pages sont vraiment magnifiques avec de beaux décors et paysages, beaucoup de détails, même sur les personnages, et à côté, on peut trouver des dessins bâclés et mal finis et des traits approximatifs. Bref, j'ai trouvé une bonne idée de départ, mais ensuite le scénario devient assez confus et peu crédible, et le dessin est trop inégal, parfois superbe et parfois pas à la hauteur.

08/07/2010 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
Couverture de la série Le Voyage en Italie
Le Voyage en Italie

Ca aurait presque pu être pas mal, mais non au final mon impression c'est vraiment "Ouais bof". D'autant plus quand on voit les éloges faites ici à cette série. Le premier des points moyens de ce diptyque est le dessin. Je sais que beaucoup le trouvent superbe, mais franchement pour quelqu'un qui lit cette série pour la première fois en 2010, ça fait quand même assez mal. Le trait en lui même n'est pas mal mais par contre encrage, lettrage et couleurs font sacrément vieillots et cela ne met pas le dessin en valeur ! Et le scénario est hélas un peu mou. Il ne se passe pas grand chose dans les 2 premiers tiers de l'album, il y a enfin des rebondissements sur la fin. Mais comme le début est trop plat j'ai eu du mal à trouver ça palpitant. Cette histoire d'amour croisée parait logiquement un peu gnan gnan quand le début n'a pas permis de s'attacher aux personnages. Pas forcément déplaisant, mais loin d'être passionnant (et certainement pas de quoi en faire un immanquable).

08/07/2010 (modifier)
Par Pasukare
Note: 2/5
Couverture de la série Pluto
Pluto

Ayant beaucoup apprécié Monster du même auteur, je ne me suis posée aucune question quant à l'achat de cette nouvelle série qui commence, et qui aura l'avantage d'être courte. Ma seule crainte, après avoir parcouru la prépublication des premières planches sur le site Kana, était la trop grande ressemblance des personnages avec ceux de Monster, en tournant rapidement les pages j'avais presque l'impression que j'allais croiser le docteur Tenma ou Dieter au coin d'une rue (c'est d'ailleurs cette crainte qui m'empêche entre autre pour l'instant d'entamer la – longue - série 20th Century Boys soit dit en passant). Heureusement, il ne faut pas beaucoup de pages pour se plonger complètement dans l'intrigue et oublier l'autre série, même si on reconnaît sans peine la patte de l'auteur, à la fois dans le graphisme et dans la construction des planches. Le premier élément qui marque cette différence est l'époque à laquelle se passe le récit : un futur plus ou moins proche mais indéterminé et qui donne l'occasion au dessinateur d'imaginer des cités et des technologies futuristes au design très réussi ! Côté scénario, j'ai trouvé au départ que la narration était un petit peu maladroite pour parler des robots, peut-être sont-ils un peu trop humanisés, à la fois dans leurs réactions et dans la manière dont ils sont considérés par les humains, mais cela sur justifie peut-être. L'autre léger bémol est que, même au Japon, les gens ont des têtes d'européens (alors qu'ils ont des noms tout à fait japonais). En dehors de cela, rien à dire : les personnages sont d'emblée sympathiques, le mystère s'épaissit tout au long de ces deux premiers tomes, bref : j'ai très envie de connaître la suite ! Je serais probablement restée à 3/5 après le tome 1 mais le tome 2 apporte un vrai plus à l'intrigue ce qui me fait pencher vers le 4/5 d'entrée de jeu. Après lecture du T3, je redescends à 3/5, en effet : je n'arrive vraiment pas à trouver crédibles ces robots ultra humanisés, surtout qu'on nous rabache à longueur de pages que c'est à cause de leur absence de sentiments que les robots ont été choisis pour remplacer l'homme à certains postes... Dans le même ordre d'idée, je trouve beaucoup plus crédible l'accès à la conscience collective des nanoparticules de Meteors... J'apprécie toujours la lecture de la série, mais il reste toujours un petit quelque chose qui me dérange malgré tout... Le T4 est assez moyen dans l'ensemble, cette manie de démarrer les chapitres sur des sujets complètements différents du précédent est un peu lassante, ça manque vraiment de fluidité. Cependant il n'est pas dénué d'intérêt puisqu'il m'aura permis de découvrir l'origine du nom du docteur Tenma de Monster... j'hésite entre deux conclusions : celle qu'Urasawa est vraiment un vrai fan d'Astro ou que, comme son dessin, les noms de ses personnages manquent cruellement d'originalité... bref, j'ai un peu de mal... je passe à 2/5 et je change mon option d'achat... ça sent quand même le sapin tout ça...

22/02/2010 (MAJ le 07/07/2010) (modifier)
Couverture de la série Les Fondus du bricolage
Les Fondus du bricolage

J’espérais patiemment que quelqu’un mette cette série dans BDthèque pour ne pas avoir à le faire pour ce type d’ouvrage. Cet album se comporte comme tous ceux de la série « les fondus… ». Personnages identiques aux caractères marqués permettant une palette de réactions propices à la caricature. Le pro, la fille, le doué, l’apprenti, le sérieux, l’appliqué, le nul… Autant de personnages simples (sympathiques au demeurant) venant illustrer des situations cocasses liés au thème choisi. Graphiquement, le trait suffisamment neutre se classe dans le lisible. Parfait pour se positionner sur les étals de supermarché. Plat mais précis, fade mais colorisé avec dynamisme, il ne vient pas perturber les essentiels de la BD franco belge. Ainsi il ne choquera pas la ménagère voyant ici un produit de consommation d’humour, certaine d’acheter une tranche d’humour comme on achète du jambon. Les sketches restent dans le même registre cumulant les idées reçues et les situations faciles. L’humour que l’on peut appliquer à tous les domaines lorsque le malin rencontre le sot et l’expert le novice. La série le bricolage ne parvient pas à se détacher du lot par certaines situations bien senties. Le seul à sortir très légèrement du lot étant Les Fondus du jardinage Au final cet opus ne présente aucun intérêt, ni bien ni mauvais, ni particulièrement réussi ou raté il représente le néant, la culture de masse à acheter au supermarché dans les espaces culturels dédiés. Le discours bien calibré ne choquera personne en évitant tout sujet pouvant devenir polémique. Soupe froide bien fade même en été sur une plage.

07/07/2010 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Fontainebleau
Fontainebleau

Un one-shot franchement anecdotique qui n'apporte rien au genre. Christophe Bec ne fait que réutiliser les mêmes clichés qu'on a déjà vus des dizaines de fois. Ça commence avec un couple qui achète une vieille maison, on leur dit qu'elle est hantée et qu'il est arrivé malheur aux autres propriétaires et le couple ne les croit pas car ils sont le genre de personnages qui sont trop cons pour vivre. Le récit est sans saveur et ne m'a pas intéressé une seule fois. Toutefois, il a le mérite de se lire plutôt vite et le dossier à la fin est un peu captivant, mais vous ne manquerez rien en ne lisant pas cet album.

06/07/2010 (modifier)