J'ai trouvé cet album assez convenu, en fait.
De l'histoire très banale de ce hobo qui se trouve un but, une rédemption avec cette quête d'un enfant dont le destin est très probablement tragique, des personnages sans grande épaisseur en passant par le dessin très quelconque ici de Jaime Martin, pour moi c'est une vraie déception par rapport au battage qui a été fait autour à l'époque de sa sortie.
A peine reconnaîtrai-je le savoir de la mise en scène ; mais comme j'ai eu l'impression qu'Antunes s'en fichait un peu, elle est bâclée à mes yeux.
La série a été abandonnée après seulement trois tomes alors qu’elle était censée en comprendre huit. A raison ? J’ai tendance à dire oui.
Pourtant le dessin est séduisant. Le trait réaliste est agréablement précis dans les décors et offre quelques plastiques séduisantes pour les personnages. Les couvertures sont accrocheuses et laissent le lecteur que je suis rêveur.
Oui, mais voilà, le scénario, par contre, n’est guère original. De plus le récit se traîne dans de multiples pistes annexes qui finissent par totalement me distraire de la quête initiale. D’ailleurs, après ces trois premiers tomes, j’attends toujours que la quête débute réellement.
Le premier tome louche généreusement sur « le nom de la Rose ». Ce n’est pas le seul, me direz-vous. C’est bien là le problème, vous répondrai-je. Le deuxième tome est étrange et plutôt bancal, peu crédible et sans justification. Le troisième nous ressort une énième fois l’idée de l’escamotage du Roi au profit d’un sosie plus facilement influençable. Tout cela ne nous rapproche pas de la fameuse étoile polaire censée guider ce récit.
Dans toute la série revient une constante : les heureux hasards. Ceux-ci font même réapparaître dans le troisième tome notre preux chevalier de je ne sais où au moment opportun dans un lieu qui aurait dû logiquement être des plus secrets. Au jour d’aujourd’hui, je me demande toujours ce qu’il foutait là.
Restent les personnages. Le preux chevalier n’est pas des plus charismatiques tant il est parfait et sans humour. Polaire, la femme libre/sorcière qui l’accompagne est agréable à regarder mais manque, elle aussi, et d’humour et de mystère pour réellement m’accrocher.
Un gros « bof » donc, mais un dessin agréable.
J’ai aimé le premier tome et son postulat de départ, mais la suite m’a franchement déçue, elle tire en longueur et les personnages n’étant ni attachants ni vraiment intéressants, que ce soit au niveau de leurs caractères ou de ce qui leur arrive, j’ai laissé tomber au milieu du tome 3. Par ailleurs, les scènes de cul n’apportent rien de plus au récit, elles ne sont même pas excitantes et sont là juste pour faire du remplissage et un peu de racolage. Le récit prend des airs de course poursuite, de fuite incessante, ce qui m’a vraiment ennuyée. Le dessin quant à lui est très beau, bien qu’un peu figé tout de même, que ce soit dans les visages ou dans les mouvements ; les couleurs directes très belles sont un vrai plaisir à regarder.
J’ai pris la peine de feuilleter le dernier tome pour connaître la chute de cette histoire plutôt basique et là aussi c’est la déception, tout ce bruit pour ça… 60 euros ! pour un récit banal, à la chute absolument pas surprenante et décevante.
J'ai peu de choses à dire sur cet album tant sa lecture me fut rapide et tant elle n'a pas su me toucher.
Il met en scène avec sincérité des filles visiblement sympas qui s'échappent de leur morne quotidien par une activité physique que vous aurez rapidement devinée au vu du titre et de la couverture, activité durant laquelle elles jouent un rôle qui la transforme, les fait devenir une autre, avec une autre vie.
OK... Soit...
Seulement, j'ai envie de dire "et après ?". J'y vois l'introduction d'un récit, pas un récit en lui-même. Je reste complètement sur ma faim et, comme dit plus haut, cela ne suffit pas pour me toucher, me divertir ou m'intéresser.
L’objectif était de présenter Liège sous un angle religieux et plus précisément chrétien, cela à l’occasion du passage du Pape en ses murs (c'était en 1984).
Bon, comme il s’agit un peu de mon « pays », j’ai lu l’album mais, peu attiré par les bondieuseries, j’y ai été à reculons.
Et quoi ? Ben, bof … L’album n’échappe pas au côté rébarbatif de la longue énumération de faits, gestes et personnages (religieux) remarquables. J’ai appris pas mal de choses mais je crains d’en avoir déjà oublié une bonne partie. De plus, le rôle et le profil des personnages religieux y sont nettoyés de leurs éventuels mauvais côtés (notamment concernant Notger, un des personnages les plus important de l’histoire de la ville dont le côté « magouilleur » apte à signer des alliances au gré de ses besoins est volontairement occulté). L’importance de Liège est également artificiellement gonflée via quelques affirmations non vérifiables (ces aspects sont d’ailleurs corrigés en fin d’album où les auteurs nous disent qu’ils sont possibles mais pas prouvés, ce qui est un peu facile).
Enfin, le nombre d’événements relatés et la taille standard de l’album empêchent tout développement scénaristique. On saute trop vite d’un sujet à l’autre, ce qui rend la lecture plutôt indigeste et les sujets peu approfondis.
Vink est au dessin. Son trait n’est pas comparable à celui qu’il utilisera par la suite. J’aime bien ses décors mais nettement moins ses personnages.
A réserver aux curieux intéressés par le sujet. Œuvre hautement dispensable pour tous les autres.
Je m'attendais à beaucoup mieux...
Le récit manque cruellement d'intérêt. La petite chronique des 3 jeunes aurait pu se passer n'importe où et à n'importe quelle époque. Quand je lis ici et là que le récit est un exemple de témoignage de l'après septembre 2001 et du rapport des américains face aux problèmes de sécurité, je m'interroge sur la qualité de l'adaptation en BD !!!
Je n'ai pas vu grand chose dans ce one shot, pourtant je suis habitué à lire des romans graphiques et lire entre les lignes.
Le contenu est plat, souvent hors de propos et décousu. La lecture fut insignifiante et ce n'est pas le dessin au trait inconstant qui remonte l'intérêt. Seule la colorisation sort du lot, je l'ai trouvée simple et efficace.
Au final on a une BD qui semblait ambitieuse mais qui est simplement dispensable.
Je trouve que l'idée de promouvoir la bd par des auteurs africains était plutôt bonne. Cela nous permet d'avoir un regard sur l'Afrique mais par de véritables natifs. Qui mieux connaît leur pays que les propres habitants ? Par ailleurs, certains auteurs de ce collectif s'en sortent plutôt bien. Il faut les encourager à poursuivre !
Certes, le traitement est souvent naïf mais l'ensemble se laisse lire agréablement d'autant que les thèmes abordés ne laisseront pas indifférent. Il est dommage cependant d'avoir publié des extraits d'histoires qui devaient connaître normalement une suite. Il aurait mieux valu des histoires courtes mais terminées.
Objectivement, cela ne mérite pourtant pas plus de 2.5 étoiles car ce n'est pas assez convaincant. Il reste encore une bonne marge de travail à accomplir pour la plupart des membres de ce collectif avant de rejoindre le niveau des auteurs de la bd franco-européenne. Africalement vôtre !
Ma poursuite de l'aventure zombie continue alors que je n'arrive toujours pas à mettre la main sur le fameux Walking Dead qui serait un chef d'oeuvre du genre et donc la référence suprême.
En l'espèce, j'ai été attiré par la couverture qui ressemble à ces vieux films des années 50. Cependant, la matière m'a un peu déçu car le concept de coexistence des morts-vivants avec les vivants ne m'a pas trop emballé. Par ailleurs, c'est hautement satirique. La dérision n'a jamais été mon point fort.
Au final, même si je reconnais qu'il y a ici et là des choses amusantes, ce traitement de l'univers zombie ne m'a guère plu.
Autant je mets un 5/5 à Lanfeust De Troy parce que c'est un grand classique. Autant ici, je ne peux pas dépasser le 2/5...
Les dessins restent fidèles à eux-mêmes, corrects, nets.
Le scénario, quant à lui, dégringole en beauté. L'humour est au plus bas, Lanfeust devient pathétique et tout le reste ne fait rien pour arranger cela.
Le pire de tout, c'est qu'après avoir lu Lanfeust De Troy, on espère qu'au fur et à mesure des tomes achetés le scénario va remonter... ben non...
Acheter 8 tomes pour voir une fin aussi... pitoyable ?! C'est vraiment du gâchis !!!!
J'accorde tout de même au scénario son originalité et son absence d'incohérence, malgré les "petits problèmes liés à l'espace et au temps" !
Lisez ces tomes par curiosité, mais j'en déconseille l'achat...
Le scénario est ultra léger et a en plus a un goût d’inachevé, les fins trop ouvertes en général je n‘apprécie pas trop. Cette histoire aurait gagné à être développée en plusieurs tomes, on n’a pas le temps de connaître les personnages qu’on arrive au bout de leur courte aventure, d’autant que psychologiquement Antunes nous offre des personnages assez torturés qu’il aurait été intéressant d’approfondir.
En fait c’est juste un résumé d’histoire mis en images, le résultat est juste frustrant et la lecture ultra rapide.
De plus, bien que ce soit une histoire de pirates il n’y a pas l’ombre d’un jupon et ça, ça a le don de m’agacer profondément.
J’aime le style de Tirso, assez anguleux avec toujours de chouettes perspectives. La colorisation est sympa sauf pour le bleu du ciel trop claquant, limite moche.
Je ne suis pas du tout convaincue, pourtant il y avait de l’idée.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Toute la Poussière du Chemin
J'ai trouvé cet album assez convenu, en fait. De l'histoire très banale de ce hobo qui se trouve un but, une rédemption avec cette quête d'un enfant dont le destin est très probablement tragique, des personnages sans grande épaisseur en passant par le dessin très quelconque ici de Jaime Martin, pour moi c'est une vraie déception par rapport au battage qui a été fait autour à l'époque de sa sortie. A peine reconnaîtrai-je le savoir de la mise en scène ; mais comme j'ai eu l'impression qu'Antunes s'en fichait un peu, elle est bâclée à mes yeux.
L'Etoile Polaire
La série a été abandonnée après seulement trois tomes alors qu’elle était censée en comprendre huit. A raison ? J’ai tendance à dire oui. Pourtant le dessin est séduisant. Le trait réaliste est agréablement précis dans les décors et offre quelques plastiques séduisantes pour les personnages. Les couvertures sont accrocheuses et laissent le lecteur que je suis rêveur. Oui, mais voilà, le scénario, par contre, n’est guère original. De plus le récit se traîne dans de multiples pistes annexes qui finissent par totalement me distraire de la quête initiale. D’ailleurs, après ces trois premiers tomes, j’attends toujours que la quête débute réellement. Le premier tome louche généreusement sur « le nom de la Rose ». Ce n’est pas le seul, me direz-vous. C’est bien là le problème, vous répondrai-je. Le deuxième tome est étrange et plutôt bancal, peu crédible et sans justification. Le troisième nous ressort une énième fois l’idée de l’escamotage du Roi au profit d’un sosie plus facilement influençable. Tout cela ne nous rapproche pas de la fameuse étoile polaire censée guider ce récit. Dans toute la série revient une constante : les heureux hasards. Ceux-ci font même réapparaître dans le troisième tome notre preux chevalier de je ne sais où au moment opportun dans un lieu qui aurait dû logiquement être des plus secrets. Au jour d’aujourd’hui, je me demande toujours ce qu’il foutait là. Restent les personnages. Le preux chevalier n’est pas des plus charismatiques tant il est parfait et sans humour. Polaire, la femme libre/sorcière qui l’accompagne est agréable à regarder mais manque, elle aussi, et d’humour et de mystère pour réellement m’accrocher. Un gros « bof » donc, mais un dessin agréable.
La Maison Dieu
J’ai aimé le premier tome et son postulat de départ, mais la suite m’a franchement déçue, elle tire en longueur et les personnages n’étant ni attachants ni vraiment intéressants, que ce soit au niveau de leurs caractères ou de ce qui leur arrive, j’ai laissé tomber au milieu du tome 3. Par ailleurs, les scènes de cul n’apportent rien de plus au récit, elles ne sont même pas excitantes et sont là juste pour faire du remplissage et un peu de racolage. Le récit prend des airs de course poursuite, de fuite incessante, ce qui m’a vraiment ennuyée. Le dessin quant à lui est très beau, bien qu’un peu figé tout de même, que ce soit dans les visages ou dans les mouvements ; les couleurs directes très belles sont un vrai plaisir à regarder. J’ai pris la peine de feuilleter le dernier tome pour connaître la chute de cette histoire plutôt basique et là aussi c’est la déception, tout ce bruit pour ça… 60 euros ! pour un récit banal, à la chute absolument pas surprenante et décevante.
Princesse Suplex
J'ai peu de choses à dire sur cet album tant sa lecture me fut rapide et tant elle n'a pas su me toucher. Il met en scène avec sincérité des filles visiblement sympas qui s'échappent de leur morne quotidien par une activité physique que vous aurez rapidement devinée au vu du titre et de la couverture, activité durant laquelle elles jouent un rôle qui la transforme, les fait devenir une autre, avec une autre vie. OK... Soit... Seulement, j'ai envie de dire "et après ?". J'y vois l'introduction d'un récit, pas un récit en lui-même. Je reste complètement sur ma faim et, comme dit plus haut, cela ne suffit pas pour me toucher, me divertir ou m'intéresser.
Pays de Liège - Vie d'une église
L’objectif était de présenter Liège sous un angle religieux et plus précisément chrétien, cela à l’occasion du passage du Pape en ses murs (c'était en 1984). Bon, comme il s’agit un peu de mon « pays », j’ai lu l’album mais, peu attiré par les bondieuseries, j’y ai été à reculons. Et quoi ? Ben, bof … L’album n’échappe pas au côté rébarbatif de la longue énumération de faits, gestes et personnages (religieux) remarquables. J’ai appris pas mal de choses mais je crains d’en avoir déjà oublié une bonne partie. De plus, le rôle et le profil des personnages religieux y sont nettoyés de leurs éventuels mauvais côtés (notamment concernant Notger, un des personnages les plus important de l’histoire de la ville dont le côté « magouilleur » apte à signer des alliances au gré de ses besoins est volontairement occulté). L’importance de Liège est également artificiellement gonflée via quelques affirmations non vérifiables (ces aspects sont d’ailleurs corrigés en fin d’album où les auteurs nous disent qu’ils sont possibles mais pas prouvés, ce qui est un peu facile). Enfin, le nombre d’événements relatés et la taille standard de l’album empêchent tout développement scénaristique. On saute trop vite d’un sujet à l’autre, ce qui rend la lecture plutôt indigeste et les sujets peu approfondis. Vink est au dessin. Son trait n’est pas comparable à celui qu’il utilisera par la suite. J’aime bien ses décors mais nettement moins ses personnages. A réserver aux curieux intéressés par le sujet. Œuvre hautement dispensable pour tous les autres.
Sous la bannière étoilée
Je m'attendais à beaucoup mieux... Le récit manque cruellement d'intérêt. La petite chronique des 3 jeunes aurait pu se passer n'importe où et à n'importe quelle époque. Quand je lis ici et là que le récit est un exemple de témoignage de l'après septembre 2001 et du rapport des américains face aux problèmes de sécurité, je m'interroge sur la qualité de l'adaptation en BD !!! Je n'ai pas vu grand chose dans ce one shot, pourtant je suis habitué à lire des romans graphiques et lire entre les lignes. Le contenu est plat, souvent hors de propos et décousu. La lecture fut insignifiante et ce n'est pas le dessin au trait inconstant qui remonte l'intérêt. Seule la colorisation sort du lot, je l'ai trouvée simple et efficace. Au final on a une BD qui semblait ambitieuse mais qui est simplement dispensable.
Afrobul
Je trouve que l'idée de promouvoir la bd par des auteurs africains était plutôt bonne. Cela nous permet d'avoir un regard sur l'Afrique mais par de véritables natifs. Qui mieux connaît leur pays que les propres habitants ? Par ailleurs, certains auteurs de ce collectif s'en sortent plutôt bien. Il faut les encourager à poursuivre ! Certes, le traitement est souvent naïf mais l'ensemble se laisse lire agréablement d'autant que les thèmes abordés ne laisseront pas indifférent. Il est dommage cependant d'avoir publié des extraits d'histoires qui devaient connaître normalement une suite. Il aurait mieux valu des histoires courtes mais terminées. Objectivement, cela ne mérite pourtant pas plus de 2.5 étoiles car ce n'est pas assez convaincant. Il reste encore une bonne marge de travail à accomplir pour la plupart des membres de ce collectif avant de rejoindre le niveau des auteurs de la bd franco-européenne. Africalement vôtre !
Les Zombies qui ont mangé le monde
Ma poursuite de l'aventure zombie continue alors que je n'arrive toujours pas à mettre la main sur le fameux Walking Dead qui serait un chef d'oeuvre du genre et donc la référence suprême. En l'espèce, j'ai été attiré par la couverture qui ressemble à ces vieux films des années 50. Cependant, la matière m'a un peu déçu car le concept de coexistence des morts-vivants avec les vivants ne m'a pas trop emballé. Par ailleurs, c'est hautement satirique. La dérision n'a jamais été mon point fort. Au final, même si je reconnais qu'il y a ici et là des choses amusantes, ce traitement de l'univers zombie ne m'a guère plu.
Lanfeust des Etoiles
Autant je mets un 5/5 à Lanfeust De Troy parce que c'est un grand classique. Autant ici, je ne peux pas dépasser le 2/5... Les dessins restent fidèles à eux-mêmes, corrects, nets. Le scénario, quant à lui, dégringole en beauté. L'humour est au plus bas, Lanfeust devient pathétique et tout le reste ne fait rien pour arranger cela. Le pire de tout, c'est qu'après avoir lu Lanfeust De Troy, on espère qu'au fur et à mesure des tomes achetés le scénario va remonter... ben non... Acheter 8 tomes pour voir une fin aussi... pitoyable ?! C'est vraiment du gâchis !!!! J'accorde tout de même au scénario son originalité et son absence d'incohérence, malgré les "petits problèmes liés à l'espace et au temps" ! Lisez ces tomes par curiosité, mais j'en déconseille l'achat...
L'Oeil du diable
Le scénario est ultra léger et a en plus a un goût d’inachevé, les fins trop ouvertes en général je n‘apprécie pas trop. Cette histoire aurait gagné à être développée en plusieurs tomes, on n’a pas le temps de connaître les personnages qu’on arrive au bout de leur courte aventure, d’autant que psychologiquement Antunes nous offre des personnages assez torturés qu’il aurait été intéressant d’approfondir. En fait c’est juste un résumé d’histoire mis en images, le résultat est juste frustrant et la lecture ultra rapide. De plus, bien que ce soit une histoire de pirates il n’y a pas l’ombre d’un jupon et ça, ça a le don de m’agacer profondément. J’aime le style de Tirso, assez anguleux avec toujours de chouettes perspectives. La colorisation est sympa sauf pour le bleu du ciel trop claquant, limite moche. Je ne suis pas du tout convaincue, pourtant il y avait de l’idée.