Après un premier tome décevant, le second tome de cette série nous fait espérer quelque chose de plus concluant.
En effet, si le postulat de base m'avait séduit (un monde dirigé par les noirs où les blancs sont confinés dans des ghettos), son exploitation tournait vite à la caricature. Et franchement, le premier tome est vraiment léger niveau contenu, tout autant que la tenue vestimentaire de la "sulfureuse" Graziella (comment ça on est encore dans le cliché ?!) dont on se demande l'utilité, si ce n'est placer quelques scènes bien salaces pour appâter le chaland... Tout comme les scènes de partouze dans les bars... Ça tombe un peu comme un poil de cul dans la soupe...
Côté dessin, on n'est pas mieux servi... Tibéry n'est pas vraiment regardant sur ses perspectives et ses raccourcis anatomiques... C'est parfois criant, et ça accroche vraiment la lecture...
Heureusement, le scénario du second tome nous remet en selle ! Ça commence à se raccrocher à la trame générale des autres Uchronie[s] et on se laisse porter par l'histoire, même si comme dans Uchronie[s] - New Byzance, certaines situation et sont assez capilotractées ou cousues de fils blancs... Genre l'évasion "finger in the noze" de Zack ; la rencontre de Zack avec son père dans la propriété "ultra-surveillée", ou encore la fabrication en une semaine de la machine à visualiser ses pensées...
Aux crayons, si Tibéry a semble-t-il fait quelques efforts, ça reste toujours assez approximatif. Heureusement que l'histoire a repris le dessus pour redonner du rythme à cette BD. Je repense à la dernière case de la page 15 : quelle perspective mes amis ! Zack se transforme en champion de saut en hauteur ! Fusbury peut aller se rhabiller... (Je vous laisse le plaisir de retourner y jeter un oeil ^^)
Alors, après deux tomes de ce cycle, l'histoire prend un peu plus de consistance et d'intérêt malgré quelques raccourcis faciles pour le scénario, et raccourcis ratés pour le dessin. A lire tout de même pour l'ensemble du cycle Uchronie[s], même si ce n'est pas le meilleur à mon goût.
********
Je viens de finir de lire le 3e tome de ce cycle, et du coup je descends la note à 2. Ce dernier tome est à l'image de mon impression première : confus dans le scénario , et très imprécis dans le dessin. Quant à la fin... eh bien on reste dessus en attendant l'ultime tome qui démêlera cet écheveau qui laisse un arrière goût d'inachevé...
Ce n'est qu'après avoir refermé cet album que j'ai découvert qu'Alan Moore était sensé être le scénariste de ce... truc ? Ce n'est pas possible. Ce doit être un homonyme. Ou alors il a seulement vendu le droit d'utiliser son nom et le dessinateur s'est débrouillé seul... Car c'est vraiment de la bouillie commerciale indigne de l'auteur de Watchmen, un gros prétexte bidon pour mélanger deux licences aux succès relatifs.
Spawn déboule comme un chien dans un jeu de quilles dans l'univers des WildC.A.T.S de Wildstorm. Rien ne l'explique en tant que tel, on apprend juste que lui avait vaguement entendu parler d'eux, tandis qu'eux le prenait plus ou moins pour un mythe. Crédible... Et cette médiocre crédibilité sera encore plus entamée quand se mettra en place à vitesse grand V un scénario bien incohérent de héros venus du futur chercher du renfort pour combattre un méchant dictateur qui serait la version du futur de Spawn lui-même.
Tout au long de cette histoire, une seule chose a retenu un peu ma curiosité : voir s'il y avait une raison expliquant pourquoi le personnage de Spawn pouvait devenir aussi démoniaque que le tyran qu'on nous décrit dans ce futur apocalyptique. Et au final, de raison, il y en a une mais elle est aussi farfelue, artificielle et superficielle que le reste de l'intrigue.
A part ça, on a un scénario complètement bourrin. Des combats à répétition, des dialogues souvent idiots et une trame aussi épaisse qu'une feuille de papier. Le dessin lui-même est de trés faible qualité, tant sur les décors que sur les personnages qui sont ultra-formatés et sans substance. Qui plus est, hormis sur la toute fin où l'on retrouve un petit peu le personnage de super-héros martyr qu'est Spawn, ce dernier jouera les faire-valoir à moitié idiot pendant tout le reste du récit.
Un exemple de cross-over raté auquel j'aurais aimé ne pas voir accolé le nom d'Alan Moore.
J'ai bien aimé le début du premier tome dans la façon dont le personnage héros se met en place et puis l'histoire est devenue très commune avec un scénario efficace mais usé.
Le second tome m'a un peu plus déçu avec ses dialogues vraiment "ras des pâquerettes". L'intrigue est trop poussive, sans complexité : pas de quoi éveiller ma curiosité.
Par contre j'ai trouvé le dénouement de ce second tome très bon. C'est une ouverture comme je les aime.
Le graphisme est fort sympathique mais n'apporte pas de plus à l'histoire.
J'ai passé un moment agréable mais je suis déçu par la pauvreté d'une bd portant sur l'ésotérisme.
J'espère que la suite me fera améliorer la note de l'opus...
"Jinx" m'a déçu dans son ensemble.
Le dessin n'est qu'un roman photo N&B à peine maquillé. C'est moche et illisible.
Le découpage de l'histoire est discutable, il y a même des séquences à 100% hors sujet avec des personnages sortant de nulle part et disparaissant aussi vite !!!
Le même projet traité par des auteurs franco-belges n'aurait pas dépassé les 100 pages (450 ici...). Quand je me fais un petit résumé mentalement, je le trouve bien court.
Pourtant l'histoire de fond est bien pensée, les personnages sont intéressants. Je respecte l'auteur pour ses choix mais ils ne me plaisent vraiment pas, son traitement fournit une sorte de storyboard pour série télé. La lecture n'est pas remarquable dans sa narration.
Même le produit papier est de piètre qualité, la BD se délite complètement, j'ai eu trois cassures dans le cahier et un décollement avancé.
Il y a quelques petits moments et une idée globale permettant de soutirer un 2/5.
Pour le reste, ce n'est pas la panacée.
Il semblerait que "Jinx" ne laisse pas indifférent mais il vaudrait mieux le lire avant d'investir.
Voilà la nouvelle série scénarisée par Christophe Bec, scénariste prolixe s'il en est depuis quelques ans. On y retrouve aussitôt l'ambiance qui est propre à la majorité de ses oeuvres, une ambiance relativement proche des films américains à suspens, aux intrigues sombres où le fantastique peut surgir à chaque instant.
Même au niveau du dessin, Christophe sait s'associer à des auteurs dont le style rappelle un peu le sien. Ici, Stephano Raffaele, déjà auteur de Fragile, a un trait réaliste qui s'apparente à certains comics polar ou dark fantastic. Pas toujours très clairs en ce qui concerne les visages des personnages, il se révèle cependant très vite efficace et agréable.
Quant au récit, il rappellera par bien des aspects les trames de films d'horreurs à l'américaine : une famille qui s'installe dans une maison reculée dans la forêt, aux abords d'une petite ville aux habitants étranges qui semblent tous cacher un secret inavouable. Et voilà qu'une créature dangereuse rôde dans l'obscurité de la cave de ces nouveaux venus.
Un tel scénario me laisserait assez indifférent, je l'avoue, car n'apportant rien de neuf et n'étant pas en mesure, tel que raconté ici du moins, de faire monter l'angoisse en moi.
Mais si je n'ai pas été effrayé par ma lecture, j'ai néanmoins été troublé, ma curiosité attisée. Car l'intrigue horrifique n'est pas tout. Il y a quelque chose d'étrange concernant l'héroïne elle-même. On apprend rapidement qu'elle a subi d'atroces humiliations dans sa jeunesse et qu'elle en est restée plus ou moins schizophrène, parlant dans sa tête à une certaine Kelly dont on apprendra plus tard qui elle est. L'atmosphère l'entourant est glauque, tout aussi glauque que l'abominable description de ce qu'elle et d'autres enfants ont dû endurer lorsqu'elle avait six ans.
Mais tout cela entraîne le doute sur tous les évènements qui l'entourent : est-ce une trame banale d'horreur ou est-ce que tout cela ne serait pas lié à elle, à son esprit troublé ? Quel lien y a-t-il entre elle et la créature de la cave ?
Le ton de cette BD est clairement noir, voire rebutant dans certaines scènes. Mais l'ambiance est assez troublante et a su m'intéresser, suffisamment en tout cas pour que je veuille vraiment en savoir plus et lire la suite.
Ajout après lecture du tome 2 :
Je baisse ma note car le second tome de cette série m'a déçu.
Ce qui avait plus ou moins attisé ma curiosité au départ se révèle ici au grand jour et fait preuve d'une banalité assez affligeante. On se retrouve dans le cadre de ce que je rapprocherais d'un film d'horreur de série B, avec tous les poncifs du genre : un décor perdu, un village peuplé de rednecks vivant en communauté fermée qui cache un secret inavouable de génération en génération, une bonne poignée de déséquilibrés parmi eux, des monstres tueurs d'hommes qui sortent du bois et bien évidemment des victimes les unes après les autres dont les immanquables campeuses de passage.
Ce ne serait pas un souci si c'était bien raconté mais c'est là que j'ai le plus tiqué. Entre le goût du morbide facile, le passé traumatisé de l'héroïne enlevée par un pédophile, cet hopital glauque abandonné, l'horrible amas de graisse qu'est la femme du voisin, l'enfant difforme, etc... auquel s'ajoute la narration embrouillée de Chistophe Bec qui adore toujours autant accumuler les scènes et les péripéties surnaturelles décorrélées les unes des autres et qu'on croirait à chaque fois extirpées de tels ou tels films ou séries télé américaines.
Et il y a surtout une suite de deus ex machina, de grosses ficelles du scénariste qui m'exaspèrent et accentuent encore davantage le côté artificiel et bâti de toutes pièces du récit. Le moment le plus typique du genre étant l'accident du mari de Sarah dont la voiture tombe pile sur un arbre sorti dont ne sait où au milieu d'une falaise titanesque sortie de je ne sais quelle géologie.
Franchement, ce n'est pas ma came et arrivé au milieu de ce second tome, je me suis mis à m'ennuyer pour de bon.
Mouaif… bof, enfin, ça aurait pu faire quelque chose de pas mal mais certaines orientations scénaristiques ne m’ont pas convaincue et du coup (d’avance pardon) c’est une histoire (si si, je vais le faire) Kick-Ass pas des briques… (encore désolée).
Pour commencer, je dois dire que je n’ai pas vu le film et que je ne suis pas du tout amatrice de comics de super héros, les seuls que j’ai lus sont quelques productions dessinées par Alex Ross, seul le graphisme ayant retenu mon attention d’ailleurs.
Ici donc, nous avons affaire à un super loser, fan de super héros, qui décide d’enfiler un masque et un costume moule boules pour imiter ses idoles. Du début à la fin, il reste un super loser, parfois un peu courageux, parfois beaucoup inconscient, mais quand même souvent super pathétique. Le seul personnage qui a suscité un intérêt et une petite surprise au cours de ma lecture est Red Mist (mais ça rend Kick Ass encore plus pitoyable si cela était encore possible).
Pour le reste il faudra repasser : déjà que les gens dans la rue ne soient pas morts de rire en voyant cet individu déguisé qui se prend au sérieux, c’est limite… mais Hit Girl avec ses capacités pour le coup super héroïques, ses airs de poupée Bratz et son brushing est tout sauf crédible, et pour une satire d’histoire de super héros, je trouve ça beaucoup trop sanglant dans le T2.
On dirait que les auteurs n’ont pas su choisir entre se prendre au sérieux ou l’inverse. De plus, j’aurais bien voulu savoir comment le héros s’est débarrassé de son costume au début du T1… et je ne parle même pas de la vérité sur le duo Big Daddy / Hit Girl qui ruine ce qui tenait encore à peu près debout dans cette histoire…
Le dessin ne me déplaît pas, je le trouve même plutôt sympathique dans l’ensemble.
Une lecture supportable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
De la bande dessinée pour débrancher son cerveau, on sait tout de suite à quoi on a affaire et à quoi s'attendre, donc on lit ce genre d'album en connaissance de cause. Cet album-ci a au moins le mérite de proposer des histoires un minimum drôle. Avec des gags sur une ou 2 planches qui, s'ils n'évitent pas tout à fait les clichés, amènent un sourire en coin car ils décrivent des situations qui sentiraient presque le vécu avec les différents types de caractères féminins.
Le dessin n'est pas hyper soigné. Ça peut toujours faire un cadeau sympa, et je pense que ça se vend pas trop mal entre le rayon salade et fromage à la coupe.
Dans l'ensemble, c'est quand même assez faiblard.
Le dessin de Marianne Duvivier semble être celui d'une débutante, avec des personnages aux visages approximatifs, ses véhicules totalement déformés, ses perspectives et ses proportions hasardeuses... Le récit se recentre sur les personnages sur la seconde partie, ça passe mieux, mais quand même...
Quant à l'histoire, j'avoue la trouver faible, mal menée, maladroite. Le "secret" conté est assez facile à comprendre, et les comportements des personnages me semblent manquer d'épaisseur... Finalement, sans qu'ils soient pour autant des monstres, ces Vernet-Maréchal sont difficilement supportables.
Très bof.
En commençant les premières pages, je savais qu'il y avait peu de chance pour que j'aime ce one-shot. Le dessin est très bon et la mise en scène est dynamique, mais le scénario est très banal. On sait tout de suite comment cela va finir et ce qui va plus moins se passer. Les qui proquos ne m'ont pas fait rire et le côté surjoué m'a profondément agacé. Je n'aime pas du tout quand les personnages n'ont pas l'air naturel. J'ai l'impression de regarder une mauvaise pièce de théâtre avec des acteurs de troisième zone.
De plus, j'ai vraiment de la difficulté avec ce genre de langage qui m'ennuie. Au moins, dans Molière, c'est drôle.
1.5
Je déteste Largo Winch et donc je n'étais pas du tout emballé de lire sa copie. Finalement, j'ai lu les six premiers tomes de la série car j'aime bien Desberg généralement et je voulais lui donner une chance. Je n'ai pas du tout accroché et je précise que si je ne donne pas une étoile comme pour Largo, s'est uniquement parce que je trouve le héros moins insupportable et aussi parce que je ne me suis pas vraiment ennuyé pendant ma lecture.
En effet, chaque tome peut se lire en 10 minutes tellement il y a pas de scénario. Il y a bien deux ou trois idées un peu intéressantes, mais c'est noyé dans une mare de scènes d'actions et d'invraisemblances. Le héros semble être capable de faire tout ce qu'il veut quand il veut. Je ne pense pas que dans la vraie vie, il pourrait facilement approcher autant de millionnaire. En plus, il est capable de faire tomber des gros pointures juste en découvrant deux ou trois trucs.
J'ajouterai que sa relation avec la fille au téléphone est superficielle et ne donne aucune profondeur aux histoires.
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Uchronie[s] - New Harlem
Après un premier tome décevant, le second tome de cette série nous fait espérer quelque chose de plus concluant. En effet, si le postulat de base m'avait séduit (un monde dirigé par les noirs où les blancs sont confinés dans des ghettos), son exploitation tournait vite à la caricature. Et franchement, le premier tome est vraiment léger niveau contenu, tout autant que la tenue vestimentaire de la "sulfureuse" Graziella (comment ça on est encore dans le cliché ?!) dont on se demande l'utilité, si ce n'est placer quelques scènes bien salaces pour appâter le chaland... Tout comme les scènes de partouze dans les bars... Ça tombe un peu comme un poil de cul dans la soupe... Côté dessin, on n'est pas mieux servi... Tibéry n'est pas vraiment regardant sur ses perspectives et ses raccourcis anatomiques... C'est parfois criant, et ça accroche vraiment la lecture... Heureusement, le scénario du second tome nous remet en selle ! Ça commence à se raccrocher à la trame générale des autres Uchronie[s] et on se laisse porter par l'histoire, même si comme dans Uchronie[s] - New Byzance, certaines situation et sont assez capilotractées ou cousues de fils blancs... Genre l'évasion "finger in the noze" de Zack ; la rencontre de Zack avec son père dans la propriété "ultra-surveillée", ou encore la fabrication en une semaine de la machine à visualiser ses pensées... Aux crayons, si Tibéry a semble-t-il fait quelques efforts, ça reste toujours assez approximatif. Heureusement que l'histoire a repris le dessus pour redonner du rythme à cette BD. Je repense à la dernière case de la page 15 : quelle perspective mes amis ! Zack se transforme en champion de saut en hauteur ! Fusbury peut aller se rhabiller... (Je vous laisse le plaisir de retourner y jeter un oeil ^^) Alors, après deux tomes de ce cycle, l'histoire prend un peu plus de consistance et d'intérêt malgré quelques raccourcis faciles pour le scénario, et raccourcis ratés pour le dessin. A lire tout de même pour l'ensemble du cycle Uchronie[s], même si ce n'est pas le meilleur à mon goût. ******** Je viens de finir de lire le 3e tome de ce cycle, et du coup je descends la note à 2. Ce dernier tome est à l'image de mon impression première : confus dans le scénario , et très imprécis dans le dessin. Quant à la fin... eh bien on reste dessus en attendant l'ultime tome qui démêlera cet écheveau qui laisse un arrière goût d'inachevé...
Spawn/WildC.A.T.S
Ce n'est qu'après avoir refermé cet album que j'ai découvert qu'Alan Moore était sensé être le scénariste de ce... truc ? Ce n'est pas possible. Ce doit être un homonyme. Ou alors il a seulement vendu le droit d'utiliser son nom et le dessinateur s'est débrouillé seul... Car c'est vraiment de la bouillie commerciale indigne de l'auteur de Watchmen, un gros prétexte bidon pour mélanger deux licences aux succès relatifs. Spawn déboule comme un chien dans un jeu de quilles dans l'univers des WildC.A.T.S de Wildstorm. Rien ne l'explique en tant que tel, on apprend juste que lui avait vaguement entendu parler d'eux, tandis qu'eux le prenait plus ou moins pour un mythe. Crédible... Et cette médiocre crédibilité sera encore plus entamée quand se mettra en place à vitesse grand V un scénario bien incohérent de héros venus du futur chercher du renfort pour combattre un méchant dictateur qui serait la version du futur de Spawn lui-même. Tout au long de cette histoire, une seule chose a retenu un peu ma curiosité : voir s'il y avait une raison expliquant pourquoi le personnage de Spawn pouvait devenir aussi démoniaque que le tyran qu'on nous décrit dans ce futur apocalyptique. Et au final, de raison, il y en a une mais elle est aussi farfelue, artificielle et superficielle que le reste de l'intrigue. A part ça, on a un scénario complètement bourrin. Des combats à répétition, des dialogues souvent idiots et une trame aussi épaisse qu'une feuille de papier. Le dessin lui-même est de trés faible qualité, tant sur les décors que sur les personnages qui sont ultra-formatés et sans substance. Qui plus est, hormis sur la toute fin où l'on retrouve un petit peu le personnage de super-héros martyr qu'est Spawn, ce dernier jouera les faire-valoir à moitié idiot pendant tout le reste du récit. Un exemple de cross-over raté auquel j'aurais aimé ne pas voir accolé le nom d'Alan Moore.
La Rose et la Croix
J'ai bien aimé le début du premier tome dans la façon dont le personnage héros se met en place et puis l'histoire est devenue très commune avec un scénario efficace mais usé. Le second tome m'a un peu plus déçu avec ses dialogues vraiment "ras des pâquerettes". L'intrigue est trop poussive, sans complexité : pas de quoi éveiller ma curiosité. Par contre j'ai trouvé le dénouement de ce second tome très bon. C'est une ouverture comme je les aime. Le graphisme est fort sympathique mais n'apporte pas de plus à l'histoire. J'ai passé un moment agréable mais je suis déçu par la pauvreté d'une bd portant sur l'ésotérisme. J'espère que la suite me fera améliorer la note de l'opus...
Jinx
"Jinx" m'a déçu dans son ensemble. Le dessin n'est qu'un roman photo N&B à peine maquillé. C'est moche et illisible. Le découpage de l'histoire est discutable, il y a même des séquences à 100% hors sujet avec des personnages sortant de nulle part et disparaissant aussi vite !!! Le même projet traité par des auteurs franco-belges n'aurait pas dépassé les 100 pages (450 ici...). Quand je me fais un petit résumé mentalement, je le trouve bien court. Pourtant l'histoire de fond est bien pensée, les personnages sont intéressants. Je respecte l'auteur pour ses choix mais ils ne me plaisent vraiment pas, son traitement fournit une sorte de storyboard pour série télé. La lecture n'est pas remarquable dans sa narration. Même le produit papier est de piètre qualité, la BD se délite complètement, j'ai eu trois cassures dans le cahier et un décollement avancé. Il y a quelques petits moments et une idée globale permettant de soutirer un 2/5. Pour le reste, ce n'est pas la panacée. Il semblerait que "Jinx" ne laisse pas indifférent mais il vaudrait mieux le lire avant d'investir.
Sarah
Voilà la nouvelle série scénarisée par Christophe Bec, scénariste prolixe s'il en est depuis quelques ans. On y retrouve aussitôt l'ambiance qui est propre à la majorité de ses oeuvres, une ambiance relativement proche des films américains à suspens, aux intrigues sombres où le fantastique peut surgir à chaque instant. Même au niveau du dessin, Christophe sait s'associer à des auteurs dont le style rappelle un peu le sien. Ici, Stephano Raffaele, déjà auteur de Fragile, a un trait réaliste qui s'apparente à certains comics polar ou dark fantastic. Pas toujours très clairs en ce qui concerne les visages des personnages, il se révèle cependant très vite efficace et agréable. Quant au récit, il rappellera par bien des aspects les trames de films d'horreurs à l'américaine : une famille qui s'installe dans une maison reculée dans la forêt, aux abords d'une petite ville aux habitants étranges qui semblent tous cacher un secret inavouable. Et voilà qu'une créature dangereuse rôde dans l'obscurité de la cave de ces nouveaux venus. Un tel scénario me laisserait assez indifférent, je l'avoue, car n'apportant rien de neuf et n'étant pas en mesure, tel que raconté ici du moins, de faire monter l'angoisse en moi. Mais si je n'ai pas été effrayé par ma lecture, j'ai néanmoins été troublé, ma curiosité attisée. Car l'intrigue horrifique n'est pas tout. Il y a quelque chose d'étrange concernant l'héroïne elle-même. On apprend rapidement qu'elle a subi d'atroces humiliations dans sa jeunesse et qu'elle en est restée plus ou moins schizophrène, parlant dans sa tête à une certaine Kelly dont on apprendra plus tard qui elle est. L'atmosphère l'entourant est glauque, tout aussi glauque que l'abominable description de ce qu'elle et d'autres enfants ont dû endurer lorsqu'elle avait six ans. Mais tout cela entraîne le doute sur tous les évènements qui l'entourent : est-ce une trame banale d'horreur ou est-ce que tout cela ne serait pas lié à elle, à son esprit troublé ? Quel lien y a-t-il entre elle et la créature de la cave ? Le ton de cette BD est clairement noir, voire rebutant dans certaines scènes. Mais l'ambiance est assez troublante et a su m'intéresser, suffisamment en tout cas pour que je veuille vraiment en savoir plus et lire la suite. Ajout après lecture du tome 2 : Je baisse ma note car le second tome de cette série m'a déçu. Ce qui avait plus ou moins attisé ma curiosité au départ se révèle ici au grand jour et fait preuve d'une banalité assez affligeante. On se retrouve dans le cadre de ce que je rapprocherais d'un film d'horreur de série B, avec tous les poncifs du genre : un décor perdu, un village peuplé de rednecks vivant en communauté fermée qui cache un secret inavouable de génération en génération, une bonne poignée de déséquilibrés parmi eux, des monstres tueurs d'hommes qui sortent du bois et bien évidemment des victimes les unes après les autres dont les immanquables campeuses de passage. Ce ne serait pas un souci si c'était bien raconté mais c'est là que j'ai le plus tiqué. Entre le goût du morbide facile, le passé traumatisé de l'héroïne enlevée par un pédophile, cet hopital glauque abandonné, l'horrible amas de graisse qu'est la femme du voisin, l'enfant difforme, etc... auquel s'ajoute la narration embrouillée de Chistophe Bec qui adore toujours autant accumuler les scènes et les péripéties surnaturelles décorrélées les unes des autres et qu'on croirait à chaque fois extirpées de tels ou tels films ou séries télé américaines. Et il y a surtout une suite de deus ex machina, de grosses ficelles du scénariste qui m'exaspèrent et accentuent encore davantage le côté artificiel et bâti de toutes pièces du récit. Le moment le plus typique du genre étant l'accident du mari de Sarah dont la voiture tombe pile sur un arbre sorti dont ne sait où au milieu d'une falaise titanesque sortie de je ne sais quelle géologie. Franchement, ce n'est pas ma came et arrivé au milieu de ce second tome, je me suis mis à m'ennuyer pour de bon.
Kick-Ass
Mouaif… bof, enfin, ça aurait pu faire quelque chose de pas mal mais certaines orientations scénaristiques ne m’ont pas convaincue et du coup (d’avance pardon) c’est une histoire (si si, je vais le faire) Kick-Ass pas des briques… (encore désolée). Pour commencer, je dois dire que je n’ai pas vu le film et que je ne suis pas du tout amatrice de comics de super héros, les seuls que j’ai lus sont quelques productions dessinées par Alex Ross, seul le graphisme ayant retenu mon attention d’ailleurs. Ici donc, nous avons affaire à un super loser, fan de super héros, qui décide d’enfiler un masque et un costume moule boules pour imiter ses idoles. Du début à la fin, il reste un super loser, parfois un peu courageux, parfois beaucoup inconscient, mais quand même souvent super pathétique. Le seul personnage qui a suscité un intérêt et une petite surprise au cours de ma lecture est Red Mist (mais ça rend Kick Ass encore plus pitoyable si cela était encore possible). Pour le reste il faudra repasser : déjà que les gens dans la rue ne soient pas morts de rire en voyant cet individu déguisé qui se prend au sérieux, c’est limite… mais Hit Girl avec ses capacités pour le coup super héroïques, ses airs de poupée Bratz et son brushing est tout sauf crédible, et pour une satire d’histoire de super héros, je trouve ça beaucoup trop sanglant dans le T2. On dirait que les auteurs n’ont pas su choisir entre se prendre au sérieux ou l’inverse. De plus, j’aurais bien voulu savoir comment le héros s’est débarrassé de son costume au début du T1… et je ne parle même pas de la vérité sur le duo Big Daddy / Hit Girl qui ruine ce qui tenait encore à peu près debout dans cette histoire… Le dessin ne me déplaît pas, je le trouve même plutôt sympathique dans l’ensemble. Une lecture supportable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Tout ce qui fait râââler les nanas
De la bande dessinée pour débrancher son cerveau, on sait tout de suite à quoi on a affaire et à quoi s'attendre, donc on lit ce genre d'album en connaissance de cause. Cet album-ci a au moins le mérite de proposer des histoires un minimum drôle. Avec des gags sur une ou 2 planches qui, s'ils n'évitent pas tout à fait les clichés, amènent un sourire en coin car ils décrivent des situations qui sentiraient presque le vécu avec les différents types de caractères féminins. Le dessin n'est pas hyper soigné. Ça peut toujours faire un cadeau sympa, et je pense que ça se vend pas trop mal entre le rayon salade et fromage à la coupe.
Secrets - Pâques avant les Rameaux
Dans l'ensemble, c'est quand même assez faiblard. Le dessin de Marianne Duvivier semble être celui d'une débutante, avec des personnages aux visages approximatifs, ses véhicules totalement déformés, ses perspectives et ses proportions hasardeuses... Le récit se recentre sur les personnages sur la seconde partie, ça passe mieux, mais quand même... Quant à l'histoire, j'avoue la trouver faible, mal menée, maladroite. Le "secret" conté est assez facile à comprendre, et les comportements des personnages me semblent manquer d'épaisseur... Finalement, sans qu'ils soient pour autant des monstres, ces Vernet-Maréchal sont difficilement supportables. Très bof.
Le Jeu de l'Amour et du Hasard de Marivaux
En commençant les premières pages, je savais qu'il y avait peu de chance pour que j'aime ce one-shot. Le dessin est très bon et la mise en scène est dynamique, mais le scénario est très banal. On sait tout de suite comment cela va finir et ce qui va plus moins se passer. Les qui proquos ne m'ont pas fait rire et le côté surjoué m'a profondément agacé. Je n'aime pas du tout quand les personnages n'ont pas l'air naturel. J'ai l'impression de regarder une mauvaise pièce de théâtre avec des acteurs de troisième zone. De plus, j'ai vraiment de la difficulté avec ce genre de langage qui m'ennuie. Au moins, dans Molière, c'est drôle.
I.R.$.
1.5 Je déteste Largo Winch et donc je n'étais pas du tout emballé de lire sa copie. Finalement, j'ai lu les six premiers tomes de la série car j'aime bien Desberg généralement et je voulais lui donner une chance. Je n'ai pas du tout accroché et je précise que si je ne donne pas une étoile comme pour Largo, s'est uniquement parce que je trouve le héros moins insupportable et aussi parce que je ne me suis pas vraiment ennuyé pendant ma lecture. En effet, chaque tome peut se lire en 10 minutes tellement il y a pas de scénario. Il y a bien deux ou trois idées un peu intéressantes, mais c'est noyé dans une mare de scènes d'actions et d'invraisemblances. Le héros semble être capable de faire tout ce qu'il veut quand il veut. Je ne pense pas que dans la vraie vie, il pourrait facilement approcher autant de millionnaire. En plus, il est capable de faire tomber des gros pointures juste en découvrant deux ou trois trucs. J'ajouterai que sa relation avec la fille au téléphone est superficielle et ne donne aucune profondeur aux histoires.