Mon camarade Erik a su donner de bonnes raisons de lire "Petite forêt". En ce qui me concerne, et sans dénigrer les qualités qu'il a su évoquer, je dirai que je me suis assez vite ennuyé à cette lecture.
Cet ennui vient principalement du fait que tout ce qui touche à la nourriture me saoûle copieusement, si vous me passez l'expression. Les émissions culinaires à la télévision sont celles que je zappe le plus rapidement, avec la télé-réalité et les différentes formes de karaoké...
Alors bien sûr, Igarashi a du savoir-faire, il sait poser ses histoires, sa mise en scène est bonne, son dessin plaisant, et la façon dont il essaie de faire vivre ses historiettes ne manque pas d'imagination et d'authenticité... En plus il y a des bonus sur une bonne part des recettes, supplément éditorial toujours bienvenu.
Mais en ce qui me concerne je fais un blocage, tout simplement.
Cette bd me laisse sur un goût de frustration.
J’ai bien accroché au concept narratif qui présente en alternance deux récits dont les faits sont espacés d’une quarantaine d’années. Là où ma frustration demeure, c’est au niveau des orientations prises dans le dernier tiers de l’album. Le drame qui se joue sur fond de rancœur familiale manque de subtilité et d’accroche. Il reste relativement basique. De même, le final me laisse sur ma faim. Concernant le graphisme, le trait fébrile et tremblotant ainsi que les couleurs diluées et baveuses rappellent un peu du De Crecy. Ca donne une identité visuelle indéniable qui n’est pas déplaisante.
Une bd avec un bon potentiel malheureusement pas suffisamment exploité.
Bof.
D’ordinaire, j’ai du mal à accrocher aux scénarii de Bec. Ce n’est pas tant son talent de narrateur qui est en cause mais bien le sujet de ses récits qui ne m’inspirent pas des masses. J’ai parcouru ce monde post-apocalyptique parsemé de loups-garous avec la plus grande indifférence. On fait des bons prodigieux dans le temps et dans l’espace. Cela a comme conséquence qu’on perd un peu le fil d’une histoire assez hachée finalement. Le dessin, dans la veine réaliste, est correct dans le genre mais n’a pas éveillé en moi le moindre intérêt.
Bref, une série pas faite pour moi, c’est une certitude . . .
Franchement déçu par cette version de l'éternaute :'(
Le contexte historique, la fréquence du publication et les problèmes avec l'éditeur n'ont sans doute pas aidé ... On peut même penser qu'une BD construite pour une lecture hebdo passe tout de suite beaucoup moins bien dans un seul recueil.
Mais passé les excuses il faut bien avouer que ça ne marche pas. Ca va à toute vitesse, des chapitres entiers sont traités en une seule case : ce ne sont plus des ellipses mais carrément des omissions.
Du coup c'est très peu lisible.
Heureusement que le dessin de Breccia est (comme souvent) très précis mais très abstrait. On reste ainsi dans l'indicible, dans l'expressif.
La dominante est finalement cette belle ambiance plutôt que ce mauvais rythme.
Mais franchement, la version de Lopez est bien meilleure.
Moins fantastique, plus réaliste. Elle est surtout indispensable si l'on veut profiter du scénario d'Oesterheld.
Parce que là on n'a que la trame, c'est vraiment dommage et c'est très insuffisant.
Dans l'Egypte antique, nous suivons les aventures d'un jeune homme, Khnoumhotep, fils d'un orfèvre, dont le destin se retrouve inextricablement lié à celui d'une pièce rare que son père, orfèvre de son état, a réalisée pour le Pharaon... Les péripéties sont nombreuses, et le lecteur perd peu à peu le fil de l'histoire, aussi sûr que le Nil se perd dans des zones marégageuses... Corteggiani multiplie ces péripéties, ainsi que les protagonistes, et du coup on perd le fil rapidement... Il reste le dessin de Geoges Ramaïoli, classique mais mature, avec des couleurs qui ont un peu vieilli mais servent bien le trait. Cela ne suffit pas, hélas, à rendre cette lecture réellement plaisante...
Ce récit aurait pu être très intéressant s'il avait été mené à son terme, et s'il avait été simplifié...
J'ai lu le premier tome sur le site officiel de images comics (http://www.imagecomics.com/ en anglais)... j'aime beaucoup les histoires de survival, de villes coupées du monde etc, donc je me suis dis pourquoi pas et ai emprunté les autres à la médiathèque.
Allons droit au but : les dessins sont affreux. Aucun relief, perspectives très mauvaises, visages sans expression. Et leur look franchement, on dirait des pubs des années 80.
Franchement, si vous voulez une très bonne histoire dans le même genre (survival), je vous conseille Walking Dead (premier tome en lecture gratuite sur imagecomics aussi)
Quand j'étais plus petit, j'ai adoré cette BD. Aujourd'hui elle ne me fait plus beaucoup d'effet.
Les gags ne me touchent plus. C'était marrant avant, mais il faut bien avouer que Buche ne joue pas la carte de la finesse et : soit ça devient lourdingue, soit les gags sont insipides et tombent à plat.
Buche raconte brièvement la vie des artistes qu'il dessine, avec quelques banalités. On a le droit aussi à quelques planches bonus sur un gars qui veut devenir une star. Rien de bien drôle.
Le dessin, lui est un peu plus réussi : les caricatures des artistes sont réussies, on les reconnaît du premiers coups d'oeils.
Le trait est épuré et rigolo, les têtes des autres personnages (pas les stars) sont grossières mais drôles. La composition des planches est originale.
Dernier défauts, beaucoup des artistes dessinés à l'époque sont aujourd'hui, oubliés.
Ma note se rapproche plus de 2.5/5 (notée large) en souvenir d'un temps où j'adorais cette BD. Aah, nostalgiiiie quand tu nous tiens !!!
Après une bonne entame pleine d'humour, cette BD devient insignifiante.
Graphiquement, c'est très " cheap ", même la colorisation est décevante.
Tout l'intérêt de ce one shot était localisé sur le scénario qui se révèle faible sur son ensemble.
Il y a pire mais ça ne vole pas haut. La collection Poisson Pilote m'avait habitué à bien mieux.
Dispensable...
Quelle déception !!!
Ce manga décrit avec minutie la vie dans une prison japonaise.
Le sens du détail est extrême, on est même plus dans l'inventaire que le documentaire...
Il y a des bonnes choses noyées dans la masse, en particulier le dessin.
Il est impressionnant de réalisme. Certaines pages sont si détaillées que je n'arrive pas à imaginer le temps qu'a mis l'auteur pour les produire.
Destiné à un lectorat du pays du soleil levant, ce one shot perd de sa valeur en France où le lecteur est peu concerné par cette vie carcérale différente ainsi que la culture bien trop éloignée de la notre.
C'est à découvrir pour les curieux, mais le prix en rebutera quand même un grand nombre.
Clowes a les défauts de ses qualités sur cette BD.
Son dessin bichromique typique des comics indépendants est maîtrisé mais il devient lassant au fil des lectures.
Le scénario s'appuie sur deux adolescentes vivant de façon superficielle ce passage de la vie tant redouté.
Tout se tient sur la forte amitié mise à mal par des conflits d'intérêts les amenant à une opposition directe.
Jamais concerné par l'histoire, j'ai quand même été au bout du récit sans difficulté grâce aux talents de narrateur de Clowes qui sait retenir l'attention avec rien ou du moins très peu.
Clowes a fait bien mieux à côté, "Ghost World" est clairement dispensable.
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Petite forêt
Mon camarade Erik a su donner de bonnes raisons de lire "Petite forêt". En ce qui me concerne, et sans dénigrer les qualités qu'il a su évoquer, je dirai que je me suis assez vite ennuyé à cette lecture. Cet ennui vient principalement du fait que tout ce qui touche à la nourriture me saoûle copieusement, si vous me passez l'expression. Les émissions culinaires à la télévision sont celles que je zappe le plus rapidement, avec la télé-réalité et les différentes formes de karaoké... Alors bien sûr, Igarashi a du savoir-faire, il sait poser ses histoires, sa mise en scène est bonne, son dessin plaisant, et la façon dont il essaie de faire vivre ses historiettes ne manque pas d'imagination et d'authenticité... En plus il y a des bonus sur une bonne part des recettes, supplément éditorial toujours bienvenu. Mais en ce qui me concerne je fais un blocage, tout simplement.
Les Mauvais Coups
Cette bd me laisse sur un goût de frustration. J’ai bien accroché au concept narratif qui présente en alternance deux récits dont les faits sont espacés d’une quarantaine d’années. Là où ma frustration demeure, c’est au niveau des orientations prises dans le dernier tiers de l’album. Le drame qui se joue sur fond de rancœur familiale manque de subtilité et d’accroche. Il reste relativement basique. De même, le final me laisse sur ma faim. Concernant le graphisme, le trait fébrile et tremblotant ainsi que les couleurs diluées et baveuses rappellent un peu du De Crecy. Ca donne une identité visuelle indéniable qui n’est pas déplaisante. Une bd avec un bon potentiel malheureusement pas suffisamment exploité.
Le Temps des loups
Bof. D’ordinaire, j’ai du mal à accrocher aux scénarii de Bec. Ce n’est pas tant son talent de narrateur qui est en cause mais bien le sujet de ses récits qui ne m’inspirent pas des masses. J’ai parcouru ce monde post-apocalyptique parsemé de loups-garous avec la plus grande indifférence. On fait des bons prodigieux dans le temps et dans l’espace. Cela a comme conséquence qu’on perd un peu le fil d’une histoire assez hachée finalement. Le dessin, dans la veine réaliste, est correct dans le genre mais n’a pas éveillé en moi le moindre intérêt. Bref, une série pas faite pour moi, c’est une certitude . . .
L'Eternaute 1969
Franchement déçu par cette version de l'éternaute :'( Le contexte historique, la fréquence du publication et les problèmes avec l'éditeur n'ont sans doute pas aidé ... On peut même penser qu'une BD construite pour une lecture hebdo passe tout de suite beaucoup moins bien dans un seul recueil. Mais passé les excuses il faut bien avouer que ça ne marche pas. Ca va à toute vitesse, des chapitres entiers sont traités en une seule case : ce ne sont plus des ellipses mais carrément des omissions. Du coup c'est très peu lisible. Heureusement que le dessin de Breccia est (comme souvent) très précis mais très abstrait. On reste ainsi dans l'indicible, dans l'expressif. La dominante est finalement cette belle ambiance plutôt que ce mauvais rythme. Mais franchement, la version de Lopez est bien meilleure. Moins fantastique, plus réaliste. Elle est surtout indispensable si l'on veut profiter du scénario d'Oesterheld. Parce que là on n'a que la trame, c'est vraiment dommage et c'est très insuffisant.
L'Horus de Nekhen
Dans l'Egypte antique, nous suivons les aventures d'un jeune homme, Khnoumhotep, fils d'un orfèvre, dont le destin se retrouve inextricablement lié à celui d'une pièce rare que son père, orfèvre de son état, a réalisée pour le Pharaon... Les péripéties sont nombreuses, et le lecteur perd peu à peu le fil de l'histoire, aussi sûr que le Nil se perd dans des zones marégageuses... Corteggiani multiplie ces péripéties, ainsi que les protagonistes, et du coup on perd le fil rapidement... Il reste le dessin de Geoges Ramaïoli, classique mais mature, avec des couleurs qui ont un peu vieilli mais servent bien le trait. Cela ne suffit pas, hélas, à rendre cette lecture réellement plaisante... Ce récit aurait pu être très intéressant s'il avait été mené à son terme, et s'il avait été simplifié...
Girls
J'ai lu le premier tome sur le site officiel de images comics (http://www.imagecomics.com/ en anglais)... j'aime beaucoup les histoires de survival, de villes coupées du monde etc, donc je me suis dis pourquoi pas et ai emprunté les autres à la médiathèque. Allons droit au but : les dessins sont affreux. Aucun relief, perspectives très mauvaises, visages sans expression. Et leur look franchement, on dirait des pubs des années 80. Franchement, si vous voulez une très bonne histoire dans le même genre (survival), je vous conseille Walking Dead (premier tome en lecture gratuite sur imagecomics aussi)
StarNiouzes
Quand j'étais plus petit, j'ai adoré cette BD. Aujourd'hui elle ne me fait plus beaucoup d'effet. Les gags ne me touchent plus. C'était marrant avant, mais il faut bien avouer que Buche ne joue pas la carte de la finesse et : soit ça devient lourdingue, soit les gags sont insipides et tombent à plat. Buche raconte brièvement la vie des artistes qu'il dessine, avec quelques banalités. On a le droit aussi à quelques planches bonus sur un gars qui veut devenir une star. Rien de bien drôle. Le dessin, lui est un peu plus réussi : les caricatures des artistes sont réussies, on les reconnaît du premiers coups d'oeils. Le trait est épuré et rigolo, les têtes des autres personnages (pas les stars) sont grossières mais drôles. La composition des planches est originale. Dernier défauts, beaucoup des artistes dessinés à l'époque sont aujourd'hui, oubliés. Ma note se rapproche plus de 2.5/5 (notée large) en souvenir d'un temps où j'adorais cette BD. Aah, nostalgiiiie quand tu nous tiens !!!
Le Trésor d'Alazar
Après une bonne entame pleine d'humour, cette BD devient insignifiante. Graphiquement, c'est très " cheap ", même la colorisation est décevante. Tout l'intérêt de ce one shot était localisé sur le scénario qui se révèle faible sur son ensemble. Il y a pire mais ça ne vole pas haut. La collection Poisson Pilote m'avait habitué à bien mieux. Dispensable...
Dans la prison
Quelle déception !!! Ce manga décrit avec minutie la vie dans une prison japonaise. Le sens du détail est extrême, on est même plus dans l'inventaire que le documentaire... Il y a des bonnes choses noyées dans la masse, en particulier le dessin. Il est impressionnant de réalisme. Certaines pages sont si détaillées que je n'arrive pas à imaginer le temps qu'a mis l'auteur pour les produire. Destiné à un lectorat du pays du soleil levant, ce one shot perd de sa valeur en France où le lecteur est peu concerné par cette vie carcérale différente ainsi que la culture bien trop éloignée de la notre. C'est à découvrir pour les curieux, mais le prix en rebutera quand même un grand nombre.
Ghost World
Clowes a les défauts de ses qualités sur cette BD. Son dessin bichromique typique des comics indépendants est maîtrisé mais il devient lassant au fil des lectures. Le scénario s'appuie sur deux adolescentes vivant de façon superficielle ce passage de la vie tant redouté. Tout se tient sur la forte amitié mise à mal par des conflits d'intérêts les amenant à une opposition directe. Jamais concerné par l'histoire, j'ai quand même été au bout du récit sans difficulté grâce aux talents de narrateur de Clowes qui sait retenir l'attention avec rien ou du moins très peu. Clowes a fait bien mieux à côté, "Ghost World" est clairement dispensable.